Morosité or not morosité

Morosité ? Peut-être…
Bien sûr, des critères plus “matériels” affectent les décisions d’achat : finances of course, place… Ensuite, la plupart des jeux se suivent et se ressemblent. Sans parler de copies conformes, on reste sur des thématiques et des mécanismes similaires avec de légères variations. Quand vous possédez 4-5 jeux de “placement d’ouvriers”, est-ce que ça vaut le coup d’en acheter d’autres ? (si vous n’êtes pas collectionneur).
Pour ma part, on a constitué un groupe de joueurs, et on essaie d’organiser une partie une fois tous les 15 jours (pas simple entre les enfants, le boulot…). On essaie aussi de s’entendre sur les achats qu’on effectue : pas besoin d’avoir 3 Agricola dans la bande par exemple.
J’attends aussi que les enfants grandissent (moins de 3 ans) pour pouvoir aussi les initier. Plus tard, le placard à jeux pourra offrir de grands moments en famille, et, pourquoi pas, s’étoffer de nouveau.

lililice dit:
ocelau dit:
Après il y a aussi le phénomène qui arrivent a tous : d'abord on dévore plein de trucs puis s'ensuit une période plus mesurée. Je pense qu'il y a toujours autant de personne à un moment donné en phase dévoreur :wink:

Là, je suis pas d'accord. J'adore découvrir des jeux depuis maintenant... heu... quelque chose comme 8 ans. (J'aimais bien avant aussi mais j'en avais moins l'occasion). C'est une question de goût, moi j'aime varier les plaisirs (pas toujours pour des nouveautés). Par contre, je joue moins aux jeux un peu moyens un peu plus vieu (encore que....) et je me permet de cibler plus sur ce qui vraiment me plait (et que mon copain aimerait aussi). D'ailleurs la seule frustration des jeux que j'ai et que je joue pas assez, c'est ceux pour lesquels j'ai du mal à me retrouver avec le bon nombres de joueurs intéressés (mes joueurs habituels aiment pas mondo, snif).

par "mesurée" je n'entendais pas pour autant arrêter de découvrir. Je suis dans la même position que toi il me semble. Ce que je voulais dire c'est qu'il y a souvent (par mon expérience et lire celle d'autres) une période découverte "il y a tout ça qui existe????" et qui s'accompagne d'un craquage de jeu par semaine (achat, test, emprunts ...) minimum et d'exprimer un "ouah ça a l'air génial il me le faut" à chaque petit buzz du net. Tout ça en fait est presque autant motivé par la soif de vouloir tout essayer que les jeux eux-même. Et puis après on affine ses goûts, on a une ludothèque bien fournis et quelques jeux chouchous. L'envie de découverte est toujours là, heureusement. Disons qu'on passe de glouton à gourmand ou gourmet :^:
luc30 dit:
On voit bien qu'un jeu comme stars war JCE aurait il y a à peine 5 ou 7 ans déchaîné les passions. Aujourd'hui les avis sont plus partagés les gens se tâte et la concurrence est multiple.

Ca, c'est sûr que non. Il y a 5-7 ans, le public des sites spécialisés était encore plus geek. C'est un public qui s'est toujours méfié comme de la peste des jeux à licence (et souvent avec raison). D'ailleurs, à l'époque, un jeu comme Star Wars Queen's Gambit a fait un flop retentissant alors qu'il reste considéré comme un excellent jeu.
En plus, le format de jeux aurait rappelé Magic, autre dont les joueurs de plateau se méfie. Donc, ça aurait été le flop. En tout cas, ça n'aurait pas suscité d'enthousiasme au-delà du cercle des fans de Star Wars.
Si, aujourd'hui, les JCE rencontrent un écho aussi fort sur les sites type TT, c'est parce que des jeux comme Race for the galaxy ou Dominion ont amené la carte chez les joueurs de plateau. Sans ces jeux, sans la culture qu'ils ont apporté aux joueurs de plateau, les JCE n'aurait pas un écho aussi fort ici.
Clairement, quand je vois comment les topics d'annonce s'enflamme (suffit de voir le nombre de pages du fil sur Zombicide), on ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'enthousiasme autour des jeux, aujourd'hui.
Quand on voit qu'Ystari est en train de retirer pour la 4° fois Myrmes en 6 mois, que Terra Mystica, un jeu à plus de 50 euros est tombé en rupture en quelques semaines, que Zombicide, un jeu qui flirte avec les 80 euros tombe en rupture chez le fournisseur en 1 journée :shock: , s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que la morosité n'a pas frappé le monde du jeu, bien au contraire.
loic dit:
Quand on voit qu'Ystari est en train de retirer pour la 4° fois Myrmes en 6 mois, que Terra Mystica, un jeu à plus de 50 euros est tombé en rupture en quelques semaines, que Zombicide, un jeu qui flirte avec les 80 euros tombe en rupture chez le fournisseur en 1 journée :shock: , s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que la morosité n'a pas frappé le monde du jeu, bien au contraire.

Tout dépend combien de boîtes étaient produites au lancement du jeu.
J'ai l'impression que le marché est à flux (hyper)tendu...

Je suis en plein dedans depuis une paire d’années. Je n’achète pratiquement plus qu’à Essen (avec un budget de 200 à 300 €), éventuellement un jeu à Lille en promo boutique à l’occasion de la braderie, et parfois un cadeau ou deux (pères Noëls TT et BGG par exemple).
Sinon, je suis devenu un adepte des Math Trades, qui permettent pas mal de découvertes sans se ruiner.
Plus « inquiétant », je joue aussi beaucoup moins depuis quelques mois. J’ai presque l’impression que depuis RFTG puis Dominion, tous les autres jeux paraissent fades en comparaison… Une chose est sûre : je n’en peux plus des jeux de placement, surtout d’ouvriers. Je n’ai jamais aimé beaucoup ça, mais depuis quelques années, c’est devenu difficile de trouver autre chose :cry: Par contre, je redécouvre le jeu familial sans prise de tête en famille, et ça c’est bien aussi. Même si mes potes joueurs habituels sont peut-être décontenancés quand je propose des San Marco, Yspahan ou même Dominion, eux qui ne jurent que par Feld et Wallace…

Mayoniaise dit:
loic dit:
Quand on voit qu'Ystari est en train de retirer pour la 4° fois Myrmes en 6 mois, que Terra Mystica, un jeu à plus de 50 euros est tombé en rupture en quelques semaines, que Zombicide, un jeu qui flirte avec les 80 euros tombe en rupture chez le fournisseur en 1 journée :shock: , s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que la morosité n'a pas frappé le monde du jeu, bien au contraire.

Tout dépend combien de boîtes étaient produites au lancement du jeu.
J'ai l'impression que le marché est à flux (hyper)tendu...

Les tirages sont aussi importants qu'avant. Le marché est à flux tendu parce que la demande monte plus vite que l'offre, pas parce que la prod baisse.

Pour ma part, j’ai ‘beaucoup’ acheté dans les années 2006-2010 avec un budget très élevé.
Aujourd’hui, j’ai une bonne ludothèque (au moins 200 jeux différents et je ne compte pas les extensions) mais je n’arrive plus à suivre les sorties.
Pas le temps, pas l’envie pas la motive.
Résultat, je sélectionne au compte goutte.

loic dit:
Mayoniaise dit:
loic dit:
Quand on voit qu'Ystari est en train de retirer pour la 4° fois Myrmes en 6 mois, que Terra Mystica, un jeu à plus de 50 euros est tombé en rupture en quelques semaines, que Zombicide, un jeu qui flirte avec les 80 euros tombe en rupture chez le fournisseur en 1 journée :shock: , s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que la morosité n'a pas frappé le monde du jeu, bien au contraire.

Tout dépend combien de boîtes étaient produites au lancement du jeu.
J'ai l'impression que le marché est à flux (hyper)tendu...

Les tirages sont aussi importants qu'avant. Le marché est à flux tendu parce que la demande monte plus vite que l'offre, pas parce que la prod baisse.

Ca par contre, ça ne me parait pas exact. Il y a 6 ans, un tirage de 3000 bouts pour un jeu de 90 minutes, c'était limite osé. Il y a 3 ans, un tirage de 7000 bouts c'était normal. Aujourd'hui, un tirage de 3000, c'est bien. Le marché évolue et le nombre de références sur le marché pousse certains éditeurs à plus de prudence. C'est avéré.
Aujourd'hui, un jeu a une durée de commercialisation plus courte parce que les boutiques doivent suivre la nouveauté mais que le rayonnage n'est pas extensible. Mais on est passé de 350 nouveaux jeux en 2009 à 1000 en 2012. De plus, le public a tendance à "consommer" du jeu un peu comme une mode, ce qui fait qu'un jeu passe plus vite en désuétude. L'implantation est donc beaucoup plus risquée et l'éditeur prend plus de sécurités.
En ce moment, je compare le marché actuel du jeu de société en France à celui du jeu vidéo à la fin des années 80, toutes proportions gardées. J'ai peur que la morosité dont parlent certains ne soit que le signe annonciateur de ce qui va suivre.
Je ne trouve pas ça bien, ni mal, en fait. Je constate une évolution.
Pour ma part, j'achète moins cette année. D'abord parce que ma ludothèque est arrivée au max de sa capacité, ensuite parce que je n'ai plus les finances, au moins temporairement.
TS Léodagan dit:En ce moment, je compare le marché actuel du jeu de société en France à celui du jeu vidéo à la fin des années 80, toutes proportions gardées. J'ai peur que la morosité dont parlent certains ne soit que le signe annonciateur de ce qui va suivre.

C'est à dire ? Un effondrement du marché ? Des éditeurs qui vont mettre la clé sous la porte ?

Pour beaucoup de joueurs présents sur TT, la ludothèque commence à devenir conséquente.
Du coup, l’achat devient forcément + rare & + tatillon.
Et un nouveau super jeu comme Netrunner n’aide pas à de nouveaux achats car il bouffe une bonne partie du temps de jeu disponible :mrgreen:
Perso, je prévoie même du coup de revendre les 2/3 de ma ludothèque: je préfère que les jeux soient joués plutôt qu’ils prennent la poussière chez moi…
Comme dans beaucoup de domaines, il va donc falloir compter sur les nouveaux arrivants pour financer les éditeurs.

fdubois dit:
TS Léodagan dit:En ce moment, je compare le marché actuel du jeu de société en France à celui du jeu vidéo à la fin des années 80, toutes proportions gardées. J'ai peur que la morosité dont parlent certains ne soit que le signe annonciateur de ce qui va suivre.

C'est à dire ? Un effondrement du marché ? Des éditeurs qui vont mettre la clé sous la porte ?

Ce n'est que ma vision, hein. J'ai des infos du milieu, et j'extrapole, peut-être mal. :oops:
Mais j'ai l'impression qu'on va dans la même direction: foison d'éditeurs et d'éditions, explosion de l'offre, distribution inadaptée, baisse de la demande, résorption du marché, faillite d'éditeurs, rachats et restructuration des acteurs du marché, nouvelles formules de distribution, puis remontée du marché et élargissement du public, notamment grâce à une "banalisation" du produit qui devient un produit de consommation courante plutôt qu'une niche.

Ouaip. Cela rejoint en substance le contenu de plusieurs conversations que j’ai eu /entendu à Paris est Ludique.

TS Léodagan dit:
fdubois dit:
TS Léodagan dit:En ce moment, je compare le marché actuel du jeu de société en France à celui du jeu vidéo à la fin des années 80, toutes proportions gardées. J'ai peur que la morosité dont parlent certains ne soit que le signe annonciateur de ce qui va suivre.

C'est à dire ? Un effondrement du marché ? Des éditeurs qui vont mettre la clé sous la porte ?

Ce n'est que ma vision, hein. J'ai des infos du milieu, et j'extrapole, peut-être mal. :oops:
Mais j'ai l'impression qu'on va dans la même direction: foison d'éditeurs et d'éditions, explosion de l'offre, distribution inadaptée, baisse de la demande, résorption du marché, faillite d'éditeurs, rachats et restructuration des acteurs du marché, nouvelles formules de distribution, puis remontée du marché et élargissement du public, notamment grâce à une "banalisation" du produit qui devient un produit de consommation courante plutôt qu'une niche.

Je trouve cela raisonnablement plausible oui.
C'est pas faute de le voir venir avec la multiplication des sorties à grande vitesse.
Pour ma part j'ai nettement réduit la voilure de mes achats et je ne succombe plus à chaque nouveau jeu qui doit être 'le jeu de l'année'.

À mon avis, il faut distinguer les joueurs passionnés (de moins en moins nombreux, en proportion) et le reste du public (de plus en plus large). Si vous discutez avec les gérants de boutique, ils vous diront que le marché est régulièrement en croissance depuis plusieurs années. Il n’y a pas de crise du secteur, juste une mutation. De plus en plus de jeux faciles d’accès. D’où le fait que les gros joueurs s’y retrouvent moins et qu’ils aient cette sensation de morosité.

Oui, oui. Je parle aussi de mutation, mais disons que le jeu risque d’évoluer vers l’industrie de loisir et se dissocier avec le temps d’un art ludique.

TS Léodagan dit:Oui, oui. Je parle aussi de mutation, mais disons que le jeu risque d'évoluer vers l'industrie de loisir et se dissocier avec le temps d'un art ludique.

Je pense que les deux peuvent cohabiter. D'ailleurs, aujourd'hui, les deux approches se retrouvent au sein des mêmes jeux. Le jeu emblématique de ce point de vue, c'est les Aventuriers du Rail : à la fois un jeu d'auteur (fruit d'années de travail autour du genre) et un succès commercial mondial. C'est possible car le public des joueurs est encore relativement homogène. Mais quand la contradiction entre les deux approches sera trop importante, parce que le public se sera vraiment trop élargi, alors on aura peut-être une scission (comme dans la musique et le cinéma) entre des produits standardisés (façon blockbusters américains ou radio FM), qui peuvent être d'une très grande qualité mais dont l'objectif principal est de faire de l'argent (du Hasbro en quelque sorte), et des oeuvres plus exigentes qui s'adressent à un public restreint (façon cinéma d'auteur ou musique indépendante).

D’ailleurs, pour continuer le parallèle avec les jeux vidéos, c’est plus ou moins ce qui se passe depuis un ou deux ans dans ce domaine, non? On voit apparaître des productions indépendantes, avec peu de moyens mais beaucoup plus d’inventivité que ce que sortent les gros studios.

MOz dit:D'ailleurs, pour continuer le parallèle avec les jeux vidéos, c'est plus ou moins ce qui se passe depuis un ou deux ans dans ce domaine, non? On voit apparaître des productions indépendantes, avec peu de moyens mais beaucoup plus d'inventivité que ce que sortent les gros studios.

C'est vrai, et c'est une très bonne chose. Mais ces productions indépendantes sont également très nombreuses et au final celles qui sont vraiment intéressantes n'en représentent qu'une petite partie.
Or dans les jeux de société on en est déjà arrivés là : actuellement c'est à celui qui édite lui-même son jeu (avec ou sans création d'entreprise par-dessus, kickstarter etc...) et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous non plus, même s'il y a du très bon.
Moi la morosité je la ressens depuis un moment déjà : plus trop envie d'acheter n'importe quoi (surtout vu la quantité de bouses qui sortent, ou des jeux jetables "marrants à jouer 2 ou 3 fois"). Et j'en ai aussi plein les bottes des jeux de gestion qui reprennent les grands principes qu'on a vu 15 fois avant en rajoutant par dessus une petite originalité qui va, bien sûr, faire toute la différence ... :roll:
Et au final c'est un peu frustrant : j'ai des sous, j'aime bien acheter des jeux, mais même en me forçant j'aurais du mal à dépenser 100 euros sur un coup de tête.
D'ailleurs je change actuellement d'intérêt : je me réintéresse aux jeux de rôles que j'avais un peu laissé de côté ces dernières années, et mon budget jeu va plutôt dans cette direction.

Pour moi, ce n’est pas un problème d’argent, même si effectivement comme tout le monde, je sens bien le coût de la vie augmenter… Mais c’est surtout qu’il y a trop de nouveautés qui ne sont pas assez innovantes pour me tenter.
J’essaie de me limiter, d’abord parce que je n’ai pas tant de place que ça, et que les jeux prennent de la place.
Ensuite parce que j’ai noté que si on entre dans le cycle infernal des achats de tout ce qui sort et nous plait, on n’a vite plus de temps à consacrer aux “anciens” jeux des mois précédents.
Exemple : après 3 ou 4 parties de Myrmes, on n’y a plus touché parce que trop vite, d’autres jeux sont arrivés et qu’on a forcément eu envie de les essayer.
C’est à partir de ce moment là, donc, que j’ai décidé de ne plus rien acheter avant au moins Essen ou Cannes prochain.
Ok, j’ai un peu craqué en achetant 2 ou 3 jeux lors de mon passage dans un festival. Mais à part ça, je me suis largement calmée depuis Essen dernier.
J’ai tellement de super jeux, déjà, qui méritent mieux que dormir sur mes étagères! Donc voilà, à moins de voir un super truc, aux thèmes ET mécaniques innovantes (et là, faut y aller, vu tout ce qui existe déjà), je n’achèterai plus autant.

ocelau dit:
par "mesurée" je n'entendais pas pour autant arrêter de découvrir. Je suis dans la même position que toi il me semble. Ce que je voulais dire c'est qu'il y a souvent (par mon expérience et lire celle d'autres) une période découverte "il y a tout ça qui existe????" et qui s'accompagne d'un craquage de jeu par semaine (achat, test, emprunts ...) minimum et d'exprimer un "ouah ça a l'air génial il me le faut" à chaque petit buzz du net. Tout ça en fait est presque autant motivé par la soif de vouloir tout essayer que les jeux eux-même. Et puis après on affine ses goûts, on a une ludothèque bien fournis et quelques jeux chouchous. L'envie de découverte est toujours là, heureusement. Disons qu'on passe de glouton à gourmand ou gourmet :^:

Je suis complètement d'accord avec ça.
Je rajoute que même si depuis quelques temps je sélectionne + les jeux que j'achète, plus d'achat compulsif avec 75% de chances de déception à l'arrivée, je trouve que la production actuelle est intéressante. Même si il y a une masse de jeux énorme et qu'il est difficile de s'y retrouver, de bons jeux sortent toujours, faut faire le tri. Quand on parle de ressortir les "vieux" classiques comme Puerto Rico ou Agricola c'est vrai que ça fait du bien de temps en temps mais dans l'ensemble je trouve que certaines productions actuelles n'ont rien à envie aux "anciens" et même à certains Spiel (perso à Tikal je me fais ch***, j'ose le dire). Pour ma part je prend + le temps d'apprécier les jeux que j'ai et je passe + de temps à approfondir mes nouvelles acquisitions avant de me jeter sur le prochain "must have"...