Oui, enfin quand je dis dans l’ordre … il y a 6 cartes paris, donc j’insère les autres aussi ou je les joue avant mais ce que je veut dire, c’est envoyer la carte pour tuer constance, avant quelle ne soit enlevée ou disparue c’est ok en terme de jeu mais je trouve ça moins romanesque. Je la joue aussi comme ça plus MJ que totalement en affrontement même si je joue la gagne, c’est une question de dosage.
Les parties à 3 mousquetaires sont plus dures ? OK.
Je me demande si on sait “extrapoler” un ordre de difficulté par nombre de mousquetaires. (je sais que ça dépend des tirages et de qui joue milady mais bon juste pour l’introspection cosmique…?)
Plus difficile : 3>2>4>5 :moins difficile ?
Du moins à 3, on remarque de suite qu’il manque une compétence, donc Milady généralement va jouer sa carte qui augmente les tests de 1 quand on tombera sur un défi de cette compétence. Ce qui demande plus de cartes en main donc encore un moyen de retarder le jeu.
Alors qu’à 2 ou 4 joueurs tous les mousquetaires sont là donc toutes leurs compétences.
Mon approximative culture littérature souffre de cruelles lacunes…
…parmi celles-ci se trouvait le chef-d’oeuvre d’Alexandre Dumas.
Je n’aurais jamais cru qu’un jeu de société puisse me donner envie de lire un roman.
Quelques parties de Mousquetaires plus tard, séduit par le thème, ayant connu des fortunes diverses dans la quête des ferrets ou bien à La Rochelle mais en m’efforçant toujours de faire face à l’adversaire avec panache, j’ai fini par me plonger dans la lecture des aventures du jeune Gascon et de ses acolytes.
Quel pied, je me régale.
Du coup, je me demandai si Ystari ne pouvait pas contribuer à m’orienter dans mes lectures de grands classiques, en réalisant une adaptation ludique de Germinal ou Madame Bovary par exemple…
Seito dit:Du coup, je me demandai si Ystari ne pouvait pas contribuer à m'orienter dans mes lectures de grands classiques, en réalisant une adaptation ludique de Germinal ou Madame Bovary par exemple...
Des Mysérables ! Le chef-d'œuvre absolu.
Comme le disait un mien ami : "si je devais écrire un roman dans ma vie, ce serait celui-là."
C’est marrant, parce que moi j’ai lu les Trois Mousquetaires et je n’ai pas beaucoup aimé (la lecture est plaisante avec de l’action, mais le traitement des personnages ne m’a guère plu et je m’étonne encore de l’image qu’ont aujourd’hui les mousquetaires, tant elle diffère de celle que l’on a dans le livre), si bien que je ne suis que moyennement tenté de jouer à ce jeu. Mais si l’occasion se présente, je pense que j’y jouerai à condition d’incarner Milady.
Lucide dit:C'est marrant, parce que moi j'ai lu les Trois Mousquetaires et je n'ai pas beaucoup aimé (la lecture est plaisante avec de l'action, mais le traitement des personnages ne m'a guère plu et je m'étonne encore de l'image qu'ont aujourd'hui les mousquetaires, tant elle diffère de celle que l'on a dans le livre), si bien que je ne suis que moyennement tenté de jouer à ce jeu. Mais si l'occasion se présente, je pense que j'y jouerai à condition d'incarner Milady.
Disons, qu'il faut le remettre dans son contexte. Dumas (et Maquet pourrait-on dire) étaient dans la veine du roman-feuilleton (c'est à dire que l'histoire était publiée jour après jour dans les journaux). Ce type de roman a ses codes et ils peuvent ne pas convenir à tout le monde.
Cela dit tu as raison, les mousquetaires vus par nos contemporains divergent largement de la version du livre. Et plus encore si on lit les suites excellentes, que je recommande...
Sinon Seito, en ce moment je lis "Gagner la Guerre " de Jaworsky et c'est excellent

Karis dit:Sinon Seito, en ce moment je lis "Gagner la Guerre " de Jaworsky et c'est excellent ;)
certes,certes...
mais qu'en pensent Messieurs Combe et Lehmann ?
Mes griefs sont plus liés à la morale de l’histoire, qui doit bien sûr être teintée par l’époque, mais
j’ai vraiment eu du mal avec le traitement de Milady, qui finit “jugée” alors que Richelieu lui s’en sort presque ami avec d’Artagnan (à coup de “vous avez été un valeureux adversaire”). Alors évidemment Milady n’est pas une oie blanche, mais il faut dire qu’on ne lui a rien épargné : marquée au fer parce qu’elle ne souhaitait pas entrer dans les ordres et aurait corrompu un futur prêtre (plus âgé qu’elle), un mari si aimant que voyant la marque décide de la pendre au premier arbre venu, violée par d’Artagnan, pour finir jugée par ceux qui lui ont fait du tors. Après ça, difficile de voir comme des héros les mousquetaires.
Edit : en y pensant, cela me donne une très bonne raison de jouer au jeu en incarnant Milady.
Assez d’accord avec ça.
Milady est de toute façon un personnage intéressant, complexe et surtout, vraiment central dans le roman.
Du coup, c’est une bonne idée sur le plan thématique (sans même parler de la dimension ludique) de la part des auteurs et d’Ystari d’en avoir fait l’axe du jeu.
Par ailleurs, le roman de Dumas me semble plus représentatif de la société et de l’idéologie de son époque (celle où il a été écrit) que de l’époque où il est censé se situer.
C’est d’ailleurs assez classique… le Moyen Age vu par Walter Scott me vient aussi à l’esprit, par exemple.
Tiens, Quentin Durward, ça pourrait faire un bon jeu, ça aussi.
Hors Sujet ON
Ah gagner la guerre et Juana Vera le recueil de nouvelle se passant dans le même univers.
ce livre est une merveille.
Hors Sujet OFF
Vinciane dit:Besoin d'avis expérimenté
Ma question est donc, lorsque vous jouez milady, tentez-vous de coller à l'histoire (donc si vous jouez ces cartes paris, le faite vous dans "l'ordre") et laissez vous une marge aux joueurs pour y aller crescendo ? (à vaincre sans péril, pas de gloire) Ou soit, ils veulent jouer à Mousquetaires du roy, soit on les écrase dès qu'on peut ?
Ou alors, effectivement, il faut apprendre le jeu et même si milady fait le forcing, les mousquetaires peuvent y arriver dans un pourcentage raisonnable 50% ?
Je me demande si je ferai pas une variante pour dire on fait un paquet cartes paris et on défausse au hasard 2 cartes paris avant le début du jeu (pour éviter la systématique de prendre certaines cartes paris plutôt que d'autres)
Salut,
Pour répondre à ta question, en effet je joue souvent Milady et monte crescendo la difficulté.
Le jeu s'équilibre avec le temps : Dans un premier temps c'est Milady qui gagne. Puis vient le temps des mousquetaires (le secret c'est l'équipement). Puis ça s'équilibre.
Je peux te dire qu'actuellement, avec mes joueurs, je cravache comme un malade pour gagner avec Milady. Et c'est toujours tendu...
Pour le niveau de difficulté (avec des joueurs expérimentés) : 4 joueurs (Milady inclus) > 5/6 joueurs > 3/2 joueurs
Ce qui prend du temps c'est les échanges entres les mousquetaires

Ce jeu est une addiction : nous le sortons 1 WE sur 2

Karis dit:Sinon Seito, en ce moment je lis "Gagner la Guerre " de Jaworsky et c'est excellent
Ah quand même ! Malgré la trajectoire fétide ?

djoul dit:Karis dit:Sinon Seito, en ce moment je lis "Gagner la Guerre " de Jaworsky et c'est excellent
Ah quand même ! Malgré la trajectoire fétide ?
Oui, je ne m'en arrête tout de même pas là. J'avoue que j'ai été scotché à la fin du premier chapitre ! Quel coup de théâtre !
Pyvert dit:
Ce jeu est une addiction : nous le sortons 1 WE sur 2
Merci à toi ! Notre but était de proposer un coop "différent". Peut être pas mieux, mais qui se démarque de ce qui existe par sa thématique forte, le 1 contre tous "avoué", les graphismes BD.
Cela fait plaisir de voir que le jeu est apprécié malgré la pléthore de coops, et que des gens prennent toujours du plaisir à y jouer (c'est mon cas).
D'ailleurs il faut que je teste les valets présentés en variante sur ce site

Neriac dit:Assez d'accord avec ça.
Milady est de toute façon un personnage intéressant, complexe et surtout, vraiment central dans le roman.
Du coup, c'est une bonne idée sur le plan thématique (sans même parler de la dimension ludique) de la part des auteurs et d'Ystari d'en avoir fait l'axe du jeu.
En fait je crois que c'est quand Gilles a réalisé cela que ça (Milady est finalement l'héroïne de ce premier volet) à mis un coup de boost aux auteurs.
Après effectivement, sur l'aspect "moralité" il y a effectivement 2 filtres. Premièrement celui de l'époque d'écriture, qui n'est pas la notre. La seconde est l'image "subliminale" que nous renvoient les Mousquetaires tels que l'on les connait au travers de l'oeuvre cinématographique. Il est clair que la confrontation de cette image et de celle que présente le roman est on ne peut plus troublante. Mais en fait cela me fait surtout réfléchir sur la "vulgarisation" que représente le cinéma (même si certaines versions des mousquetaires sont moins lisses), qui se doit de présenter une histoire simple avec des personnages plus lisses...
En parlant de cinéma, la nouvelle version qui va arriver sur les écrans… la vache je pensais pas qu’ils oseraient…
Seito dit:Mon approximative culture littérature souffre de cruelles lacunes...
...parmi celles-ci se trouvait le chef-d'oeuvre d'Alexandre Dumas.
Je n'aurais jamais cru qu'un jeu de société puisse me donner envie de lire un roman.
Quelques parties de Mousquetaires plus tard, séduit par le thème, ayant connu des fortunes diverses dans la quête des ferrets ou bien à La Rochelle mais en m'efforçant toujours de faire face à l'adversaire avec panache, j'ai fini par me plonger dans la lecture des aventures du jeune Gascon et de ses acolytes.
Quel pied, je me régale.
Du coup, je me demandai si Ystari ne pouvait pas contribuer à m'orienter dans mes lectures de grands classiques, en réalisant une adaptation ludique de Germinal ou Madame Bovary par exemple...
Cela me touche particulièrement que des joueurs découvrent ou redécouvrent le roman emblématique de Dumas à travers notre jeu.
Juste pour dire que j’ai découvert hier qui était l’illustrateur de MdR (lol?), et je ne peux que lui suggérer d’illustrer tout ses jeux, un style qui idéalise la réalité comme les mangas, dans un style plus occidental mais moins agressif que les comics: super compromis.
PS: Milady est très sexy, en plus.
Merci.
En fait, nous sommes 2 illustrateurs à avoir travaillé sur MdR : Arnaud Demaegd et moi.
Arnaud a fait les décors du plateau et je me suis chargé des objets, des personnages et de la couverture.
Concernant le style, je suis content de ce genre de retours parce que l’intention était bien de faire quelque chose dans cet esprit… un peu BD, en fait.
Notre travail sur Sherlock Holmes Détective Conseil est assez différent (à titre de comparaison, il y a quelques previews de mes dessins sur le fil du forum ayant trait au jeu : //www.trictrac.net/forum/sujet/ystari-sherlock-holmes?page=1)
Je trouve ça intéressant d’essayer de s’adapter au thème et à l’ambiance voulue.
Pour les Mousquetaires, l’objectif c’était de faire quelque chose d’un peu romanesque, idéalisé, évoquant la BD (et j’ai pensé un peu aussi aux JDR, je dois l’avouer)… avec un parti-pris “old school” totalement assumé.
Pour Sherlock, c’est autre chose… et pour le prochain jeu (croisons les doigts), ce sera sûrement autre chose encore…
Il n’est pas dit d’ailleurs que je ne sois pas amené à redessiner façon BD… mais on verra bien…
L'homme de la pampa dit:Seito dit:Mon approximative culture littérature souffre de cruelles lacunes...
...parmi celles-ci se trouvait le chef-d'oeuvre d'Alexandre Dumas.
Je n'aurais jamais cru qu'un jeu de société puisse me donner envie de lire un roman.
Quelques parties de Mousquetaires plus tard, séduit par le thème, ayant connu des fortunes diverses dans la quête des ferrets ou bien à La Rochelle mais en m'efforçant toujours de faire face à l'adversaire avec panache, j'ai fini par me plonger dans la lecture des aventures du jeune Gascon et de ses acolytes.
Quel pied, je me régale.
Du coup, je me demandai si Ystari ne pouvait pas contribuer à m'orienter dans mes lectures de grands classiques, en réalisant une adaptation ludique de Germinal ou Madame Bovary par exemple...
Cela me touche particulièrement que des joueurs découvrent ou redécouvrent le roman emblématique de Dumas à travers notre jeu.
Tout comme certains acteurs de ce forum, ce jeu m'a motivé à lire la trilogie des Mousquetaires, qui sont de très bons romans, et surtout, épique !
Même si j'ai un peu ralenti la lecture à partir de Vingt après, j'ai vraiment pris du plaisir à mettre en parallèle le jeu avec les différents chapitres du roman.