Il a autrement plus important :
http://www.chretiente.info/spip.php?pag … ticle=6225
Ha ha. ![]()
Qu’ils fassent ce qu’ils veulent de Jean-Paul II, peu me chaud. De toute façon, l’Histoire jugera d’elle-même ![]()
Don Lopertuis
Comme toi (si j’ai bien compris l’ironie du message) ou Don Lopertuis, je m’en contrefout (sauf que je ne pense pas que l’Histoire juge quoi que ce soit). En fait seuls les catholiques ont vraiment à prendre partie là dessus.
Une petite chose quand même : tu crois vraiment que ce n’est pas de la politique ?
Eric dit:(sauf que je ne pense pas que l'Histoire juge quoi que ce soit).
C'est vrai que je reprends une expression galvaudée
Je pense que d'autres, dans un contexte futur sans doute, seront plus à même de porter un regard sur ce qu'il a fait ou pas. (je ne suis pas un fana de l'Histoire immédiate, je dois l'avouer). On pourra alors porter un regard plus basé sur les faits que sur l'émotion. Et juger malgré tout, car quoi que tu en dises, on n'est jamais neutre.
Une petite chose quand même : tu crois vraiment que ce n'est pas de la politique ?
J'abonde dans ton sens : tout procès en béatification part de toute façon d'un calcul.
Don Lopertuis
Don Lopertuis dit:Une petite chose quand même : tu crois vraiment que ce n'est pas de la politique ?
J'abonde dans ton sens : tout procès en béatification part de toute façon d'un calcul.
Là j'avoue que je ne comprend pas du tout où est la démarche politique:
A) Jean Paul II, il est mort. quelle influence cela apporte-t-il à qui que ce soit de béatifier ou non cet homme?
B) et de toute façon à quoi ça sert de béatifier quelqu'un (pour ceux qui suivent la religion. Je me doute bien que les autres -dont je fais partie, j'avoue- s'en tapent totalement)
Excusez moi si les questions paraissent naïves, ça me dépasse un peu, mais je veux bien comprendre.
-Mildaene.
mildaene dit:
Là j'avoue que je ne comprend pas du tout où est la démarche politique:
A) Jean Paul II, il est mort. quelle influence cela apporte-t-il à qui que ce soit de béatifier ou non cet homme?
B) et de toute façon à quoi ça sert de béatifier quelqu'un (pour ceux qui suivent la religion. Je me doute bien que les autres -dont je fais partie, j'avoue- s'en tapent totalement)
Excusez moi si les questions paraissent naïves, ça me dépasse un peu, mais je veux bien comprendre.
-Mildaene.
Eh bien c'est de la politique interne à l'Eglise catholique. Pour faire simple béatifier Jean paul II c'est donner plus de poids à la voie qu'il a choisi pour l'Eglise catholique (toujours en schématisant un certain conservatisme face au modernisme de Vatican II.
De plus le procès en béatification sera aussi fait de manière plus politique que théologique...
J’avoue qu’à la base, c’est plus le “miracle” que la béatification qui m’avait fait réagir…
Rody dit:J'avoue qu'à la base, c'est plus le "miracle" que la béatification qui m'avait fait réagir...
C'était un miracle très politique, non ?
Ceci dit, j'avoue m'être demandé quel âge pouvait avoir une religieuse "relativement jeune"
Ah ! Ca y est j'ai trouvé : 45 ans. Effectivement pour une religieuse française, c'est jeune
Eric à dit
Ah ! Ca y est j’ai trouvé : 45 ans. Effectivement pour une religieuse française, c’est jeune
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C’est dingue cette rancoeur contre les quadras
Eric
Eric dit:Comme toi (si j'ai bien compris l'ironie du message) ou Don Lopertuis, je m'en contrefout (sauf que je ne pense pas que l'Histoire juge quoi que ce soit). En fait seuls les catholiques ont vraiment à prendre partie là dessus.
En effet, l'histoire est faite par ceux qui l'ecrivent, pas ceux qui la vivent.
Ne parlons plus politique !
... c'était donc juste un voeu pieu
Oui oui la porte... et m$*0# il neige.
Chère Madame et Cher Monsieur,
Elle aurait écrit “Jean-paul II” et aurait, du coup, guéri de la maladie de Parkinson ! Que l’on fasse ecrire “Jean-Paul II” à tous les enfants du Darfour avant qu’ils meurent, à tous les séropositifs !
Si un type raconte la même histoire avec “J’ai écrit E.T. sur une feuille et j’ai guérie, les extra-terrestres m’ont sauvé !” comment les médias, le public réagiraient ! Avec tout le respect que j’ai en stock pour les croyants, franchement, ça me dépasse
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Eric dit: Ah ! Ca y est j'ai trouvé : 45 ans. Effectivement pour une religieuse française, c'est jeune
c'est trrrrrrrrrrrrrrrrrrrès très jeune...
Toi, la mère Supérieur, on ne te demande rien !!!
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Monsieur Phal dit:Si un type raconte la même histoire avec "J'ai écrit E.T. sur une feuille et j'ai guérie, les extra-terrestres m'ont sauvé !" comment les médias, le public réagiraient ! Avec tout le respect que j'ai en stock pour les croyants, franchement, ça me dépasse![]()
On attend Eric ou Philippe pour une dissertation sur la limite et l'alimentation réciproque entre foi et superstition (bien qu'a priori Eric ne doive pas être emballé par les histoires de saints, même les gros bonnets).
Je pense que je vais me sentir bien seul, encore une fois.
D’après le témoignage de la religieuse, le miracle ne vient pas du fait d’écrire le nom… mais avant qu’elle ne guérisse, son écriture était quasiment illisible, après elle était redevenue lisible. Cette anecdote est montrée pour mettre en valeur la guérison, si j’ai bien compris.
Sinon, je pense que Dieu a le pouvoir de guérir et qu’il le fait de temps à autre en faisant abstraction des lois habituelles de la nature dont il est par ailleurs l’auteur.
Et enfin, je n’appelle pas politique une béatification ou une canonisation pour la raison qu’elle répond à une attente de notre époque - d’autant que visiblement, ici, le mot “politique” est employé dans un sens péjoratif et implique l’idée d’une manipulation et d’un déni de la vérité.
Philippe dit: le mot "politique" est employé dans un sens péjoratif et implique l'idée d'une manipulation et d'un déni de la vérité.
NOn, là tu fais un procès d'intention. Pour moi politique ça veut dire que ça concerne la marche d'une institution humaine. L'Eglise reformée est aussi pleine de coup politique
Eric dit:Philippe dit: le mot "politique" est employé dans un sens péjoratif et implique l'idée d'une manipulation et d'un déni de la vérité.
NOn, là tu fais un procès d'intention. Pour moi politique ça veut dire que ça concerne la marche d'une institution humaine.
Oui, précisément... or la question de la béatification est spirituelle, et l'Eglise n'est pas une institution strictement humaine. Donc, en ce sens, tu entends que cette béatification est un déni de vérité et une manipulation. Elle indique normalement une direction spirituelle, comme tous les actes concernant les causes des saints.
Philippe dit:Eric dit:Philippe dit: le mot "politique" est employé dans un sens péjoratif et implique l'idée d'une manipulation et d'un déni de la vérité.
NOn, là tu fais un procès d'intention. Pour moi politique ça veut dire que ça concerne la marche d'une institution humaine.
Oui, précisément... or la question de la béatification est spirituelle, et l'Eglise n'est pas une institution strictement humaine. Donc, en ce sens, tu entends que cette béatification est un déni de vérité et une manipulation. Elle indique normalement une direction spirituelle, comme tous les actes concernant les causes des saints.
Non, pour moi le déni de vérité (ou dans ce cas précis, le refus) c'est de nier l'aspect humain et politique de cette béatification.
Qu'il y ait là aussi ou même surtout une dimension spirituelle, je n'en doute pas. Tu sais bien que je ne crois ni en la béatification ni en la canonisation mais en aucun cas je ne remet en doute ta sincérité, ni celle de cette religieuse d'ailleurs et même pas celle du cardinal (je crois) en question... Mais encore une fois, je ne crois pas qu'il soit péjoratif ou insultant de dire qu'il y a aussi là dedans du politique...
Figure toi qu'en disant que l'Eglise réformée fait de la politique aussi, je n'exclus pas qu'il y ait aussi une dimension spirituelle dans ses activités et ses choix...
Bon, eh bien si tu veux, si tu reconnais l’aspect spirituel primordial, quoique ce ne soit pas ce sur quoi tu a insisté initialement. Mais je comprends mal pourquoi tu utilises le mot “politique” si tu veux simplement dire “humain”… sachant que la politique est pour tant de nos concitoyens le lieu des sombres magouilles et des malhonnêtetés. Après, il est clair que chaque fois qu’un être humain pose un acte, celui-ci a plusieurs motivations, pas toujours compatibles d’ailleurs.