comme je vois l’auteur / editeur de ce jeu, je voulais juste dire que chez nous, il plait beaucoup !!!
pas mal de roleplay, du bluff ( je vais t attaquer ou pas … :-p )
bref deja de nombreuses parties a mon actif et toujours de bon souvenir
topkewl qui a un petit cote italien :-p
Seconde partie aujourd’hui, bien meilleure avec des joueurs motivés.
Mais certaines cartes ressources me semblent bien trop puissantes, d’autant qu’à 5, elles reviennent très souvent. Celle qui paralyse un groupe de personnages, par exemple, ou celle qui empêche un personnage d’effectuer son action.
C’est d’autant plus dommage qu’il n’y a strictement aucun moyen de s’en protéger. C’est vraiment très arbitraire.
Des idées pour adapter la règle afin d’éviter ce défaut ?
- Limiter le nb de cartes en main au nombre de perso controlés ?
- Faire payer le joueur qui joue une carte ressource ?
- Limiter à une carte ressource par tour ?
- Enlever les cartes les plus grosbill du jeu ? Ou affaiblir leur pouvoir ?
Bonsoir Merome,
Je lis (et j’entends) bien vos réserves sur la puissance parfois “arbitrairement paralysante” de certaines cartes ressources sur un tour de jeu donné.
Bien sûr, libre à vous d’en retirer certaines, d’imaginer une façon de s’en préserver etc… Et je serai ravi de lire vos aménagements de règles.
Je tiens néanmoins à préciser à nouveau l’esprit dans lequel elles ont été imaginées:
Leur puissance variable est pour moi une vraie variable de ré-ajustement pour contrer collectivement un joueur trop en avance. Aléatoire assumé, certes, mais plutôt efficace dans cette logique.
Mais surtout je voudrais insister sur LE facteur crucial que j’ai voulu insuffler à NEW YORK KINGS et que je précise d’ailleurs en fin de règles dans un chapitre spécifique intitulé “LA REGLE DU MILIEU”.
L’idée est que TOUT EST NEGOCIABLE. On est entre affranchis, on se connait depuis toujours, on discute toujours avant d’en arriver aux extrémités… c’est la seule façon d’éviter l’hécatombe et la ruine
Exemple: Plutôt que de jouer une carte “FAST FOOD” sur un personnage adverse qui s’apprête à accomplir une mission et qui, de fait, ne pourra pas le faire à ce tour car il est parti déjeuner… Pourquoi ne pas le menacer de le faire et de s’abstenir s’il donne une partie de la récompense qu’il s’apprête à empocher (et qu’il prendra de toute façon au tour prochain).
L’idée est de se mettre vraiment dans la peau d’un affranchi. Plutôt que de se dire “chouette j’ai une carte qui peut bloquer mon adversaire” ce serait plutôt “chouette j’ai une carte qui me permet de mettre la pression sur mon adversaire pour obtenir une contrepartie: argent, service, bouger la police pour moi, me filer le contact d’un homme de main que je veux engager à distance…”
Avantage 1 : Personne n’est frustré et tout le monde s’y retrouve. Je préfère te laisser gagner un peu et moi avec plutôt que rien pour personne. D’autant que tu me rendras sûrement la pareille la prochaine fois (ou pas .
Avantage 2 : “Tant que je n’ai pas joué cette carte, il est possible que je te bluffe. Tu veux vraiment la voir? Ok mais, dans ce cas, c’est pas 3000$ que je te prends mais 5000$… La suspicion ça se paie et ta mission te rapporte de toute façon 12000$, donc va pas me chanter Ramona ”
Bref, ce jeu se veut une invite permanente aux échanges/propositions/menaces/bluffs/alliances.
Je comprends que ça ne puisse pas être votre façon d’aborder le jeu de ces fameuses “cartes” et je reconnais que les négociations peuvent augmenter la durée de la partie. Vous appelez cela un “défaut”, je plaide en “choix d’un auteur d’une mécanique d’inspiration rôlliste”. On ne se refait pas…
Mais là encore, ce jeu est maintenant le vôtre, adaptez-le comme vous voulez à votre sensibilité.
En espérant vous avoir néanmoins donner de nouvelles pistes pour aborder le jeu différemment et que votre cercle de joueurs y sera sensible.
Amicalement,
Arnaud
Arnolad dit:
L'idée est de se mettre vraiment dans la peau d'un affranchi. Plutôt que de se dire "chouette j'ai une carte qui peut bloquer mon adversaire" ce serait plutôt "chouette j'ai une carte qui me permet de mettre la pression sur mon adversaire pour obtenir une contrepartie: argent, service, bouger la police pour moi, me filer le contact d'un homme de main que je veux engager à distance..."
J'ai bien noté cette volonté de rendre la négociation permanente et si on ne l'a pas beaucoup utilisée, c'est tout simplement parce qu'on n'a pas tant d'argent que ça.
Un joueur a bien proposé à un autre de le faire sortir de prison en lui vendant la carte qui va bien, mais chacun de nous étant déjà plutôt en dessous de notre capital de départ (hypothèse : on est des gros nuls), il n'a pas été possible de se mettre d'accord sur une somme qui convienne aux deux parties.
Néanmoins, je vais essayer d'insister plus sur cet aspect du jeu, "on est tous des pourris, mais gentlemen, on fait pas n'importe quoi", lors de mes prochaines explications de règles.
Ce sera peut-être un peu moins chaotique...
Putain de rital que je suis, je me décide enfin à tenter la bête !
Lapinesco dit:Putain de rital que je suis, je me décide enfin à tenter la bête !
Molto bene.... e buona fortuna !
Hello, la question peut sembler con, mais j’ai prêté le jeu à ma soeur la dernière fois qu’on y a joué, et donc je ne l’ai plus sur moi: quelqu’un pourrait-il me dire quelle est la taille des cartes ressources / agents ? (que je puisse commander les sleeves)
Merci!
1ere partie avant-hier à 4
mon ressenti personnel : normalement, je n’aurais pas du aimer ce jeu, parce que d’habitude je n’aime pas les jeux longs et arbitraire à la fois. par arbitraire, j’entends que le vainqueur n’est pas nécessairement celui qui mérite le plus de gagner : il y a l’aléatoire du tirage de cartes, des dés, et énormément de kingmaking
mais ce n’est qu’une impression après une seule partie, et le jeu est peut-être plus maitrisable que je ne le crois, quand on le connait mieux.
et surtout j’ai beaucoup aimé parce que, tout simplement, c’est un jeu ou on s’amuse. on prend des risques, on prend des baffes, on a des coups de bol, des coups de pas de bol, on fait du roleplay, on se menace, on invente des conneries “quoi ma soeur elle a des moustaches”, on se marre…
Cyrano dit:Hello, la question peut sembler con, mais j'ai prêté le jeu à ma soeur la dernière fois qu'on y a joué, et donc je ne l'ai plus sur moi: quelqu'un pourrait-il me dire quelle est la taille des cartes ressources / agents ? (que je puisse commander les sleeves)
Merci!
Bonsoir Cyrano,
Ces cartes sont au format poker américain soit 63mm x 88mm
alighieri dit:
... on prend des risques, on prend des baffes, on a des coups de bol, des coups de pas de bol, on fait du roleplay, on se menace, on invente des conneries "quoi ma soeur elle a des moustaches", on se marre...
Bonsoir Alighieri,
New York Kings a été conçu exclusivement dans cet esprit
Cela dit nous espérons en effet que vous découvrirez les quelques façons d'optimiser vos scores et de minimiser l'impact du hasard. Certaines sont évoquées plus haut dans ce fil.
A votre disposition pour en discuter plus avant si besoin/envie et répondre à la moindre de vos questions.
Buona Fortuna!
j’ai pour l’instant eu la flemme de lire les 10 pages de ce post pour la partie “conseils stratégiques”, mais ça viendra, puisque je vais forcément y rejouer : sur les 4 de la partie, 2 revenaient de Cannes et ont acheté le jeu, et sont fans (et assurent que l’auteur est épatant de clarté et de concision quand il explique les règles, et très convaincant)
en tout cas il se rend disponible sur TT, l’auteur du jeu, et c’est bien agréable (mais je suis trop néophyte pour poser des questions judicieuses, je voulais juste poster une ressenti, qui est donc que c’est un jeu ou on s’amuse -ben oui, des fois à force d’aimer les gros jeux de gestion on oublie un peu le coté fun)