Niouzes of ze world

fabericus dit:Oui, je me suis aussi fait ces reflexions (nuclear/unclear = joli !). En fait ça ressemble presque à une grosse blague, non ?
Je pourrais demander à ma tante ce qu'elle en pense, elle doit savoir si c'est sérieux ou pas, c'est une sale impérialiste de la banque mondiale...


c'est une grosse blague... clairement indiquée dans le lien d'ailleurs...
El comandante dit:
fabericus dit:Oui, je me suis aussi fait ces reflexions (nuclear/unclear = joli !). En fait ça ressemble presque à une grosse blague, non ?
Je pourrais demander à ma tante ce qu'elle en pense, elle doit savoir si c'est sérieux ou pas, c'est une sale impérialiste de la banque mondiale...

c'est une grosse blague... clairement indiquée dans le lien d'ailleurs...


NOOOOOOOOOOON ???

Trouvé ca sur Courrier International.
Je suis très loin de faire partie des groupes “pro-life”, au sens gringo du terme, mais le pas franchi, bien que très limité concrètement si l’article dit vrai, me laisse un gros doute éthique…

Z’en pensez quoi ?


Courrier international - 6 sept. 2007
Article
GÉNÉTIQUE - Royaume-Uni : bienvenue aux chimères
Les généticiens britanniques pourront créer des embryons mi-humains, mi-animaux. Ce type de recherche, désormais autorisé par l’institution gouvernementale chargée des questions liées à la fertilité, permettra en particulier de progresser sur les cellules souches sans puiser dans la réserve, très limitée, des ovules humains.
La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) a statué que les scientifiques auraient le droit de créer des embryons hybrides - mi humains, mi-animaux -, sources de controverse, afin d’étudier des conditions médicales débilitantes et incurables comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.
La décision d’autoriser la création d’“hybrides cytoplasmiques” ou embryons cybrides en insérant de l’ADN humain dans un ovule animal vide met un terme à trois mois de débat public. L’opinion publique britannique et la plupart des participants étaient généralement favorables à ces recherches. “Ayant pris en compte tous les éléments, l’autorité a décidé qu’aucune raison fondamentale ne s’opposait à la recherche sur des hybrides cytoplasmiques”, a déclaré la HFEA.
Deux équipes de scientifiques, à l’université de Newcastle et au King’s College de Londres, ont déjà déposé une demande auprès de la HFEA afin de créer des embryons humains-animaux qui seraient à 99,9 % humains et 0,1 % animaux. Leurs demandes vont maintenant être passées au crible par la commission de surveillance de la HFEA avant qu’une décision ne soit rendue en novembre.
Stephen Minger, à la tête de l’équipe du King’s College, prévoit d’utiliser les embryons pour étudier la maladie d’Alzheimer, l’amyotrophie spinale et la maladie de Parkinson. Son groupe insèrera des cellules de l’épiderme de patients dans des ovules vides de vache ou de lapin, puis laissera les embryons se développer pendant quelques jours, jusqu’à ce que les cellules souches puissent être récupérées. Ces cellules seront porteuses des défauts génétiques qui déclenchent ces maladies, et il sera possible de les utiliser pour analyser la progression des premiers stades de ces affections.
A Newcastle, une équipe placée sous la direction de Lyle Armstrong prévoit d’implanter des cellules humaines dans des ovules d’animaux vidés afin de voir comment les ovules convertissent des cellules adultes en cellules plus primaires, lesquelles, à leur tour, peuvent alors développer n’importe quel tissu dans l’organisme. D’autres équipes préparent dès à présent leurs demandes, en particulier celle de Ian Wilmut, qui a dirigé l’équipe responsable de la création de la brebis Dolly, et Chris Shaw, de l’Institut de psychiatrie de Londres, qui espère pouvoir créer des embryons pour étudier la sclérose en plaques.
En se servant d’ovules d’animaux, les chercheurs seront en mesure de progresser dans le domaine des cellules souches sans puiser dans une réserve très limitée d’ovules humains. Conformément aux lois en vigueur, les embryons ne peuvent être implantés dans un utérus et doivent être détruits au bout de quatorze jours, quand ils ne sont qu’une boule de cellules pas plus grosse qu’une tête d’épingle.
Ces recherches se sont heurtées à l’opposition acharnée de groupes religieux et anti-avortement. La HFEA, consciente de la possibilité que ces groupes fassent appel de sa décision, assure qu’il ne faut pas y voir “un feu vert absolu” mais plutôt la reconnaissance du fait que ces recherches sont autorisées “avec prudence et sous une surveillance rigoureuse”.
Quant à d’autres embryons interespèces, dont les chimères, qui mêlent cellules animales et humaines, et les “véritables hybrides”, où un spermatozoïde humain est utilisé pour féconder un ovule d’animal, ou vice-versa, la décision a été reportée.
En décembre, le gouvernement a été confronté à une levée de boucliers de la part de scientifiques et d’associations de patients quand il a publié un livre blanc envisageant l’interdiction de toute recherche sur les embryons interespèces. Il a révisé sa position en mai dans un projet de loi sur les tissus et les embryons humains, qui vise uniquement à interdire les véritables hybrides.
Ian Sample
The Guardian

qu’ils vont tres vite “passer” la periode des 14 jours et ce ne sera que d’autant meilleurs pour les prochains jeux olympiques…

l’homme kangourou vient de passer la barre des 4m28 au saut en hauteur, leopardman a pulverise le record du 100m en 5.04 s etc

cool

A

A dit:qu'ils vont tres vite "passer" la periode des 14 jours et ce ne sera que d'autant meilleurs pour les prochains jeux olympiques...
l'homme kangourou vient de passer la barre des 4m28 au saut en hauteur, leopardman a pulverise le record du 100m en 5.04 s etc
cool
A


...et après les épreuves leur entraîneur (dompteur ?) les a ramenés dans leur cage... :|

Mais non, Birgit barbot qui sera devenue immortelle grace a des injections d’adn de blatte prendra leur defense. Ahlala, tu vois tout en negatif.

A

ps : en bonus, on pourra faire plein de films adaptes des mangas/comics sans effets speciaux. Et apres, on ajoutera les implants cyber.

ça a l’air cool?

Donc, si j’ai bien pigé, le principal avantage de cette “avancée” c’est de pouvoir faire subir a des embryons et autres stades plus ou moins avancés à 99,9% humains et 0.1% animaux ce qu’on refuse au nom de l’éthique sur des embryons certifiés 100% humains?

Merde alors mec, à 0.1% près t’étais humain… A la casserole! :mrgreen: Je me demande quel goût ça peut bien avoir, un “embryon à 99.9%” sauté sur son lit de pommes? :artistpouic:

Blague à part, je ne sais pas quoi en penser. A lire ces trucs, j’ai l’impression de nager quotidiennement dans des romans de SF.

L’hypocrisie et le cynisme humain n’ont pas de limite… On va bientôt voir nos sirènes en tout cas, cool!!!

En tout cas c’est tellement mal traduit que ça ne veut rien dire…

En gros si je remets le truc dans l’ordre et que j’essaye d’imaginer ce qu’il veulent faire ça donne un truc comme ça :


La première équipe souhaite retirer le noyau (qui contient l’ADN) d’un ovule animal et le remplacer par un noyau issu d’une cellule d’un patient humain atteint d’une maladie génétique.

But : récupérer un outil (des lignées de cellules souches) permettant d’étudier le défaut génétique en question, les embryons étant détruits dans le processus. Pour beaucoup de maladies c’est le seul moyen d’obtenir des cellules cultivables au laboratoire et cette approche me semble tout à fait justifiée.

Dans ce cas, il peut sembler idiot de ne pas utiliser un ovule humain (l’utilisation d’un ovule d’une autre espèce pourrait “fausser” la manip’)… sauf que celà reviendrait à “cloner” un individu (le patient) et là… bref l’approche proposée me semble tout à fait appropriée.



L’autre équipe utilise la même technique : énucluer un ovule animal pour y insérer un noyau humain adulte. Mais ils n’utilisent pas les embryons obtenus comme source d’un outil ultérieur (les cellules souches).

But : comprendre comment les cellules souches sont “crées”.
C’est une question centrale de la biologie cellulaire, en plein dans la “mode” du moment (et à mon avis effectivement importante).

Par contre dans cette optique l’intéret d’utiliser des noyaux humains plutôt que des noyaux de l’espèce dont on tire l’ovule m’échappe un peu…



Enfin, les embryons crées par cette méthode ne sont pas viables et si ils l’étaient ils ne donneraient pas des “chimères” humain/vache mais des humains (et à mon avis avec tout plein de problèmes mais c’est une autre histoire).

Je ne sais pas d’où le journaliste a tiré son 99,9% humain/0,1% animal, je ne comprends pas d’où sort ce chiffre ni même comment peut-on en donner un…

Dans ce cas, il peut sembler idiot de ne pas utiliser un ovule humain (l'utilisation d'un ovule d'une autre espèce pourrait "fausser" la manip')... sauf que celà reviendrait à "cloner" un individu (le patient) et là... bref l'approche proposée me semble tout à fait appropriée.

Le journaliste, il dit que les réserves d'ovules humains sont limitées. (c'est possible, j'en sait rien moi) Mais c'est vrai que ça me paraissait aussi un moyen de contourner d'éventuels problèmes ethiques.
Enfin, les embryons crées par cette méthode ne sont pas viables et si ils l'étaient ils ne donneraient pas des "chimères" humain/vache mais des humains (et à mon avis avec tout plein de problèmes mais c'est une autre histoire).


Assez d'accord. Mais ou t'a vu qu'ils n'étaient pas viables? Après, j'en sait rien moi non plus, hein! Mais si on interdit toute implantation dans utérus et destruction sous 14 jours, c'est que ça doit etre possible. Avec son lot de problemes, bien sur. (déjà qu'implanter un ovule humain avec noyau humain dans un utérus humain a des chances de foirer alors...)

Pour le 99.9/0.1%, et autres chimères, je crois que c'est encore un autre truc dont la décision a été repoussée. Mais la Science est en marche!
fabericus dit:Je ne sais pas d'où le journaliste a tiré son 99,9% humain/0,1% animal

ça s'appelle une école de journalisme. :pouicboulet:

En tout cas merci pour la "remise en ordre".
fabericus dit:Je ne sais pas d'où le journaliste a tiré son 99,9% humain/0,1% animal, je ne comprends pas d'où sort ce chiffre ni même comment peut-on en donner un...

Il n'y a bien que l'ovule qui soit d'origine animale ?
C'est un journaliste mysogine, c'est tout :lol:

Bon alors pour le coup des chiffres j’ai une petite idée sur la question…

Les zygotes créés par les manip décrites vont donc être constitués d’une cellule du mammifère choisi (ex: bos taurus, la vache quoi) contenant un noyau humain (issu d’une cellule adulte mais passons sur ce détail). Si ça se passe bien le bousin va commencer à se diviser et former un embryon.

Comment “chiffrer” la contribution de chaque espèce à la constitution de cet embryon ?

Plusieurs pistes peuvent être explorées.

Tout d’abord considérons l’aspect matériel :
Du point de vue de la masse, ou du volume, le noyau est petit comparé à l’ovule énucléé. On peut donc considérer que, sous cet angle, le zygote est grosso modo 90% vache et 10% humain (de mémoire hein). En masse je n’ai pas vraiment d’idée claire mais le noyau est plus dense que le cytoplasme donc les chiffres doivent changer un peu…

Sauf que…

Au cours des divisions cellulaires le cytoplasme de l’ovocyte est réparti dans les cellules de l’embryon (car comme nous sommes dans le cas de développement préimplantatoire l’embryon ne peut pas se nourrir, il grossit pas : il vit sur ses réserves). Reste t’il pour autant du cytoplasme “de vache” ? D’une part une partie des réserves est utilisée pour dupliquer l’ADN humain à chaque division, d’autre part l’information portée par cette ADN est utilisée pour synthétiser des molécules… toujours en consommant les réserves de l’ovocyte original.
Donc, d’un certain point de vue, le cytoplasme de l’embryon s’“humanise” de plus en plus…

Ah mais ! Y’a un p’tit “mais”, même deux tiens, on va y revenir…

Bon, pour la matière c’est compliqué, en partie parceque cette matière porte de l’information…

Alors, considérons maintenant l’information en question :
Le génome est contenu dans le noyau ! Donc, d’un point de vue génétique
l’embryon est 100% humain ! Bien, c’est facile alors…

Ah ben oui, mais non…

Nos cellules ne contiennent pas qu’un seul génome !!! Et oui ! Nous avons (entre autres) dans le cytoplasme de nos cellules, des compartiments plus ou moins complexes que l’on appelle des organites. Parmi ces organites il y a les mitochondries (et des midichloriens y parait :roll: ). Les mitochondries, si vous vous rappelez de vos cours de collège, c’est en gros les centrales énergétiques de nos cellules. En fait, ce sont des bactéries qui sont entréés en symbiose avec nos très très très très très lointaints ancêtres. Et les bactéries, elles ont un génome. Eh oui ! Nos mitochondries aussi. Eh oui !

Conclusion : Notre brave petit embryon dans sa coupelle de plastique du labo, il a un génome nucléaire humain et un génome mitochondrien de bovidé.

Chiffrons la chose :
taille du génome humain ~9.10e9 paires de bases
taille d’un génome mitochondrien ~16.10e3 paires de bases aussi

Sauf que :
Nos avons deux copies différentes du génome nucléaire (un de papa, un de maman), donc 2x3.10e9.

Ca nous donne donc de l’ordre de 99.999% humain et 3.10e-4% animal

Mais en fait :
Il y a beaucoup plus d’une mitochondrie par cellule (qq centaines à plusieurs milliers) et plus d’une copie de génome par mitochondrie…

Bon ben là on tombe sur du 99,9%/0,1%. Faut vraiment avoir envie hein.

Ah ben oui mais c’est bien joli toute cette information mais comment qu’elle marche ?

Forcément c’est un peu plus compliqué vous vous en doutez…

[EDIT]La suite lundi !!![/EDIT]

J’ai l’impression de lire la création de la vie! c’est beau

(et voilà la vie, la vie la vie, la belle vie qui coule dans nos veines!)

Bon sang de bonsoir j’ai complétment oublié ma promesse (mais vu que tout le monde s’en contref… -enfin, non, merci scoubi).

Reprennons : nous avons vu que ces hybrides sont, grosso merdo, fait d’une cellule animale et d’adn humain. En gros, la matière est animale et l’information humaine. Nous avons vu aussi que, en fait, c’est un peu plus compliqué que ça, mais bon on s’en sort à peu près avec cette approximation, gardons-là pour simplifier.

Bon alors c’est humain ou c’est animal ce bazard ? Et si la réponse est est “p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non”, peut chiffrer le bousin ?

En tordant les trucs dans tout les sens on arrive à s’en sortir à peu près et à tomber sur les chiffres de l’article original. Faut avoir envie mais on y arrive.

Oui mais…

Nous nous sommes pour l’instant intéressés aux composants du zygote formé et avons plus ou moins éludé son fonctionnement (bref on a évincé la dimension “temps” de notre étude).

Comment ça marche un embryon ?

Le but du truc c’est de partir d’une cellule unique (l’ovule fécondé ou zygote) et d’arriver à un organisme multicellaire qui va bien (si les parents sont des vaches, un veau, si les parents sont des humains, un bébé, vous voyez l’idée). Les chiens ne font pas des chats, hein. Bon, pourquoi les chiens ne font-t’il pas des chats ? Parceque quelque chose se transmet d’une génération à l’autre, ce quelque chose c’est de l’information, que l’on appele patrimoine génétique. C’est de cette observation remarquable que la notion d’hérédité / génétique est apparue d’ailleurs.

Donc, l’ovule une fois fécondé, se met en route et, à force de croissance, divisions et différenciations cellulaires, fini par former un organisme tout beau tout joli plutot qu’un amas informe de cellules. En plus, l’organisme en question est visiblement, morphologiquement, comparable à ses parents (grace à l’information génétique héritée de ces derniers). On appelle ce processus le développement.

Donc dans notre cas c’est simple : l’information génétique est (à 99,99%) humaine, donc on devrait obtenir un embryon humain.

Sauf que l’information génétique n’est pas éthérée, elle est codée dans la matière, dans l’ADN. Et tout seul cet ADN, il ne fait pas grand chose. Il ne fonctionne que dans un mileu capable de l’utiliser comme source d’information (une méthode assimil d’anglais toute seule ne fait rien, il lui faut un lecteur !). Et qu’est-ce qui va “lire”, décoder cette information ? La cellule dans laquelle l’ADN se trouve (j’ai envie de déblatérer là dessus vois ci dessous)*. Une cellule animale. Et est-ce que ça va bien marcher, voire marcher tout court ? Ca dépend.

Imaginons que vous êtes un francophone strict et que vous vouliez monter un meuble genre IKEA mais que la notice de montage n’ai pas de dessins, que du texte. Si c’est en français, pas de problème. Si c’est en Finois, Russe, Japonais… ça risque d’être plus dur. Avec une notice en langue d’oc, en patois mayennais, p’tet même en catalan ou en italien, vous vous en sortirez peut-être pas trop mal. Pour notre hybride c’est un peu pareil.

Donc premier problème : lire de l’information alors que les outils dont on dispose ne sont pas exactement adaptés, ça peut ne pas marcher. (Notons que si ça marche ça devrait s’améliorer car les nouveaux outils créés lors du dévoloppement seront “humains” vu qu’ils auront été faits à partir de l’information humaine…). Au final on rique d’obtenir un embryon plutot humain, mais pas parfaitement “normal”.

Deuxième problème : est-ce que l’on y met la bonne information dans cet ovule ? En effet le génome transféré provient d’une cellule d’un patient. Une cellule différenciée (une cellule de peau est une cellule de peau, une cellule musculaire est une cellule musculaire, une cellule nerveuse, etc.). Qu’est ce que ça change ?
Premièrement, bien que vous ayez apris que le génome de toutes nos cellules est rigoureusement identique (d’ailleurs de ce point de vue nous sommes des clones !), ce n’est pas tout à fait vrai. Tout d’abord il y a des modifications subtiles au niveau de la séquence de l’ADN lui même (les chromosomes se raccourcissent) ; mais surtout au niveau de l’organisation de la molécule d’ADN. En effet la molécule d’ADN porte des “marques” moléculaires (des résidus acétyl-) qui indiquent (en gros) si l’info présente à se niveau de la séquence est accessible à la cellule ou non. Ces marques sont différentes suivant le type de cellule concerné (muscle, neurone, etc.). On sait vaguement “effacer” ces marques pour aboutir à un état qui devrait à peu près aller (a priori). Conclusion : l’information, même si elle est présente dans l’hybride obtenu, ne sera pas forcément accessible quand et où il le faut.
Encore une fois on risque d’obtenir un embryon, humain, mais pas forcément tip-top.

Bref, dans tous les cas on est loin d’arriver à un monstre mi-homme mi-vache, mais on aura soit un embryon non-viable, soit un embryon viable mais présentant des symptomes divers, variés et probablement pas très sympas.

Merci de votre attention.

–fab’ (donnez des sioux, écrivez à l’arc)


*En fait, -c’est un très vaste sujet- la division entre l’information (le génétique) et l’organisme est un superbe exemple de simplification géniale, utile, mais qui à mon sens à fait son temps.
En d’autres termes (et pour faire savant) la distinction entre génotype et phénotype m’apparaît comme purement arbitraire, je considère qu’il s’agit de la même chose vue selon deux angles différents.

On sait vaguement "effacer" ces marques pour aboutir à un état qui devrait à peu près aller (a priori).


Interressant, ça!

Pour donner une petite idée à un profane: jusqu'a quel point peut-on aujourd'hui "tripatouiller" un ADN?
Batteran dit:
On sait vaguement "effacer" ces marques pour aboutir à un état qui devrait à peu près aller (a priori).

Interressant, ça!
Pour donner une petite idée à un profane: jusqu'a quel point peut-on aujourd'hui "tripatouiller" un ADN?


Tu as combien de temps devant toi ? 5 minutes ou 5 ans ?

mo iaussi ca m interesse “vachement” ces truc las, vas y balance

topkewl qui a bien 5H pour comprendre

fabericus dit:Bon sang de bonsoir j'ai complétment oublié ma promesse (mais vu que tout le monde s'en contref...


non non, pas du tout. Ca fait beaucoup travailler mes neurones dégénérées, mais c'est intéressant et bien expliqué.
:pouicbravo: