Salut à tous.
Dans une semaine, ce sera le 25ème anniversaire de la mort de Brassens. Pour l’occasion, j’ai vu qu’un disque de reprises était sorti. Je n’ai pas de programme télé, mais je suppose qu’au moins une émission lui sera consacrée un de ces quatre, au moins sur une chaîne du câble.
En dehors de ces dates, on ne parle guère de lui, mais de temps en temps, une allusion, quelques notes, prouvent que certains s’en souviennent. Pour combien de temps ?
Qui parmi vous aime Brassens, un peu, beaucoup, ou à la folie ? Qui l’écoute régulièrement, ou seulement de temps en temps ? Qui, au contraire, n’éprouve pour le vieux sétois qu’une indifférence polie, voire carrément de l’aversion pour son style ou ses chansons ?
je continue à ecouter. cela reste rare, 1 à 2 fois par mois, mais il revient quand même
J’adore Brassens … particulièrement l’album hommage que des artistes et acteurs francophones avaient sortis il y a une paire d’années en son honneur
>>> Ils chantent Brassens 1996 …
On viens de m’offrir deux places pour un concert de Maxime Leforestier chantant Brassens, comme quoi la relève est assurée.
Je vais même être hérétique (mais ça j’ai l’habitude), Maxime Leforestier chantant Brassens, c’est encore mieux que Brassens chantant Brassens. Mais sinon, oui bien sûr j’écoute toujours…
Moi j’ai tous ses textes chez moi. Même ceux qui ne sont jamais sortis en disque…
Eric dit:Je vais même être hérétique (mais ça j'ai l'habitude), Maxime Leforestier chantant Brassens, c'est encore mieux que Brassens chantant Brassens. Mais sinon, oui bien sûr j'écoute toujours...
Vade Retro euh... Enfin, t'abuses pas un peu là ?
Bon, le jeu en picking assez syncopé de Le Forestier s'adapte particulièrement bien aux chansons de Brassens. J'ai bien aimé ses premiers enregistrements (1975 ou quelque chose comme ça ?), la version "brésilienne" de la claire fontaine est une merveille. Son premier travail sur les chansons que Brassens n'a pas chantées était exceptionnel, nettement meilleur que celui de Bertola à mon goût.
En revanche, j'ai été franchement déçu par les cinq disques du "second cahier", que j'ai trouvés molasses, sans enthousiasme, sans rythme.
J’adore Brassens, et bien sûr, j’ai l’integral en coffret qui était sortit ya 5 ans pour le 20eme anniversaire 
Ca fait d’ailleur un moment que j’en ai pas écouté… Je m’en vais réparer ça de ce pas!
Puisqu’il en faut un! Et bien moi je n’apprécie pas Brassens .
Je suis au mieux indifférent à la plupart de ses chansons,à son style. Je ne vais pas couper la radio si une de ses chanons passent mais je ne supporterai pas un disque complet.
Et il y a une chanson que je déteste par dessus tout: son titre doit être les deux oncles. Je la trouve abjecte .
Désolé de plomber l’ambiance maiss il faut bien une exception pour confirmer la régle.
Brassens, ouuuaaaaiiiiiiiissssss
Leforestier, booouuuuhhhhh
auprès de mon arbre-euh,
je vivais heu-reux,
j’aurai jamais du m’éloigner de mon arbre-euh…
J’aime beaucoup et j’écoute.
bertrand dit:Puisqu’il en faut un! Et bien moi je n’apprécie pas Brassens .
Je suis au mieux indifférent à la plupart de ses chansons,à son style. Je ne vais pas couper la radio si une de ses chanons passent mais je ne supporterai pas un disque complet.
Et il y a une chanson que je déteste par dessus tout: son titre doit être les deux oncles. Je la trouve abjecte .
Désolé de plomber l’ambiance maiss il faut bien une exception pour confirmer la régle.
Abjecte une chanson qui dit que s’entretuer à la guerre est d’une idiotie profonde ? Que rien ne vaut la vie ? Etrange.
Le point de vue de Brassens, je refus de l’héroisme etc…, c’est un point de vue anarchiste (ce qui ne signifie pas tagger des A entourées d’un rond dans les assenseurs) et avant tout individualiste. Brassens ne parle pas aux foules, il parle aux individus, et si tout les individus, au lieu de s’entretuer pour des idées passées de mode 20 ans plus tard, ils essayaient de vivre en bonne intelligence, la vie serait plus belle.
Cette chanson doit aussi se resituer dans son contexte : 1964, une France de 40 000 000 de resistants. Un Gaullisme triomphant avec son malheureux cortege d’anciens combattants pas tous tres reluisants…
Je vais être le second extra-terrestre du sujet parce que moi non plus je n’aime pas Brassens.
J’irai même jusqu’à dire que bien souvent il me tape sur les nerfs, c’est dingue !
Mais je nuancerai mon propos en précisant qu’il ne s’agit que de sa musique et par contre pour le peu que j’en connais j’apprécie beaucoup ses textes.
bertrand dit:Puisqu'il en faut un! Et bien moi je n'apprécie pas Brassens .
Je suis au mieux indifférent à la plupart de ses chansons,à son style. Je ne vais pas couper la radio si une de ses chanons passent mais je ne supporterai pas un disque complet.
Et il y a une chanson que je déteste par dessus tout: son titre doit être les deux oncles. Je la trouve abjecte .
Désolé de plomber l'ambiance maiss il faut bien une exception pour confirmer la régle.
Ah ben non, ça m'intéresse autant, presque plus à la limite.
Juste pour savoir : est-ce que tu aimes plutôt la chanson française ou pas du tout ? Si je te dis Brel par exemple ?
Pour ce qui est des "deux oncles", c'est une opinion qui est la sienne qui est, clairement, fort contestable. Et je comprends qu'elle choque. Le personnage n'était pas lisse, on a tendance à l'oublier.
jmguiche dit:Abjecte une chanson qui dit que s'entretuer à la guerre est d'une idiotie profonde ? Que rien ne vaut la vie ? Etrange.
Il y a tout de même l'idée que ceux qui ont pris les armes contre les nazis ne valaient pas mieux que ceux qu'ils combattaient. C'est pour le moins gênant.
grolapinos dit:jmguiche dit:Abjecte une chanson qui dit que s'entretuer à la guerre est d'une idiotie profonde ? Que rien ne vaut la vie ? Etrange.
Il y a tout de même l'idée que ceux qui ont pris les armes contre les nazis ne valaient pas mieux que ceux qu'ils combattaient. C'est pour le moins gênant.
Si on prend le texte à la lettre , oui. Mais ce n'est pas ce qu'il signifie. Il faut aussi voir toute la provocation qu'il y a à écrire un truc comme ça en 64.
jmguiche dit:grolapinos dit:jmguiche dit:Abjecte une chanson qui dit que s'entretuer à la guerre est d'une idiotie profonde ? Que rien ne vaut la vie ? Etrange.
Il y a tout de même l'idée que ceux qui ont pris les armes contre les nazis ne valaient pas mieux que ceux qu'ils combattaient. C'est pour le moins gênant.
Si on prend le texte à la lettre , oui. Mais ce n'est pas ce qu'il signifie. Il faut aussi voir toute la provocation qu'il y a à écrire un truc comme ça en 64.
Je suis d'accord, mais prendre le texte à la lettre est tout de même assez naturel, et je comprends qu'il choque.
EDIT : Je viens de voir que tu as édité ton premier post sur la question. Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle.
Par ailleurs, certains des meilleurs amis de Brassens (Louki entre autres) lui ont beaucoup reproché de l'avoir écrite.
Brassens avec cette chanson est plus égoiste qu’anarchiste: des anarchistes, il en eut beaucoup qui entrèrent dans la résistance, des anciens de la guerre d’Espagne…
Cette chanson semble à mes yeux oublier les enjeux de la seconde guerre mondiale, à savoir le combat contre le nazisme. C’est une relecture très orientée de l’histoire, une simple histoire de préférence nationale. Elle était bien dans l’air du temps…
“De vos épurations, vos collaborations
Vos abominations et vos désolations
…
Tout le monde s’en fiche à l’unanimité” Brassens.
renvoyer dos à dos l’épuration avec les camps , est-ce faire preuve de pacifisme ou de révisionnisme?
Car enfin quelles sont ces abominations dont tout le monde se fiche?Nuit et brouillard apporte la réponse:
“Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
…
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers”
A mon sens “les deux oncles” est révisionniste car elle omet sciemment de dire que l’oncle qui aimait les teutons collaborait avec les allemands pour les aider à traquer les résistants et les juifs .
Ce qui fait la particularité de l’Allemagne de l’époque , c’est bien son caractère génocidaire. Quid pour Brassens de celui qui perdit la vie en voulant sauver une vie?Celui qui fut tué pour avoir aidé des juifs à tenter de survivre? A-t-il écrit une chanson sur cet homme comme il en a écrit une sur “la tondue”? Ou pense-t-il qu’il n’a pas d’importance?Ou avait-il une indignation sélective comme chacun de nous?
La chanson de Ferrat date de 1963. Elle montre bien l’air du temps, que capte brassens avec “les deux oncles”:
"On me dit à présent que ces mots n’ont plus cours
Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l’histoire
Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ?
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été
Je twisterais les mots s’il fallait les twister
Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez
Je pense que cette chanson de Brassens reléve plus du pacifiste intégriste, voire du révisionnisme que d’un hymme à la paix . En plus elle a un petit coté méprisant : Ces deux imbéciles d’oncles, qui se trompaient tous les deux, le collabo comme le résistant sont morts de leur bêtise tandis que les braves gens bien planqués peuvent se féliciter de leur intelligence… Et profiter de leur liberté pour laquelle des imbéciles sont morts…
Brassens s’est trompé de guerre. C’est à la première guerre mondiale qu’il aurait du dédié cette Chanson.
grolapinos dit:bertrand dit:Puisqu'il en faut un! Et bien moi je n'apprécie pas Brassens .
...
Désolé de plomber l'ambiance maiss il faut bien une exception pour confirmer la régle.
Ah ben non, ça m'intéresse autant, presque plus à la limite.
Juste pour savoir : est-ce que tu aimes plutôt la chanson française ou pas du tout ? Si je te dis Brel par exemple ?
.
Brel, j'apprécie pas trop non plus...Ferrat ou Lapointe pour la même époque.
La chanson française? Il faudrait une définition.
Mais disons que je préfére la génération suivante: Lavilliers, Higelin, Capdevielle, Thiéfaine ,Téléphone, Trust , try yann, zebda, plus en phase avec mon ressenti , plus rock et folk que chanson française. De Hugues Auffray, par exemple, je retiens les traductions de Dylan.
Je pense qu’il ne faut pas le prendre pour un imbécile non plus. Je n’ai jamais aimé cette chanson pour les raisons que tu évoques, car je n’aime pas les racourcis qu’il y emploie. Mais je ne franchirai pas le pas de le taxer de révisionnisme.
Je pense que le point de vue de jmguiche est le bon. Pour un anarchiste, le gaullisme triomphant de l’époque était insupportable. Il n’y a qu’à voir les chansons de Ferré de la même époque (Mon général, Sans façons, Ils ont voté…). Cette chanson est un crachat à la gueule de de Gaulle, elle n’a été écrite que pour faire chier, ni plus ni moins. Au premier degré, je conçois que sa lecture soit pénible, et que tu la trouves abjecte. Mais tenter de démontrer que Brassens était un ignoble révisionniste, c’est à mon avis faire fausse route complète.
Bon, à ce niveau-là, mon topic initial est mort. Et malheureusement, j’ai participé à son pourrissage 
bertrand dit:grolapinos dit:bertrand dit:Puisqu'il en faut un! Et bien moi je n'apprécie pas Brassens .
...
Désolé de plomber l'ambiance maiss il faut bien une exception pour confirmer la régle.
Ah ben non, ça m'intéresse autant, presque plus à la limite.
Juste pour savoir : est-ce que tu aimes plutôt la chanson française ou pas du tout ? Si je te dis Brel par exemple ?
.
Brel, j'apprécie pas trop non plus...Ferrat ou Lapointe pour la même époque.
La chanson française? Il faudrait une définition.
Mais disons que je préfére la génération suivante: Lavilliers, Higelin, Capdevielle, Thiéfaine ,Téléphone, Trust , try yann, zebda, plus en phase avec mon ressenti , plus rock et folk que chanson française. De Hugues Auffray, par exemple, je retiens les traductions de Dylan.
Ce serait plutôt 3-4-5 générations après, ça. Enfin, ça dépend ce qu'on appelle génération, évidemment