Sinon, en admettant qu'un livre de 20 pages, à la couverture blanche, soit le meilleure livre qu'un écrivain n'ai jamais écrit, un livre qui change la vie de ceux qui le lisent, un livre d'un auteur très rare car il n'a fait que ça dans sa vie, un livre qui lui a prit 30 ans à écrire et auquel on n'a accès qu'en l'achetant car l'acte de l'acheter est important dans le processus de sa lecture, en admettant qu'un tel livre existe, vous êtes prêt à mettre jusqu'à combien ?
:o)
Bien à vous
Monsieur Phal
Ça dépend, en combien d'exemplaires est-il edité? Logiquement, un editeur en ferait des millions d'exemplaires. Donc je l'acheterais le même prix qu'un autre livre. Et heureusement pour la culture qu'il en est ainsi!
La qualité d’une oeuvre me semble bien souvent tellement relative et dépendante de la sensibilité de chacun que je ne vois pas comment on pourrait associer le coût à ça. Seul la Rareté peut éventuellement lui donner de la valeur ou alors éventuellement la notoriété/réputation.
Si on prend l’exemple des jeux de société ou un livre par exemple, pour savoir si il est si bon il faut déjà l’acheter puis l’essayer/lire. Donc, comment lui affecter un prix sans savoir si les joueurs/lecteurs vont l’aimer ou non ?
D’une certaine façon les auteurs sont récompensés par le nombre d’exemplaire qu’ils vendront. Si leur oeuvre est si bonne elle se vendra bien.
Le matériel permet entre autres de gonfler les marges en vendant plus cher, et d’occuper davantage de place sur les étals des boutiques. C’est exactement ce qui s’est passé pour l’édition. Des centaines de nouveautés sortent chaque année en grand format, écrits très gros, avec du papier épais, ce qui permet de faire gonfler les prix des livres aux alentours d’une vingtaine d’euros. L’auteur comme l’éditeur s’y retrouvent puisqu’ils sont au pourcentage. N’importe quel auteur préfère en effet gagner 8% de 20€ que 8% de 6€. Le deuxième avantage pour l’éditeur comme pour l’auteur, c’est que le livre prend plus de places sur les étals et qu’il est donc plus visible. L’effet collatéral c’est que la place n’étant pas extensible, seuls les gros distributeurs et les grosses maisons bénéficient de ce phénomène en restreignant l’espace de leurs concurrents. Objectivement vous aurez pourtant exactement le même contenu en poche un ou deux ans après, mais autour de six euros…
D’ailleurs j’avais lu/vu que la part financière d’un auteur/interprète était la même quand le cd coute 18€ a la sortie que quand il coute 9€ un an plus tard. L’auteur touche la MEME somme .
pourquoi en serait-il différent dans la littérature ? (Peut-être…?)
D'ailleurs j'avais lu/vu que la part financière d'un auteur/interprète était la même quand le cd coute 18€ a la sortie que quand il coute 9€ un an plus tard. L'auteur touche la MEME somme .
pourquoi en serait-il différent dans la littérature ? (Peut-être...?)
Je ne connais pas les contrats d'auteur/interprète. Pour un auteur dans l'édition "papier", littérature et essais, vous touchez un pourcentage (la plupart du temps 8%), sur le prix hors taxe... Ce pourcentage peut être un peu plus important pour les livres numériques ( car la marge éditeur est plus importante et c'est la maison d'édition qui fait le contrat...).
Acathla dit :...La culture doit elle être gratuite ou le plus bas prix possible ?
mais comment recompense t-on le travail de celui qui fait l'œuvre ?
un livre c'est du papier, un peu de colle et de l'encre...la plus value c'est l'information, le message de l'auteur... a t-il un prix ? Si oui lequel ?
Une information n'a plus de valeur financière si elle est duplicable et partagée par un grand nombre. Avec l'imprimerie, l'industrialisation et internet, La valeur de l'information ne depend uniquement que du coût de la matière et de l'énergie nécessaires à sa duplication.
ce qui n'est pas duplicable, c'est l'individu qui produit l'information. Là est la valeur. Il peut en tirer profit. Aussi, récemment un livre à était écrit par un programme informatique. L'auteur devient duplicable.
Acathla dit :D'ailleurs j'avais lu/vu que la part financière d'un auteur/interprète était la même quand le cd coute 18€ a la sortie que quand il coute 9€ un an plus tard. L'auteur touche la MEME somme .
pourquoi en serait-il différent dans la littérature ? (Peut-être...?)
Ça, ça ne me choque pas. L'idée, c'est que l'artiste a signé un contrat à prix fixe par cd (pas de pourcentage, x€ par cd). Si le magasin ou la maison de disque décide de faire une promo, il/elle peut le faire sans avoir besoin de l'accord de l'artiste, car il n'aura pas d'impact financier (ou uniquement positif, si le CD se vend mieux en promo, l'artiste aura une plus grosse somme sur la période)
Acathla dit :...La culture doit elle être gratuite ou le plus bas prix possible ?
mais comment recompense t-on le travail de celui qui fait l'œuvre ?
un livre c'est du papier, un peu de colle et de l'encre...la plus value c'est l'information, le message de l'auteur... a t-il un prix ? Si oui lequel ?
Une information n'a plus de valeur financière si elle est duplicable et partagée par un grand nombre. Avec l'imprimerie, l'industrialisation et internet, La valeur de l'information ne depend uniquement que du coût de la matière et de l'énergie nécessaires à sa duplication.
ce qui n'est pas duplicable, c'est l'individu qui produit l'information. Là est la valeur. Il peut en tirer profit. Aussi, récemment un livre à était écrit par un programme informatique. L'auteur devient duplicable.
Et donc cela tue la créativité...quel intérêt puisque les autres ne sont pas prêt à rémunérer ce travail de création et cela quelque soit l'art
musique/jeu/livre... On en revient au message de Phal
Acathla dit :D'ailleurs j'avais lu/vu que la part financière d'un auteur/interprète était la même quand le cd coute 18€ a la sortie que quand il coute 9€ un an plus tard. L'auteur touche la MEME somme .
pourquoi en serait-il différent dans la littérature ? (Peut-être...?)
Ça, ça ne me choque pas. L'idée, c'est que l'artiste a signé un contrat à prix fixe par cd (pas de pourcentage, x€ par cd). Si le magasin ou la maison de disque décide de faire une promo, il/elle peut le faire sans avoir besoin de l'accord de l'artiste, car il n'aura pas d'impact financier (ou uniquement positif, si le CD se vend mieux en promo, l'artiste aura une plus grosse somme sur la période)
C'était pour faire un parallèle avec le livre et la rémunération en % de l'auteur. Par contre une fois que tu as cette information, tu peux choisir quand tu achèteras ce cd ...
Si, en achetant un jeu tu remunère le travail de création... mais independamment de la qualité ludique du jeu. Cela ne tue en rien la creativité d'un auteur.
Si, en achetant un jeu tu remunère le travail de création... mais independamment de la qualité ludique du jeu. Cela ne tue en rien la creativité d'un auteur.
Ce qui ne donne pas envie d'améliorer la qualité ludique...
on (éditeur / distributeur) améliore le reste (matériel) ce qui donne beaucoup/certains KS avec plein de matos (qui semble justifier le prix) mais tout "plats" voir mal finis...
ou le fait qu'une boite a 30€ doit faire telle taille (marketing) pour que le CLIENT ne se sente pas leser.
d'ailleurs certains vendent des petites boites mais fournissent un présentoir (plus impressionnant) permettant une meilleur visibilité dans la boutique, cela est une piste a suivre peut-être
Je ne pense pas que l’argent soit le moteur de la créativité. Cette independance argent créativité est un gage d’accessibilté et de liberté même pour le créateur, cela me semble au contraire très précieux. Aussi, tarifer la creativité ce n’est pas la mettre en valeur pour moi, bien au contraire. C’est la partager à tous qui est valorisant. Concretemment je vois pas bien comment on pourrait tarifer la creativité, en fait ce n’est pas possible. Et finalement, y a t’il un probleme de creativité dans le jeu?
Tomfuel dit :moi j'ai claqué 70€ pour un Bukowski introuvable en france, et en plus c'est un "poche" .. et en plus il était pas neuf. je ne regrette pas un seul centime...
si ça peut aider la reflexion ...
Un peu HS, certes, mais de quel livre du grand Chinasky parles-tu ? Merci !
Ronaele dit :En recevant le jeu 1066, la fureur et le sang, je me suis dis qu'il y avait une erreur, c'est un jeu de cartes. La boîte est Enorme, elle pourrait être trois fois plus petite.
On a un peu devié du sujet, mais peu importe. Mon avis :
Le fait est que certaines boites sont trop grandes par rapport a leur matos, et que c’est souvent - soit pour inclure les futures extensions (ok … splendor ?) - soit pour prendre en compte les biais cognitifs par rapport au prix visė… Perso je ne cautionne pas cette raison (unlock, architectura, augustus, 1066) car des contre exemples existent (oink games, tiny epic), petits a prix eleves, et ca se vend ! PS : quand le jeux est bon, il buzze, et il se vend, quelle que soit la taille de la boite
et l’argument “demerdez vous , reconditionnez, jetez les boites” , non desole. La revente est impossible sans la boite, les boites apportent le visuel dans une ludotheque, et c’est tres discutable d’un point de vue econolo…
Le volume est une vraie question pour les distributeurs, boutiques et particuliers. J’aimerais que les editeurs soient raisonnables sur ce point.
jéjé dit :Je ne pense pas que l'argent soit le moteur de la créativité. Cette independance argent créativité est un gage d'accessibilté et de liberté même pour le créateur, cela me semble au contraire très précieux. Aussi, tarifer la creativité ce n'est pas la mettre en valeur pour moi, bien au contraire. C'est la partager à tous qui est valorisant. Concretemment je vois pas bien comment on pourrait tarifer la creativité, en fait ce n'est pas possible. Et finalement, y a t'il un probleme de creativité dans le jeu?
Je ne dis pas qu'il faut, je dis que ce n'est pas le cas...la création est une activité, si elle est rémunérée, la personne peut s'y consacrer totalement et n'a pas besoin d'autres pour manger.
si Phal evoque cela, c'est peut-être que c'est le ressenti de certains auteurs de jeu..? En tout cas il en côtoie plus que moi...
maintenant on est sur du HS par rapport au "problème " des boites vides mais il faudrait leur avis .
d'ailleurs un certain FH a dit qu'il préférait mieux rémunérer des créateurs que d'autres maillons...
le discours que je je vois derriere, qui n'est pas peut-être celui exprimé... C'est "le créateur a deja la reconnaissance et le partage...ca va il peut s'en contenter"
tu inclus le distributeur dans celui qui voudrait moins de volume, mais plus le jeu se vend (plus il se voit dans la boutique…ou inversement) plus ol gagne d’argent donc peut-être est il content de ce volume de boites au meme titre que l’éditeur (inspiration derniere news de Mr CATHALA…) ?
Tomfuel dit :moi j'ai claqué 70€ pour un Bukowski introuvable en france, et en plus c'est un "poche" .. et en plus il était pas neuf. je ne regrette pas un seul centime...
si ça peut aider la reflexion ...
Un peu HS, certes, mais de quel livre du grand Chinasky parles-tu ? Merci !
"Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à ce que les doigts saignent un peu"
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