Yeast Games est une maison d’auto-édition indépendante qui conçoit des jeux originaux, immersifs et fabriqués en s’appuyant sur le tissu productif de sa communauté - loin de la centralisation capitaliste de la production de masse.
Oniria est le premier jeu d’une nouvelle autrice Ana Gabriela, qu’elle signe en co-autorat avec Alexandre (Which Side, Bonnie and Clyde). Ce jeu est un plongeon dans les imaginaires de son pays natal, le Mexique. Entre mythes précolombiens et imaginaire métissé, elle vous propose une visite des traditions dans lesquelles elle a grandi.
Oniria est un jeu de plis en fausse coopération. Chaque partie plonge les joueuses dans une bataille entre songes et frayeurs. Une joueuse incarne la Soñadora (celle qui rêve), tentant de compléter son voyage initiatique en surmontant les Sombras (cauchemars) incarnés par les autres joueuses qui s’unissent temporairement pour l’en empêcher - mais une seule d’entre elles peut triompher.
Stratégie, bluff et retournements sont au rendez-vous. Vous connaissez la composition des cartes de vos adversaires, mais chacun est maître de l’ordre de jeu dans les 7 plis qui composent une manche.
Une partie se compose d’autant de manche qu’il y a de joueuses.
Cette campagne Ulule a pour objectif de financer la production locale et responsable du jeu, fidèle à nos valeurs.
100% Landaise : Ce jeu est créé, développé, édité, produit en France Véritablement écoresponsable : Production locale et respectueuse de l’environnement, fidèle à nos engagements habituels.
Me voici de retour pour vous montrer un peu plus du jeu !
Voici donc la fuite organisée des visuels, une fuite qui vient directement du Festival LUDIK de Mont de marsan où on était ce week-end.
Les illustrations sont bien avancées pour les cartes des personnages, mais certaines vont être retouchées (la Llorona par exemple). Les chemins (la série de cartes centrales) n’est pas encore illustrée et ce n’est que de la récup sur le net pour faire rapidement un proto.
La photo représente le cinquième pli d’une partie, sur la gauche les cartes de la rêveuse Maya, et sur la droite les cartes des trois cauchemars qui l’affrontent (la Llorona, el Cadejo Negro et el Charro negro).
On vous met aussi une carte de chaque deck, le jeu utilise les chiffres Mayas (barre = 5 ; point = 1 ; oeil = 0).
Il y aura une autre rêveuse, la Otomi avec leur art si coloré sur papier Amate et un autre cauchemar, la Lechuza !
Le thème du jeu est intrigant. Je m’imagine bien des personnes y jouer à la lumière de la lune et des lanternes. La mécanique pourrait servir de trame à un court métrage reprenant un peu d’Inception.
Pourquoi ? Parce que je n’ai pas de partenaires de jeu
Je suis presque un imposteur ici
Pour la mécanique (je suis néophyte en la matière), si j’ai un peu compris, les cartes ont une valeur numérique et le but est d’avoir le plus haut score pour remporter le pli (avec une dose de bluff et la fausse coop qui pimente le côté cauchemars). Il y a un jeu commun pour tout le monde ?
Sinon, c’est peut-être hors-sujet, mais pour l’aspect production écoresponsable, ça se passe comment ? Il y a des labels ? C’est une démarche R&D interne en partenariat avec les sous-traitants ?
tous mes encouragements pour votre projet qui me fait penser au rondins de bois dans son approche plus soucieuse de l’écologie. La dimension écoresponsable fait plaisir à voir. J’ai quelques questions de curiosité :
-il y a un sacré écart entre la couverture (sans doute rêve et cauchemar ? mais aucun des deux personnages ne me fait penser au cauchemar ou semble antagoniste de l’autre) et les cartes qui sont dans une thématique plus sombre (on à l’impression de la fête des morts du Mexique)
le prix de 15€ c’est hors frais de port ? j’ai peur que le prix d’envoi représente un surplus important du prix du jeux
avoir un détail sur le matériel serait intéressant ; nombre de cartes et leur distribution notamment (7 cartes lieux et …?, piste de score, carnet+crayon autre ?)
avez vous un livret de règle consultable en lien ? à lire le descriptif, j’ai du mal à comprendre en quoi le jeu se distingue d’un jeu de plis.
On espère que tu tomberas dessus un jour ! En festival ou ailleurs
Pour te répondre : niveau mécanique, oui, c’est un peu ça, sauf que la rêveuse a un jeu différent, avec de meilleures cartes (vu qu’elle est seule contre trois en fausse coopération). La fausse coopération vient du fait que, parmi les cauchemars, celle qui aura le meilleur score dans le pli remportera le point, pas les autres.
Concernant l’écoresponsabilité, ce n’est jamais hors sujet ! Ça fait partie intégrante de notre démarche. Dès le début, nous avons choisi de produire propre et localement (50 km autour de nos ateliers), sans plastique, sans pelliculage. Cela dit, on avance progressivement pour éviter le greenwashing. Par exemple, nos cubes venaient d’Allemagne (-5 % du poids d’un jeu), mais nous avons récemment investi dans une découpeuse/graveuse laser pour fabriquer nos propres marqueurs.
Nous sommes une toute petite structure, presque familiale (avec des copines et copains aussi), et nous faisons tout nous-mêmes, de la création à la production. Cela nous donne toute latitude sur :
Le choix des partenaires et des matériaux nécessaires,
Les modes de production (on refuse la production de masse, on fonctionne plutôt sur demande),
Notre politique zéro gaspillage (pas de pilon).
Quant aux labels, on n’en voit pas vraiment l’utilité. Certaines usines fabriquent avec ou sans certification selon ce que vous payez… Donc, on préfère miser sur la transparence. Bien sûr, nos imprimeurs ont des certifications (FSC, encres végétales, Imprim’vert), mais pour nous, ce genre de pratiques devrait être la base et pas un argument de “bonne conscience”. Ces démarches restent aussi limitées aux entreprises avec de gros moyens, ce qui n’est pas notre cas.
@alix
-il y a un sacré écart entre la couverture (sans doute rêve et cauchemar ? mais aucun des deux personnages ne me fait penser au cauchemar ou semble antagoniste de l’autre) et les cartes qui sont dans une thématique plus sombre (on à l’impression de la fête des morts du Mexique)
le prix de 15€ c’est hors frais de port ? j’ai peur que le prix d’envoi représente un surplus important du prix du jeux
avoir un détail sur le matériel serait intéressant ; nombre de cartes et leur distribution notamment (7 cartes lieux et …?, piste de score, carnet+crayon autre ?)
avez vous un livret de règle consultable en lien ? à lire le descriptif, j’ai du mal à comprendre en quoi le jeu se distingue d’un jeu de plis.
Bravo encore pour la démarche et bon courage
Merci pour tes encouragements !
Il y a un sacré écart effectivement, et le jeu tend vers la couverture. Nous avons décidé de changer de DA afin d’aller vers quelque chose qui correspond mieux au jeu que nous proposions. Et si vous avez été pris par surprise, nous aussi ! Vianney (notre illustrateur) a probablement été touché dans ses rêves car il a eu l’inspiration ce weekend et nous a proposé cette nouvelle DA que nous aimons encore plus lundi.
Tout est un peu chamboulé, mais nous sommes une entreprise qui croit encore au financement participatif dans son sens initial : financer des projets en développement et non des précommandes.
Nous aurons très bientôt de nouvelles images et espérons réaliser un prototype et des vidéos avec cette DA dans les semaines à venir.
Pour le prix : oui, c’est 15 € hors frais de port, qui sont de 5 € pour la France. Cela dit, nous proposons de rejoindre un pledge manager où il sera possible de commander d’autres jeux (ceux déjà sortis ou ceux prévus entre novembre 2024 et avril 2025). On fait toujours au mieux pour les tarifs, mais avec une production locale, artisanale et non délocalisée, ce n’est pas évident.
Le matériel sera détaillé pendant la campagne, mais on espère qu’il s’enrichira avec l’élargissement de la base de financement. Actuellement, il se compose de :
4 decks cauchemars de 7 cartes,
2 decks rêveuses de 7 cartes,
12 cartes lieux,
4 cartes aides de jeu.
(Pour te donner une idée, c’est similaire au jeu “Prophétie” de Iello : environ 60 cartes et 6 jetons pour 17 €, produit en Chine.)
Nous proposerons aussi des goodies optionnels, comme un carnet de coloriage et de notes oniriques.
Enfin, le livret de règles sera disponible en téléchargement sur la page de la campagne. Pour répondre à ta question sur les plis, quelques différences clés avec les jeux de plis classiques :
Pas de pioche (les decks de chaque joueuse sont fixes),
Des lieux avec des contraintes de pose spécifiques pour chaque pli,
Des decks asymétriques,
Un rôle de rêveuse contre toutes, avec une fausse coopération entre cauchemars.
Merci pour toutes ces précisions ! Ça colle avec ce que je m’imaginais pour la production Concernant l’absence de pelliculage, ça ne rend pas le jeu trop sensible aux manipulations ? Enfin ceux qui sont pas contents n’ont qu’à sleever en fait.
Sinon, on voulait vous partager les premières illustrations des cauchemars… On trouve qu’elles collent beaucoup mieux à l’esprit que nous voulions donner à Oniria. Franchement, je suis ravi du petit retard qu’on a pris, ça valait vraiment le coup ! Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ?
Petite plongée dans le gameplay, en espérant vos retours pour que cette partie de la campagne soit au top pour le lancement ce mardi !
Chaque joueuse sélectionne un deck de sept cartes. L’une d’elles incarne laSoñadora (avec des cartes de valeur 7 à 11), tandis que les autres incarnent les Sombras (cartes de valeur 0 à 5). La composition de chaque deck est connue de toutes dès le début de la partie.
Un chemin composé de 7 cartes Lieu est disposé au centre. Ces cartes peuvent imposer des contraintes spécifiques de pose pour la Soñadora ou les Sombras. Exemple : sur un chemin, les Sombras ne peuvent pas jouer de cartes « 2 » ni « 3 », et la Soñadora ne peut pas jouer de carte « 8 ».
Ces contraintes visibles permettent à chaque joueuse de planifier sa stratégie en conséquence.
La partie commence.
Pour chaque pli, les joueuses choisissent une carte de leur main et la posent face cachée. Une fois les choix faits, les cartes sont révélées et comparées :
Si la Soñadora a un score strictement supérieur à celui des Sombras combinées, elle remporte le pli et progresse dans son voyage.
Si les Sombras l’emportent, celle ayant joué la carte la plus forte gagne un point, et le chemin est retourné pour symboliser leur victoire.
La partie continue jusqu’à la résolution du septième pli. Si la Soñadora a gagné au moins quatre chemins, elle marque des points. Les scores sont notés, puis les decks sont échangés entre les joueuses. La partie se termine lorsque chaque joueuse a incarné la Soñadora.
Un jeu de pli dans le pli.
Une des particularités d’Oniria réside dans sa structure multi-niveaux. En plus des mécaniques classiques de bluff, de comptage de cartes et de perspicacité, le jeu introduit deux dynamiques de pli :
LaSoñadoracontre lesSombras : Un affrontement asymétrique de type “seule contre toutes”, qui exploite des mécaniques de coopération défensive.
LesSombrasentre elles : Une lutte interne qui repose sur une fausse coopération, car une seule Sombra peut l’emporter.
Cette combinaison de principes rend Oniria à la fois riche en stratégie et en retournements.
Ajoutez du mystère avec le mode avancé
Vous pouvez activer le mode avancé en intégrant des pouvoirs spéciaux qui ouvrent de nouvelles opportunités stratégiques. Ces pouvoirs s’appliquent après la résolution du pli.
La Soñadora peut compter sur les capacités des Nahuales (sorte de familiers protecteurs), tandis que les Sombras disposent de pouvoirs propres pour renforcer leurs machinations oniriques. Exemple : si la Soñadora gagne, un pouvoir peut lui permettre de récupérer également le pli précédent.
On est à la veille du lancement de la campagne et on voulait vous montrer à quoi ressemblait une chemin en milieu de partie. Avec les victoires et les contraintes.
Les Sombras et la Soñadora (celle qui rêve) disposent leurs cartes de chaque côté au niveau de chaque bout de chemin qui compose leur voyage initiatique.
Présentation des illustrations du prototype d’Oniria
Nous vous partageons aujourd’hui les illustrations principales d’Oniria ! Nous savons que certaines cartes, notamment celles du chemin initiatique, peuvent surprendre par leurs couleurs intenses et leur style très texturé. Nous avons d’ailleurs constaté nous-mêmes que le rendu était un peu trop grossier par rapport au reste. C’est pourquoi on travaille actuellement sur une version plus affinée, avec des traits plus fins et davantage de détails, tout en conservant la composition et les couleurs d’origine.
Ces choix ne sont pas anodins. Notre ligne éditoriale repose sur le respect des cultures et thématiques que nous abordons. Pour Oniria, nous avons choisi de nous inspirer des visions psychédéliques et symboliques d’un voyage initiatique, ainsi que du folklore mexicain et mésoaméricain. Ces cultures mettent à l’honneur des couleurs vives, saturées, et des compositions visuelles riches. Nous tenons à rendre hommage à cet univers sans chercher à le lisser selon nos habitudes européennes.
Voici un aperçu des éléments du prototype :
Le chemin initiatique :
Chaque étape, marquée par des couleurs éclatantes, représente les épreuves d’un voyage intérieur. La nouvelle version de ce chemin affinera les détails pour améliorer la lisibilité tout en conservant son aspect immersif.
La Soñadora :
Incarnant la lumière et l’espoir, la Soñadora est au cœur du rêve. Les cartes associées, comme celle d’Itzam Yeh, s’inspirent des motifs des civilisations précolombiennes.
La couverture :
Elle illustre la dualité entre lumière et ombre, rêve et épreuve, avec une ambiance apaisante et poétique. Elle introduit ainsi l’univers d’Oniria.
Nous aimerions beaucoup connaître vos impressions sur ces illustrations et cette évolution du chemin initiatique. Est-ce que cet univers vous parle ? Vos retours sont précieux pour nous !
J’apporte mes trois sous à votre réflexion (mais attention, c’est un avis unique, à prendre avec beaucoup de recul !).
Pour le chemin initiatique, les couleurs ne me choquent pas (tant que le dessin est affiné). Par contre, pour le côté Sombras, peut-être que le soleil pourrait être remplacé par une lune ?
Pour les symboles qui représentent les nombres, les différentes couleurs en fond correspondent à la Sombra à qui appartient la carte ?
Sinon les dessins me plaisent et le fait qu’ils soient colorés aussi. Les couleurs ne servent pas de support à une information indispensable au jeu. Elles réhaussent l’illustration et participent de la mise en place du thème.
Le jeu comme ça sera beau à jouer (à mes yeux, ce n’est que mon avis). Est-ce que la majorité des visuels sera dévoilée pendant la campagne ?
Un voyage spirituel entre rêves et cauchemars, inspiré des cultures mexicaines et mésoaméricaines. Un jeu de pli en fausse coopération où la Soñadora affronte seule les Sombras, dans un duel de stratégie, de bluff et de retournements.
Pour les 50 premiers contributeurs, un all-in exclusif est proposé à 25 €. Le pledge de base est disponible à 15 €, avec la possibilité de débloquer des contenus collaboratifs grâce aux paliers partagés entre plusieurs plateformes.
Vous pouvez dès maintenant soutenir la campagne et participer à cette aventure onirique unique. Merci pour votre soutien !
Après 24h, le constat est brutal : 80 visites, trois contributions, 95 €. On a perdu le premier pli. Mais dans ce jeu comme dans cette campagne, rien n’est encore joué.
Oniria est un projet hors normes : un jeu de pli asymétrique, inspiré des légendes mexicaines, porté par une autrice mexicaine et produit en circuit court. Mais sans budget pub ni mise en avant des plateformes, on est totalement invisibles.
On a besoin de vos retours pour ajuster la relance.
Qu’est-ce qui pourrait vous convaincre de contribuer ?