piesstou dit:Pour moi cette volonté farouche d'investissement est une façon de résoudre un problème par un autre problème et ainsi de suite. On se mord la queue et on ne résoud rien en espérant que ça tienne. Et tant que ça tient alors c'est cool ! On est super sympa d'ouvrir les bras au monde entier... Désolé mais ce n'est vraiment pas ce que je pense. Et comme je le disais plus avant, il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.
Jusqu'au dernier paragraphe ça allait bien. Avec le dernier paragraphe tu sous entends que mon discour est celui d'un irresponsable obtu et illuminé alors que tu es un gestionnaire réaliste. Pas grave
L'Europe est un espace de libre-circulation des personnes. Il faut donc une politique d'immigration européenne. Toute politique nationale est un non-sens.
L'immigration choisie, je suis pour. Cela me parait bien d'offrir des opportunités de poste à des étrangers alors qu'en Europe, ces postes ne sont pas pourvus et que dans le pays les conditions de réalisation ne sont pas forcément à la hauteur. C'est trés censé. Reste le problème que soulève Eric : ce sont des compétences enlevées dans ces pays. Je pense que la perte n'est pas sèche : un appel à se former, des retours de devises européennes et un possible retour au pays de l'expatrié peuvent compenser cette situation. De plus, je crois en la liberté de chacun : si je veux partir de France, je ne veux pas que S.Royal (notre future présidente
Il n'y a rien de nouveau dans cette immigration. La France a toujours choisie une partie de ses immigrés et je suppose que toute l'Europe fonctionne de la même façon. Elles recourrent aujourd'hui massivement à une main d'oeuvre étrangères, formées ou non d'ailleurs (par exemple dans l'agriculture la main d'oeuvre etrangère est importante mais n'est pas diplomée). Il ne doit pas être bien difficile de savoir si cela profite ou non au pays d'émigration.
Il n'empêche que ce ne sont pas ces gens qui auront un poste en arrivant en Europe qui posent question ici. Quand on a parlé d'immigration choisie, on a strictement rien dit. Ce sont tous les autres qui posent question. Evacuons d'entrée la question des réfugiés politiques. Il faut les accueillir. C'est un devoir.
Reste toutes les personnes qui arrivent en Europe et qui demandent à y vivre alors que l'Europe ne voit pas quel boulot ils vont faire. Pour Piesstou et N.Sarkozy, il faut tous les renvoyer chez eux.
J'ai bien compris ?
On notera au passage que Nicolas pense qu'il faut renvoyer également ce qui travaillent puisqu'il met également dans les avions des personnes ayant un emploi mais étant en situation irrégulière (ce qui ne cadre pas vraiment avec ce que tu expliques Piesstou).
Pourquoi ne pas donner sa chance à une partie ? On voit bien que des personnes en situation irrégulière travaillent et vivent de leur travail et apportent leur travail à la France. Ils ont été régularisé en Espagne et en Italie mais massivement sans disctinction. Il resterait à déterminer les critères pour cela et aussi les droits aux solidarités nationales (forcément trés compétitive vu les revenus dans d'autres pays du monde). On ne peut peut planifier une économie : on a vu ce que cela donnait. Pourquoi tentter de planifier l'immigration ? Il faut laisser de l'espace à la capacité des personnes à entreprendre ou au moins à trouver des solutions pour vivre de leur travail. Si on ne laisse pas d'espace, il se fera tout seul mais dans l'illégalité et avec son cortège de passeurs, travail au noir et autres criminalités. Se borner à l'immigration choisie c'est nier qu'il y aura de toutes façons une autre immigration.
Ce que propose N.Sarkozy c'est une voie répressive de l'immigration non choisie, c'est l'absence de prise de risque et la négation de la capacité d'entreprendre, c'est la planification étatique et enfin, c'est l'absence de générosité. Car franchement, qui de l'Afrique ou de l'Europe est le plus pauvre ?