qu'est-ce que j'ai dis encore qui passe mal ? que les modes sociaux de formation de la virilité donnent lieu à un volume d'étude moins important que l'histoire des femmes n'en a engendré ? qu'on n'est qu'au début d'un essor d'une histoire des hommes sur la construction de la masculinité, l'évolution de la paternité, le sexe du pouvoir etc...
Ce n’est effectivement pas ce que tu as dit . Je me permets de te citer :
Kouynemum dit:oui mais pas seulement, les rites masculins de passage de l’enfant à l’adulte ne sont pas étudiés en tant que tel par exemple : service militaire, le sport etc…
Ce qui est nettement plus tranché que ton “moins étudié”… de plus, dans la quasi totalité des études du “genre” (essentiellement dans une optique féministe de puis une cinquantaine d’années), la construction de l’identité masculine et féminine est abordée…
Là par exemple sur mon bureau, j’ai “Pour en finir avec la domination masculine” I. Löwy & C. Marry, Les empêcheurs de penser en rond / Le seuil, Paris, 2007. Il y a un chapitre sur la construction masculine et un chapitre sur la construction masculine. je dis ça je dis rien.
Par contre pardon pour ma réaction effectivement un peu brutale à l’écrit, j’ai répondu comme je l’aurait fait à l’oral ; par étonnement, pas dans un état d’esprit agressif.
fabericus dit:Ce qui est nettement plus tranché que ton "moins étudié"... de plus, dans la quasi totalité des études du "genre" (essentiellement dans une optique féministe de puis une cinquantaine d'années), la construction de l'identité masculine et féminine est abordée... .
oui j'ai écrit un peu vite et de manière très excessive sur ce terme. mais reconnait que la masculinité est généralement abordée par contraste dans des ouvrages sur les femmes et moins souvent dans des ouvrages consacrés intégralement aux hommes où on aborderait en tant que tel un glissement de la construction masculine sociale (éducation, endurance, discipline)à une construction individuelle.
Nos amis rappeurs de Fatal Bazooka ont bien résumé la question…
En déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop machistes, rien a changé Un gars c’est un jeune mec, et une garce c’est une pute. Un coureur c’est un joggeur et une coureuse c’est une pute. Un chauffeur il conduit l’bus et une chauffeuse c’est une pute. Un entraîneur c’est un coach sportif et une entraîneuse ben, c’est une pute. Un homme à femme c’est un séducteur et une femme à homme c’est une pute. Un chien, un animal à quatre pattes, une chienne c’est une pute. Un cochon c’est un mec sale, une cochonne c’est une pute. Un salop c’est un sale type, une salope ben c’est une pute. Un allumeur ça allume le gaz, une allumeuse c’est une pute. Un masseur c’est un kiné, une masseuse c’est une pute. Un maître un instituteur, une maîtresse c’est une pute. Un homme facile c’est un gars simpa, une femme facile ben c’est une pute. Un calculateur un matheux, une calculatrice c’est une pute. Un toxico c’est un drogué, une toxico c’est une pute. Un beach un volley sur la plage, une bitch c’est une pute. Un Hilton c’est un hôtel et Paris Hilton ben c’est une pute.
(attention, ce message peut contenir des informations nécéssitant du recul, un sens de l’humour, et l’utilisation d’un ou plusieurs neurones. Si non, vous pouvez aussi le prendre au premier degré et réagir violemment dans la cage aux trolls. )
fabericus dit:Ce qui est nettement plus tranché que ton "moins étudié"... de plus, dans la quasi totalité des études du "genre" (essentiellement dans une optique féministe de puis une cinquantaine d'années), la construction de l'identité masculine et féminine est abordée... .
oui j'ai écrit un peu vite et de manière très excessive sur ce terme. mais reconnait que la masculinité est généralement abordée par contraste dans des ouvrages sur les femmes et moins souvent dans des ouvrages consacrés intégralement aux hommes où on aborderait en tant que tel un glissement de la construction masculine sociale (éducation, endurance, discipline)à une construction individuelle.
2 secondes sur google. Je te fais une recherche dans une base de données de bouquins de socio dès que retrouve le code que j'ai emprunté à un collègue (d'ici de trois jours) si ça t'intéresse.
Bref. Je pense que tu as une vision un peu biaisée de la question (moi aussi, certainement, hein, la paille, la poutre, ce genre de choses...). Notons aussi le fait qu'étudier le genre soit devenu "délicat" pour les hommes à partir des années 60 joue beaucoup sur les études récentes contribue probablement à l'impression que tu en as (c'est en train de changer ces derniers temps ceci dit).
ehanuise dit:Nos amis rappeurs de Fatal Bazooka ont bien résumé la question...
En déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop machistes, rien a changé Un gars c’est un jeune mec, et une garce c’est une pute. Un coureur c’est un joggeur et une coureuse c’est une pute. Un chauffeur il conduit l’bus et une chauffeuse c’est une pute. Un entraîneur c’est un coach sportif et une entraîneuse ben, c’est une pute. Un homme à femme c’est un séducteur et une femme à homme c’est une pute. Un chien, un animal à quatre pattes, une chienne c’est une pute. Un cochon c’est un mec sale, une cochonne c’est une pute. Un salop c’est un sale type, une salope ben c’est une pute. Un allumeur ça allume le gaz, une allumeuse c’est une pute. Un masseur c’est un kiné, une masseuse c’est une pute. Un maître un instituteur, une maîtresse c’est une pute. Un homme facile c’est un gars simpa, une femme facile ben c’est une pute. Un calculateur un matheux, une calculatrice c’est une pute. Un toxico c’est un drogué, une toxico c’est une pute. Un beach un volley sur la plage, une bitch c’est une pute. Un Hilton c’est un hôtel et Paris Hilton ben c’est une pute.
(attention, ce message peut contenir des informations nécéssitant du recul, un sens de l'humour, et l'utilisation d'un ou plusieurs neurones. Si non, vous pouvez aussi le prendre au premier degré et réagir violemment dans la cage aux trolls. )
Moi je préfère ta vision du sujet, le lancement promettait bcp mais il s'est très vite épuisé et c'est devenu bien trop sérieux pour que j'arrive à tout lire. J'en suis presque à demander aux tueurs d'ambiance de communiquer par mp (pas taper ! en cas de montée de tension, relire le message ci-dessus )
Je vois qu'elles alimentent les propos de chacun au fil des discussions sur Essen, je me suis dit que les hôtesses/démonstratrices méritaient qu'un topic leur soit consacré.
fabericus dit: Bref. Je pense que tu as une vision un peu biaisée de la question (moi aussi, certainement, hein, la paille, la poutre, ce genre de choses...). .
oui, mais à bien y réfléchir je sais pourquoi. tu parles sociologie, je parle d'histoire et dans ce domaine là, après un passage rapide sur les biblio à ma disposition (20 ans d'abonnement à l'histoire) je ne trouve pas vraiment d'ouvrage consacré aux hommes (en tant que genre)alors qu'on y retrouve certains consacrés aux femmes.
pardon pour l'ambiance : c'est juste que quand un truc me pose un problème j'essaye de le résoudre. voilà ce sera tout. je vous laisse admirer la plastique des objets d'étude
spleen dit: L'homme à perceuse et la femme au mixer se sont des clichés qui n'existent plus en temps que tel. Mais on peut discuter des années 90 si ça te botte, y a pas de soucis .
Discuter, ça me botte, oui mais des années 2008.
exemple reçu aujourd'hui, catalogue Carrefour "toute la magie des cadeaux" 19 novembre au 20 décembre 2008 au sommaire "Pour elle : -Prêt à porter -lingerie (de charme) -beauté (maquillage mais aussi pèse personne, sèche cheveux, lisseur, jet dentaire) -bijoux
Pour lui -prêt à porter -beauté (coffrets de parfum, rasoirs et tondeuses) -bijoux -loisirs "
on note bien un certain parallèlisme mais : Madame fera spécifiquement dans la sensualité avec quelques pages de lingerie soyeuse, et Monsieur occupera ses loisirs (Madame n'en a pas ?) avec ...devinez quoi ? un guide mobile de perçage universel une scie sauteuse une perceuse sans fil un jeu de 7 tournevis une servante d'atelier une multiponceuse ou alors avec les jeux : Novem, Domination, le Poker ou bien encore : des gadgets électriques ...
c'est pas les années 90, c'est aujourd'hui. et faut arrêter de considérer ceux ou celles qui pointent la persistance de normes sociales rigides dans la vie quotidienne comme des dinosaures, vestiges d'un autre âge. si dans le même temps, on n'avait pas aussi la persistance de disparités de fond en termes économiques et sociaux et des statistiques de violences aux femmes toujours préoccupantes, je pourrais sûrement aussi sourire de la remarque.