Salut !
Ceux qui rédigent des rapports ont peut-être déjà connu cela : une grande difficulté à se lancer dans la rédaction. Le travail est fait, l’étude est réalisée mais il faut maintenant la coucher sur papier et ça, moi, ça me barbe et je laisse trainer.
Vous avez des trucs pour ne pas tomber là-dedans ?
(aujourd’hui j’ai un rapport à faire, une semaine de retard, faut vraiment que je m’y mette…)
xavo dit:Vous avez des trucs pour ne pas tomber là-dedans ?
faire comme dans une rando quand le dénivelé est trop fort ou la distance restante trop importante : penser au pas qu'on est en train de faire, puis au suivant. penser "un pas après l'autre" et pas "j'ai encore 10 bornes de ^pente à 30% à m'avaler"...
bref, diviser le travail en tâches moins volumineuse et commencer par celle qui parait la plus attrayante.
exemple : choisir sa police, sa mise en page, ses photos, son découpage, etc... ?!
Me convaincre de l’intérêt du truc.
Là j’ai une étude à rendre qui terminera à coup sûr au fond d’un tiroir au mieux, et je souffre ![]()
Moi mon truc, c’est de m’y mettre comme un con au dernier moment.
Bon, en gros, j’ai le même problème, et souvent je commence par un détail au lieu de suivre la méthodologie habituelle (faire un plan, etc…), en gros je commence par ce qui me fait le moins chier à écrire.
Mais c’est mal, normalement il faut pas du tout faire comme ça.
EDIT : Kouynemum l’a mieux dit : commencer par le plus attrayant
j’ai exactement le même problème que Xavo…et j’ai absolument aucune solution. Du coup, comme d’hab, je vais m’y mettre au dernier moment, en regrettant d’avoir glander pendant une semaine…
2 éléments de réponse pour les non motivés
1. Une formalité, c’est comme une envie pressante, tant que tu ne t’es pas soulagé, elle te pourrit la vie …
2. Un problème, ça n’a pas de pattes. Quand tu te réveilleras demain matin, il sera toujour là, il ne sera pas éclipsé pendant le nuit…
Bon courage
xavo dit:
Vous avez des trucs pour ne pas tomber là-dedans ?
(aujourd'hui j'ai un rapport à faire, une semaine de retard, faut vraiment que je m'y mette...)
Quand j'ai des retards énorme sur des dossiers que je n'ai pas envie de faire, j'arrête tric trac
Tourbillon dit:Me convaincre de l'intérêt du truc.
Là j'ai une étude à rendre qui terminera à coup sûr au fond d'un tiroir au mieux, et je souffre
Comme je comprends. On m'en a déjà demandé deux fois de réaliser des rapports qui ont pris plusieurs jours à réaliser et qui n'ont jamais été lus ... depuis je nie farouchement toute demande de rapport.
Krka dit:xavo dit:
Vous avez des trucs pour ne pas tomber là-dedans ?
(aujourd'hui j'ai un rapport à faire, une semaine de retard, faut vraiment que je m'y mette...)
Quand j'ai des retards énorme sur des dossiers que je n'ai pas envie de faire, j'arrête tric trac
Bon plan.
Tu viens défendre ton titre au Mans, Champion?
Je rejoins Kouynemum: séparer le bousin en plusieurs parties, ça marche presque toujours.
Il me semble que la procrastination est liée à une forme de perfectionnisme : comme on n’est pas sûr de réussir un projet donné, on ne le fait pas. Du coup, le truc, c’est de titiller le perfectionnisme en commençant la rédaction, ne fut-ce qu’en écrivant le titre et un premier paragraphe. Ensuite, le perfectionnisme devrait donner envie de terminer le projet.
La seule solution trouvé pour l’ensemble des mémoires que j’ai pu remettre et autres CR de réunion par la suite ou Cahier des Charges, …
1 - Commencer par le sommaire. (Très général, juste les grandes parties)
2 - Étayer le sommaire / plan. (faire plein de sous-parties, peut être trop. Le but est d’avoir des tout petits chapitres à remplir)
3 - Remplir les sous-parties avec des phrases simples, des idées, des images
4 - Reformuler l’étape 3 avec du vrai texte.
5 - Réduire le nombre de sous-parties si trop importantes.
6 - Relire et se féliciter du travail accomplit.
L’idée générale de cette méthode est de créer son rapport petit à petit sans s’en rendre compte. Il ne s’agit pas de taper d’un coup un long texte d’une page, mais plutôt des petits passage que l’on peut réunir par la suite pour former le grand texte prévu au départ.
L’inconvénient est que cela peut prendre un peu plus de temps du au “travail inutile” des sous partie à détailler pour les supprimer.
Le gros point positif est que cela aide à formaliser sa pensée et à structurer le texte.
Quoi qu’il en soit, bon courage!
Séb
Se mettre du gros hiphop qui tache dans les oreille (de TTC au beastie boys)
Commencer par ecrire des trucs, …amorcer la pompe en quelque sorte.
On commence par écrire brievement en une phrase courte le contenu du document,ce qui nous amene a écrire un paln, puis le contenu de chaque partie de la même façons…et puis après on a rédiger le document.
Rapport fini ! Merci à tous pour vos conseils.
J’ai commencé par la mise en page, puis le plan, j’ai fait joujou avec les photos illustrant le rapport, j’ai fait des schémas, j’ai commenté le tout, puis petit à petit j’ai tout remplit. Il ne me reste “qu’à” relire pour corriger les milliers de fautes que je fais dans chaque page ![]()
xavo dit:Ceux qui rédigent des rapports ont peut-être déjà connu cela : une grande difficulté à se lancer dans la rédaction. Le travail est fait, l'étude est réalisée mais il faut maintenant la coucher sur papier et ça, moi, ça me barbe et je laisse trainer.
C'est rigolo, c'est exactement ce qui est arrivé... pour ma thèse de doctorat. Pour le coup, je ne l'ai jamais soutenue, n'ayant jamais fini de rédiger le pavé.
Ma solution : abandonne ton boulot et fais autre chose...
Rody dit:
C'est rigolo, c'est exactement ce qui est arrivé... pour ma thèse de doctorat. Pour le coup, je ne l'ai jamais soutenue, n'ayant jamais fini de rédiger le pavet.
Ma solution : abandonne ton boulot et fais autre chose...![]()
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Copain, sauf que moi j'ai fini ingénieur, j'ai moins bien réussi ma conversion que toi.
Le dernier boulot en date que j’ai eu (contrat aidé de merde, salaire de merde, intérêt néant ) s’est soldé par un bilan…de merde ![]()
en gros un pov tableau sur les actions menées, les publics touchés, les plus, les moins, les trucs à améliorer et j’ai conclu en disant que de toute façons ça avait été la pire année de travail de ma vie…
Ben j’ai eu aucun retour, donc soit ça n’a pas été lu, soit ils s’en foutent…
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Dans mon travail de recherche il m’arrive aussi assez souvent de renâcler au moment d’écrire l’article (ou la thèse, il y a quelques années). Mais au final, une fois lancé, je n’ai jamais regretté le temps passé : structurer et résumer les idées sur papier, ça permet d’avancer bien plus vite que de passer 2 mois à tester laborieusement 30 versions différentes d’un algorithme.
Aujourd’hui, quand je vois un thésard qui rechigne à se lancer dans la rédaction, je me dis qu’il y a des coups de pied au fesses qui se perdent. 3 ans de thèse sans rien derrière, c’est 3 ans de perdus pour le doctorant, plusieurs semaines de travail pour le ou les encadrants pour rien, et des milliers d’euros d’argent public (en bourses d’études) de perdus pour la recherche.
scand1sk dit:je me dis qu'il y a des coups de pied au fesses qui se perdent.
Va pas généraliser trop vite hein, derrière un thésard qui ne rédige pas, il peut se cacher plein de choses autres que le basique "tain il fait chier, il a fait perdre 3 ans à tout le monde, et mon dieu, le fric perdu aussi, rhaaalalalala ma bonne dame"
slim dit:scand1sk dit:je me dis qu'il y a des coups de pied au fesses qui se perdent.
Va pas généraliser trop vite hein, derrière un thésard qui ne rédige pas, il peut se cacher plein de choses autres que le basique "tain il fait chier, il a fait perdre 3 ans à tout le monde, et mon dieu, le fric perdu aussi, rhaaalalalala ma bonne dame"
Évidemment, je n'ai pas encore vraiment rencontré de cas litigieux de ce genre, mais plutôt des cas gênants de gamins attardés qui confondent thèse et bonne planque. Après, je ne dis pas que le système est parfait : les thésards (et autres chercheurs publics d'ailleurs) sont sans aucun doute sous-payés compte tenu de leur niveau d'études et du niveau d'exigence qu'on leur/nous impose, et le problème se situe parfois au niveau de l'encadrement. N'empêche que si on se rend compte qu'on n'aime pas la recherche pour une raison X ou Y, il vaut mieux mettre le choses au point tout de suite, et éventuellement se réorienter au bout de quelques mois que d'attendre 3 ou 4 ans.
Ceci dit, je serais quand même curieux de discuter de ce qui peut se cacher d'autre derrière ce genre de cas.
J’ai rédigé ma thèse (250 pages dans mon domaine c’est pas trop gros) et après je les ai tous envoyé chier avant de soutenir, mon gros connard de directeur de mandarinat en tête.
Mon travail n’est pas perdu pour la recherche puisque j’ai tout publié ou communiqué.