Et que dire du vote, on ne s’en méfie jamais assez ^^ (et donc des concessions, au-delà des revenus qu’elles peuvent procurer).
Oui, les parties seront très différentes en fonction des cartes présentes au marché. Des parties sans évêques, des décapitations à foison, les capacités spéciales, présence ou non de couronnements, présence ou non d’apostasies, le cumul de cartes d’un même empire, etc, etc…
Oui, les concessions sont typiquement le genre de machin qu’on cantonne basiquement à du revenu alors que ça va bien au-delà, je m’en suis vite aperçu…
Victoire religieuse de Medici à la Réforme sans un seul roi sous son contrôle… Jacques Cœur avec 3 rois sous sa coupe l’aurait emporté à son tour dans la foulée (victoire impériale).
Ce jeu commence à me hanter: je ne pense qu’à des guerres commerciales, à des mariages arrangés, à lever des croyants contre d’autres, à réprimer ceux qui font de l’ombre à mes projets, à renverser ceux que j’avais pris sous ma protection, à mener des inquisitions. Machiavel incarné dans un jeu…
Une petite remarque ergonomique.
La V1 était plus compacte et transportable (petite boîte) car elle ne comportait aucun plateau (la carte d’Europe était uniquement composée de cartes). On plaçait les marchés où bon nous semblait.
La V2 intègre un plateau assez énorme et oblige à accepter l’ergonomie “tout en un bloc”. Mais tous les états religieux de chaque empire sont disponibles en cartes, et on peut donc jouer sans le plateau tout comme dans la V1, que ce soit pour disposer les éléments de jeu comme il nous convient (lisibilité, place sur la table) ou emporter son Pax Renaissance V2 dans une petite boîte du format RFTG/Gosu (hors règles).
Tu veux dire la mise en place alternative ? On ne l’a jouée qu’une fois et c’était effectivement très sympa. J’ai depuis récupéré la mini-extension, elle est dans la VF ?
Si tu parles de celle-ci (Age of Reformation), elle n’y figure pas.
Si tu parles de l’équivalent de l’extension de la V1, ou des cartes promo BGG, elles sont directement intégrées à la V2.
Remarque (oui, c’est ma journée remarques) : dans la V1 de base, il n’y avait pas d’apostasie ni les “polymaths” par exemple. Une modification assez notable dans la V2, c’est la disparition des Torches qui permettaient… de désactiver une condition de victoire ^^ (ext. V1).
C’est ça !
Ah rigolo comme pouvoir. Cela dit ça doit un peu allonger par moment.
Oui, ça pouvait rallonger un peu certaines parties. Mais comme rien n’est caché, quand de la torche se baladait, il fallait coordonner activation (comète) et déclaration de victoire. Question de timing, quoi ^^
Bon, faut que je rejoue ! J’attendais les pièces métal pour le ressortir, mais elles se font désirer.
Je connais cette sensation que j’éprouve régulièrement pour Pax Renaissance aussi bien que HF4. Ce sont 2 jeux fascinants, obsédants ^^ (pour des raisons différentes d’ailleurs).
Vous faîtes plaisir à lire et accessoirement, vous me rappelez d’excellents souvenirs avec ce jeu ! Pax Renaissance, c’est vraiment un gros et bon tour de force avec “seulement” quelques cartes ← cette réflexion est un peu moins vraie avec vos nouveaux plateaux de jeu !
Bah le plateau sert juste de présentoir aux cartes (qui servent de présentoir aux pièces), on peut jouer sans ^^
Je le trouve assez joli et il sert effectivement de tapis de jeu en carton. Il est dispensable mais perso, je préfère ça à avoir des cartes étalées de partout sur ma table.
La visibilité des troupes, des routes maritimes et des adjacences en est à mon avis quand même renforcée.
Moi je trouve justement qu’on perd légèrement en visibilité avec le plateau (mais avec ou sans, ça se joue à un poil d’acarien, c’est certainement plus une question d’habitude qu’autre chose), mais il est effectivement joli, et participe du thème.
Donc je l’utilise ^^
La seule chose que je regrette un peu, c’est la décision de ne pas faire un plateau Marché distinct du plateau Empires (surtout pour des parties à 3 ou 4 joueurs), pour pouvoir les mettre en enfilade.
Oui! A la différence que par rapport à un Profiriana et même à un Pamir, il y a une dimension géographique fondamentale, ultra imbriquée avec la moindre carte et bien plus globale, complexe, et retorse qu’elle ne l’est à Pamir justement (ce qui encore une fois, peut très bien être considéré comme un défaut).
Et l’idée géniale de Renaissance (au-delà du système Pax créé avec Porfiriana) est là: des pièces asymétriques en elle-mêmes (cavaliers, tours, pirates, concessions et inquisiteurs chacun avec leurs fonctions propres) mais aussi en fonction des contextes (couleurs et types de pièces différemment exploitables) et de leurs circuits de positionnements (frontières, réprimés, modes d’apparitions et de disparitions, jeu de placement des tours et chevaliers pour faire plus ou moins peser tel ou tel type de menace, etc.). Et on se retrouve en fait face à un wargame politique et économique qui met en valeur à tous les niveaux ce qu’il expose et effectivement porté par quelques cartes, le tout plié en 40-50 minutes à 2 joueurs!!! Assez bluffant…
Qu’on me comprenne bien: je ne cherche pas à établir une hiérarchie. Porfiriana, Pamir et Renaissance sont tous les 3 à juste titre assez majoritairement reconnus comme de grands jeux.
Le truc intéressant, au-delà du fait qu’ils reposent sur le même système estampillé Pax, c’est qu’en fait ils me semblent constituer 3 pôles différents sur la base de la même mécanique.
Porfiriana n’a que des cartes et correspond assez strictement à l’idée de l’incarnation d’un monde avec quelques cartes.
Pamir introduit le plateau de jeu qui devient un complément fondamental des cartes.
Et Renaissance pousse encore plus loin le bouchon et devient à mon sens de son côté un authentique jeu de plateau servi par des cartes.
Je n’ai pas encore pu jouer à Porifiana, mais mon anniversaire approchant, ça devrait s’arranger !
En revanche, je trouve que la dimension spatiale à Renaissance apporte un plus incroyable par rapport à Pamir.
A cela s’ajoute des conditions de victoire très concrètes. C’est pour moi une différence notable avec Pamir où l’histoire des PV est abstraite et pas facile à appréhender en jeu. C’est d’autant renforcé par le fait de doubler les PV lors du dernier décompte (qui est une manière cachée d’avoir un décompte au cas où la partie dure trop, c’est à dire à la fin du paquet comme les points de patronage dans Renaissance ou le décompte à la pluralité dans transhumanity).
Je trouve donc Renaissance plus dans le thème parce quasiment sans abstraction comme à Pamir (forme des pièces, PV etc.). Renaissance est par contre bien plus lourd en termes de règles.
Ce que j’adore dans PR c’est que dès le départ on est plongé dans un profondeur insondable de possibilités, et ça se poursuit comme ça au fil de la partie à un rythme effréné.
Dommage que le jeu paraisse intimidant, alors qu’il est en fait très fluide.
Oui, Pamir est plus abstrait et Renaissance bien plus complexe et ardu à percer (même si en soi c’est le même truc des rivières de cartes avec actions) et justement à cause de sa dimension spatiale kaléidoscopique.