Petit chien s'en est allé

Il faut, il faut, si ça fait évacuer la peine, c’est encore mieux.

*

ivy dit:ça va passer, désolée.


ben quand on perd un ami, même qui marche pas sur deux jambes, c'est normal d'avoir de la peine.
et un chat, ça fait pas de bruit, c'est pas bien gros, mais ça prend une place énorme et ça laisse un vide comme on aurait pas cru. surtout après 11 ans de vie commune.

L’était mignon le Jo…

:arrow: Ivy :

De tout coeur avec toi…

Une histoire plus gaie qui démarre tristement.

Il y a quelques mois, un soir, ma chatte ne rentre pas. Bon, elle découche, ce n’est pas la première fois ! Une semaine plus tard, elle n’était toujours pas rentrée.
Entre temps, bien sur, nous avons fait l’inutile campagne d’affichage, reçu quelques appels, que des fausses pistes.
Plus de Trois semaines plus tard, presque un mois, en me rasant, je jete un oeil par la fenetre et je vois ma chatte courrir vers la maison.
En entrant, elle s’affale, incapable de bouger. Elle ne doit plus peser que 500 grammes (elle n’est pas grosse, même avec son poid de forme, mais fait quand même dans les 2 KG). Elle n’est plus capable de monter ou descendre les escaliers.
On l’a “récupéré” à coup de nourriture pour bébé chat.
Maintenant, pendant que j’écrit, elle est sur moi en train de ruiner mon pull avec ses griffes en ronronant.

Pour l’anecdote, et je prend la précaution de dire que je suis un cartésien convaincu, j’avais, pendant la nuit, révé de l’image exacte de ma chatte courrant vers la maison que j’ai vu, ce matin là, en me rasant.
Les rêves ne sont que la réalisations de nos désirs !

Perdre un ami laisse toujours un grand vide… :| je compati à ta douleur et suis de tout cœur avec toi en pensée.

Dur moment à passer mais je suis sûr que Jo restera pour toujours dans un coin de ton coeur.

A croire que c’est une journée de m… pour nos compagnons à 4 pattes. Ma collègue de boulot a dû faire piquer son chien aujourd’hui suite à une longue maladie. Elle a pleuré tout le matin au bureau et était inconsolable…

Désolé je sais que c’est dur. Pas grand chose à dire à part que l’on comprend ce que tu peux ressentir. ET que l’on aimerai trouver les mots…

c’est là qu’on voit la place affective que peuvent prendre des êtres vivants qui ne sont pourtant pas de notre espèce (je veux dire par là qu’on ne s’identifie pas à eux).
Ce sont les expériences en commun, le quotidien avec eux, ces petits instants comme la décrit Ivy qui font qu’on aura plus de chagrin que pour la mort de gens biens.

On est une machine émotionnelle incroyable quand même…

Si pourtant ça avait été un poisson rouge ou une perruche, on s’en ficherait probablement. Est-ce le toucher qui fait la différence ?

N.B. je sais que le sujet se veut plus sur le registre émotionnel que sur la réflexion, ne m’en veuillez pas si vous trouvez ça déplacé, il n’y a aucune mauvaise intention de ma part.