jmguiche dit:La seconde pour une constitution qui grave dans le marbre des concepts qui n'ont rien a voir avec l'organisation des pouvoirs mais des considérations hors sujet sur l'organisation et le fonctionnement de l'économie.
Ca, c'est un point très fort. Figer dans la constitution _ écrit majeur s'il en est un _ des considérations d'orientation économique

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Les futurs obstacles économique et démocratique majeurs de l'Europe.
jmguiche dit:Pour l'europe, j'oubliais : la croissance territoriale de l'europe est allée trop vite. Elle accueille de nouveaux pays sans attendre d'être stable et, à défaut d'être harmonisée, harmonieuse, dans l'état où elle se trouve.
Trois fois hélas... la logique du marché a prévalu (comme d'hab') permettant de passer sous silence la construction sociale et politique. Une harmonisation n'en sera que plus délicate à mener.
@ Akhela :
Je ne sais si cette concordance de point de vue doit me rassurer ou m'inquiéter

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Pour être un peu plus clair, je fais partie de ceux qui considèrent que certains responsables politiques ont des comptes à rendre devant la Justice, notamment pour l'engagement de l'Europe dans cette merde économique sans nom au détriment des peuples, et en faveur d'intérêts privés.
Je ne suis pas certain que nous soyons encore sur la même ligne.
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Comme le capitalisme a permis de balayer le poids / l'inertie des représentations sociales de l'Ancien Régime, ouvrant par là même de nouvelle portes, le libéralisme a autorisé l'émergence de l'individu ("floutage" de l'appartenance corporative) et remis en considération l'enfermement dans des dogmes idéologiques (sauf chez certains néolibéraux). Une transition pourrait très bien s'appuyer sur ces progrès.
La teneur de mon propos était de signaler que défendre la fin de l'Europe ou s'y résigner était dangereux... pour quelles perspectives ? La sortie de la non-pensée de ces trente dernières serait alors (amha) l'expérience d'une nouvelle forme de barbarie.
Note perso : génial, moi je me barre soit chez les Suisses, soit chez les Inuits
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Maldoror dit:Il n'y a pas de volonté politique d'Europe, et ce sont nos dirigeants qui en sont responsables, car pas un n'est capable d'assumer un tel projet.
L'expérience d'un référendum (pour ou contre la construction d'une Europe) permettrait de trancher la question de l'existence de cette volonté politique.
Chez les partisans de la construction européenne sont défendus les beefsteacks de la post-démocratie (et ses adaptations), l'écologie politique (et ses adaptations), le protectionnisme européen, etc...
Je crains beaucoup plus les tendances mortifères de jusqu'au boutistes européens dont l'idéologie se trouverait dans l'impasse (au hasard

, le néolibéralisme et sa catastrophe sociale vs taille incroyable du gâteau des richesses, du type que l'on se croirait revenu au milieu du XIXe siècle), que les nationalistes.