[Politique 2012] Thèmes de campagne

Marrant comme l’Europe, qui ne sera pas à mon avis un gros thème de campagne, se retrouve au coeur des discussions sur le topic “thèmes de campagne”…

Pour revenir sur le sujet, je pense que le thème central va être et devrait être la sécurité. Mais je pense que le thème va être très mal abordé et que les mesures proposées vont être inefficaces.

El comandante dit:
akhela dit:Je ne dis pas qu'une constitution n'a aucune signification ... mais qu'il ne faut pas non plus l'hypersacralisée. Une constitution reste un texte normatif, certes en première position (purement théorique, en pratique ne seconde position) dans la hiérarchie des normes, mais elle reste un texte normatif donc modifiable/supprimable/ ...

Certes. Sauf si les conditions de réforme sont impossibles - auquel cas ça termine en non-respect de la Constitution pour la réformer, soit un "coup d'Etat".


Tant que le concensus existe et qu'il parrait légitime suite à un blocage, pas de problèmes, un coup d'état peut être démocratique. On fait pas du droit pour le droit, mais pour que la société fonctionne, quand ça fonctionne plus, on change. Rien n'est immuable.

Pour la référence à Dieu : le préambule de 58 renvoi à la DDHC de 1789 dont le préambule précise que la déclaration est faite "en présence et sous les auspices de l'Etre Suprême" (ce qui est le terme utilisé par les francs-maçons pour renvoyer à Dieu). Cette mention ne faisait à priori pas partie du projet d'origine, il semble selon certains que la mention ait été rajouté lors du vote d'adoption.

je ne comprend pas ou veut en venir Akhela.

Tout cela part d’une intervention de ma part disant que les concepts d’idéologie économique n’ont rien a faire dans une constitution et tes interventions ne sont la que pour dire “ha oui mais y’en a dans la tienne!”.

Et après on parle de la présence de dieu dans une constitution, qui n’a rien a y faire, et on a encore droit à “ha oui, mais y’en a dans la tienne”.

Et alors ? Malgré tout cela n’a rien a faire dans une constitution. Je ne comprend pas le but de tes interventions.

Quelque chose contre les français ? Un profond amour pour la constitution européenne, le libéralisme économique et la prédominance de la finance ? (normal pour un luxembourgeois dirons les mauvaises langues :wink: )

Pour quand même faire de l’akhela et répondre hors sujet : la présence de de concepts économiques dans la constitution française n’atteint pas le sommet de la constitution européenne, en france, même si rien n’est parfait, la séparation de l’église et de l’état est un fait, l’état ne finance pas les églises (sauf en Alsace je sais), le point fort de la fete nationale n’est pas un te deum et je ne parle pas du grand-duc, je n’ai rien contre les oiseaux.
C’est vachement constructif hein ce genre de truc ?

jmguiche dit:je ne comprend pas ou veut en venir Akhela.
Tout cela part d'une intervention de ma part disant que les concepts d'idéologie économique n'ont rien a faire dans une constitution et tes interventions ne sont la que pour dire "ha oui mais y'en a dans la tienne!".
Et après on parle de la présence de dieu dans une constitution, qui n'a rien a y faire, et on a encore droit à "ha oui, mais y'en a dans la tienne".
Et alors ? Malgré tout cela n'a rien a faire dans une constitution. Je ne comprend pas le but de tes interventions.
Quelque chose contre les français ? Un profond amour pour la constitution européenne, le libéralisme économique et la prédominance de la finance ? (normal pour un luxembourgeois dirons les mauvaises langues :wink: )
Pour quand même faire de l'akhela et répondre hors sujet : la présence de de concepts économiques dans la constitution française n'atteint pas le sommet de la constitution européenne, en france, même si rien n'est parfait, la séparation de l'église et de l'état est un fait, l'état ne finance pas les églises (sauf en Alsace je sais), le point fort de la fete nationale n'est pas un te deum et je ne parle pas du grand-duc, je n'ai rien contre les oiseaux.
C'est vachement constructif hein ce genre de truc ?


Je suis alsaco-belge et je vie au Luxembourg certes.

Ce que je veux dire c'est qu'on peut mettre tout et n'importe quoi dans une constitution, une référence n'engage à rien (les USA ont également une séparation stricte de l'Eglise et de l'Etat pourtant sur les dollars il est marqué "in God we trust").

Je tente juste de vous montrer la réalité des institutions et d'un cadre juridique alors que certains se gargarisent de mots et de concepts qu'ils ne comprennent pas (la laïcité à la française n'a jamais exclu le financement des cultes, la preuve les lieux de cultes sont pour la plupart propriété de l'état qui a l'obligation des les entretenir).

La réalité c'est qu'en terme de norme juridique et d'institution rien n'est jamais gravé dans le marbre et tout est modifiable à volonté pourvu qu'on trouve un concensus sur la modification. S'opposer à un texte parce qu'on ne veut pas que certains concepts (quelqu'ils soient) y apparaissent est d'un ridicule prononcée, s'opposé parce qu'on est contre le concept en particulier (dans l'exemple que tu donne l'économie sociale de marché) est légitime ... pour peu que ce concept ait une application (par exemple la référence à Dieu dans la DDHC n'a aucune application, la référenceà l'économie sociale de marché en a une : l'impossibilité d'avoir une économie intégralement contrôlée par l'Etat (ce qui n'empêche pas l'intervention de l'Etat sur certains points tant que son intervention n'exclue pas l'initiative privée : contrôle des prix du livre, entreprises d'Etat ...).

Tu te focalise sur des points ridicules qui font rire : quelle importance qu'il y ait un Te Deum le jour de la fête nationale lulu en l'honneur du Grand-Duc, ça n'a aucune conséquence sur la vie des gens. ça démontre seulement une intolérance vis-à-vis des pratiques que tu ne partage pas et une incapacité au concensus, donc à vivre en société.

Les questions qui comptent ce sont plutôt comment financer les dépenses de l'Etat (met-on assez d'argent dans l'éducation, la santé, la justice ... comment augmenter les ressources de l'Etat? comment répartir la charge du financement de l'Etat ?) et quelle règlementation pour l'économie, la définition des infractions pénales et leurs sanctions ... des actes qui changent la vie des personnes.
akhela dit:Ce que je veux dire c'est qu'on peut mettre tout et n'importe quoi dans une constitution, une référence n'engage à rien (les USA ont également une séparation stricte de l'Eglise et de l'Etat pourtant sur les dollars il est marqué "in God we trust").

Je me trompe peut-être mais il me semble que la présence de Dieu ne se limite pas à de la déco sur des billets aux Etats-Unis.
N'est-on pas censé jurer sur la bible dans certains tribunaux ? Je me trompe peut-être cela dit.
GweG dit:
akhela dit:Ce que je veux dire c'est qu'on peut mettre tout et n'importe quoi dans une constitution, une référence n'engage à rien (les USA ont également une séparation stricte de l'Eglise et de l'Etat pourtant sur les dollars il est marqué "in God we trust").

Je me trompe peut-être mais il me semble que la présence de Dieu ne se limite pas à de la déco sur des billets aux Etats-Unis.
N'est-on pas censé jurer sur la bible dans certains tribunaux ? Je me trompe peut-être cela dit.
[/quote]

Je ne connais pas les différentes procédures US, mais j'en ai entendu parlé (il me semble que l'ouvrage est plus une question de la foi de la personne, l'usage de la Bible ne serait ainsi pas systématique).

Un thème de campagne qui serait bien à aborder une fois pour toute (bien que légèrement accessoire par rapport aux enjeux économiques et à l’éducation) serait d’aborder certaines problématiques sociétales comme l’extension du mariage aux couples de même sexe, l’adoption et la filiation subséquente.

C’est un sujet où en plus, aucune considération extérieure n’interfère dans la décision nationale.

Cassiel dit:Oui, la construction européenne découle de la volonté du "plus jamais ça" (on notera que c'est une question de volonté politique). C'est ce choix de pacification qui est aux origines premières de la naissance de l'Union Européenne _ et non pas l'inverse.


Désolé, mais cette analyse relève plus de la propagande que de la réalité politique.

L'Europe (de l'ouest) s'est surtout construite en opposition au bloc communiste. On était dans le contexte de la guerre froide, et les pays d'Europe de l'Ouest devaient s'unir pour pouvoir faire front... Le traité CECA est signé alors que les communistes envahissent la Corée... Ce n'est pas un hasard. Le traité CEE, quant à lui, est signé juste après la crise de Suez...
Sherinford dit:
Cassiel dit:Oui, la construction européenne découle de la volonté du "plus jamais ça" (on notera que c'est une question de volonté politique). C'est ce choix de pacification qui est aux origines premières de la naissance de l'Union Européenne _ et non pas l'inverse.

Désolé, mais cette analyse relève plus de la propagande que de la réalité politique.
L'Europe (de l'ouest) s'est surtout construite en opposition au bloc communiste. On était dans le contexte de la guerre froide, et les pays d'Europe de l'Ouest devaient s'unir pour pouvoir faire front... Le traité CECA est signé alors que les communistes envahissent la Corée... Ce n'est pas un hasard. Le traité CEE, quant à lui, est signé juste après la crise de Suez...


La crise de Suez plus qu'une crise de la guerre froide, c'est un affrontement entre d'un côté les deux blocs qui dirigent le monde et de l'autre l'Europe colonialiste qui ne veut pas perdre son influence.
GweG dit:La crise de Suez plus qu'une crise de la guerre froide, c'est un affrontement entre d'un côté les deux blocs qui dirigent le monde et de l'autre l'Europe colonialiste qui ne veut pas perdre son influence.


Oui, raison de plus pour monter un truc entre européens. Si le problème avait été seulement l'ouest contre l'est, l'Otan aurait pu suffire...

:wink:

On pourrait mettre n’importe quoi dans une Constitution sous prétexte que ce serait open door, qu’il suffirait d’avoir un consensus (oh la belle affaire _ pernicieuse certes, mais la belle affaire quand même) (1) pour le modifier ?

Donc il y a eu consensus pour l’inscription du “n’importe quoi” ? Tu te demandais où étaient les failles démocratiques de notre société dite libérale, en voilà une grosse.

Je ne m’oppose toujours pas à des concepts particuliers. Je m’oppose à tout arbitrage du constitutionnel sur le champ des sciences humaines et sociales (ce serait pareil si on y gravait une doctrine protectionniste par exemple). Le choix des stratégies économiques est du ressort du Politique.

Préjugé personnel : Cette institutionnalisation répond (amha) à un embrigadement des idées.
Constitutionnaliser cette idéologie serait perçu comme une protection suprême _ au dessus, je ne vois pas. Comme une dernière barricade ?




L’embrigadement est un signe des temps, de notre temps. Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes.

Léo Ferré dans un de ses plus beaux textes.

Il est grand temps de subordonner la sphère de l’économie à celle du politique : c’est dans ce cadre que l’économie a besoin de garanties constitutionnelles, et d’un équilibrage des contre-pouvoirs. Une Constitution est censée être une limite aux abus potentiels du pouvoir politique, et non pas une mise sous tutelle de ses pouvoirs. Elle n’a pas à trancher sur ces constructions mi chèvre, mi chou mi scientifique, mi idéologique. Pas plus qu’elle n’aurait à prendre position sur l’existence de Dieu.
Lorsqu’un juriste se met à critiquer ce qui fait sens _ en dénonçant de stupides ergoteurs, des ‘gargarisateurs’ de mots _ c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

Qui ergote ? Qui évoque la référence à Dieu - anecdote non-moins amusante - dans notre Constitution ?
ou encore écris, je cite :
la laïcité à la française n’a jamais exclu le financement des cultes, la preuve les lieux de cultes sont pour la plupart propriété de l’état qui a l’obligation des les entretenir”
Je lis :
LOI
Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat.
Version consolidée au 19 mai 2011
Article 2
La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.
Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.

Conclusion : Akhela, ne pourrais-tu pas me faire de la pédagogie qui tienne un peu plus la route ?
Puisque tu as lancé le discours des sentences, je dirais pour ma part qu’il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre… les idées des autres.
(1) Ceci constitue une provoc’ (en réponse à la tienne propre dans la construction de ton dernier post) délibérément trop concise : l’idéologie du consensus, une idéologie pauvre.

L’essentiel en bref, tel que je l’ai compris :
- L’économie sociale de marché désigne simultanément une idéologie et une construction dans le champ des sciences sociales. La Constitution n’a pas à statuer là-dessus.
- La Constitution n’est ni une Bible détentrice de la vérité révélée, ni un remède à tous nos maux. En moins caricatural, elle est autant l’expression d’un passé politique que d’une légitimation présente.

Akhela dit:Les questions qui comptent ce sont plutôt comment financer les dépenses de l’Etat (met-on assez d’argent dans l’éducation, la santé, la justice … comment augmenter les ressources de l’Etat? comment répartir la charge du financement de l’Etat ?) et quelle règlementation pour l’économie, la définition des infractions pénales et leurs sanctions … des actes qui changent la vie des personnes.

LOL !
En ayant une seule doxa économique admise par la Constitution ? N’est pas libéral - au sens premier du terme - qui prétend.

Et comme j’aime bien casser ma baraque moi-même :
Akhela dit:Tu te focalise sur des points ridicules qui font rire : quelle importance qu’il y ait un Te Deum le jour de la fête nationale lulu en l’honneur du Grand-Duc, ça n’a aucune conséquence sur la vie des gens. ça démontre seulement une intolérance vis-à-vis des pratiques que tu ne partage pas et une incapacité au concensus, donc à vivre en société.

Je propose que l’on inscrive dans un nouveau traité constitutionnel européen, la référence aux racines islamiques de l’Europe. Ça n’a aucune conséquence sur la vie des gens. Ne pas l’accepter démontrerait seulement son intolérance vis-à-vis des pratiques que l’on ne partage pas et une incapacité au consensus, donc à vivre en société (en Akhela dans le texte).
Sans rancune :wink:.

Sherinford dit:
Cassiel dit:Oui, la construction européenne découle de la volonté du “plus jamais ça” (on notera que c’est une question de volonté politique). C’est ce choix de pacification qui est aux origines premières de la naissance de l’Union Européenne _ et non pas l’inverse.

Désolé, mais cette analyse relève plus de la propagande que de la réalité politique.
L’Europe (de l’ouest) s’est surtout construite en opposition au bloc communiste. On était dans le contexte de la guerre froide, et les pays d’Europe de l’Ouest devaient s’unir pour pouvoir faire front… Le traité CECA est signé alors que les communistes envahissent la Corée… Ce n’est pas un hasard. Le traité CEE, quant à lui, est signé juste après la crise de Suez…


Je suis d’accord avec ton second paragraphe. Peut-être que l’un n’empêcherait pas l’autre.
Je conçois le “plus jamais ça” comme une lame de fond, l’expression d’une prise de conscience politique au lendemain de la seconde guerre mondiale, tandis que le contexte de la guerre froide a servi de moteur à cette construction européenne.

Cassiel dit: pleins de trucs.

1. Le choix institutionnel est également un choix politique qui est par essence révisable/modifiable. Je ne comprends toujours pas la logique à cette opposition, sauf par rapport à ta définition très personnel de la notion de constitution qui ne correspond absolument pas à la réalité.
La définition Wiki : Loi ou charte fondamentale qui détermine la forme du gouvernement, qui règle les droits politiques des citoyens et qui dicte la politique d’un État ou d’un groupe d’États.
Net-iris : Ensemble des normes fondamentales, écrites ou non, dont le respect, dans un Etat de droit, s'impose aussi bien aux pouvoirs publics qu'aux citoyens. La Constitution a principalement pour objet de fixer les règles concernant l'organisation et le fonctionnement des institutions, les rapports entre ces pouvoirs publics et les citoyens et les libertés et droits fondamentaux des individus. (ici, l'adverbe a son importance).

2. Le juriste (enfin, celui qui l'applique) est quelqu'un qui tente d'être pragmatique car il sait (et constate tous les jours) que la norme n'a pas prévu tous les cas de figures qui se présentent. Il faut bien les régler, il utilise la boîte à outil incomplète dont il dispose pour régler le cas.
3. Sur la loi de 1905, je te fais seulement remarquer qu'à priori tu n'as lu que le premier alinéa, mais si tu lis la suite que tu as posté, tu constateras que l'Etat continue à payer dans certains cas et la loi de 1905 a eu des enfants : la loi du 17 avril 1906 et un décret encore par après. Le tout met à disposition des cultes les Eglises et Cathédrales gratuitement et je ne parle pas des exonérations fiscales des associations cultuelles.
4.
- La Constitution n'est ni une Bible détentrice de la vérité révélée, ni un remède à tous nos maux. En moins caricatural, elle est autant l'expression d'un passé politique que d'une légitimation présente.

je suis parfaitement d'accord.
Cassiel dit:
Akhela dit:Les questions qui comptent ce sont plutôt comment financer les dépenses de l'Etat (met-on assez d'argent dans l'éducation, la santé, la justice ... comment augmenter les ressources de l'Etat? comment répartir la charge du financement de l'Etat ?) et quelle règlementation pour l'économie, la définition des infractions pénales et leurs sanctions ... des actes qui changent la vie des personnes.

LOL !
En ayant une seule doxa économique admise par la Constitution ? N'est pas libéral - au sens premier du terme - qui prétend.


Mais quelle autre doxa économique? Le communisme (je ne parle pas des conséquences politiques, seulement de l'économique)?
Cassiel dit:
Akhela dit:Tu te focalise sur des points ridicules qui font rire : quelle importance qu'il y ait un Te Deum le jour de la fête nationale lulu en l'honneur du Grand-Duc, ça n'a aucune conséquence sur la vie des gens. ça démontre seulement une intolérance vis-à-vis des pratiques que tu ne partage pas et une incapacité au concensus, donc à vivre en société.

Je propose que l'on inscrive dans un nouveau traité constitutionnel européen, la référence aux racines islamiques de l'Europe. Ça n'a aucune conséquence sur la vie des gens. Ne pas l'accepter démontrerait seulement son intolérance vis-à-vis des pratiques que l'on ne partage pas et une incapacité au consensus, donc à vivre en société (en Akhela dans le texte).
Sans rancune :wink:.


1. Le TCE ne faisait pas référence aux racines chrétiennes de l'Europe (mais il en a été question lors des négociations).
2. Les religions chrétiennes ont tout de même eu plus d'influences sur l'Histoire de l'Europe que l'Islam.
3. Moi ça ne me gène pas ce genre de référence, il n'y a qu'à toi que ça donne de l'urticaire.
4. Je parlais du Luxembourg sur ce point puisqu'on me jetait la fête nat' lulu et son caractère religieux.
Je ne comprends toujours pas la logique à cette opposition

[d'un modèle économique inscrit dans la Constitution.]
1. Parce que cette place n'est pas la sienne.
Or, je place le Politique en tant que fonctionnement de la société, par elle et pour elle, comme valeur cardinale au dessus de toutes les autres.
L'économie sociale de marché n'est qu'une doxa économique (la tienne :P) parmi tant d'autres. Au sein même du libéralisme, tu en trouveras de nombreuses qui réfuteront le principe de concurrence libre et non faussée, pour reprendre un exemple déjà donné.
Effectivement, merci de ne pas me servir la soupe du communisme rouge sauce bolchevik ou stalinien, le couteau entre les dents.
Il m'est déjà suffisamment délicat de constater que le programme du front de gauche correspond le mieux à certaines de mes convictions économiques, tout ça par la faute de ce modèle néolibéral institué qui verrouille la politique.
Dans un traité entre différents contractants, je trouve cohérent que l'on s'accorde dans le cadre d'une politique économique commune.
Sauf à l'ériger comme modèle absolu à côté de :
Traité de Lisbonne / Titre 1 - Article 2
1. L’Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.


Ceci a des conséquences : l'économie dicte la logique de son modèle par un biais juridique sur des choix de société qui devraient être uniquement politiques.
Dans le même registre, on connaît l'Homme esclave des machines.
Imaginons que j'inscrive la promotion des coopératives comme modèle économique dans le corpus de la Constitution. Que ne va dire _ et à raison _ un citoyen qui ne souhaite pas être un acteur dans le cadre de cette structure ?

Sur la loi de 1905,

3. Sur ce sujet, je voulais dire que la pinaille était de ton côté. La France exclut par principe le financement des cultes. La mise en pratique est plutôt libérale et je trouve que cela va dans le bon sens.
Par contre, le financement détourné est contraire la loi.
Citons maintenant l'article 19 de cette même loi, relatif aux associations pour l'exercice des cultes :
Elles ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l'Etat, des départements et des communes. Ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux édifices affectés au culte public, qu'ils soient ou non classés monuments historiques.

Je sais que l'esprit diffère de la lettre. M'enfin, ça ne permet pas d'écrire :
Akhela dit:La loi française n'a jamais exclu le financement des cultes

J'ai bien compris sur quoi tu ergotais en nous accusant de la chose. Quelle solution ?
i) Appliquer radicalement le principe fondateur de séparation des Églises et de l’État
ii) Le révoquer, auquel cas il va falloir fonder autre chose
iii) Chercher à continuer de permettre aux individus d'exercer leur croyance à titre privé sans interférence de la sphère politique, parallèlement à la promotion du principe de laïcité.
J'opterai pour le dernier point. A chacun d'assumer ses préférences. Dans tous les cas, il y a du boulot.
Akhela dit:2. Les religions chrétiennes ont tout de même eu plus d'influences sur l'Histoire de l'Europe que l'Islam.

Et alors ? C'est quoi le raisonnement ? Moi je veux constitutionnaliser les racines islamiques & animistes puisque ça ne prête pas à conséquence, le concept n'ayant aucune application. S'y opposer serait d'un ridicule prononcé.
Cassiel dit:
Akhela dit:2. Les religions chrétiennes ont tout de même eu plus d'influences sur l'Histoire de l'Europe que l'Islam.

Et alors ? C'est quoi le raisonnement ? Moi je veux constitutionnaliser les racines islamiques & animistes puisque ça ne prête pas à conséquence, le concept n'ayant aucune application. S'y opposer serait d'un ridicule prononcé.


Mais j'ai déjà dis que je ne m'y opposais pas et que ça ne me dérangeait pas. Je dis seulement qu'historiquement il y a plus de racines chrétiennes que musulmane.


http://www.bouletcorp.com

je crois que le cadre idéologique de la campagne, il est en train de se faire là :

Edition: de Zemmour à Millet, une certaine idée du rance
28 juin 2011 | Par Ellen Salvi - Mediapart.fr
«Après une longue période d’indifférence, de méfiance, voire d’hostilité envers tout ce qui relève de la nation, les écrivains français reparlent de la France. L’actualité éditoriale témoigne de cette évolution ou, faudrait-il dire, de cette involution.» Telle était l’introduction de l’émission Répliques du samedi 11 juin où Alain Finkielkraut recevait l’essayiste et écrivain, Jean-Christophe Bailly, et l’auteur et éditeur, Richard Millet (l’émission est à écouter ici).
Ce matin-là, les auditeurs de France Culture ont certes entendu parler de la France, mais d’une certaine France, celle que Richard Millet, venu présenter son dernier livre, Fatigue du sens (Éd. Pierre-Guillaume de Roux), a d’entrée qualifié de «drame». Pendant près d’une heure, l’éditeur de Gallimard, à qui l’on doit notamment Les Bienveillantes de Jonathan Littell (Grand Prix du roman de l’Académie française et prix Goncourt 2006), s’est surtout appliqué à livrer sa vision toute personnelle des banlieues et de l’immigration, face à un Alain Finkielkraut acquis à sa cause et à un Jean-Christophe Bailly qui se démenait tant bien que mal pour éviter les amalgames :
«Je vis, lorsque je suis en ville, notamment dans des espaces comme le RER, dans une situation d’apartheid volontaire, je m’exclus moi-même d’un territoire et de groupements humains où je ne me sens plus moi-même. (…) Parce que quand je suis le seul Blanc, ça me pose de telles questions que je ne peux que m’exclure. Je n’ai pas de réponse à ça. Et quand cette population dans laquelle je me trouve est fortement maghrébine, alors là je suis encore moins…», expliquait ce samedi-là Richard Millet avant de lâcher quelques minutes plus tard : «Quelqu’un qui à la troisième génération continue à s’appeler Mohammed quelque-chose, pour moi, ne peut pas être français» (lire sous l’onglet «Prolonger» des citations de son dernier livre).
Au malaise manifeste de Jean-Christophe Bailly répondait l’absence de réaction d’Alain Finkielkraut qui, au contraire, alimentait la conversation de ses marottes habituelles : le foot ou encore le «parler banlieue» qui appauvrit «la langue, la culture, et donc la tradition française». Le tout sans manquer d’attaquer au passage «la presse de qualité» qui exerce une «omerta» sur «la violence diffuse qui s’installe en France», avant de conclure sur le thème de la prochaine émission : «Faut-il être catastrophiste ?».
Les propos tenus par Richard Millet sur France Culture ne sont presque rien au regard des quelque 150 pages de Fatigue du sens, au fil desquelles l’auteur s’emploie à développer à grand renfort d’exemples personnels «le dégoût que (lui) inspirent le genre humain et la masse», et en particulier les «apôtres du Nouvel Ordre moral» et autres «histrions du Bien» qui ont fait «de l’autre, de l’étranger, de l’immigré (…) la figure même de l’innocence». Écrivant préférer l’expression «Français de sang» à celle de «Français de souche», Richard Millet définit l’immigration comme «une guerre civile innommée». Ni plus ni moins.
Truffé de formules du genre, Fatigue du sens s’inscrit dans la parfaite lignée d’un précédent texte de Richard Millet, L’Opprobre : essai de démonologie (Éd. Gallimard, 2008), paru dans la célèbre collection Blanche pour laquelle il travaille en qualité d’éditeur. Celui qui se présente comme «blanc, catholique, hétérosexuel, donc répréhensible» (voir vidéo ci-dessous) y livrait déjà sa vision de la littérature, de la religion, de l’homosexualité et, surtout, des «barbares des banlieues». Trois ans après, il persiste et signe donc un nouvel opus du même acabit à la différence près que les propos qu’il y tient ont aujourd’hui quitté les salons feutrés des maisons d’édition pour investir l’espace médiatique où l’idéologie réactionnaire a le vent en poupe.
«L’éditeur n’est pas un idéologue»
Éric Zemmour, Élisabeth Lévy, Robert Ménard… Depuis plusieurs mois, une poignée de polémistes incarnent ce que l’on appelle les «bons clients» des plateaux de télévision. Leur succès dans les médias se décline également en librairie. Ainsi le recueil des chroniques radio du futur ex-chroniqueur de Laurent Ruquier, Z comme Zemmour (Éd. Le Cherche Midi, 2011), se plaçait-il encore, début juin, soit sept semaines après sa sortie, en 33e position des meilleures ventes d’essais Livres Hebdo. Selon les estimations de ventes d’Ipsos, 11.400 exemplaires s’en sont écoulés en moins de quatre mois.
«Le livre marche bien et nous le réimprimons», se félicite Philippe Héraclès, PDG des éditions Le Cherche Midi, qui explique le succès de Zemmour par «la plume» de ce dernier et «le ton original» de ses prises de parole, tout en précisant que la publication d’un auteur n’engage en rien les idées ou les valeurs d’un éditeur.
Même argument du côté des éditions Denoël qui présenteront à la rentrée un ouvrage d’Élisabeth Lévy, annoncé comme un «essai polémique sur l’attitude de quatre journalistes, É. Zemmour, R. Ménard, I. Rioufol et É. Lévy et sur leur présence sur les ondes, refusant de s’enthousiasmer pour un progrès qu’ils dénoncent». Le titre provisoire : Ils sont partout ! Son éditeur, Olivier Rubinstein, qui a également publié trois textes d’Éric Zemmour entre 2004 et 2008, est aussi celui à qui l’on doit le témoignage de Maxime Brunerie, l’homme qui a voulu tuer Jacques Chirac le 14 juillet 2002.
Dans Une vie ordinaire (Éd. Denoël, 2011), sorti au mois de mai dernier, Maxime Brunerie revient largement sur les groupuscules néofascistes dont il a été proche jusqu’à son incarcération. Son coauteur, Christian Rol, chroniqueur sur le site Atlantico et rédacteur en chef du magazine gratuit Cigale, évoque quant à lui l’histoire d’un adolescent fragile et révolté, qui pourrait presque attendrir le lecteur distrait.
Le livre souffre toutefois de l’absence d’un regard de spécialiste sur le sujet délicat des mouvements extrêmes. Des ambivalences qui n’ont guère été soulignées dans la presse qui a pourtant largement relayé la sortie du livre, à l’exception du blog Droite(s) Extrême(s), tenu par les journalistes du Monde, Abel Mestre et Caroline Monnot.
S’il avoue avoir eu «un mouvement de rejet» en recevant le manuscrit, Olivier Rubinstein ne conçoit pas les réserves qui peuvent être émises sur l’intérêt d’un témoignage de Maxime Brunerie, livré à l’état brut : «Je pense que l’intérêt d’un document comme l’intérêt d’un roman n’est pas basé obligatoirement sur les bons sentiments de son auteur. Ce qui m’intéressait, c’était cet éclairage que Maxime Brunerie voulait donner sur une partie de l’extrême droite française, mais surtout sur cette espèce de nihilisme total, d’absence d’idéologie, d’absence de sentiment, un peu le règne du rien», confie le patron de Denoël. Il défend l’idée selon laquelle «l’éditeur n’est pas un idéologue» et qu’il peut, de fait, éditer des textes tendancieux qu’il estime «étayés» et «défendables».
L’avis est partagé à sa façon par Daniel Lindenberg, auteur du Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires (Éd. Seuil, 2002) : «Les éditeurs actuels sont plus commerçants qu’idéologues, ils sont guidés par ce qui va se vendre et n’hésitent donc pas à publier des textes qui sont dans l’air du temps et qui auraient été autrefois réservés aux petites maisons, réputées de droite ou d’extrême droite.»
Un changement dont pourrait se réjouir Bruno de Cessole, chef du service culture de Valeurs actuelles, qui a d’ailleurs signé un article pour le moins flatteur sur Fatigue du sens. Dans son ouvrage Le Défilé des réfractaires (Éd. L’Éditeur), il dresse le portrait d’une cinquantaine d’écrivains «insoumis» qu’il admire, posant, en guise d’introduction, la question suivante : «Et s’il n’était de bonne littérature que de droite ?».
Parmi une majorité de «réfractaires classiques» (Céline, Dantec, Muray, Raspail et consorts), il rend également hommage aux auteurs de l’époque qui «n’auraient pas défiguré notre troupe» : on y trouve Richard Millet, bien entendu, mais aussi Patrick Besson ou encore Olivier Bardolle, écrivain et patron des éditions… L’Éditeur. Dans sa préface, Bruno de Cessole en profite pour railler «(ses) contemporains et leurs belles âmes, si promptes à l’indignation et à la dénonciation».
Jean Raspail en tête des ventes
Autre succès en librairie, autre indice de cet «air du temps» : Le Camp des Saints. Paru pour la première fois en 1973, ce roman de Jean Raspail a été réédité en février par les éditions Robert Laffont. Le sujet du livre ? Voici comment le résumait la quatrième de couverture de l’époque : «Le sujet du Camp des Saints est grave. Il s’agit de rien moins que de la fin du monde blanc, sous l’invasion des millions et des millions d’hommes affamés, “sous-développé”, qui constituent les trois quarts de l’humanité.» Très vite, les élites «blanches» capitulent, effrayées par cette «masse puante» d’immigrés qui envahissent leurs maisons et violent leurs femmes.
L’édition 2011 de ce livre, qualifié de «sulfureux» par les uns, de «raciste» par les autres, est augmentée d’une préface de Jean Raspail intitulée «Big Other» dans laquelle l’auteur s’emploie à démontrer la qualité visionnaire de son roman. Régulièrement réimprimé depuis quarante ans, le livre connaît aujourd’hui un succès sans précédent, se plaçant, dès sa sortie, en tête des meilleures ventes de fiction. Selon les estimations Ipsos, 24.400 exemplaires s’en sont vendus depuis le mois de février. Un record.
Comment expliquer un tel engouement ? Pour Caroline Babulle, attachée de presse chez Robert Laffont, «une nouvelle génération a découvert un auteur». L’actualité, et notamment l’arrivée de plusieurs milliers de migrants sur l’île italienne de Lampedusa, a certainement aussi largement boosté les ventes et l’intérêt que les médias ont prêté au roman.
«C’est un concours de circonstances», assure Caroline Babulle : «Jean Raspail souhaitait que tous ses livres soient disponibles et cela faisait près d’un an que la maison travaillait sur l’idée de republier Le Camp des Saints. Il n’y a pas eu d’autres calculs.»
En 2004, Jean Raspail signait une tribune dans Le Figaro intitulée «La Patrie trahie par la République» dans laquelle il évoquait déjà Le Camp des Saints sur le mode du «je vous l’avais bien dit». Des propos qui incitèrent la Ligue internationale contre le racisme (Licra) à attaquer l’auteur et le journal pour «provocation à la haine raciale»: elle fut finalement déboutée. Sept ans plus tard, Jean Raspail assure au Figaro Magazine que son roman pourrait être poursuivi pour 87 motifs relevant des lois Gayssot, Lellouche et Perben.
Se retrouver sur le banc des accusés ? Il avoue trouver l’idée «tentante» : «Comme pour une opération de salubrité publique», affirme-t-il, avant d’attaquer directement «la meute médiatique, showbiztique, droit-de-l’hommiste, enseignante, mutualiste, publicitaire, judiciaire, gaucho-chrétienne, pastorale, psy», cette «hydre des bons sentiments et des manipulations, la bouillie humanitaire, se nourrissant de toutes les misères humaines» qui réduisent les «Français de Souche» au silence. Mêmes mots, mêmes attaques, mêmes arguments que Richard Millet. Et toujours la liberté d’expression brandie comme rempart absolu aux menaces judiciaires des associations antiracistes.
«Moins de tabous»
Pour le président de la Licra, Alain Jakubowicz, ce type de déclarations sont malheureusement monnaie courante : «Nous poursuivons les personnes qui sont le plus exposées», explique-t-il. «Dans la masse des propos qui sont tenus et édités, beaucoup passent car ils sont moins médiatisés. Et la question est d’autant plus complexe quand il s’agit d’un roman.»
Certes plus confidentielles qu’un passage à la télévision, les publications du genre se multiplient pourtant et connaissent un succès toujours croissant. «Nous sommes dans une période “décomplexée”, pour reprendre le vocabulaire sarkozyste», confie Daniel Lindenberg. «Il y a une volonté de décontaminer les pensées qui autrefois ne pouvaient pas s’exprimer librement parce qu’il y avait eu la Seconde Guerre mondiale, la décolonisation, le mouvement antiraciste, etc. Le 11 septembre 2001 a tout changé.»
Dans L’Antisémitisme partout (Éd. La Fabrique, 2011), Éric Hazan et Alain Badiou confirment le tournant emprunté par l’édition française au début des années 2000 où l’on vit «paraître une série d’ouvrages dénonçant l’antisémitisme des “Maghrébins”», parmi lesquels l’ouvrage collectif dirigé par Emmanuel Brenner, Les Territoires de la République ou encore Prêcheurs de haine de Pierre-André Taguieff, tous deux sortis aux éditions Mille et une nuits, filiale de Fayard, qui a également publié plusieurs textes d’Élisabeth Lévy. «Et de ses copains, les stigmatiseurs de banlieue», précise Daniel Lindenberg.
«Moi de toute façon je suis plutôt proche de la constitution américaine, je pense que toutes les opinions, même les plus critiquables, peuvent être formulées», se défend Claude Durand qui a passé trente ans à la tête de Fayard avant de prendre sa retraite en 2009. «Les gens sont suffisamment adultes pour faire leur tri. Je suis hostile, par principe, à toute censure. Et donc, je suis contre la loi Gayssot. Mais je peux choisir de ne pas publier tel ou tel livre. J’admets qu’on publie toutes les opinions possibles, mais dans une démocratie où les auteurs ont le droit de choisir leurs éditeurs et les éditeurs ont le droit de choisir leurs auteurs.»
Aujourd’hui, Claude Durand continue à suivre une trentaine d’écrivains Fayard, parmi lesquels Renaud Camus, dont le journal La Campagne en France provoqua un tollé en 2000. L’auteur y «notait» la surreprésentation de journalistes juifs sur France Culture, en particulier dans l’émission Panorama. Des propos qui avaient fait bondir un grand nombre d’intellectuels de l’époque qui accusèrent Camus d’antisémitisme. Dix ans et plusieurs polémiques plus tard, l’éditeur défend toujours celui qu’il considère comme «l’un des plus grands prosateurs français» : «Il y a eu, autour de cette affaire, beaucoup de malentendus et des cabales intéressées qui n’avaient pas lieu d’être. Il y a peut-être moins de tabous aujourd’hui.»
«Levée des tabous», «liberté d’expression», «parole décomplexée»… Dans les grandes maisons d’édition françaises, comme dans les médias, même vocabulaire, même combat, même tendance réactionnaire. Les ouvrages stigmatisant les banlieues, moquant les «bien-pensants» et livrant une vision catastrophique de l’immigration, se multiplient, infusent et viennent alimenter un climat déjà fortement alourdi par les débats sur l’identité nationale, l’insécurité et l’immigration.
Et les classements des meilleures ventes de livres, où le Indignez-vous ! de Stéphane Hessel occupe toujours une belle place, apparaissent comme un baromètre du contexte politique et social français qui oscille entre libération de la parole raciste et envie de changement.
URL source: http://www.mediapart.fr/journal/culture … e-du-rance



C’est chouette, en face on aura le “care”. Rires dans la salle. :|

Années 30, je vous aime.

Akhela,

Les sujets qui te font rire sont ceux que tu as amené. Ris donc.

pour répondre dans la veine du hors sujet avec attaques personnelles idiotes : Faire , pour une fête nationale, une cérémonie religieuse exclue symboliquement ceux qui ne partagent pas cette foi mais qui vivent dans cette nation.
Ce n’est donc pas moi qui ai un problème d’acceptation de l’autre dans la société.

pour revenir dans le sujet : Qu’une constitution peut être modifiée et revue, je le sais, merci.
Mais pour modifier celle là, ça va pas être coton. Il faudra un consensus à peu près impossible à obtenir. Raison de plus pour la faire la plus “institution” possible et le moins possible orientée sur des sujets de politique ou d’économie.

greuh dit:
http://www.bouletcorp.com


:D
Ca me fait penser aussi à l'insupportable clip qui débute bien des DVD (non piratés) ou on nous explique de pirater c'est voler avec une musique tonitruante et moche et des images à gerber. A chaque fois je me dis "si j'avais piraté le film, je ne me cognerai pas cette punition d'autant plus conne qu'elle est infligée justement à ceux qui achètent."