Je suis tout a fait d'accord sur le fait que l'économie de marché n'est pas un danger en soit si elle est encadrée. Et c'est bien pour cela qu'il faut que la définition des principes du marché commun soit subordonnés à d'autres principes. Ce n'est pas le cas dans ce texte.
Je ne suis pas sûr de comprendre... Pour moi, les limites du marché commun qui ont été définies se suffisent : les domaines qui n'ont pas été mentionnés ne sont pas en commun. De plus, les principes de la partie II donnent quelques contraintes pour la définition de futures dommaines communs.
Les privatisations sont liés aux accords internationaux AGCS.
Je ne sais pas ce que sont les accords AGCS. C'est quoi? Bon, de toutes façons j'ai l'impression que tu es d'accord sur le principe de ce que j'ai dit, mais que tu ne vois pas comment :
Pour le reste, je crois que tu passes à coté de la question car tu n'expliques pas comment ces principes vont être appliqués. Qui paiera ?
Il y a une incompatibilité entre une concurrence internationale et le maintien de charges élevées sur les entreprises et donc le maintien du budget de l'état.
Nos entreprises ne peuvent rivaliser à production égale avec d'autres sociétés qui ont des charges moindres. La recherche de gain de productivité a d'ailleurs déjà entrainé une explosion des maladies professionnelles dans toutes l'Europe.
Un marché libre entre des pays où le rôle de l'état, le prix de la monnaie, la vigueur de la population et le niveau de vie varient ne peut assurer le maintien d'un niveau élevé des prestations de l'état en Europe.
Oui, je suis entièrement d'accord avec toi (malheureusement, le reste du monde nous pousse à renoncer à nos droits sociaux). Le problème est que je ne sais pas du tout qui paiera! Je n'ai pas du tout les connaissances économiques pour aller plus loin que cette réflexion et répondre à ta question.
Néanmoins, j'ai quand même l'impression que ce n'est pas si simple, et que nous pouvons quand même croire en un mieux sans abandonner nos valeurs sociales :
J'ai l'impression que l'économie française allait mieux depuis Maastricht jusqu'au 11 septembre 2001. De nombreux hommes politiques soutiennent que l'Europe permet à la France de mieux se porter économiquement. Etant incompétent, je les crois sutr paroles, car ils sont quasiment unanimes. Pourtant, de nombreuses industries n'ont cessé de délocaliser et/ou de licencier. Je pense que c'est inéluctable, avec ou sans système social. Je pense que le salut de notre économie passe par la valeur ajoutée de notre enseignement (même si son fonctionnement est loin d'être optimal). Les entreprises vont chercher de la main d'oeuvre moins chère ailleurs, mais de nombreuses entreprises prestataires de services à d'autres entreprises se sont développées. La Recherche appliquée doit se faire essentiellement en France encore pour nos entreprises.
En fait, on peut faire l'analogie avec les produits de luxe : notre système social nous pousse à être chers, et pourtant, certains entrepreneurs étrangers continuent de faire appel à nous. C'est peut-être que parcequ'ils y trouvent une valeur ajoutée qu'il n'y a pas ailleurs.
C'est pourquoi, pour rester compétitif malgré le poids social dans notre économie, il faut miser sur principalement deux choses : un haut niveau d'études pour les générations futures, et une recherche qui doit se donner les moyens de l'avenir, afin de toujours avoir un temps d'avance sur le monde.
A terme, la vision n'est pas rose, puisque les connaissances et les savoir-faire voyagent et se transmettent de plus en plus vite. Si ma théorie sur l'avantage des entreprises françaises est la bonne, il sera donc de courte durée.
Mais bon, le point central à garder de ce post est surtout : nos économistes nous disent que nous avons besoin de l'Europe et qu'elle nous a apporté beaucoup. Je préfère les croire, car je ne sais vers qui me tourner sinon, et puis parce que c'est la seule solution que je voie pour sortir de perspectives bien sombres...
Imaginons que les avancées sociales de la partie II fonctionnent réellement, et que notre système social se répand peu à peu en Europe. nous aurons alors un nouveau pôle économique fort, plus fort que les USA, et ce ne sera plus à nous d'abandonner notre système social, mais au reste du monde de reconnaître qu'il fait meilleur-vivre chez nous.
En tout cas, si un agrégé d'économie se pointait sur ce forum, j'aimerai bien qu'il m'éclaire sur les richesses que nous apportent l'Europe, et surtout de quelle manière.