[Politique] Constitution européenne : Oui ou merde ?

ben dit:Bon ca fait deux definitions differentes, il faut recouper.


Non, on a la même, et nous sommes d'accord.
RenaudD dit:
avant l'entrée des 10 derniers pays l'Europe tenait bon et était unifiée bon gré mal gré. Depuis l'entrée des ces 10 pays et les prévisions d'entrée de toute une tripotée d'autre la question se pose.

Il y avait aussi tout un tas de gens qui ne voulaient pas de ces pouilleux de portugais, d'espagnols et de grecs il y a quelques années....
J'aime beaucoup le grand écart qui consiste d'un côté à parler de l'europe des peuples (ou des travailleurs), tous égaux, tous frères...."de nivellement par le haut", et de l'autre à rejetter les sous-developpés de l'Est, parce que quand même il faut pas déconner, les pays qui tendent la main, ils n'ont qu'à bosser pour gagner leur sous....
RenaudD dit:
faire une Europe des frustrations identitaires et sociale est aussi un bon moyen de créer des tensions

Frustration identitaire ??? tensions ???
RenaudD dit:
Si justement la Suède a gardé sa devise c'est justement pour ne pas plonger sans réfléchir dans l'Europe.

Non, la Suède a dit "non" à l'Euro parce qu'elle avait peur de perdre du pouvoir d'achat....or depuis la couronne a perdu environ 20% de sa valeur (avant 1 couronne valait à peu près 1 FF, maitenant il faut presque 10 couronnes pour 1 Euro).
ce qui fait que maintenant, même si les suédois savent très bien que le taux de change risque de ne jamais remonter en leur faveur (quoiqu'avec le "non" :roll: ....), ils continuent d'espèrer et préfèrent donc ne pas figer cette parité peu avantageuse pour eux.
C'est purement monétaire et ça n'a rien à voir avec le sentiment européen des suédois, qui est très fort.
bigsam dit:
RenaudD dit:
avant l'entrée des 10 derniers pays l'Europe tenait bon et était unifiée bon gré mal gré. Depuis l'entrée des ces 10 pays et les prévisions d'entrée de toute une tripotée d'autre la question se pose.

Il y avait aussi tout un tas de gens qui ne voulaient pas de ces pouilleux de portugais, d'espagnols et de grecs il y a quelques années....

Ne fais pas l'innocent leur situation était différente et le nombre d'habitant de chacun de ces pays sans aucun rapport avec ce que compte la Pologne par exemple. En plus fair entrer 2 pays dans une union de 9-12 n'est pas la même chose que faire entrer 10 pays dans une union de 15

J'aime beaucoup le grand écart qui consiste d'un côté à parler de l'europe des peuples (ou des travailleurs), tous égaux, tous frères...."de nivellement par le haut", et de l'autre à rejetter les sous-developpés de l'Est, parce que quand même il faut pas déconner, les pays qui tendent la main, ils n'ont qu'à bosser pour gagner leur sous....
RenaudD dit:
faire une Europe des frustrations identitaires et sociale est aussi un bon moyen de créer des tensions

Frustration identitaire ??? tensions ???

Tu es vaguement au courant de ce qui se passe au Pays-Bas ? La plus grande crainte là bas est de voir leur modèle sociale disparaître et leur voix se diluer dans une Europe trop grande. Eh puis tu as probablement raison : dire non à l'Europe ne créera pas de tension inter-états :twisted:

RenaudD dit:
Si justement la Suède a gardé sa devise c'est justement pour ne pas plonger sans réfléchir dans l'Europe.

Non, la Suède a dit "non" à l'Euro parce qu'elle avait peur de perdre du pouvoir d'achat....or depuis la couronne a perdu environ 20% de sa valeur (avant 1 couronne valait à peu près 1 FF, maitenant il faut presque 10 couronnes pour 1 Euro).
ce qui fait que maintenant, même si les suédois savent très bien que le taux de change risque de ne jamais remonter en leur faveur (quoiqu'avec le "non" :roll: ....), ils continuent d'espèrer et préfèrent donc ne pas figer cette parité peu avantageuse pour eux.
C'est purement monétaire et ça n'a rien à voir avec le sentiment européen des suédois, qui est très fort.


Là je pouffe ... la couronne suédoise n'a absolument pas été dévaluée, c'est l'Euro qui est monté, ce n'est pas du tout la même chose. Et de toute façon leur économie et leur modèle sociale sont UN PEU plus solides que le reste de l'Union ... mais t'as sans doute raison c'est parce qu'ils sont bêtes ou par peur de la parité avec l'Euro qu'ils refusent la monnaie unique :? :roll: :? :twisted:
RenaudD dit:Là je pouffe ... la couronne suédoise n'a absolument pas été dévaluée, c'est l'Euro qui est monté, ce n'est pas du tout la même chose.

Ça n'est pas la même chose, certes, mais ça revient un peu au même non? La monnaie suédoise à perdu 20% par rapport à celle de ses voisins européens avec qui elle commerce.

La Suède n’a pas l’Euro (honte absolue sur moi), j’ai confondu avec la Finlande (qui elle aussi a d’excellents résultats).
:oops: :oops: :oops:
Toutes mes excuses, j’ai fais mon George Bush avec ses gréciens et son président de la monarchie espagnole. :lol: :lol: :lol:

elv dit:
RenaudD dit:Là je pouffe ... la couronne suédoise n'a absolument pas été dévaluée, c'est l'Euro qui est monté, ce n'est pas du tout la même chose.

Ça n'est pas la même chose, certes, mais ça revient un peu au même non? La monnaie suédoise à perdu 20% par rapport à celle de ses voisins européens avec qui elle commerce.


Certes par rapport à l'Euro la couronne suédoise est plus basse mais par rapport au dollar elle a monté donc tout dépend de la devise utilisée dans leurs contrats, des pays vers lesquels ils exportent et des pays à partir desquels ils importent.
bigsam dit:
RenaudD dit:
avant l'entrée des 10 derniers pays l'Europe tenait bon et était unifiée bon gré mal gré. Depuis l'entrée des ces 10 pays et les prévisions d'entrée de toute une tripotée d'autre la question se pose.

Il y avait aussi tout un tas de gens qui ne voulaient pas de ces pouilleux de portugais, d'espagnols et de grecs il y a quelques années....
J'aime beaucoup le grand écart qui consiste d'un côté à parler de l'europe des peuples (ou des travailleurs), tous égaux, tous frères...."de nivellement par le haut", et de l'autre à rejetter les sous-developpés de l'Est, parce que quand même il faut pas déconner, les pays qui tendent la main, ils n'ont qu'à bosser pour gagner leur sous....


ah mais on veut bien être solidaires, mais avec l'argent des autres et uniquement pour soit même. C'est ça le truc, tu piges ?

Je veux bien vivre ensemble mais séparément…
Je veux bien avoir un enfant qui te ressemble mais pas de toi…
Mais ça peux-tu seulement le comprendre, peux-tu seulement le comprendre, PEUX-TU SEULEMENT LE COMPRENDRE !!!

CLING**BOUM Explosion du vase jeté à terre…

Bilan aujourd’hui…

Parmi les pays qui ont choisit le referendum, 2 sur 3 ont dit non… Et pour celui qui a dit oui, la participation n’était pas au rendez-vous…

Y’a comme un problème, là… La fracture entre gouvernants et gouvernés semble béante… A voir sur la suite…

coolsteph dit:
Y'a comme un problème, là... La fracture entre gouvernants et gouvernés semble béante... A voir sur la suite...


Comment ne pourrait-elle ne pas l'etre?
La fracture est deja beante entre deux francais pris au hasard.

Comment les gouvernants pourraient ressembles a des gens qui ne se ressemblent pas au depart?
On parle de representativite, mais finalement c'est toujours un homme qui gouverne. Et un homme ne peut representer un pays.

Bonjour,

Je me suis renseigné autour de moi sur les motivations du non-iste!
Ces non-istes, non représentatif des français, ont votés pour les problèmes de chômage en France, et sociaux.

Finalement, ils veulent qu’ils y ai plus de travail, qu’ils puissent changer de boulot ou de type de boulot dans leur vie, que le travail soit flexible. Le modèle anglais, suédois et danois et souvent cité. Une baisse des charges sociales, et du chômage ne les choquent point.

Je remarque que finalement un part non-négligeable des non-istes sont plutôt favorable à une Europe libérale ou tout au moins, plus libèrale que maintenant.

Intéressant non ?

Finalement sans être Irma, Au jour d’aujourd’hui, Sarkozy serait élut Président

Phil Goude
noyé au milieu de non :wink:

Phil Goude dit:Finalement? sans être Mme Irma, au jour d'aujourd'hui, Sarkozy serait élu Président


On va gagner de l'argent alors, s'il n'y a plus besoin d'élections pour savoir ce que comptent voter les 40 millions d'électeurs français...

Phil Goude à dit :

Une baisse du chômage ne les choquent point.


Je srais plutôt d’accord avec ça, même si ca va loin comme affirmation :D

(c’est de l’humour)


Eric

un non pro européen, un non joyeux, un non d’espoir

Affaiblis, Berlin, Paris et Luxembourg cherchent à contrer Londres
LE MONDE | 03.06.05 | 13h58 • Mis à jour le 03.06.05 | 14h12

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 092,0.html

Avec le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui préside le Conseil de l’Union européenne jusqu’à la fin du mois, le président Chirac et le chancelier Schröder tentent de reprendre l’initiative après l’échec des référendum français et néerlandais sur la Constitution. Il s’agit d’éviter que ces deux consultations ne provoquent dans les mois à venir un effet domino sur le processus de ratification et que la Grande Bretagne, qui succèdera en juillet au Luxembourg à la présidence de l’Union, ne soit tentée de le bloquer elle-même. Cela plongerait l’Union européenne dans une crise dont nul ne peut prévoir l’issue.

Proposition d’un budget de rigueur

La présidence luxembourgeoise a fait, jeudi 2 juin, une nouvelle proposition de budget pour 2007/2013. Sensible aux exigences d’économies de pays comme la France et l’Allemagne, celle-ci table sur une enveloppe globale de 875 milliards d’euros, soit 1,06% du PIB de l’Union. Le Luxembourg voudrait plafonner, dès 2007, le rabais dont dispose le Royaume-Uni (4,6 milliards d’euros). La présidence suggère aussi de réduire les propositions de la Commission sur les aides régionales (305 milliards d’euros contre 336) et celles à la compétitivité (74 milliards contre 132). Seuls 2 milliards d’euros supplémentaires iraient aux dépenses agricoles, pour intégrer la Bulgarie et la Roumanie.


Bien que onze des 25 pays membres aient déjà ratifié à ce jour le traité constitutionnel, l’impact des deux non français et néerlandais se fait lourdement sentir. Au Luxembourg, où un référendum aura lieu le 10 juillet, Jean-Claude Juncker, qui a jeté sa démission dans la balance, n’est pas à l’abri d’une surprise en dépit de ce que le petit Grand-Duché doit à l’Europe, notamment une influence hors de proportion avec ses quelques centaines de milliers d’habitants. Au Danemark, qui votera le 27 septembre, le non vient de repasser en tête selon le dernier sondage de l’institut Greens. Il avait enregistré le mois dernier une avance du oui avec 34,3 % des intentions de vote contre 26 % au non. Selon ce dernier sondage, réalisé après le vote français, la proportion s’est inversée, avec 39,5 % de non contre 30,8 % de oui.

Alors que les eurosceptiques de tous bords se mobilisent partout, l’impact que la situation a déjà eu sur la zone euro montre qu’on ne peut ignorer les risques de détricotage. En Italie, le ministre des affaires sociales du gouvernement Berlusconi, Roberto Maroni, membre de la Ligue du Nord ­ parti populiste de droite hostile à la Constitution ­ a demandé vendredi 3 Juin, dans un entretien à la Repubblica, “de revenir, temporairement, à un système de double-circulation” entre la lire et l’euro. “En Europe, il y a l’exemple vertueux de la Grande-Bretagne qui croît et se développe, en maintenant sa propre monnaie” , a-t-il dit.

Le chancelier Schröder, qui doit affronter lui-même de difficiles élections anticipées en septembre en Allemagne, était jeudi, le 2 juin, le centre des manoeuvres diplomatiques. Devançant le rendez-vous prévu la semaine prochaine avec le premier ministre luxembourgeois pour préparer le Conseil européen des 16 et 17 juin, il est allé le rencontrer jeudi chez lui à Luxembourg, puis a profité d’une conférence que devait donner à Berlin le premier ministre irlandais, Bertie Ahern, dont le pays votera lui-même sur la Constitution à la fin de l’année, pour s’entretenir avec lui. Il a été annoncé depuis Berlin que le chancelier rencontrerait dès samedi soir 4 juin le président Chirac, soit dans sa capitale soit à son domicile de Hanovre, lors d’un dîner en tête à tête, auquel ne participeront, selon la chancellerie, que les interprètes. Les deux dirigeants avaient déjà un rendez-vous fixé pour le 10 juin en France, dans le cadre des rencontres traditionnelles de Blaesheim, avec leurs ministres des affaires étrangères, avant que l’un et l’autre ne reçoivent le premier ministre britannique, Tony Blair, pour préparer le Conseil européen.

Ce ballet de rencontres remplace, selon des sources diplomatiques à Berlin, un projet que la chancellerie avait un temps caressé: une réunion, en cette même fin de semaine, à Berlin, des chefs d’Etat ou de gouvernement des six pays fondateurs de l’Union européenne, à savoir l’Allemagne, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Préparée comme un coup autant politique que médiatique, la rencontre devait montrer la volonté éclatante des pays fondateurs de poursuivre le processus d’unification en danger. Le premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, qui, dans un premier temps, avait donné son accord, l’aurait retiré après le non massif des électeurs néerlandais.

A Luxembourg, Gerhard Schröder a invité les Européens à ne pas surréagir après les votes français et néerlandais et à garder son sang-froid. “C’est justement maintenant que les égoïsmes nationaux ne doivent pas être mis en avant” , a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec Jean-Claude Juncker, qui tente pour sa part de relancer la possibilité d’un accord lors du Conseil européen sur le budget de l’Union élargie pour la période 2007/2013. Un tel accord était considéré ces derniers jours comme totalement illusoire en raison des divergences profondes entre les protagonistes, notamment l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.

Pour donner un signal à l’Europe, Paris et Berlin semblent prêtes à appuyer les efforts de la présidence luxembourgeoise, qui vient de rendre publiques jeudi ses dernières propositions. Le chancelier allemand a indiqué que l’Allemagne “était prête à aller de l’avant” , “prête, dans le cadre de ses possibilités matérielles, à apporter sa contribution” à une solution, à condition qu’aucun autre Etat “n’avance des prétentions exagérées” . A Paris, où l’on estime là aussi urgent de trouver un accord entre Européens pour empêcher les Britanniques de faire cavalier seul, le président Chirac serait également prêt à bouger. “Si les Luxembourgeois peuvent faire quelque chose, on sera de leur côté” , indique-t-on.

Rappelons tout de même deux évidences :

La France a dit non au traité tel qu’il était : Ce traité est mort, c’est sûr.

En revanche, on peut avoir une autre constitution, éventuellement faîte à partir de l’ancienne, avec quelque modifs, et pour laquelle les français diront oui.

Ce qui est normal c’est de voir les opinions dans chaque pays membres pour voir ce qui est modifiable si c’est modifiable, de faire le compte des forces de chaque camp.

MrGirafe dit: éventuellement faîte à partir de l'ancienne


Surement faites a partir de l'ancienne, faudrais etre demeure pour la jeter a la poubelle....

D’autant plus mort qu’au Danemark ce sera théoriquement non aussi et pour les mêmes raisons que les Pays-Bas.

Mr Girafe à dit :

En revanche, on peut avoir une autre constitution, éventuellement faîte à partir de l’ancienne, avec quelque modifs, et pour laquelle les français diront oui.


Même si je suis d’accord avec toi sur le fond, est ce que tu crois que nos gouvernants vont prendre le risque d’un nouveau référendum ? j’ai du mal à le croire.

Dans ce cas le traité à minima passerait par le parlement ou le congrès, ne serait ce pas une forme de déni du vote des français ?

Les opposants à l’Europe vont pouvoir s’en donner à fond.

Ce non, si ce n’est pas la fin du monde :wink: il est quand même très bloquant.

Eric

Leonidas300 dit:un non pro européen, un non joyeux, un non d'espoir


Hier j'ai vu mélanchon à la télé, leader du non progressiste proeuropéen donc... il parlait à un jeune militant socialiste pour le oui. Ce dernier essayait de lui parler de la lituanie, lui disant que si nous le TCE nous faisait pas beaucoup progresser socialement, c'était pas le cas pour eux.

Mélanchon lui a répondu : 'j'en ai rien a foutre moi de la lituanie, des lituaniens j'en ai jamais vu un. T'en a déjà vu un toi ? alors rien a foutre...'
ericetco dit:Même si je suis d'accord avec toi sur le fond, est ce que tu crois que nos gouvernants vont prendre le risque d'un nouveau référendum ? j'ai du mal à le croire.


Est-ce important ? Ce traité peut être ratifié par nos institutions de deux façons différentes, les deux sont prévues dasn nos institutions, les deux sont donc valables.

Si on ne veut pas que le futur traité passe, il faut mettre la lCR, lutte ouvrière, le PCF, le MPF, RPF et FN à l'assemblée nationale pourqu'ils dégagent une majorité.

Si la majorité nationale choisie par les français est la même que maintenant en proportion de oui ou de non, c'est que les français ne sont pas cohérents et ne voient pas la politique commenu tout. Mais rien de grave, l'assemblée pourra ratifier le traité, c'est dans nos institutions.

Ou alors, ou change de république, ou c'est la révolution ou ou ...