[Politique] et Propagande

XXVII dit:
Eric dit:
Le Zeptien dit:
Les distributeurs s'en sortiront toujours...c'est pour la rémunération du travail artistique qu'il faut plutôt s'inquiéter.

Ben ça je suis bien d'accord (en tout cas pour les plus gros) C'est bien pour ça que je ne crois pas que la solution aux problèmes réels soulevé avec pas mal de précision par Greuh puisse se trouver dans le téléchargement.

Oui c'est un peu ce qu'on essaye de dire depuis un bout de temps avec Greuh, qu'il faut repenser le modèle existant... et pas rendre le téléchargement illégal.
Rendre le téléchargement illégal c'est une rustine ...


Y'a aussi une vision de l'humanité et de la société qui quitte de plus en plus* le partage, l'entraide et l'accompagnement, au profit de la cupidité, de l'individualisme et de l'orgueil.
Mais ça c'est général et non limité au CD. Et ça fait peur...

En plus, on sait d'où ça vient.

Cependant, le désir forcené d'individualisme montre qu'on est dans une société malsaine sans que ce soit dramatique (sociétés où les gens baissent la tête en attendant que ça passe). Quand c'est dramatique, l'entraide et la solidarité reviennent face aux requins. (non, j'ai pas de source à ce sujet, mis à part peut être un extrait de Chomsky mais qui ne serait pas tout à fait corroborant).

Et après, on me demande pourquoi je déprime.
greuh.
* : ou "qui revient à" pour être exact. Y'a pas à dire, notre société nous pousse au progrès social. On parle plus, de la société, d'ailleurs. On parle toujours de "notre économie". Le glissement sémantique n'est pas anodin.
XXVII dit: Et là vu qu'on parle de musique et de film, moi ça me fait toujours un peu mal au coeur de me dire qu'il y a des gens qui ne peuvent pas s'acheter les dizaines ou centaines de CD qu'il voudrait bien écouter, et qui ne peuvent pas aller voir les films qu'ils veulent, ni les louer d'ailleurs..."
Et les télécharger encore moins...
La culture accessible à tous, bien sûr que c'est l'idéal. Mais franchement, je crois que grâce à beaucoup d'initiatives (médiathèques, bibliothèques de rue, etc.) on en est pas si loin (il y a même des municipalités qui font dépendre le tarif d'inscription à leur bibliothèque des revenus des familles).
Bref, pour moi il y a effectivement un combat à mener sur le coût de la vie et tout ça, mais le site dont il est question ici, n'a rien à voir quoiqu'il en dise et à mon sens, il est même nuisible sur certains aspects (ne serait-ce que parce qu'il pointe les autres, au lieu de responsabiliser tout un chacun...)
Quand tu parles de partage, je suis forcément d'accord. Mais le partage ça implique de partager des choses qui sont à moi.
Eric dit:Mais le partage ça implique de partager des choses qui sont à moi.


Et si tu es une Major, tu peux imaginer (si si c'est possible) refonder ton fonctionnement dans une optique de partage (j'te jure) de ce qui t'appartient : la musique.

Tiens, une idée détestable (pour moi) mais parfaitement fonctionnelle : mettre en ligne toute ma musique avec 10s de pub au début de chaque mp3 (bon, le découpage de mp3, ça se fait, mais c'est pas facile). La pub paie le mp3.

C'est qu'une idée pourrave, mais ça permet de voir qu'en osant y réfléchir on peut concevoir du gratuit qui rapporte (sinon, je me demande comment Firefox vivrait, tiens, ou Google).

Bon, réfléchir de manière agalmique (ou autre substitut à l'économie qui serait meilleur que cette dernière) serait encore mieux, mais comme les obsessifs du chiffre (je ne parle pas des participants à cette conversation, là) sont incapables d'imaginer une économie autre que l'économie de marché, alors un système autre que l'économie, inimaginable. Ce n'est pas qu'ils sont incapable d'imaginer autre chose, mais plutôt qu'ils refusent de *chercher* autre chose. J'en ai eu la démonstration en causant avec un économiste (il me semble) l'autre jour. Et ce n'est pas avec des gens qui disent "je suis arrivé au bout du chemin" que l'humanité avance.

greuh
greuh dit:
Eric dit:Mais le partage ça implique de partager des choses qui sont à moi.

Et si tu es une Major, tu peux imaginer (si si c'est possible) refonder ton fonctionnement dans une optique de partage (j'te jure) de ce qui t'appartient : la musique.
Tiens, une idée détestable (pour moi) mais parfaitement fonctionnelle : mettre en ligne toute ma musique avec 10s de pub au début de chaque mp3 (bon, le découpage de mp3, ça se fait, mais c'est pas facile). La pub paie le mp3.
C'est qu'une idée pourrave, mais ça permet de voir qu'en osant y réfléchir on peut concevoir du gratuit qui rapporte (sinon, je me demande comment Firefox vivrait, tiens, ou Google).

depuis le début je crois, plutôt que tourner autour de la légalité ou de l'illégalité, Ubik avait posé le problème.
la npénalisation c'est une conséquence d'un mauvais système.
repenser le système parait névéssaire avant de se poser la question de la pénalisation.
puisqu'il est indispensable au bout du compte de rémunérer la création.
Ubik Liryc dit:
Il faut repenser complètement le modèle d'achats de biens culturels et de redistribution des droits d'auteurs.
L'ancien système ne permettait pas aux petits d'en vivre et le bordel actuel lèse tout le monde.
Aujourd'hui on assiste à une pénalisation du problème pour sauver l'ancien système (qui n'était déjà pas bon) alors qu'il faudrait inventer un nouveau système qui permette de rémunérer les créateurs.
Eric dit:...mais le site dont il est question ici, n'a rien à voir quoiqu'il en dise et à mon sens, il est même nuisible sur certains aspects (ne serait-ce que parce qu'il pointe les autres, au lieu de responsabiliser tout un chacun...)


Oui ba il joue à c'éçuikidikié... Parce qu'au niveau pointage des autres, les majors franchement elles ont de leçons à recevoir de personne !!

- Regarde là le monsieur !! Non mais Regarde jte dis, tu le vois, et bien lui il té-lé-char-ge !! Siiiiiiiiiiii jte jure
- Hannnnnnnnnnnnn mais il faut le dénoncer...
- Nan c'est pas la peine, son FAI a déjà donné toutes ses coordonnées à la police et ils vont venir le chercher ce soir !!
- Mais comment tu sais ça ??
- Ha ba t'es pas au courant ?? Avec GoogleCops tu peux t'informer des délits des gens et moi je suis un bon citoyen, alors je regarde ce que font mes voisins....
Kouynemum dit:
depuis le début je crois, plutôt que tourner autour de la légalité ou de l'illégalité, Ubik avait posé le problème.
la npénalisation c'est une conséquence d'un mauvais système.
repenser le système parait névéssaire avant de se poser la question de la pénalisation.
puisqu'il est indispensable au bout du compte de rémunérer la création.
Ubik Liryc dit:
Il faut repenser complètement le modèle d'achats de biens culturels et de redistribution des droits d'auteurs.
L'ancien système ne permettait pas aux petits d'en vivre et le bordel actuel lèse tout le monde.
Aujourd'hui on assiste à une pénalisation du problème pour sauver l'ancien système (qui n'était déjà pas bon) alors qu'il faudrait inventer un nouveau système qui permette de rémunérer les créateurs.


Oui et quoiqu'en dise Eric, de mon point de vue à moi tout seul que j'ai, et bien le lien que j'ai posté, il dit juste : Vous n'êtes pas des criminels, c'est les majors qui sont dans une logique bètement commercial qui ne marchent plus et qui refusent d'en changer... MAIS c'est mon point de vue à moi que j'ai, et apparement on ne le partage pas tous... Pffffffffff z'êtes trop nul Þ

Puisqu’on me cite je reviens :)

C’est un sujet beaucoup traité et qui soulève beaucoup de passions, il est donc normal que pour discuter il faille poser des bornes claires afin que tout le monde n’arrive pas dans le débat avec une vision du sujet formatée par une précédente discussion.
Et donc je comprends l’interprétation du clip par Eric et bigsam.

A partir de là si nous sommes tous d’accord pour dire que l’ancien système ne peut plus fonctionner dans le contexte actuel sans transformer une part importante de la population en délinquants, on pourrait réfléchir à des solutions.

Ce qui est sûr c’est qu’il y a un gâteau à se partager, il faut trouver des moyens de :
- calculer la taille du gâteau au plus juste
- redistribuer les parts du gâteau le plus justement possible.

Aujourd’hui le gâteau est constitué :
- des recettes des maisons de productions (entrées de ciné, vente de disque et de DVD, vente sur supports numériques, marchandising…)
- de taxes sur les supports vierges
- ? (il manque des choses ?)

La redistribution se fait par :
- salaire direct aux interprètes (au sens large)
- droits d’auteur (au sens large)


On peut réfléchir à comment augmenter le gâteau (prélèvements sur les FAI ? Abonnement avec limite de téléchargement ?), comment calculer le gâteau (comment faire pour savoir ce qui est téléchargé, échangé, sans fliquer le réseau ? Est-ce techniquement possible ? Par qui ?) et comment redistribuer.

Aller au boulot :D

je vous transmets une réflexion que je trouve intéressante et qui n’oppose pas internet au support fixe.
l’article est paru dans Le Monde d’aujourd’hui, il est signé Patrick Zelnik* PdG de Naïve
*(Patrick Zelnik a créé Naïve, principale maison de disques indépendante en France, en 1998, après avoir dirigé la branche française du groupe Virgin. )

Internet n’a pas encore tué le disque
Le CD reste bien plus performant et fiable que tous les autres supports numériques pour la musique. C’est son avenir
Le nouvel album " physique " du groupe Radiohead est actuellement numéro un des ventes de disques compacts ! Cette performance n’est pas anodine. Elle met à mal l’analyse des industriels du disque qui attribuent exclusivement la crise de leur secteur au téléchargement gratuit sur Internet.

Début octobre, Radiohead a lancé son nouvel album, Rainbows, en téléchargement sur Internet gratuit ou payant, le prix étant fixé par l’internaute. L’expérience a été un immense succès. Selon les indications, le prix moyen payé par les acheteurs s’est situé aux alentours de 6 euros, mais nombreux sont aussi ceux qui ont décidé d’acquérir les fichiers MP3 gratuitement. Ces derniers ont également été largement diffusés sur les réseaux P2P (peer to peer) et pourtant le CD mis en vente en magasin deux mois plus tard a trouvé son public. Comme quoi le gratuit n’a pas tué le payant. Le MP3 n’a pas non plus tué le disque.

Bien sûr, il s’agit de Radiohead. On peut penser que le même schéma ne s’appliquera pas à des groupes de moindre notoriété. Radiohead n’a sans doute pas inventé le nouveau business model de la musique, mais cette magnifique opération de communication prouve que le CD est encore bien vivant.

La crise qui affecte le disque est bien évidemment liée au phénomène de piratage sur Internet - mais la piraterie n’est pas la cause unique de la crise, loin s’en faut. Elle trouve également sa source dans la banalisation du CD, qui a perdu, dans les dernières années, une grande partie de son pouvoir de séduction. Pourquoi le disque compact ne fait plus rêver ? Les réponses sont nombreuses. L’industrie du disque est devenue en vingt ans plus industrielle que culturelle, phénomène aggravé par la concentration et son corollaire : le tout-marketing. Plus spécifiquement, la disparition de points de vente de disques est alarmante. Cette situation n’est pas inéluctable. Le ministère de la culture prépare actuellement un plan d’aide aux libraires dits traditionnels (3 000 libraires en France, et… 60 disquaires plutôt mal en point). Peut-être peut-on l’adapter et le transposer. Il faut aussi, à l’instar de certains labels indépendants, encourager les libraires à vendre des CD et aider les survivants. Mais, surtout, il faut cesser d’opposer la distribution traditionnelle et Internet, le CD, les nouveaux modes de consommation de la musique : MP3, iTunes, téléphones mobiles, etc.

Le CD, premier support numérique, est bien plus performant et fiable que le MP3, qui compresse et aplatit les sons. Il a ouvert la voie à une génération impressionnante de supports et reste compatible avec les lecteurs de DVD. De plus, l’écoute d’un CD est axée sur un artiste, son album. Les nouveaux médias de consommation sont plus globaux : compilations ou heures de musique. On revient à une notion de musique au kilomètre - musique d’ambiance, lounge, pop, qui a toujours existé mais baigne maintenant notre quotidien. Il n’y aura ni opposition ni substitution, mais complémentarité et croissance du marché sur tous les supports. Ikea n’a pas éliminé les antiquaires, le train reste compétitif face à l’avion, la télévision disait-on dans les années 1960 allait tuer la presse et la radio - il n’en fut rien.

L’industrie du disque au contraire a vécu Internet comme une menace plutôt qu’une opportunité. Les majors n’ont pas su prendre la révolution en marche. Shawn Fanning, fondateur de Napster et inventeur du peer to peer, était prêt à passer un accord avec elles pour légaliser son site. Elles ont préféré le poursuivre en justice, puis le racheter, faisant échouer son entreprise. Elles ont ainsi perdu beaucoup de temps, réprimant l’innovation et laissant échapper l’occasion d’en recueillir les fruits. Quelques années plus tard, en lançant iTunes, Apple s’empare de 80 % du marché du téléchargement payant, fixant unilatéralement le prix de la musique. On entrait alors dans le bras de fer entre producteurs de contenus et tuyaux : fournisseurs d’accès sur Internet, géants de l’électronique, de l’informatique et de la téléphonie.

En ce moment même se joue l’avenir des industries de contenu, qu’il s’agisse du disque, du DVD, de l’image et de l’écrit. Il y a toujours deux manières de sortir des crises. Par le bas : les producteurs deviennent de simples sous-traitants des grands opérateurs. Ces derniers imposent les prix et les formats, asservissent les créateurs et la création. Big Brother n’est pas loin. Par le haut : les producteurs (majors et indépendants) parviennent, avec l’appui des pouvoirs publics, à obtenir des opérateurs une juste rémunération à même de financer la création et la production. Cette approche nécessite l’existence de syndicats ou sociétés de gestion collective qui permettent aux producteurs indépendants de défendre leurs intérêts. Les producteurs indépendants du disque viennent ainsi de créer, à Londres, une agence baptisée Merlin, qui négociera des accords collectifs avec les utilisateurs de contenus musicaux.

Revaloriser le disque, améliorer sa distribution, rechercher le juste prix, élargir l’offre légitime sur Internet sont autant de moyens de lutter positivement contre la piraterie. Mais, surtout, la reprise du marché suppose l’existence et le développement, à côté des grands groupes de communication, d’un tissu de petites et moyennes entreprises culturelles indépendantes - acteurs incontournables de la diversité. Défendre la diversité, c’est défendre une certaine forme d’artisanat. Il faut pour cela créer un statut spécifique de l’entreprise culturelle dans les domaines juridique, fiscal et social.

J’ai conservé précieusement les lettres que m’ont adressées Jacques Chirac, Lionel Jospin, Alain Juppé, Jack Lang m’assurant que le gouvernement allait ramener le taux de TVA sur le disque au taux réduit du livre. Chaque fois, la Commission européenne s’y est opposée, chaque fois elle a avancé des arguments insensés arguant du fait que le disque n’est pas un bien culturel. Est-ce cela l’Europe de la culture ?

On est bien loin d’une politique européenne de civilisation qui placerait la culture au-dessus de l’économie. Une baisse de la TVA sur le disque aurait des effets immédiats. Une harmonisation sur les biens culturels créerait une dynamique considérable non seulement dans le domaine du disque mais aussi du livre, du DVD et des nouveaux médias. Quant aux libraires, ils n’attendent que cette mesure pour élargir leur offre aux disques compacts, aux livres-CD ou DVD-livres. Cette situation permettrait de compenser la disparition des disquaires spécialisés et dynamiserait nombre de libraires qui deviendraient des magasins de biens culturels.

Une baisse de la TVA serait l’occasion de repenser et de reconstruire nos systèmes d’aide à la production musicale et au développement d’artistes, dans l’intérêt général de la filière musicale. En outre, la baisse du prix du disque consécutive à la baisse de la TVA pourrait réduire le téléchargement illégal et gratuit, améliorant par là même la santé des distributeurs, tant physiques que numériques, ainsi que la diversité de l’offre.

Nicolas Sarkozy, dans sa lettre de mission à Christine Albanel, mentionne clairement l’objectif de baisse de TVA sur le disque ; la France prenant la présidence de l’Union européenne, il pourrait saisir cette occasion pour inscrire cette mesure dans une politique européenne qui donne à la culture et aux PME culturelles la place qu’elles méritent. On en est encore très loin. Ce qui est en jeu c’est la diversité culturelle, la liberté de choix des citoyens européens, l’avenir de l’Europe.

Patrick Zelnik



PDG de la maison de disques Naïve



© Le Monde

Personnellement, diminuer encore les ressources de l’état comme solution à la crise de l’industrie du disque, ça ne soulève pas mon enthousiasme.
L’état a besoin d’argent pour permettre aux artistes qui le souhaitent de rester indépendant des labels et pour protéger du vol ceux qui veulent avant tout gagner du pognon avec leurs productions. L’ennui me semble plutôt être qu’aujourd’hui il est difficile de faire sans l’industrie (et encore la musique est plutôt favorisée sur ce plan compartivement au cinema). Pour moi, la seule solution est de permettre aux artistes de disposer comme ils l’entendent de leurs oeuvres ou de leurs produits car le téléchargement p2p comme les majors font exactement le contraire.

Le téléchargement mettrait à mal l’industrie du disque.

Soit, mais pour moi, grand amateur de musique, la musique n’est pas une industrie, c’est un art.
Une très grande partie des albums que j’achète sont composés par des gens ayant un job alimentaire. Leurs albums n’en sont pas moins bons.

Oui à l’effondrement de l’industrie du disque.
Que zazie ait besoin d’un vrai travail pour vivre, ça ne me dérange pas.

Maldo

XXVII dit:
Surtout qu'on va en voir de plus en plus des artistes qui se démerdent sans les majors ou qui vont se créer leur propre boite.


Si un auteur met un album à télécharger, je ne vois pas le problème. Qu'un quidam mette à la dispo de tout le monde de la musique qui ne lui appartient pas, je ne vois même en quoi c'est défendable.
Je ne suis pas un spécialiste du téléchargement (j'en ai fait que TRES rarement et comme je suis con, j'ai toujours payé ce téléchargement). Mais pouvoir écouté une musique sans payé le mec qui l'a faite, ça me dépasse comme logique. Sauf si l'auteur l'autorise, je ne vois pas pourquoi je téléchargerais sans payer.
Le problème des majors (c'est moche ce mot quand même), c'est que les artistes veulent toujours passer par elle, parce que, s'il le voulait, je pense qu'il pourrait s'en passer (faire graver un CD à grande échelle ne me parait pas insurmontable).
Donc, perso, tant que le téléchargement sera proposé sans que je sache d'où il vient, je ne vois pas bien pourquoi on l'autoriserait. Et si l'auteur veut vendre ses droits à des majors, c'est tant pis pour nous, mais c'est la major qui ait ce qu'elle veut de sa musique.

C’est le sujet de la BD de Clubic cette semaine :
http://www.clubic.com/actualite-93160-actualite-high-tech-semaine-bd.html