[Politique] Louxor, J'adoooore !

"Pendant ce temps là, -1000 prof des écoles au concours"

Il était temps.

Pour le reste, la france d'en bas se fout pas mal des copains de sarko qui sont pétés de thunes.

Politiquement parlant, parler de genre de détails (car désolé, mais pour moi c'est du détail, faut revenir sur terre, c'est peut être visible aujourd'hui mais les riches se reproduisent entre eux et sortent entre eux), parler de ce genre de détails dis-je permet de ne pas parler de sujets autrement plus sérieux et sur lesquels sarko s'était engagé: la croissance, l'europe (sans la turquie avait-il dit), le pouvoir des chats, etc. ...

Thrud dit:
Bubu dit:+1
Il semble evident que le plus choquant, ce sont les amitiés entre tous ces hommes de pouvoir (politiques, chefs de grandes entreprises, journalistes) qui forcément se donnent des "coups de main".

Désolé mais je ne vois pas en quoi c'est choquant... ?! Pour moi ce n'est pas "évident" comme tu l'écris....
J'ai toujours tendance à rapprocher cela de mon quotidien et, dans mon travail, je côtoie des personnes du même niveau social ou hiérarchique avec lesquels j'entretiens de bonnes relations, pas forcément amicales mais souvent professionnelles... Et ils nous arrivent de nous donner des "coups de main". Je ne vois pas en quoi ce que je considère normal pour moi ne doit pas l'être pour notre président... Du moins tant que sa fonction n'interdit pas tout contact professionnel...
Alors peut-être suis-je un cas isolé et ceux qui trouvent cela choquant ne sont-ils absolument pas dans la même situation...
Thrud


Certains aimeraient que le président de la république soit comme eux, comme tout le monde, mais c'est nier la fonction de représentation et cela traduit souvent une envie de leur part, une jalouserie oserais-je écrire: pourquoi s'en fout-il plein les poches et pas moi? Question légitime au demeurant mais stérile, puisqu'un élu du peuple connaitra toujours le brossage de manche, les avantages acquis, et un certain faste de vie. Pour ce qui est du faste d'ailleurs, je trouve que c'est une bonne chose tant que ça ne devient pas ridicule ou indescant (tout est affaire d'appréciation là dessus), mais c'est parceque ce que je vois ça n'est pas l'homme sarkozy, mais le président d'une nation légitimement élu.

Si demain sarko vit dans un hlm, je n'en serais pas plus heureux, et mon compte en banque n'en sera pas plus rempli. Encore une fois, faire de la provocation là dessus (parcequ'il y a une part de provocation évidente) permet de faire focaliser les opposants sur des points anecdotiques dont se foutent une majorité des français, au détriment comme je le disais plus haut des véritables problèmes.

Ca s'appelle du culot, c'est bien calculé, à voir si la majorité de français l'ayant élu s'en contentera...

Maldoror dit:Encore une fois, faire de la provocation là dessus (parcequ'il y a une part de provocation évidente) permet de faire focaliser les opposants sur des points anecdotiques dont se foutent une majorité des français, au détriment comme je le disais plus haut des véritables problèmes.


D'un autre côté", si les opposants sont suffisamment stupides pour se focaliser sur des trucs comme ça, j'imagine mal comment ils pourraient faire des choses sérieuses s'ils avaient de vraies responsabilités...

Il me semble que l'on s'égare en parlant de détail futile.

Parce que

1) Ce ne sont pas des images et des scènes qui échappent: c'est au contraire très construit et saturé de sens.

2) C'est plein d'enseignement sur la méthode Sarko. faite d'image, d'immédiateté, et, surtout, de réthorique et de contre-feux.

Il me semble alors qu'en s'intéressant à ce qui se joue-là -- et à ce que ce jeu vient signifier et masquer tout à la fois -- on n'est pas dans le voyeurisme à la Gala, mais on trouve a comprendre quelque chose de sa stratégie politique.

C'est intéressant aussi du point de vue historique, car quelque chose est en train de profondément changer dans ces scènes-là -- ne serait-ce que la liquidation de l'image aristocratique des présidents au profit de l'image du bourgeois décomplexé et vulgaire.

Que ces images de lui puissent exister semble signer aussi un retour de baton haineux sur mai 68 -- entre autre par la survalorisation de la réussite individuelle aux dépens de l'utopie collective -- et les errements de la gauche.

C'est pourquoi, au delà de l'aspect partisan, qui n'est pas le coeur de mon propos, je trouve qu'on gagne vraiment à s'y intéresser. Mais ca n'engage que moi...

"1) Ce ne sont pas des images et des scènes qui échappent: c'est au contraire très construit et saturé de sens. 2) C'est plein d'enseignement sur la méthode Sarko."

Tout à fait d'accord, c'est ce que je disais plus haut, c'est du calcul.

"un retour de baton haineux sur mai 68 -- entre autre par la survalorisation de la réussite individuelle aux dépens de l'utopie collective"

L'un des points phare du programme de sarko, pour lequel les franças l'ont élu, était bien de "liquider l'esprit de mai 68".
C'est en partie réussi, après la courbe démographique fera le reste...

Maldo

PS: sans vouloir polémiquer, pour ce qui est de l'utopie collective(iste), on sait ou ça a mené... Depuis 1989, cette vision à du plomb dans l'aile...

"Pendant ce temps là, -1000 prof des écoles au concours"
Il était temps.


Ah bon? Y en avait trop?

je ne suis pas un fan, mais je prefere qu'il affiche la couleur , plutot que de faire semblant du contraire, ce genre d'amitié/compromission existait déja sous miterand.et a mon avis cela existe depuis cain et abel
voir l'histoire de canal + et des attribution de chaine
et ça c'est pour ce que l'on sait

la au moins on a le temps d'acheter la Vaseline
bon sur ce :arrow:

adel10 dit:
la au moins on a le temps d'acheter la Vaseline
bon sur ce :arrow:

ce qui importe c'est la sodomie sans douleur (deja cité ) après le reste :pouicchut: :pouicchut:

Vieux chat dit:
"Pendant ce temps là, -1000 prof des écoles au concours"
Il était temps.

Ah bon? Y en avait trop?


Ben oui... faut que les français soient suffisemment assez intelligents et critiques pour voter pour Sarkozy..... Kant en parlait déjà au 18ème siècle dans Qu'est-ce que les Lumières ?

Maldoror dit:PS: sans vouloir polémiquer, pour ce qui est de l'utopie collective(iste), on sait ou ça a mené... Depuis 1989, cette vision à du plomb dans l'aile...


elle reviendra forcément dans la réflexion avec les problèmes écologistes que les générations à venir vont rencontrer.

Et je pense que la lutte des classes se fera beaucoup plus féroce !

Thrud dit:Parceque quand on s'occupe de pauvreté on doit devenir pauvre ? On est alors plus crédible ?
Personnellement, qu'est-ce que j'en ai rien à faire de la vie privée de notre président !
Heureusement qu'à mon boulot on ne me dit pas que je dois arrêter le jeu de société car ça n'a rien à voir avec le sérieux attendu face à mes clients !
Thrud


Je plussoie

Foutez lui (leur, lui et tous les autres) donc la paix dans leur vie privée, mais attentifs à ses (leurs) résultats professionels (vu que c'est pour cela qu'on le paie)

Ah oui, 1989... Ce n'est pas tout a fait ce que j'avais en tête en pensant à ça. Disons, que je suis assez vieux pour avoir connu les grèves de 1995 où il y avait un souci trans-corporatiste de défendre un état quelque peu social. Quelle différence, tout de même, avec 2007 où on est beaucoup plus prompt à penser que l'autre est un fainéant (le chomeur) ou un privilégié (la SNCF). Là encore, je vais insister lourdement, il y a comme un retour de baton marqué. C'est scientifique: au repas de Noël mon beauf a tenu sans honte des propos qu'autrefois qu'il amenait avec des pincettes. Signe des temps, on se replie sur des ensembles de plus en plus réduits, voire sur la défense des intérêts de la sphére familiale ou individuelle (soi, son salaire, son vécu.) Ce n'est quand même pas être un foutu que stanlinien de dire les choses ainsi...

chedre31 dit:Foutez lui (leur, lui et tous les autres) donc la paix dans leur vie privée, mais attentifs à ses (leurs) résultats professionels (vu que c'est pour cela qu'on le paie)


Je serais ravi de lui foutre la paix. Mais il affiche en permanence ses moindre faits et gestes, et les medias sont ravis d'en faire la une.
Ce qui me refroidit la dedans, c'est que la collusion hommes politiques/industriels/media a toujours existé, mais lorsqu'un lambda partait en croisade pour la dénoncer, les intéressés s'offusquaient et niaient tout en bloc. Maintenant, c'est affiché, assumé, et bientôt accepté par la population. Il n'y aura plus d'accusation de collusion possible car ce sera considéré comme normal.
Que faire contre ça ? Aucune idée, mais ça annonce un futur qui me déplait fortement.

Il me semble qu'auparavant c'était prinicipalement entre chef d'état que l'on s'invitaient (du moins officiellement) alors que maintenant c'est industiels/politiques, et là il y a un conflit d'intérêt souvent entre intérêt de la nation et celui des industriels (à part si on admet que les politiques n'ont pas pour but l'intérêt de la nation...)

« Et je pense que la lutte des classes se fera beaucoup plus féroce ! »

Je pense qu'elle est morte et enterrée, mais ça n'engage que moi.

« Disons, que je suis assez vieux pour avoir connu les grèves de 1995 où il y avait un souci trans-corporatiste de défendre un état quelque peu social. Quelle différence, tout de même, avec 2007 où on est beaucoup plus prompt à penser que l'autre est un fainéant (le chomeur) ou un privilégié (la SNCF). »

Il y a aussi la prise de conscience par beaucoup qu’être que des mouton de panurge marchant au pas au milieu des drapeaux rouges à l’appel de centrales syndicales aux discours anachroniques et souvent totalement contre-productifs ne sert pas à grand chose si ce n’est renflouer les caisses de ces mêmes syndicats moribonds, et que la démocratie peut passer par d’autres moyens, le vote par exemple…

« Noël mon beauf a tenu sans honte des propos qu'autrefois qu'il amenait avec des pincettes. »

La fin des tabous est une excellente chose en démocratie, autrefois certains propos étaient jugés « déviants », on était un « malpensant »., terme repris aujourd’hui par la gauche d’ailleurs dans un tout autre sens.

« Signe des temps, on se replie sur des ensembles de plus en plus réduits, voire sur la défense des intérêts de la sphére familiale ou individuelle (soi, son salaire, son vécu.) »

Bref, sur des choses concrètes qui forment véritablement l’identité d’un individu.

« Ce n'est quand même pas être un foutu que stanlinien de dire les choses ainsi... »

Non, beaucoup de français de la classe moyenne pensent comme toi. (au vu des dernières élections, je préciserai : les primo votants et les 45-55 ans, population plutôt urbaine et pas trop mal lottie.)
La chute est d’autant plus rude qu’on a té habitué à vivre pendant des années dans un pays où tenir des propos de droite était assimilée à du fascisme.(à ce sujet lire : être de droite, un tabou français)


« Maintenant, c'est affiché, assumé, et bientôt accepté par la population. Il n'y aura plus d'accusation de collusion possible car ce sera considéré comme normal.
Que faire contre ça ? »

Je te rassure, le droit de vote existe toujours en France en 2008.

Maldo

Cela faisait bien longtemps que je n'avais feraillé ainsi. Merci. Que la droite fasse une poitique de droite, après tout, pourquoi pas... Mais est-ce vraiment le cas actuellement ? J'ai plutôt l'impression qu'elle est ouvertement réactionnaire (il est question en effet d'"enterrer 68")) et radicalisée... et que, de fait, elle ne se discute pas. Il y a une forme d'apathie ou de sympathie généralisée qui m'étonne quand même beaucoup. Louxor, il y a quelques années, ne serait pas passé comme une lettre à la poste. Il y a comme une insulte à mettre en scène -- voilà, le fond de mon propos: ce n'est pas le fait "Bruni" ou le fait "suite royale à Louxor" qui m'horripille mais sa mise en scène décomplexée, éhontée -- ce luxe et ce détachement peu de temps après qu'il ait été question, je le rappelle, des SDF, des pauvres ordinaires et de leur pouvoir d'achat, et des compromissions commerciales avec la Lybie. Excusez moi, mais la couleuvre -- ou la sodomie, préfèrerons certains -- est dure à avaler, d'autant plus que 1) les médias relaient sans peu de réaction ce discours 2) Cela se fait sur fond d'indifférence... En ce sens, vos réactions me surprennent... Vraiment.

Pour ce qui est des medias, ils sont très nomreux à critiquer et à abonder dans ton sens: au niveau de la presse, la liste est longue: libe, marianne, etc. ... Au niveau des radios, je ne pense pas que France Inter soit particulièrement sarkophile, pas plus que canal +, arte, et les chaînes publiques (1 & 2)sont encore relativement neutres (après tout ce ne sont pas des chaînes réputées polémiques).
Pour ce qui est de la réaction du peuple, c'était napoleon III qui disait à un de ses ministres "ne vous en faîtes pas pour le peuple, il est plus conservateur que nous".

Maldo

"J'ai plutôt l'impression qu'elle est ouvertement réactionnaire (il est question en effet d'"enterrer 68")) et radicalisée... "

Oui, elle est réactionnaire, en réaction à une politique qui n'a jamais été véritablement approuvée par le peuple en matière d'éducation, d'immigration, de travail. En réaction face à ceux qui les ont taxé de racistes ou de fachos à tout bout de champ pendant vingt ans ou se dire de droite c'était la honte. Radicalisée donc fatalement puisqu'avec l'avènement de sarko coïncide la chute de nombreux tabous (déjà commencée avec l'accesssion de le pen au 2eme tour en 2002) et une revanche sur mai 68 aussi, tu as raison de le souligner, révolution petite bourgeoise face à laquelle le peuple n'avait à l'apoque pas fait que manifester en masse, mais surtout voter en masse.

Maldo

je vous conseille cet achat ,cela tombe bien il est en promo (véritablement) -30 % dans le magasin par VPC bien connu ,vous savez l'énorme catalogue
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bon je

:arrow:

:lol: Z'y vendent de l'aspirine aussi ?