[politique] MoDem : le deuxieme parti francais ?

viking dit:Mais un réferendum pour ça, c'etait un gros défi, qui a laissé ouverte la porte de la simplification (=> plombier polonais, vote de sanction)


La simplification (et/ou le mensonge) ont joué à fond dans l'autre camp aussi (bien plus à fond vu la couverture médiatique supérieur qu'ils avaient): "votez non c'est être anti-européen", c'est menacer la planète parce que le TCE serait plus écolo que le traité de Nice, "votez non et les hordes communistes violeront vos poissons rouges"....
Il y a eu du grand n'importe quoi chez le oui.
girafe dit:tes trois dernières interventions


Très jolie pensée démocratique !
En gros, pour résumer, concernant ce qui touche à l'Europe, il faut écouter les électeurs lorsqu'ils votent dans le bon sens, mais faire fis de leur prise de position lorsqu'ils se trompent quitte à :
- proposer à nouveau le même texte en le faisant passer par une autre voie.
- faire voter les mêmes personnes une seconde fois (puis pourquoi pas une 3ème, 4ème...) un même texte.

C'est typiquement ce type de penser qui favorise le désintérêt des électeurs pour les élections européennes. Désintérêt qui est massif et pas uniquement français, mais bien européen (j'ai entendu parler de 20% de votant slt en Angleterre).

D'autre part, j'apprécie grandement ta référence aux ouvrages cités par les uns et par les autres : "ça me prendrait trop de temps pour vérifier alors je ne le fais pas". Honnêtement ton positionnement est complètement aberrant. Je remercie d'ailleurs tout ceux qui ici font publicité de leurs lectures et également Bertrand pour son post d'informations sur les Européennes.

Enfin, je termine sur le protectionnisme. Le protectionnisme constitue à mes yeux la solution pour sortir des crises en prenant en compte les dégâts des productions sur l'environnement (taxes carbone notamment) et en luttant contre l'harmonisation fiscale par le bas.
Maintenant, il est clair qu'un protectionnisme à l'échelle des états nation est une vaste connerie, mais au niveau européen, il pourrait s'agit d'un message clair et fort pour remettre à leur place les questions environnementales et sociales.
Ubik Liryc dit:
viking dit:Mais un réferendum pour ça, c'etait un gros défi, qui a laissé ouverte la porte de la simplification (=> plombier polonais, vote de sanction)

La simplification (et/ou le mensonge) ont joué à fond dans l'autre camp aussi (bien plus à fond vu la couverture médiatique supérieur qu'ils avaient): "votez non c'est être anti-européen", c'est menacer la planète parce que le TCE serait plus écolo que le traité de Nice, "votez non et les hordes communistes violeront vos poissons rouges"....
Il y a eu du grand n'importe quoi chez le oui.


Ceci explique enfin pourquoi mon poisson rouge est mort :(
viking a écrit:
Mais un réferendum pour ça, c'etait un gros défi, qui a laissé ouverte la porte de la simplification (=> plombier polonais, vote de sanction)

La simplification (et/ou le mensonge) ont joué à fond dans l'autre camp aussi (bien plus à fond vu la couverture médiatique supérieur qu'ils avaient): "votez non c'est être anti-européen", c'est menacer la planète parce que le TCE serait plus écolo que le traité de Nice, "votez non et les hordes communistes violeront vos poissons rouges"....
Il y a eu du grand n'importe quoi chez le oui.


Je n'ai pas dit le contraire. ( ton exagération est inutile )
D'autre part la couverture médiatique inférieure du non ne veut pas dire que les nonistes avaient raison!
viking dit:
viking a écrit:
Mais un réferendum pour ça, c'etait un gros défi, qui a laissé ouverte la porte de la simplification (=> plombier polonais, vote de sanction)

La simplification (et/ou le mensonge) ont joué à fond dans l'autre camp aussi (bien plus à fond vu la couverture médiatique supérieur qu'ils avaient): "votez non c'est être anti-européen", c'est menacer la planète parce que le TCE serait plus écolo que le traité de Nice, "votez non et les hordes communistes violeront vos poissons rouges"....
Il y a eu du grand n'importe quoi chez le oui.

Je n'ai pas dit le contraire. ( ton exagération est inutile )
D'autre part la couverture médiatique inférieure du non ne veut pas dire que les nonistes avaient raison!


Je ne suis pas sur que son exagération, si tant est qu'on puisse parler d'exagération, soit inutile. Il suffit, malheureusement, de lire les interventions de Girafe pour s'en rendre compte.

Enfin, personne ne dit que les nonistes ont raison. D'ailleurs, la politique ne me semble pas être une histoire d'avoir raison ou tord, mais plutôt de choix quand à l'idée de l'Homme et du monde que l'on se fait. Hors pour que ce choix puisse être fait de la meilleur des manières, le débat et l'information sont primordiales avec bien entendu toutes les exagérations qui vont avec. Le problème avec l'Europe, c'est que le débat n'est pas, ou tout du moins très peu, possible comme l'a prouvé le referendum de 2005. Le point de vue des nonistes a été marginalisés tout du long, avant le vote mais également après le vote pour finalement être foulé au pied avec le "mini traité" ou encore l'appel à revoter en Irlande.
LeChef dit:Très jolie pensée démocratique !

Je préfère ma vision de la démocratie à celle de nos institutions qui ne sont pas franchement démocratiques mais plutôt républicaines.
En revanche, je préfère nos institutions à une démocratie, aujourd'hui, car nous ne sommes clairement pas prêts, nous autres français, à vivre en démocratie. Nous sommes des gamins sur le sujet.
LeChef dit:En gros, pour résumer, concernant ce qui touche à l'Europe, il faut écouter les électeurs lorsqu'ils votent dans le bon sens, mais faire fis de leur prise de position lorsqu'ils se trompent quitte à :
- proposer à nouveau le même texte en le faisant passer par une autre voie.
- faire voter les mêmes personnes une seconde fois (puis pourquoi pas une 3ème, 4ème...) un même texte.

C'est pas ce qu'il faut, c'est ce qui est fait. La première erreur c'est le référendum de Chirac. Après, on a eu la claque démocratique qu'on mérite, permise par nos institutions.
LeChef dit:C'est typiquement ce type de pensée qui favorise le désintérêt des électeurs pour les élections européennes. Désintérêt qui est massif et pas uniquement français, mais bien européen (j'ai entendu parler de 20% de votant slt en Angleterre).

Exactement, a force de nous faire croire qu'on vit en démocratie, on finit par se rendre compte que ce n'est pas vraiment le cas et ça décourage les gens. Alors quand on fait du zèle démocratique, il ne faut pas s'étonner à ce que ça retombe sur le nez des zélés.
LeChef dit:Enfin, je termine sur le protectionnisme. Le protectionnisme constitue à mes yeux la solution pour sortir des crises en prenant en compte les dégâts des productions sur l'environnement (taxes carbone notamment) et en luttant contre l'harmonisation fiscale par le bas. Maintenant, il est clair qu'un protectionnisme à l'échelle des états nation est une vaste connerie, mais au niveau européen, il pourrait s'agit d'un message clair et fort pour remettre à leur place les questions environnementales et sociales.

Je n'ai pas l'impression que cela soit l'acception du mot "protectionnisme" des souverainistes, mais si tu le penses...
Je ne suis pas sur que son exagération, si tant est qu'on puisse parler d'exagération, soit inutile. Il suffit, malheureusement, de lire les interventions de Girafe pour s'en rendre compte.
Enfin, personne ne dit que les nonistes ont raison. D'ailleurs, la politique ne me semble pas être une histoire d'avoir raison ou tord, mais plutôt de choix quand à l'idée de l'Homme et du monde que l'on se fait. Hors pour que ce choix puisse être fait de la meilleur des manières, le débat et l'information sont primordiales avec bien entendu toutes les exagérations qui vont avec. Le problème avec l'Europe, c'est que le débat n'est pas, ou tout du moins très peu, possible comme l'a prouvé le referendum de 2005. Le point de vue des nonistes a été marginalisés tout du long, avant le vote mais également après le vote pour finalement être foulé au pied avec le "mini traité" ou encore l'appel à revoter en Irlande.


Je suis d'accord avec ça, je l'ai même dit dans mon post (relis)
Tout ce que je veux exprimer depuis le début (en étant HS d'ailleurs), c'est les raisons pour lesquelles ça aurait pas été si con que ça de voter oui. C'est pas parce que le débat du réferendum a été pourri (on est bien d'accord) que les gens ont pris la bonne décision en votant non.
MrGirafe dit:
LeChef dit:Enfin, je termine sur le protectionnisme. Le protectionnisme constitue à mes yeux la solution pour sortir des crises en prenant en compte les dégâts des productions sur l'environnement (taxes carbone notamment) et en luttant contre l'harmonisation fiscale par le bas. Maintenant, il est clair qu'un protectionnisme à l'échelle des états nation est une vaste connerie, mais au niveau européen, il pourrait s'agit d'un message clair et fort pour remettre à leur place les questions environnementales et sociales.

Je n'ai pas l'impression que cela soit l'acception du mot "protectionnisme" des souverainistes, mais si tu le penses...


Je passe sur l'idée que tu te fais de la démocratie et plus globalement de l'Homme avec d'un côté ceux qui savent et qui du coup sont aptes à décider car seuls capables de prendre de décisions et de l'autre les imbéciles. Simplement, je trouve cela minable !

Pour ce qui est du protectionnisme, il serait bon que tu lises un peu plus, je ne parle pas des livres, j'ai bien compris que ce n'était pas ta tasse de thé, mais plutôt les interventions de chacun car ce n'est pas la 1ère fois que j'aborde le sujet (et en plus je ne suis pas le seul à en avoir parlé).
Le "protectionnisme" des souverainistes n'a rien à voir avec la forme de protectionnisme mise en avant notamment par des forces de gauche, notamment celles qui ont appelé à voter "non" au référendum.

@ Viking :
Oui je t'avais bien lu et ne cherchais pas à te contredire, mais simplement à préciser l'idée que, selon moi, les orientations politiques ne se jugent pas uniquement que par BON / Mauvais. Rien de plus.
LeChef dit:Le "protectionnisme" des souverainistes n'a rien à voir avec la forme de protectionnisme mise en avant notamment par des forces de gauche, notamment celles qui ont appelé à voter "non" au référendum.

C'est uniquement ce que je dis. Et je répondais à celui qui disait que le point commun du NON au TCE pouvait être par exemple le protectionisme, point commun aux souverainistes et à l'extrême gauche.
Nous sommes d'accord, ils n'ont pas non plus ce point commun.
N'hésite pas à lire ce qui se dit plutôt que de partir du principe que nous ne sommes pas d'accord.
LeChef dit:Je passe sur l'idée que tu te fais de la démocratie et plus globalement de l'Homme avec d'un côté ceux qui savent et qui du coup sont aptes à décider car seuls capables de prendre de décisions et de l'autre les imbéciles. Simplement, je trouve cela minable !

Là encore, tu vas trop vite en la besogne. Sur chaque sujet donné, il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Ce ne sont pas tout le temps les mêmes qui savent, pas tout le temps les mêmes qui ne savent pas.
Si tu penses tout savoir sur tout, je peux te prouver que tu te trompes.
Les imbéciles (qui ne sont pas très nombreux dans la population) sont d'ailleurs très conscients qu'ils ne savent pas tout sur tout, c'est parfois une chose que les gens "normaux" ne savent pas.

Pour moi, la démocratie ce n'est pas tout le monde donne son avis sur tout et la majorité décide, la démocratie c'est le peuple qui se dirige.
C'est basé sur la confiance, pas la méfiance. La majorité peut laisser, pour chaque sujet, une minorité diriger, sans contrôle, si elle estime que cette minorité est la mieux à même de prendre les décisions sur CE sujet, si elle estime que cette minorité va savoir respecter l'intérêt général et écouter les voeux de l'ensemble de la population et les rendre compatibles avec le sujet.

L'anarchie c'est l'ultra-démocratie, le top du top de la démocratie.

L'individualisme et le capitalisme ont donné à la démocratie un parfum étrange, ils nous ont pourri de l'intérieur.
C'est pour cela que je ne crois pas que nous puissions aujourd'hui être en démocratie, mais que pour des raisons de paix sociale, il faut bien donner au peuple cette illlusion de début de démocratie.

Tu vois, quand j'explique longuement et quand on prend le temps de lire, on comprend...
MrGirafe dit:
Tu vois, quand j'explique longuement et quand on prend le temps de lire, on comprend...


Je ne peux être que d'accord avec cela.
Maintenant, je dois dire que j'ai parfois du mal à te suivre. Il est très difficile de discerner ce que tu veux dire. A des moments tu sembles de placer en commentateur, à d'autre tu sembles donner ton point de vue.
Par exemple quand tu craches, comme précédemment sur les extrêmes, sans préciser qui tu englobes dedans et surtout sans prendre le temps d'argumenter plus que cela, à mes yeux, cela se contredit fortement avec le post que tu viens d'écrire.

Oups… j’ai recopié et poursuivi mes interventions “citoyennes” sur l’autre sujet “ce qui fait débat” puisqu’ici, on parle du MoDem.

Des trolls sont donc parvenus à nous faire quitter le sujet principal de ce “sujet” afin d’écarter le MoDem pour que la conversation so’riente sur des sujets qu’ils préfèrent eux.

ben, y’a des élections ce w-e (si si, je vous jure) et c’est un topic politique, alors on vient y parler politique en général, on va pas non plus faire un topic ump, un topic ps, etc…
en plus, il n’a y a rien à dire sur le modem “en soi” : pas d’idéologie claire, et même pas de rivalités internes pour amuser la galerie, on ne peut donc parler du Modem que par rapport aux autres partis

Je suis surpris …

Surpris de voir qu’après une entame de thread pareil on assiste tout de même à 7 pages de discussions. Je n’ai lu que la première et je pensais même pas que vous feriez tant d’honneur à répondre à pareille provocation.

Mais s’il convient de répondre, je dirais juste que je me retrouve assez dans la critique qu’expose actuellement le Modem, une grande partie de ses représentants, certains de ses militants et des publications qui lui sont proches (Marianne qui s’en cache à peine mais que j’aime lire). Bien que globalement, je ne vois rien dans ce qu’ils (les modemistes) proposent qui me fait espérer qu’on aille vers quelque chose de plus conforme aux valeurs républicaines (car c’est bien en ça que je me retrouve parfois dans les critiques du Modem à l’égard du gouvernement actuel).

Comme la démocratie est un rapport de force constant, je me dis que pour obtenir quelque chose il faut en demander bien plus et je penche donc à gauche toute (certains appellent ça l’extrême, dans mes cours on appelaient ça “juste” la Gauche") : et oui pour vouloir un régime conforme aux valeurs républicaines avec un Etat providence fort (note pour les paranos libéraux : je ne parle pas de communisme soviétique), on en vient à voter extrême gauche en espérant qu’une SFIO renaisse ou qu’un die Linke se dresse. Voter Besançenot va faire mourir le PS ? Mais en voilà une bonne raison de plus pour donner sa voix au p’tit facteur de Neuilly ! Il est temps qu’il y ait un vrai parti de gauche en France.

En attendant, disons que de Besançenot à Bayrou en passant par Aubry et Royal (et même Les le Pen père et fille inc.) ils sont au moins tous d’accord sur l’anti-sarkozysme, pas forcément primaire, mais sur le fond de cette politique en décalage complet avec l’Histoire : et oui, n’en déplaise à la bande du Fouquet’s, l’ère néo-libérale n’est plus en odeur de sainteté : l’Hexagone doit-il continuer de vivre en parfait déphasage quand même The Economist en vient à vanter les mérites du modèle social français ? (ça c’était fun comme couverture et si triste en même temps) Je crois que tous ont comprit, mais le gouvernement actuel s’entête … alors du coup de tous les bords on peut s’entendre au moins sur la critique de cet entêtement : et peut être plus avec un Modem incisif qu’avec un PS moribond. Bref, on en vient à préférer le Modem au PS quand on a des idées de gauche, pas pour les idées du modem justement mais pour son opposition qui paraît moins intéressée et plus spontanée qu’au PS. De là à en faire le 2e parti de France c’est pas gagné : les bases d’un parti c’est le nombre de militants et d’élus locaux qui permettent rentrées financières et main d’oeuvre dévouée. Et ça, je crois que le PS a encore des stocks importants. En terme d’élus locaux, je pense même que le PS doit pas être loin de devancer l’UMP.

Au passage, il est intéressant de voir le style JFK (Jean-François Kahn) au Modem, une sorte de “rupture” à lui tout seul :wink:

shix dit:Bref, on en vient à préférer le Modem au PS quand on a des idées de gauche, pas pour les idées du modem justement mais pour son opposition qui paraît moins intéressée et plus spontanée qu'au PS.

c'est un point crucial du succès du Modem, je pense que si le P.S. était encore un parti "fort", le Modem serait juste un pétard mouillé.
Par parti "fort" j'entends, qui cherche et trouve les électeurs, qui les motive à voter pour eux.

Il est vrai que c'est plus la présence médiatique de Bayrou qui lui a permis de dire "moi j'existe". Les écologistes pendant ce temps étaient aux abonnés absents et le P.S. se dispersaient en énièmes querelles partisanes. Du coup, d'un principe, pas toujours vérifié en politique, des vases communiquant on obtient un potentiel vote modem important.

Maintenant, la posture d'opposant, la présence médiatique, ça ne dure qu'un temps si on ne se base pas sur un projet concret. Ou alors on devient comme Besancenot ou Laguiller, un parti qui ne veut pas les responsabilités, juste un éternel opposant, une niche à votes.
LeChef dit:A des moments tu sembles de placer en commentateur, à d'autre tu sembles donner ton point de vue.

+1
alighieri dit:en plus, il n'a y a rien à dire sur le modem "en soi" : pas d'idéologie claire, et même pas de rivalités internes pour amuser la galerie, on ne peut donc parler du Modem que par rapport aux autres partis

c'est totalement vrai, les rivalités internes ressemblent à une bataille de carriéristes (voir au P.S.) et l'idéologie claire a échoué dans le monde actuel (qu'elle soit communiste ou libérale). Tu vas donc voter Modem ce w/e ? :mrgreen: :wink:

avec la meilleure volonté du monde, je serais incapable de voter Modem : je suis un vieux con, je pense qu’il y a une droite et une gauche, un rapport de forces entre elles et qu’il faut tâcher de faire pencher la balance du coté que l’on préfere : tout l’inverse du coté consensuel et post-démocratique du Modem (j’entends par post-démocratique que dans le monde idéal du Modem, pas besoin d’autres partis en dehors des extrêmes puisque toutes les contradictions rentrent dans celui-là, plus besoin de débat en tout cas) d’ailleurs, comme ça a été dit plus haut, c’est un parti composé pour l’essentiel de jeunes militants de gauche qui viennent d’arriver et de vieux démocrates chrétiens de droite qui sont un peu surpris de les voir arriver
le PS va faire un bon score parce qu’il a un électorat discipliné et fidèle, même s’il ne sait plus trop à quoi il est fidèle (au logo ?). n’empêche qu’idéologiquement le PS est mort : en terme d’idées, c’est un vieux machin coincé entre le front de gauche et le modem qui a perdu sa raison d’exister

shix dit:Surpris de voir qu'après une entame de thread pareil on assiste tout de même à 7 pages de discussions. Je n'ai lu que la première et je pensais même pas que vous feriez tant d'honneur à répondre à pareille provocation.

C'est le titre du modo qui est intéressant, pas le premier message.
Ce sont les 6 autres pages que tu n'as pas lues qui sont intéressantes, pas le premier message.
Ensuite, comme tu n'as lu que la première page du sujet, je n'ai lu que ton premier paragraphe :)

--> Besancenot ne va pas détruire le PS, il fait son jeu (comme je le redis ci-dessous) ainsi que le jeu des partis en place.
--> Evidemment que tous les partis sauf l'UMP sont contre Sarkozy, les dirigeants ont tout le temps tous les autres à dos, et heureusement ! Une coalition du contre est plus facile à obtenir qu'une coalition du pour. Avec 30% d'électeurs UMP, on a toujours une majorité de gens contre l'UMP. Mais on a aussi une majorité qui accepte l'UMP comme moindre mal (c'est le scrutin majoritaire).
alighieri dit:ben, y'a des élections ce w-e (si si, je vous jure) et c'est un topic politique, alors on vient y parler politique en général, on va pas non plus faire un topic ump, un topic ps, etc...

Il me semble qu'on appelle cela du pourrissement de sujet, d'autant plus qu'il y a un sujet général ("Europe : ce qui fait débat",) qui permet de causer de tout et de n'importe quoi, ce qui rentre dans tes cordes :P
D'un autre côté, je ne me souvenais plus que c'était un sujet pourri dans l'œuf puisque provenant de Wasabi.
Je vais redéplacer mes commentaires ici aussi alors :)
je poursuis la conversation
LeChef dit:Par exemple quand tu craches, comme précédemment sur les extrêmes, sans préciser qui tu englobes dedans et surtout sans prendre le temps d'argumenter plus que cela, à mes yeux, cela se contredit fortement avec le post que tu viens d'écrire.

Les extrêmes, selon moi mais je pense que cette définition n'est pas vraiment personnelle, sont à gauche du parti communiste et à droite du MPF.
Ces partis n'ont jamais gouverné et ne veulent pas gouverner avec d'autres partis qu'eux même (sinon à des conditions innacceptables pour leur partenaires).
Ils se positionnent dans une revendication du tout ou rien, ont des bouc-émissaires tout désignés et ratissent large en exploitant la misère humaine.
Ils ne veulent pas de compromis et veulent imposer leur point de vue aux autres, ils veulent une dictature de la majorité dégagée par les urnes (ce qui explique qu'ils n'obtiennent pas cette majorité).
Ceux qui réussissent de bons scores ont des arguments flash qui font tilt. Ils parlent avec aplomb et charisme et utilisent le vocabulaire du "on sait bien que", "c'est ce qu'ils veulent vous faire croire", "il faut arrêter de nous prendre pour des cons" etc.

Les partis extrêmistes font le jeu des partis déjà en place. Ils captent le vote protestaire sans pouvoir dégager de majorité, ainsi, les deux ou trois partis déjà en place deviennent majoritaire avec seulement 25% de voix, ce qui ennerve encore plus les électeurs. Mais, au XXIe siècle, l'extrême gauche ne sera jamais à la tête de l'état, ni l'extrême droite.
Ce sont des leurres de démocratie.

L'extrême gauche m'ennerve car elle va contre un certain nombre d'idéaux marxiste, alors que cela devrait être son fond de commerce ; l'extrême droite m'ennerve car elle va contre un certain nombre d'idéaux républicains.

Besancenot était dans un parti extrêmiste, je ne sais pas où se place le NPA, je pense néanmoins qu'il reste un parti extrêmiste puisque ni le discours ni les méthodes n'ont changé.

Disons qu’ils n’ont pas su concilier l’électorat prolétaire et l’électorat bobo écolo. C’est un peu schématique mais c’est parfois très révélateur comme cette gauche plurielle qui était prête à développer le nucléaire via le soutien des cocos et qui s’y opposait farouchement via les verts. Ou ce début de sociale démocratie qui s’accommodait très bien du capitalisme néo-libérale et qui privatisait avec en son sein des communistes. Bref, l’illusion a tenu un temps avant qu’on se rende compte que certaines choses étaient difficile à concilier.

Le seul truc qui réunit tout ce beau monde c’est la fin du sarkozysme arrogant et traître de nos valeurs et de notre Histoire. Mais derrière rien de commun n’émergera à nouveau. Donc autant faire mourir le PS une bonne fois pour toute et créer un parti pour les classes moyennes supérieures bien pensantes (j’aime les clichés qui parlent mais j’me comprends et ne généralise pas pour autant) et un vrai parti de gauche qui stoppera l’émiettement d’un électorat vers une extrême gauche toujours plus divisée.

Le front de gauche semble être l’une des initiatives les plus sérieuses que l’extrême gauche/la gauche ai connu ces dernières années/décennies. A voir ce que cela donnera …

Le Modem pourrait lui être le pendant : ce parti “mou” (rien de péjoratif) qui récoltera les fidèles du logo PS pendant que les fidèles des valeurs de gauche s’en iront au PG/front de gauche, qui sait …

Mais pour en arriver à ce clash historique, il va falloir y croire car l’implantation du PS dans chaque collectivité est telle qu’à moins d’une tralle totale dans les urnes ou d’une jacquerie des élus locaux, j’y crois pas trop. Pourtant on peut pas continuer avec un paysage politique comme celui-ci, sérieusement …

Besancenot était dans un parti extrêmiste, je ne sais pas où se place le NPA, je pense néanmoins qu’il reste un parti extrêmiste puisque ni le discours ni les méthodes n’ont changé.

Disons que pour beaucoup de militants, qui ne prennent d’ailleurs pas forcément leur carte et dont je fais partie, le NPA (mais d’autres partis aussi j’imagine) sont avant tout une première forme de militantistme floue certes mais concrète car la vie démocratique ne se fait pas qu’une fois tous els 36 du mois dans les urnes. Et un parti comme le NPA propose dans ses comités locaux des actions (parfois limites certes) que je ne retrouve pas chez les partis en place. Si la notion de militants godillots pouvait avoir un sens, j’ai vraiment l’impression qu’on est à l’opposé au NPA. La preuve, on découvre des gens qui habitent près de chez nous et on n’a jamais eu de consignes ou autres venant d’en haut, on est libre sur l’affichage sur les thèmes des réunions, sur les actions. Du moins pour l’instant … Bref c’est assez sain dans l’immédiat, il faut juste avoir un peu de recul pour ne pas se sentir embarqué par le vieux LCR au fond de la table qui semble un peu trop nostalgique : mais l’échange d’idées est intéressant, on recrée de la politique locale par les citoyens. Bref, avant même d’envisager ce parti comme une machine pesant sur des élections nationales, je vois le NPA comme certaines assos contestataires qui proposent de débattre, d’échanger, d’agir …

--> Evidemment que tous les partis sauf l'UMP sont contre Sarkozy, les dirigeants ont tout le temps tous les autres à dos, et heureusement ! Une coalition du contre est plus facile à obtenir qu'une coalition du pour. Avec 30% d'électeurs UMP, on a toujours une majorité de gens contre l'UMP. Mais on a aussi une majorité qui accepte l'UMP comme moindre mal (c'est le scrutin majoritaire).


A une époque le RPR avait le soutien de l'UDF. Et dans certaines circonscriptions celui du FN et pas que pour les élections. Bon l'UMP a le soutien du Nouveau Centre j'imagine mais est-ce qu'on peut sérieusmeent parler de ce parti :lol:

Quant au PS, il avait le soutien du PCF, des verts, notamment lors de la gauche plurielle (mais pas que ...)

C'est sûr qu'il est toujours plus facile d'unir contre qu'avec. Mais l'incarnation personnelle du pouvoir, très arrogante et aux antipodes de ce qu'ont été nos valeurs depuis 1945, accentue cette coalition du contre. D'ailleurs il serait peut être intéressant de voir le taux de contre l'UMP et celui du contre Sarkozy (je parle des chiffres d'avant la photo avec Barrack parce qu'après il va s'envoler dans les sondages :mrgreen: )