positiver au boulot

Fabrice dit:veiller à l'équilibre vie pro vie perso

effectivement mais on est rarement mettre de cela, sauf à avoir les épaules suffisamment solides pour refuser les contraintes horaires et de volume de taff.
AlexBool dit:ce qui me vient à l'esprit en 1er, ce sont les relations humaines

C'est un argument solide en effet, que ce soit avec mes collègues ou ma hierarchie, c'est un moteur important. Malheureusement l'inverse est vrai, ça devient un frein lorsque ça dégénère. (j'ai vécu les 2).
soze dit:... je repense à mon année et demi de chomage.

moi aussi je repense à mon année de chômage, j'ai galéré mais j'ai été plus créatif, constructif, positif que durant mes études ou une année de boulot. Et ça m'inquiète sérieusement.
El comandante dit:le plus important est ce qui se passe à côté.

oui, définitivement. Sauf que tu passes plus de temps au boulot... :|

Positiver, c’est quoi ?

Se remonter le moral tout seul, genre méthode Coué ?
S’accommoder de petits tracas du boulot grâce à des dérivatifs ?
S’autoriser des moments d’optimisme inattendus dans sa journée ?

Si c’est la 1e réponse, je trouve ça super triste… autant changer de taf tout de suite.

Si c’est la 2nde, ben… ce n’est pas très étonnant dans ce cas que les réponses au topic ne soient guère optimistes : on part du postulat que le boulot est chiant et qu’il faut se trouver des échappatoires… possible, fréquent même, mais plutôt restrictif.

Si c’est la 3e, c’est une question de philosophie personnelle, de comment on appréhende la vie et ses tracas. Et là, ça ne concerne pas juste le boulot, c’est beaucoup plus vaste.

Je répondrai donc dans le sens de ma 2e interprétation, car j’ai moi aussi un boulot fatigant dans lequel les échappatoires ponctuels sont nécessaires : instit, ou prof’ des écoles, comme on dit maintenant. On rame toute la journée, on a l’impression d’être tout seul à défendre des valeurs obsolètes aux yeux d’une bonne partie de la population (politesse, respect des autres et de la parole donnée, goût de l’effort, du travail bien fait…), et en plus, on en prend plein la poire de la part des parents, de la hiérarchie, et des médias. Franchement, sans dérivatifs pour décompresser, on se tire une balle vite fait : les belles ambitions des premières années en prennent plein la gueule au contact de la réalité…

Pour ma part, je bosse en ZEP, dans une “zone violence” particulièrement défavorisée. Et ça pue pas mal à tous les niveaux (menaces, coups, maltraitance…). Mais heureusement, on est une équipe, on parle, on décompresse, et ça aide à relativiser en remettant un petit boost à chaque fois. Voir qu’on est tous dedans, et qu’on essaie tous de se bouger, ça fait du bien. L’humour aide pas mal, pour ça. Les gamins, aussi, recèlent parfois leurs petites pépites. Le soutien de certains parents fait du bien, aussi, même s’il est rare. Et surtout, on n’oublie pas qu’on a une vie à côté, et que le boulot seul ne fait pas une vie : depuis que je suis papa, je prends vachement plus de distance avec mon travail et ses tracas.

Avant tout, je crois que “positiver” au boulot, c’est une question d’attitude : garder ses priorités bien en tête, prendre du recul, et surtout, conserver la faculté d’accueillir les bonnes surprises d’une journée. Et ça, c’est impossible si on arrive avec l’idée qu’on va se faire suer et qu’il va falloir attendre 8h avant de pouvoir reprendre sa caisse… Mais je suis bien conscient que c’est peut-être un luxe que mon métier permet, en m’offrant une certaine liberté dans l’organisation du temps et des activités de ma journée.

Voilà, my 2 cents. :)

le poney dit:
Fabrice dit:veiller à l'équilibre vie pro vie perso

effectivement mais on est rarement mettre de cela, sauf à avoir les épaules suffisamment solides pour refuser les contraintes horaires et de volume de taff.

je te l'accorde ce n'est pas évident mais faisable ;)
le poney dit:
AlexBool dit:ce qui me vient à l'esprit en 1er, ce sont les relations humaines

C'est un argument solide en effet, que ce soit avec mes collègues ou ma hierarchie, c'est un moteur important. Malheureusement l'inverse est vrai, ça devient un frein lorsque ça dégénère. (j'ai vécu les 2).


d'ac également, mais si les managers et la RH (dont je fais partie) font bien leur boulot, les mauvaises relations ne durent pas longtemps... et s'ils font mal leur boulot, on change...
AlexBool dit:si les managers et la RH (dont je fais partie) font bien leur boulot, les mauvaises relations ne durent pas longtemps... et s'ils font mal leur boulot, on change...

leur boulot n'est pas de faire que les relations soient bonnes mais de ménager les "succeptibilités" de chacun. Ca sous-entend parfois qu'ils doivent manoeuvrer et faire des choix qui sont parfois à ton détriment. Je comprends cela mais du coup, t'as parfois le sentiment d'être un kleenex.
Mr Popo dit:Positiver, c'est quoi ?
Se remonter le moral tout seul, genre méthode Coué ?
S'accommoder de petits tracas du boulot grâce à des dérivatifs ?
S'autoriser des moments d'optimisme inattendus dans sa journée ?
Si c'est la 1e réponse, je trouve ça super triste... autant changer de taf tout de suite.
Si c'est la 2nde, ben... ce n'est pas très étonnant dans ce cas que les réponses au topic ne soient guère optimistes : on part du postulat que le boulot est chiant et qu'il faut se trouver des échappatoires... possible, fréquent même, mais plutôt restrictif.
Si c'est la 3e, c'est une question de philosophie personnelle, de comment on appréhende la vie et ses tracas. Et là, ça ne concerne pas juste le boulot, c'est beaucoup plus vaste.

ce n'est pas la 3ème, car j'arrive à gérer ma vie extra-pro (personnelle, loisirs, relations sociales, ...) correctement à mon goût. Je n'ai de réelles difficultés qu'avec le boulot, sûrement à cause des contraintes qui peuvent l'entourer (qu'on soit prof ou manutentionnaire), d'où ma question.

Ce n'est pas la 2nde car ce ne sont pas uniquement des petits tracas (plus une accumulation et parfois de bonnes baffes dans la tronche), de toute façon je ne cherche pas réellement de dérivatifs car je souhaite vraiment résoudre les problèmes professionnels que je peux rencontrer.

du coup c'est la 1ère, et c'est effectivement bien triste.
C'est aussi une question de personnalités, certains s'en foutent, d'autres changent de taff, moi je suis entre les 2... pas de chance :|

Ah ben mince… c’est sûr que c’est dommage. As-tu songé à une formation pour changer de branche ?

Moi, au boulot, quand je me fais chier, je crée des jeux.

le poney dit:
AlexBool dit:si les managers et la RH (dont je fais partie) font bien leur boulot, les mauvaises relations ne durent pas longtemps... et s'ils font mal leur boulot, on change...

leur boulot n'est pas de faire que les relations soient bonnes mais de ménager les "succeptibilités" de chacun. Ca sous-entend parfois qu'ils doivent manoeuvrer et faire des choix qui sont parfois à ton détriment. Je comprends cela mais du coup, t'as parfois le sentiment d'être un kleenex.
Mr Popo dit:Positiver, c'est quoi ?
Se remonter le moral tout seul, genre méthode Coué ?
S'accommoder de petits tracas du boulot grâce à des dérivatifs ?
S'autoriser des moments d'optimisme inattendus dans sa journée ?
Si c'est la 1e réponse, je trouve ça super triste... autant changer de taf tout de suite.
Si c'est la 2nde, ben... ce n'est pas très étonnant dans ce cas que les réponses au topic ne soient guère optimistes : on part du postulat que le boulot est chiant et qu'il faut se trouver des échappatoires... possible, fréquent même, mais plutôt restrictif.
Si c'est la 3e, c'est une question de philosophie personnelle, de comment on appréhende la vie et ses tracas. Et là, ça ne concerne pas juste le boulot, c'est beaucoup plus vaste.

ce n'est pas la 3ème, car j'arrive à gérer ma vie extra-pro (personnelle, loisirs, relations sociales, ...) correctement à mon goût. Je n'ai de réelles difficultés qu'avec le boulot, sûrement à cause des contraintes qui peuvent l'entourer (qu'on soit prof ou manutentionnaire), d'où ma question.
Ce n'est pas la 2nde car ce ne sont pas uniquement des petits tracas (plus une accumulation et parfois de bonnes baffes dans la tronche), de toute façon je ne cherche pas réellement de dérivatifs car je souhaite vraiment résoudre les problèmes professionnels que je peux rencontrer.
du coup c'est la 1ère, et c'est effectivement bien triste.
C'est aussi une question de personnalités, certains s'en foutent, d'autres changent de taff, moi je suis entre les 2... pas de chance :|


Je ne sais pas si tu as lu le sujet sur le burn-out. Quoiqu'il en soit, si on aime pas ce qu'on fait, il est plus facile d'en devenir malade. Changer de branche n'est pas simple. Mais en y repensant, je suis impressionné par le nombre de gens qui n'aiment pas leur métier mais qui ne font pas grand chose pour en changer. Moi le premier, il a fallu un burn-out pour remettre en cause les possibilités offertes par mes 5 ans d'étude. Salopperies d'études.

PAs si facil en effet de changer de branche, s’il faut se refaire des années d études non merci

sebduj dit:Je ne sais pas si tu as lu le sujet sur le born-out.


C'est ça la solution, naître ailleurs que dans une civilisation consumériste fascinée par la valeur travail.

Comment ça j'ai rien compris ? :mrgreen:

Désolé. :kingboulet:
Galahad dit:
sebduj dit:Je ne sais pas si tu as lu le sujet sur le born-out.

C'est ça la solution, naître ailleurs que dans une civilisation consumériste fascinée par la valeur travail.
Comment ça j'ai rien compris ? :mrgreen:
Désolé. :kingboulet:


Joli lapsus :mrgreen:

Pas sûr. Renseigne-toi sur les VAE (= faire valider ses acquis antérieurs pour s’épargner une partie de la reconversion). Je dis ça car c’est le moyen qu’à choisi un ami, informaticien dilettante à ses heures, pour faire reconnaître ses capacités. Maintenant, il bosse dans le référencement sur le net, un secteur apparemment très couru, et ça lui plaît énormément puisqu’il est payé pour faire le travail qu’il faisait déjà de son côté…

pour pretendre au VAE:Toute personne qui a exercé pendant au moins trois ans une activité professionnelle salariée, non salariée ou bénévole, en France ou à l’étranger, en rapport avec l’objet de sa demande, peut demander la Validation des Acquis de son Expérience.

ça c est bien si t as deja changé de branche.

Vieux chat, en parlant des profs, dit:
Combien de moment de grâce dans une année pour combien d'heures pénibles ?

Bah ?
C'est pas toutes les 7 semaines les moments de grâce pour les profs ?
On m'aurait menti ?
...
..
.
:mrgreen: :clownpouic:

Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:

piesstou dit:
Vieux chat, en parlant des profs, dit:
Combien de moment de grâce dans une année pour combien d'heures pénibles ?

Bah ?
C'est pas toutes les 7 semaines les moments de grâce pour les profs ?
On m'aurait menti ?
...
..
.
:mrgreen: :clownpouic:

Je rappelle que la question d'origine c'est "positiver au boulot". :mrgreen:

Question philisophique du WE… oui, je sais, on est mercredi, mais hier je me croyais jeudi, il est donc fort logique qu’aujourd’hui je me croâ vendredi.

Et si vous pouviez choisir le métier de vos rêves (sans aucune contrainte de formation), quel métier choisiriez-vous ?

Ben moi je me suis posé la question… et je crois qu’il y a longtemps que j’ai arrêté de rêver… :? :mrgreen:

J’aurai bien fais acteur de porno, mais je n’ai ni l’appareillage, ni les qualités requises…

:kingboulet:

Cookie dit:Et si vous pouviez choisir le métier de vos rêves (sans aucune contrainte de formation), quel métier choisiriez-vous ?
héritier !

Tout dépend de quoi tu hérites ! :lol:
Si c’est des dettes ou du dentier de pépé, c’est pas joyeux !
Rentier, c’est mieux :)

Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:


Qu'elle régresse sérieusement en nous faisant croire que la valeur travail c'est quand même une chouette valeur
mon cul ouiai, désolée d'être vulgaire mais le travail autour de moi ça reste quand même un super moyen d'aliénantion mentale et de soumission...
même si mon travail m'a plu un temps, je continue de dire que je suis plus qu'un kleenex maintenant, je suis un fusible...je tempère certains comportements humains au détriment de ma propre santé et tout ça à cause du TRAVAIL et des INQUIETUDES qu'ils suscitent...

Non mais vous avez vu la tête qu'ils ont les parents ? et je vous parle pas des enfants !!

:(