positiver au boulot

Girafe dit:
Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:

Qu'elle régresse sérieusement en nous faisant croire que la valeur travail c'est quand même une chouette valeur
J'aurais dit qu'elle a dépassé cette limite en méprisant le chômage ! :?

(quand j'étais au chômage, je me suis vraiment senti comme une sous merde de la part de l'ANPE avec ses convocations avec menaces de me radier si je n'y vais pas, surtout qu'ils ne font rien pour les chômeurs).
Blue dit:
Girafe dit:
Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:

Qu'elle régresse sérieusement en nous faisant croire que la valeur travail c'est quand même une chouette valeur
J'aurais dit qu'elle a dépassé cette limite en méprisant le chômage ! :?
(quand j'étais au chômage, je me suis vraiment senti comme une sous merde de la part de l'ANPE avec ses convocations avec menaces de me radier si je n'y vais pas, surtout qu'ils ne font rien pour les chômeurs).


je suis au "chomage" depuis des années !!
si si je cumule de grandes périodes sans "activité rétribuées", ben je me suis jamais sentie aussi bien
Je vais à mes rendez vous paul emploi, je me déconnecte...ils répondent juste à quelques questions pratiques et la dernière fois c'est moi qui conseillait ma conseillère sur la littérature jeunesse... :lol:
Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:


Et que sont devenues ces societes? :P
Girafe dit:
je suis au "chomage" depuis des années !!
si si je cumule de grandes périodes sans "activité rétribuées", ben je me suis jamais sentie aussi bien
Je vais à mes rendez vous paul emploi, je me déconnecte...ils répondent juste à quelques questions pratiques et la dernière fois c'est moi qui conseillait ma conseillère sur la littérature jeunesse... :lol:


Une question qui m'a saute a l'esprit en lisant ca:
tu fais comment pour payer ta connection internet, ta bouffe et ton toit? (bon pour les jeux j'imagine qu'il y a les club et autres ludotheques, mais pour le reste???)
Dod dit:J'aurai bien fais acteur de porno, mais je n'ai ni l'appareillage, ni les qualités requises...
:kingboulet:


Une petite opération, quelques médicaments, et voilà un homme heureux a la reconversion réussie! Merci qui? :kwak:
Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:


Ha bon ? Les quelles ?

Les exemples de sociétés méprisant le travail que je connais sont les sociétés en décadence.

Et, contrairement à ce que nous pouvons croire en écoutant les média, dans les faits, notre société méprise le travail (et venere l'argent).

Ben en fait, jusqu’au XVIIIème/XIXème siècles en Europe, le travail était assez méprisé…
Mais bon, c’est plus facile avec des esclaves ou des serfs.
Vivement les droïds. :pouicboulet:

Cookie dit:Et si vous pouviez choisir le métier de vos rêves (sans aucune contrainte de formation), quel métier choisiriez-vous ?
Ben moi je me suis posé la question... et je crois qu'il y a longtemps que j'ai arrêté de rêver... :? :mrgreen:


Je ferai remarquer que je parle de mon boulot et pas de mon métier que lui j'apprécie pour ce qu'il m'apporte en réflexion et créativité. L'environnement, les décisions, les orientations, l'implication, la motivation, le management, la catégorie etc.. tout ça peut transformer un métier passionnant en une somme de frustrations, déceptions, emmerdes et autres évènements qui ont motivé mon post.

Je pense qu'on rencontre tous des contrariétés professionnelles, mais quand elles pèsent trop, c'est au détriment de tous (l'entreprise, l'employé, les clients, les collègues, les partenaires etc...). Il me semble que ce constat est connu de tous mais qu'il est vécu également par tous, preuve que personne ne semble vraiment chercher à le résoudre mais plus à lui survivre.

En fait je trouve qu'à mon niveau, mon entreprise est de moins en moins constructive (en tous cas elle ne me montre pas le contraire) et se satisfait de certaines opportunités sans étayer ses fondations.
A force de rustines, de solutions temporaires qui deviennent permanentes, à tirer sur l'engagement de son personnel sans un réel retour (et pas qu'économique), le quotidien du travail est l'objet de beaucoup de stress, d'urgences et pressions qu'on pourrait éviter.

J'ai l'impression de passer de moins en moins de temps à faire mon boulot mais plus à gérer mon environnement professionnel. C'est absurde...

J'ai peut-être une vision idéaliste du travail, je lui accorde peut-être une valeur personnelle trop importante, toujours est-il que je ne pense pas que l'herbe soit plus verte ailleurs et que je dois de toute façon surmonter cela. Après tout mon constat n'est que fonction de mon interprétation des évènements, je n'ai probablement pas suffisamment de recul pour juger maladroitement mon entreprise comme je le fais.

Bien sûr, je reste dans l'idée qu'il y a plus grave, d'autres centres d'intérêt, d'autres motivations, des gens qui n'ont pas le luxe d'avoir ce genre de préoccupations, mais j'avais besoin de l'exprimer.

Je n'arrive toujours pas à positiver... mais je vous remercie de m'avoir lu et conseillé.
le poney dit:des choses et :
Je n'arrive toujours pas à positiver... mais je vous remercie de m'avoir lu et conseillé.


m'est avis que c'est le moment pour toi de prendre un peu de recul ;)
un échange constructif avec un pro de l'évolution professionnelle le permet en général... si tu veux on peut en parler par MP ;)
le poney dit:J'ai l'impression de passer de moins en moins de temps à faire mon boulot mais plus à gérer mon environnement professionnel. C'est absurde...

Je crois que la plupart des problèmes dans une entreprise sont dus à ça.

Moi, j'adore mon métier, mais mon boulot m'emmerde. Il m'emmerde parce que je suis jeune, et, par conséquent, on me donne tout ce que les autres ne veulent pas faire. De plus, on ne m'écoute que très rarement.
Alors pour positiver, je fais des projets à côté plus intéressants. Des projets qui, j'espère, me rapprocheront de mon boulot idéal.
En gros pour positiver, je me dis que j'avance à petit pas vers mon idéal. Idéal, qui d'ailleurs a beaucoup changé depuis ma sortie de l'école.

Et, en attendant, je joue, pour me changer les idées.

P.S : C'est normal que ce sujet ne soit pas joyeux. C'est comme dans les forums informatiques : la plupart des messages concernent des gens qui ont un problème avec leur machine (bah oui, ceux qui n'ont pas de problèmes ne posent pas de questions).
le poney dit:
En fait je trouve qu'à mon niveau, mon entreprise est de moins en moins constructive (en tous cas elle ne me montre pas le contraire) et se satisfait de certaines opportunités sans étayer ses fondations.
A force de rustines, de solutions temporaires qui deviennent permanentes, à tirer sur l'engagement de son personnel sans un réel retour (et pas qu'économique), le quotidien du travail est l'objet de beaucoup de stress, d'urgences et pressions qu'on pourrait éviter.
J'ai l'impression de passer de moins en moins de temps à faire mon boulot mais plus à gérer mon environnement professionnel. C'est absurde...


Je pense que depuis le début de l'année c'est un peu le lot de beaucoup de monde, en tout cas, ceux qui ont un minimum de responsablilté dans leur entreprise : limiter les dégats tout simplement et maintenir la tête hors de l'eau pour préserver le maximum de capacité de travail (sans lancer de débat sur la crise).
Personnellement, j'ai un boulot qui me passionne et me demande donc beaucoup de temps, mais j'ai aussi un troll de 2 ans que je vois pas autant que j'aimerais et ça c'est très usant.
Alors le seul moyen que j'ai trouver pour positiver, c'est de me dire qu'un jour je me mettrais à mon compte et que je bosse beaucoup maîtriser au plus vite tous les aspect de mon métier.
pour l'instant ça marche et madame n'a pas trop l'air de broncher.... pour l'instant :mrgreen:
Wasabi dit:
Girafe dit:
je suis au "chomage" depuis des années !!
si si je cumule de grandes périodes sans "activité rétribuées", ben je me suis jamais sentie aussi bien
Je vais à mes rendez vous paul emploi, je me déconnecte...ils répondent juste à quelques questions pratiques et la dernière fois c'est moi qui conseillait ma conseillère sur la littérature jeunesse... :lol:

Une question qui m'a saute a l'esprit en lisant ca:
tu fais comment pour payer ta connection internet, ta bouffe et ton toit? (bon pour les jeux j'imagine qu'il y a les club et autres ludotheques, mais pour le reste???)


je partage...

connexion wifi gratuite contre quelques petites bouffes...
echange de compétence sur pas mal de trucs, coups de main par ci par là
colocation ou pas, cojardinage ou pas
pas d'envie de changer de fringues, meubles, hifi tous les trois ans...

bref consommation très limitée et j'arrive même à mettre de la tunes de côté pour quand je travaille pas
8)

En fait vous me conseillez de me mettre à mon compte ou de faire un boulot moins prenant qui me laissera le temps de m’épanouir ailleurs ?

Se mettre à son compte, je n’ai pas de projet suffisamment solide pour ça.

Pour la VAE, j’avais déjà regardé et il me semble que ça nécessite de passer des exams et de la remise à niveau pour effectivement obtenir un diplôme et de nouvelles opportunités.

Je sais également que les formations peuvent également ouvrir de nouvelles perspectives mais dans ma PME, ça n’est pas aussi simple (pour ne pas dire compliqué).

En fait, une vraie solution serait de discuter de tout ça avec ma hiérarchie, clairement et simplement. Sauf que je pense que seul l’intérêt de l’entreprise sera mis sur la table et pas nos deux intérêts (moi et la boite), et que du coup ça se retournera contre moi, alors que je n’ai pas d’animosité, juste de la frustration.

C’est difficile tout ça… alors que ça devrait être si simple… c’est bête je trouve.

le poney dit:
En fait, une vraie solution serait de discuter de tout ça avec ma hiérarchie, clairement et simplement. Sauf que je pense que seul l'intérêt de l'entreprise sera mis sur la table et pas nos deux intérêts (moi et la boite), et que du coup ça se retournera contre moi, alors que je n'ai pas d'animosité, juste de la frustration.


J'ai entendu beaucoup de mes amis parvenir à régler un problème organisationnel dans une entreprise en ayant une conversation franche et sincère avec la hiérarchie. "Un tel ne fait pas son boulot et me met dans les problèmes"."Je n'aime pas du tout ce que je fais, je m'ennui, je voudrai faire ca".Je ne veux plus voyager, je veux rester au bureau pour profiter de ma famillle"......

La plupart de ces discussion amènent une solution car les bons chefs sont conscients que des employés épanouis sont plus efficaces. Seulement, il faut avoir de bons chefs pour que ca se termine bien au sein de ladite société :pouicboulet: Si les chefs sont incompétents, ca peut très bien se terminer aussi mais alors, on change de boîte :D

En gros, une discussion sincère amène souvent une solution. Mais il faut s'y préparer: préparer des arguments, proposer des solutions, prendre le temps de mettre des mots sur ses problèmes, avoir conscience que l'intérêt de l'entreprise doit être pris en compte, etc...

je vais réfléchir sérieusement à tout ça, essayer de trouver le meilleur compromis et on verra bien.
Merci à vous tous.

le poney dit:je vais réfléchir sérieusement à tout ça, essayer de trouver le meilleur compromis et on verra bien.
Merci à vous tous.


Si tu nous disais déjà ce que tu fais comme métier peut-être que ça aiderais à mieux conseiller ( à moins que tu ne soit espion industriel et que dans ce cas-là tu ne puisse nous en dire plus :mrgreen: )
Parce qu'entre cadre dans une PME et un commercial dans un grand groupe automobile y'a des nuances à ne pas négliger dans une discussion avec son patron (ou ça hiérarchie ce qui n'es déjà pas forcément la même chose). :?

par MP si tu veux, pas sur un forum public.

le poney dit:par MP si tu veux, pas sur un forum public.


Ben c'est toi qui vois, c'est pas de la curiosité, j'en ai pas besoins personnellement, c'étais juste pour cibler le besoins.
Maintenant perso. je suis pas psy du travail donc je pourrais pas t'aider plus que ça :pouicintello: C'étais dans le fil de la discussion.

:wink:
boloj dit:
le poney dit:par MP si tu veux, pas sur un forum public.

Ben c'est toi qui vois, c'est pas de la curiosité, j'en ai pas besoins personnellement, c'étais juste pour cibler le besoins.
Maintenant perso. je suis pas psy du travail donc je pourrais pas t'aider plus que ça :pouicintello: C'étais dans le fil de la discussion.
:wink:

ce n'était pas dans ce sens que je voulais répondre, désolé.

C'est juste que je t'écris via le proxy de ma boîte et que mes employeurs trouveraient cavalier que je parle de ma situation professionnelle sur un forum publique, ce que je peux comprendre.
Dod dit:Les sociétés ayant atteint le plus haut degré de civilisation méprisaient toutes le travail.
Que doit-on penser de la nôtre? :kingboulet:


Cela parait saugrenu, mais je suis pourtant pas loin de le penser... Un ami d'ailleurs fait une thèse de sociologie sur ce sujet : l'oeuvre, l'action, et le travail.

Je résume ce qu'il disait de façon évidemment très schématique :
On peut distinguer 3 types d'effort.
Premièrement l'oeuvre, qui a pour but de marquer les mémoires à travers le temps. Il s'agit du plus haut niveau de conscience qu'on fait partie d'une collectivité. Il s'agit de la construction d'un monument, de faire de la musique, l'art en général, etc...
Deuxièmement l'action, qui est destinée à changer les esprit, les comportements, ou le niveau de vie d'une collectivité. Il s'agit par exemple de l'élaboration d'une loi, la recherche scientifique... Là encore l'effort est tourné vers la collectivité mais à une plus petite échelle.
Enfin vient le travail, qui est uniquement destiné à améliorer son cadre de vie et celui de ses proches. Il s'agit donc du plus bas niveau de conscience collective.

Quand on me reproche de ne pas travailler assez, j'ai toujours une pensée pour cette thèse, et me demande pourquoi associe-t-on de nos jours le mérite au niveau zéro de la conscience collective... :clownpouic: **