Cookie dit:Et si vous pouviez choisir le métier de vos rêves (sans aucune contrainte de formation), quel métier choisiriez-vous ?
Ben moi je me suis posé la question... et je crois qu'il y a longtemps que j'ai arrêté de rêver...

Je ferai remarquer que je parle de mon boulot et pas de mon métier que lui j'apprécie pour ce qu'il m'apporte en réflexion et créativité. L'environnement, les décisions, les orientations, l'implication, la motivation, le management, la catégorie etc.. tout ça peut transformer un métier passionnant en une somme de frustrations, déceptions, emmerdes et autres évènements qui ont motivé mon post.
Je pense qu'on rencontre tous des contrariétés professionnelles, mais quand elles pèsent trop, c'est au détriment de tous (l'entreprise, l'employé, les clients, les collègues, les partenaires etc...). Il me semble que ce constat est connu de tous mais qu'il est vécu également par tous, preuve que personne ne semble vraiment chercher à le résoudre mais plus à lui survivre.
En fait je trouve qu'à mon niveau, mon entreprise est de moins en moins constructive (en tous cas elle ne me montre pas le contraire) et se satisfait de certaines opportunités sans étayer ses fondations.
A force de rustines, de solutions temporaires qui deviennent permanentes, à tirer sur l'engagement de son personnel sans un réel retour (et pas qu'économique), le quotidien du travail est l'objet de beaucoup de stress, d'urgences et pressions qu'on pourrait éviter.
J'ai l'impression de passer de moins en moins de temps à faire mon boulot mais plus à gérer mon environnement professionnel. C'est absurde...
J'ai peut-être une vision idéaliste du travail, je lui accorde peut-être une valeur personnelle trop importante, toujours est-il que je ne pense pas que l'herbe soit plus verte ailleurs et que je dois de toute façon surmonter cela. Après tout mon constat n'est que fonction de mon interprétation des évènements, je n'ai probablement pas suffisamment de recul pour juger maladroitement mon entreprise comme je le fais.
Bien sûr, je reste dans l'idée qu'il y a plus grave, d'autres centres d'intérêt, d'autres motivations, des gens qui n'ont pas le luxe d'avoir ce genre de préoccupations, mais j'avais besoin de l'exprimer.
Je n'arrive toujours pas à positiver... mais je vous remercie de m'avoir lu et conseillé.