Présidentielles 2007 : La gauche, carnet de campagne

adel10 dit:moi je prefere celle du ps qui interdit au elu socialiste de donné leurs parainages au petit candidats de gauche

Moi, je suis d'accord-ironiquement avec toi. Pourquoi il y a ces 500 signatures dans notre constitution ? C'était pour que les candidats passent du temps à faire un dossier administratif. Sinon, elles n'ont aucun intérêt.

Elles ne doivent certainement pas servir à prouver que les candidats à l'élection présidentielle disposent d'un soutien large dans plusieurs départements de plusieurs élus en place qui voteront au premier tour pour eux car ils représentent des idées qu'ils veulent, plus que n'importe quelles autres, à la tête de l'Etat.

Les 500 signatures ne sont là que pour occuper les fonctionnaires chargés de valider les candidatures des prétendants, pas pour légitimer leur démarche par le suffrage indirect. Notre constitution est ainsi faîte.

les 500 signatures ont été instauré pour empeche la multiplicationdes candidats apres 1974 je crois , avant il y avait rien

plus y’a de limite plus on est en dict…pardon en démocratie
a plus
alain

:arrow: Départ fracassant d’un des contributeurs les plus actifs du site “désirs d’avenir”
Le monsieur a l’air trés deçu de la méthode Royal

Je viens de revoir plus haut un de tes précédents posts… BHL juge la campagne médiocre ! C’est grave, très grave, si même lui la trouve médiocre, c’est très trèèèès grave.

Philippe dit:
Eric te dirait que le pessimisme est fondamentalement chrétien, mais c'est une opinion de proto (si tu vois ce que je veux dire). Quant à moi, j'attends tout de l'homme ; il a fait ses preuves dans le bien comme dans le mal.


Nan je dirais pas tout à fait ça... Je dirais que, personnellement, mon christianisme se vit dans une vision très pessimiste de l'humain.. (et peut-être aussi que le christianisme n'est pas forcément synonyme d'humanisme)

Mais pour revenir à la campagne, je ne suis vraiment pas sûr que les maladresses de Ségolène soient si maladroites que ça... Je vois pour le moment les choses d'assez loin, mais je me rappelle d'un gar que la télé a réussi à faire passer pour un sympathique gaffeur tâteur de croupes de vaches et spécialiste dans les motocrottes... Finalement, ça lui a plutôt servi...

José qui se présente, bayrou qui marque des points à gauche, on dirait que c’est fini pour ségo…
Une des gdes surprises de l’élection 2007?

Philippe dit:Je viens de revoir plus haut un de tes précédents posts... BHL juge la campagne médiocre ! C'est grave, très grave, si même lui la trouve médiocre, c'est très trèèèès grave.

Je ne sais pas si ce que tu écris est du lard ou du cochon, mais puisque tu a l'air d'apprécier les interventions de philosophes controversés, voici celle d'André Glucksmann "Pourquoi je choisis Nicolas Sarkozy" qui a fait pas mal de bruit.

De manière générale, ceux qu'on appelait les "intellectuels de gauche" sont assez nombreux à être un peu désorientés : un article de Libé sur le sujet

A propos de Glucksmann, il faut lire le petit article qui lui est consacré dans le Canard Enchaîné de cette semaine.
C’est amusant de voir comment un philosophe peut changer radicalement au fil des années.

Enfin, moi quand je lis ces ralliement successifs à Sarkozy qui est présenté comme un homme providentiel, ça me fait toujours penser aux Allemands et aux Français qui se sont rangés derrière Hitler ou Pétain et persuadés de faire partie d’un grand mouvement de renouveau.
Même si, évidemment, Sarkozy n’a rien d’un fasciste. A la limite, il a des tendances bonapartistes.

Ce ralliement de Glucksman est plus une confirmation logique des dernières prises de position du philosophe, notamment le soutien à la guerre en Irak…

C’est le cas aussi pour une bonne partie des intellectuels cités.

Pour rester dans les philosophes controversés, Michel Onfray, soutient par contre José Bové…

Ces philosophes sont vraiment décevants.

Jer dit:Ces philosophes sont vraiment décevants.


J'aurais dit "déçus", plutôt.
Rody dit:
Jer dit:Ces philosophes sont vraiment décevants.

J'aurais dit "déçus", plutôt.


Onfray déçu?
bertrand dit:
Rody dit:
Jer dit:Ces philosophes sont vraiment décevants.

J'aurais dit "déçus", plutôt.

Onfray déçu?


Onfray philosophe?
tehem dit:
bertrand dit:
Rody dit:
Jer dit:Ces philosophes sont vraiment décevants.

J'aurais dit "déçus", plutôt.

Onfray déçu?

Onfray philosophe?


:lol:

Disons "Nouveau philosophe " comme ses collégues "neo-con"

Et si on sortait par le haut?

Les débats participatifs voulus par la candidate socialiste ont remporté un vif succès sur le terrain
LE MONDE | 01.02.07 | 14h31

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-862359,0.html

bigsam dit:De manière générale, ceux qu'on appelait les "intellectuels de gauche" sont assez nombreux à être un peu désorientés : un article de Libé sur le sujet


De manière générale, et quitte à sortir des clous, je trouve cela finalement assez stimulant. Traditionnellement les intellectuels étaient plus assimilés à la gauche (avec d'honorables et notables exceptions, Aron, etc.) en général (et je ne ferai pas de distingo ici entre cocos et sociaux-traîtres) parce que celle-ci était censée incarner, historiquement (à tort ou à raison, ce n'est pas l'objet ici), le mouvement, le changement, le refus de l'ordre établi, du "c'est comme ça et il n'y a pas de raison que ça change", dee l'égoîsme et de l'intérêt bien compris, etc. Et l'intello, incarnant l'érosion de la raison sur l'immobile rocher de la tradition, semblait naturellement aller vers la gauche.
Cela change. D'abord les vieux intellos... vieillissent. On ne voit pas les mêmes choses à 60 ans qu'à 25, ce n'est pas un scoop. Debray est passé des geôles de Bolivie aux caves du Vatican; Glucksmann de Mao à Sharon. Chacun nombrilise son identité et s'accorde à croire plus aux "forces de l'esprit" qu'à l'effet d'une manif. Ensuite la gauche classique s'encroûte; elle devient tradi - tout autant que la gauche agit-prop d'ailleurs. Je ne crois pas que Besancenot et son profil de pouvoir jeune soit moins coincé dans son dogme que ses prédecesseurs ou les sociaux-traîtres. Ils sont tous issus d'un monde où l'on existait par son emploi, où l'on consommait pour exister, où l'on gaspillait pour jouir. Ils sont vraisemblement en décalage avec le monde d'aujourd'hui et de demain et ne semblent pas vouloir évoluer. Que l'on nous ressorte dans le programme du PS que l'emploi reviendra avec la croissance, on l'entend depuis trente ans. On sait que ce n'est pas suffisant et qu'on ne le maîtrise pas, et que donc on ne peut fonder la société sur l'emploi, mais ils continuent à y croire comme en la croissance éternelle - surtout ne pas se poser de questions.
En face de cela on a Sarkouille la fripouille qui rue dans les brancards, s'aligne sur Bush, qui brûle ce qu'il a adoré et adore ce qu'il a brûlé. Un peu genre Chirac 95, dans le style mangez des pommes pour réduire la fracture sociale. On sait ce qui se profile derrière l'énergumène : plus pour ceux qui ont plus, la "liberté de travailler" (soit "d'accepter" les heures supplémentaires que le gentil patron "proposera" à l'ouvrier feignant par nature - parce que s'il n'était pas feignant il aurait investi ses économies dans sa propre entreprise et créerait de la richesse et enverrait ses enfants dans un école de commerce); j'en passe.
Mais les intellos ont l'impression que le changement, la rupture, est plus avec Sarko qu'avec Ségo. Ils n'ont peut-être pas tort, même si ce n'est pas le changement dans le sens que je préfère. Si l'intello doit être assimilé à la remise en question, il sera plus proche de Sarko - à ce niveau de la campagne en tout cas, qui reste bas. C'est le vieux fond révolutionnaire, coup de pied dans la fourmilière, même si ce n'est plus celle des nantis mais celle des salauds d'assistés et de leurs droits acquis.

Je ne dis pas que j'approuve, mais tout ces ralliements sont une bonne claque à la gauche-belle-au-bois-dormant, qui a oublié que "la tradition, ce n'est pas veiller sur les cendres mais entretenir la flamme", comme disait... Jaurès. Et si elle ne se réveille pas, tant pis pour elle. On perd comme on joue, minablement ou avec panache.

La campagne présidentielle est faîte pour les 20% d’indécis, si les philosophes sont indécis, ils iront là où l’herbe est bonne à brouter pour eux…

L’objectif de Royal est de chopper la couche populaire indécise en lui disant ce qu’elle veut entendre et ce que Royal peut lui dire (je suppose qu’elle a organisé ces débats pour trouver les points communs entre sa vision et ce que veut le peuple).
Mais, la couche populaire a-t-elle participé à ses débats ?? Sont-ils venus ou n’y avait-il en définitive que des bobos ? Selon l’article du Monde, Royal semble avoir touché sa cible !

Sarkozy pour sa part se limite à dire ce qu’il pense que le peuple veut, du populisme encore plus brutal, en grand écart entre le PC et le MPF (Bayrou doit avoir une super vue sur son entre-jambe).

Les gens non indécis savent de toute façon déjà pour qui ils voteront, il faut faire en sorte qu’ils ne s’arrêtent pas aux apparences populistes de la campagne, mais ils ne sont pas du genre à oublier leurs fondamentaux.

bertrand dit:Ce ralliement de Glucksman est plus une confirmation logique des dernières prises de position du philosophe, notamment le soutien à la guerre en Irak...


Je partage tout à fait cet avis.

Je crois me souvenir que Finkelkraut était aussi pour l'intervention en Irak. De surcroît son texte sur l'équipe de France était un texte à caractère communautariste.

Ils sont donc logique avec eux mêmes. Ils soutiennent Sarkozy.

Oui, ces gens-là sont de drôles de penseurs. Donc, mon intervention était du lard, Bigsam. :)

Encore une bourde de Ségoléne!

http://www.youtube.com/watch?v=v572QrnkWec&eurl=


http://www.youtube.com/watch?v=AkMvnKzzGok