Le zapping d’aujourd’hui est un cru qui fait peur:
http://www.canalplus.fr/index.php?pid=1830
Stéphane
fabericus dit:c'est la pédagogie de la planche à clous, en somme.
Ayyyyyez peeeeuuuur.
Kouynemum dit:bertrand dit:Deux établissements ( au moins) ont vu ce genre de dérapage: le college de Marciac et le CFA D'auch. Et ce sont bien les directeurs qui ont demandé les intervenions.
Tu auras plus d'info en cliquant sur les liens que j'ai fourni
je cite la dépêche :
Le premier article dont j'ai mis le lien...celui d'ASI, est clair.
Tain c'est vrai qu'il y a dérive des forces de l'ordre: sur TT aussi ellles ont l'air bien obtuses
bertrand dit:![]()
Le premier article dont j'ai mis le lien...celui d'ASI est clair.
Tain c'est vrai qu'il y a dérive des forces de l'ordre: sur TT aussi ellles ont l'air bien obtuses![]()
c'est le minimum de demander des infos précises.
l'article d'ASI reprend d'autres sources. comme pas mal d'autres infos internet d'ailleurs et comme si répéter et reprendre en copier coller des approximations leur donnaient une légitimité.
on a en boucle le témoignage de zoé et de son père
les articles de la dépêche.
pour le reste ce sont des commentaires.
je t'ai connu plus pointilleux sur le sujet.
Une seule brique : sidérant !
Kouynemum dit:on a en boucle le témoignage de zoé et de son père
les articles de la dépêche.
Ce qui m'avait incité à la prudence initiale sur le sujet...
Mais bon, à partir du moment où des journaleux le reprennent, ils sont censés avoir fait leur travail de recoupement de l'info.
Qui a toussé ?
Kouynemum dit:Je t'ai connu plus pointilleux sur le sujet.
A chacun son pape de la vérité incarnée. Bertrand défend le bon droit d'ASI...
El comandante dit: Mais bon, à partir du moment où des journaleux le reprennent, ils sont censés avoir fait leur travail de recoupement de l'info.
pour l'instant le seul vrai travail journalistique direct, on dirait que c'est celui de la dépêche.
le reste tourne de blog en blog, comme le dit ASI...
Il est vrai que j’aimerais bien avoir quelques info recoupées sur le sujet. Ce matin j’avais eu un mail parlant de “Raffle dans un collège” et ça m’avais semblé à moi aussi un poil gros.
J’aimerais bien savoir ce qu’on entend par opération de “prévention”. Info sur la drogue pour les mômes? Recherche de shit? Si le contrôle s’était révélé positif, je me demande quelle aurait été la conséquence?.. Vu les comportements relevés (s’il sont avérés, mais en tout cas ils ne me semblent pas du tout improbables) avec un simple controle négatif.
El comandante dit:
Ce qui m'avait incité à la prudence initiale sur le sujet...![]()
Mais bon, à partir du moment où des journaleux le reprennent, ils sont censés avoir fait leur travail de recoupement de l'info.
Qui a toussé ?
Moi...
sanjuro dit: Vu les comportements relevés (s'il sont avérés, mais en tout cas ils ne me semblent pas du tout improbables)
Et vi...et c'est bien ça le problème, car à la limite, si on est choqué, on en est pas forcemment surpris...
sanjuro dit:Si le contrôle s'était révélé positif, je me demande quelle aurait été la conséquence?... .
d'après la dépêche, ça a été le cas au CFA d'Auch :
Et gageons qu'elle le sera (pédagogique) pour le jeune mineur trouvé en possession de 32 grammes de shit. Il sera convoqué prochainement devant le juge des enfants… deux autres mineurs et un jeune majeur, porteurs à eux trois de 7grammes, faisant de leur côté l'objet de mesures plus souples.
fabericus dit:
Sinon, je dis peut-être une connerie, mais il me semble que le principal est effectivement responsable légalement de ce qui se produit dans son établissement et il est possible que ce soit la personne contre laquelle il faille se retourner en cas de dommages physiques ou moraux (avec le précédent Tapie, ça peut valoir le coup de tenter le préjudice moral, non).
Monde de merde.
je confirme que par principe si tu subis un dommage physique, il y a toujours également un dommage moral (là comme ça j'ai beau chercher je trouve pas de dommage physique sans dommage moral puisqu'il existe toujours un dommage moral ... du fait d'avoir subi un dommage physique c'est beau le droit snif). Mais bon je ne compterais pas trop là dessus pour baser mon avenir financier, à ma connaissance des dommages moraux ça va chiffrer dans les 50 000€ max (au Lux c'est 45 000 pour la mort de l'enfant ... quoi je suis sordide?) ce qui a chiffré chez Tapie c'est le dommage matériel (économique).
je confirme également la responsabilité du chef d'établissement pour tout incident se déroulant dans celui-ci (à plus forte raison quand il en est à l'origine par exemple en demandant l'intervention des gendarmes hors de toute proportion), bien entendu les gendarmes sont également responsable.
pour finir je savais pour l'immunité des campus universitaires (ça date de la Sorbonne qui dépendait en fait de l'Eglise) mais je ne savais pas pour les autres établissements d'enseignement. Et effectivement les forces de l'ordre peuvent refuser d'intervenir comme le chef d'établissement peut refuser de les laisser entrer (CE 1921 Couitéas ... un vieux classique).
Stéphane dit:Le zapping d'aujourd'hui est un cru qui fait peur:
http://www.canalplus.fr/index.php?pid=1830
Stéphane
L’accumulation d’actes policiers excessifs ( arrestation sans ménagement d’un journaliste pour des charges mineures, fouilles de collégiens en classe, … ) n’est pas un hasard. Il est sans doute le fruit d’une politique qui laisse penser aux forces de l’ordre et aux juges que tout est possible: ils sont débridés, ils se lachent.
Ils ont dus être surpris des propos de Sarko et de Darcos qui condamnaient à demi - mots ces actes. Peut être même se sont ils dits: " Sarko n’est plus de notre côté ! "
Nous sommes aussi en droit de nous demander pourquoi ce revirement de Sarko ? Peut être se rend il compte qu’il a enfanté d’un monstre qu’il ne maîtrise plus et qui va retourner l’opinion publique contre lui.
A suivre.
La question est peut être plutôt : pourquoi les journalistes en parlent-ils tant d’un coup ?
Des procédures comme a subi le journalite de Libé, y en a tous els jours (certes c’est plus rare sur les journaleux)
Des “descentes” dans des collèges, d’après des témoignages qui ont pu faire écho à cette affaire : y en a eu d’autres !
Des représentants des forces de l’ordre qui “parlent” mal aux citoyens (pas toujours rebels) c’est pas non plus nouveau.
L’hypocrisie éhontée du corps policier, syndicat et ministres, c’est pas récent non plus (les fameuses argumentations syndicales “l’interpellé s’est jeté sur le trottoir afin de s’occasionner lui même des hématomes au visage !”)
Le côté “cow boy” de certains flics (je dis bien certains) c’est pas apparut soudainement (j’ai longuement fréquenté un forum appelé police citoyen où j’ai sereinement discuté avec des policiers et où je me faisais insulté et menacé par d’autres, dont un membre de la BAC qui rêvait d’être muté à Rennes pour me faire rendre gorge à coup de tonfas)
Bref, pourquoi les médias en parlent-ils d’un seul coup ? Ou plutôt pourquoi n’en parlaient-ils pas jusque là ? Trop peur de déplaire au roi estampillé “monsieur force de l’ordre” depuis son passage à l’Intérieur ? Besoin de prouver une indépendance pour regagner en crédibilité ? Envie de montrer qu’ils ne sont pas à la botte d’un pouvoir qui organise lui même les états généraux de la presse ? Honnêtement j’en sais rien !
C’est bien d’en parler mais surtout ce que je trouve de nouveau c’est que ces affaires de “débordements” policiers dont on parle ne sont pas en lien avec les banlieues et tout l’imaginaire qui va avec “racaille”, “délinquant”, “répression”, “kärcher”, “terroristes”, “émeutes”, “zone de non-droit” etc … Du coup la pillule est plus dur à faire passer. Quand la police se rend plus ou moins coupable de la mort de deux gamins dans un quartier, la France s’émeut peu. Mais quand on fait une descente en règle dans un p’tit établissement scolaire qui ressemble quand même fortement à celui que fréquente notre fille ou le fils du voisin, là on s’insurge !
La presse sait comment jouer avec nos émotions, le fait-elle sciemment pour le coup ?
Bref, c’est bien d’en parler … même s’il y a peut être une raison moins louable que le fait de faire du journalisme, c’est bien que la presse en ait enfin parlé.
Et maintenant ?
Lors de moments perdus, après être allé chercher mes informations ludiques de la semaine, il m’arrive de jeter un oeil sur diverses discussions Tric Trac… je ne pense pas être le seul dans ce cas.
Je me sépare de mon mutisme le temps d’un post, car ce topic m’intéresse à plus d’un titre, notamment par sa dernière réaction à travers une des multiples questions que le sujet devrait susciter :
pourquoi les journalistes en parlent-ils tant d’un coup ?
Je vous laisse le soin de vérifier les dates exactes des événements incriminés (1) afin de constater que la majorité des journalistes est pour le moins évasive et imprécise à ce sujet (ce qui n’est guère dans son habitude). Par ailleurs, pour ceux qui n’ont eu l’écho de ces événements que récemment via l’emballement des médias, cette information n’est pas située dans le temps.
Cette question deviendrait alors :
Pourquoi le milieu médiatique s’emballe-t-il maintenant, alors que deux semaines ont passé ?
Quant au côté subjectif de la chose, et pour conclure sur l’émotion avec laquelle des journalistes jouent trop souvent, on observera que le cas du Collège fait plus corps que celui du Cfa.
(1) À noter qu’ils n’ont rien extraordinaire, en ce sens qu’ils existaient avant le 21 novembre sous des formes semblables, pas plus qu’ils ne relèvent du fait divers - ne serait-ce parce qu’ils cristallisent quelques questions d’importance.
shix dit:La question est peut être plutôt : pourquoi les journalistes en parlent-ils tant d'un coup ?
(...)
Bref, pourquoi les médias en parlent-ils d'un seul coup ? Ou plutôt pourquoi n'en parlaient-ils pas jusque là ? Trop peur de déplaire au roi estampillé "monsieur force de l'ordre" depuis son passage à l'Intérieur ? Besoin de prouver une indépendance pour regagner en crédibilité ? Envie de montrer qu'ils ne sont pas à la botte d'un pouvoir qui organise lui même les états généraux de la presse ? Honnêtement j'en sais rien !
C'est bien d'en parler mais surtout ce que je trouve de nouveau c'est que ces affaires de "débordements" policiers dont on parle ne sont pas en lien avec les banlieues et tout l'imaginaire qui va avec "racaille", "délinquant", "répression", "kärcher", "terroristes", "émeutes", "zone de non-droit" etc ... Du coup la pillule est plus dur à faire passer. Quand la police se rend plus ou moins coupable de la mort de deux gamins dans un quartier, la France s'émeut peu. Mais quand on fait une descente en règle dans un p'tit établissement scolaire qui ressemble quand même fortement à celui que fréquente notre fille ou le fils du voisin, là on s'insurge !
La presse sait comment jouer avec nos émotions, le fait-elle sciemment pour le coup ?
Bref, c'est bien d'en parler ... même s'il y a peut être une raison moins louable que le fait de faire du journalisme, c'est bien que la presse en ait enfin parlé.
Et maintenant ?
je crois effectivement que c'est une interrogation particulièrement pertinente.
le cas de Zoé est assez emblématique :
on a une lettre écrite par une ado qui y montre sa peur face aux forces de l'ordre et aux moyens cynophiles classiques et son refus de voir son intimité fouillée : forcément, ça parle à tout le monde.
on est vraiment dans l'émotion pure et dans l'identification immédiate.
un Kévin de 16 ou 17 ans, apprenti en CFA parce qu'il est plus ou moins sorti du système scolaire général auquel il était plus ou moins adapté, ça tord moins l'estomac.
et puis, les violences en milieu éducatif, RESF les dénonce au quotidien.
les violences administratives faites aux enfants des réfugiés en attente de régularisation sont moins visibles mais ils vont à l'école ou au collège avec la peur au ventre : peur d'avoir des mauvaises notes, peur d'être responsables de ce fait de l'expulsion de leur famille, peur de s'adresser à la police ou aux adultes institutionnels quand ils sont victimes de racket, de vol ou d'attitude impudiques.
ce sont des garçons et des filles du m^me âge pourtant, qui souvent fautes de justificatifs sur leurs origines et donc leur état civil exact, se voient soumis à un verdict sur leur âge biologique et peuvent de ce fait, être sortis de la faible protection que pourrait encore leur accorder le système éducatif français, comme Julio.
certains se pendent, comme John Maïna, parce qu'ils ont atteints 18 ans, que leur volonté d'apprendre et de s'intégrer en France est la plus forte, que le retour dans "leur pays d'origine" les paniquent littéralement, et que dans leur tête, leur seule issue, c'est d'en finir ici avec la vie.
personnellement, le renforcement sécuritaire autour de l'enfance et de l'adolescence m'effraie. et forcément, il ne peut pas être dommageable d'en parler.
pourtant, des coups de projecteurs violents sur le cas de Zoé, renvoient dans l'ombre tous ces autres enfants, tout aussi brutalisés et traumatisés, non par la police et la loi sur la répression des stupéfiants, mais par l'application froide d'une réglementation administrative.
ça me rend très très amère.
désolée de sortir du sujet initial.
J’ai pas retrouvé l’original dans la dépêche mais le Nouvel Obs rapporte les propos de la procureure qui parle de “bonne insécurité”. C’est nouveau, ça vient de sortir.
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Un lycéen de 19 ans va comparaitre au tribunal d’Evry pour avoir craché par terre.
