Prévention musclée au collège de Marciac

Adage paysan: “Quand l’enclos est électrifié, les vaches ne cherchent pas à en sortir.”

Pour revenir au sujet initial, en tentant de franchir ce cordon, le jeune homme connaissait les règles et ne s’attendait pas à se voir pratiquer un massage californien.

Quant à l’image que lui peut avoir des forces de l’ordre, m’est avis qu’il y a déjà un moment qu’il s’est forgé sa propre opinion, ce qui a d’ailleurs conduit à son geste stupide.

Bender² dit:Cela s'est passé au Lycée, pas n'importe où. C'était juste un autre exemple de violence policière en milieu scolaire mais il est vrai que je me suis éloigné du sujet d'origine. Désolé.


violence policière? je regarderai d'abord la vidéo, le gamin a peut être lui aussi agit avec violence justifiant un coup de tonfa, là j'accorde un gros bénéfice du doute aux policiers dans la mesure où l'acte du gamin était déjà d'une incommensurable connerie.
Govin dit:Adage paysan: "Quand l'enclos est électrifié, les vaches ne cherchent pas à en sortir."


En effet... Je comprends même pas comment c'est possible d'essayer de traverser un cordon de police. Chaque fois que j'en vois par ici, il y a des lignes de fils barbelés tranchant comme des rasoirs à traverser avant. Faut vraiment être motivé... :roll:

et je tiens à préciser que les forces de l’ordre ont le monopole de l’usage de la force cela veut bien dire qu’il arrive qu’elles doivent l’utiliser … même dans un établissement scolaire si c’est pour protéger un intérêt supérieur (un coup de tonfa à un crétin qui force le barrage comme exemple ou l’invasion d’un bâtiment publique par des crétins - doux souvenir des occupations d’unif pendant le CPE).

Aller, je me permet de livrer une pièce au dossiers des gars qui ont le monopole de l’usage de la force:

http://www.rue89.com/2008/12/17/lyon-pa … t-comme-ca

C’est qu’une anecdote, mais s’en est une de plus.

Stéphane

http://www.dailymotion.com/video/xpq9x_malik-oussekine-akli-d

C’était il y a 20 ans. Des centaines de milliers de jeunes, près d’un million à Paris le 4 décembre, manifestaient pour le retrait de la loi Devaquet établissant une sélection sociale pour l’entrée à l’Université. C’était dans chaque université, dans beaucoup de lycées, des moments de rencontre, de débats, de prise de conscience, de fête et de joie aussi, qui rassemblaient une génération généreuse et éprise d’Egalité, comme un sursaut dans une France où le Ministre de l’Intérieur pouvait déclarer qu’il couvrirait les bavures. Des monômes bon enfant où l’on entendait crier “CRS avec nous, vos enfants sont dans la rue”.
Puis suite à la fin de non recevoir du gouvernement, des charges brutales, violentes, des tirs de grenade à fût tendu, des jeunes grièvement blessés, comme Jérôme Duval. Et la nuit tragique du 5 au 6 décembre, où après une évacuation des occupants de la Sorbonne, les PVM décidèrent de nettoyer le Quartier Latin. Malik finissait sa soirée, comme beaucoup de jeunes et moins jeunes et s’apprêtait à rentrer chez lui. Des PVM le poursuivent. Il se réfugie dans une cage d’escalier, rue Monsieur le Prince. Des PVM lâchent leur moto, entrent dans le hall. Il se protège. Il est battu. Son visage, son corps sont tuméfiés. Plus tard, il meurt. Il avait 22 ans. Rien ne justifiait une telle violence. “Ils sont devenus fous”. Je répétais cela aux journalistes qui m’interrogeaient au petit matin. Abasourdi. Et ce poids de la responsabilité. Ne rien dire qui puisse inciter à répondre à la violence par la violence. Et notre appel à une gigantesque manifestation silencieuse derrière cette unique affirmation “Plus jamais ça”.
David Assouline septembre 2006

et c’était pas Sarkozy, le ministre de l’intérieur.
mais en fait de matraquage rien ne change vraiment.

Kouynemum dit:http://www.dailymotion.com/video/xpq9x_malik-oussekine-akli-d
C'était il y a 20 ans. Des centaines de milliers de jeunes, près d'un million à Paris le 4 décembre, manifestaient pour le retrait de la loi Devaquet établissant une sélection sociale pour l'entrée à l'Université. C'était dans chaque université, dans beaucoup de lycées, des moments de rencontre, de débats, de prise de conscience, de fête et de joie aussi, qui rassemblaient une génération généreuse et éprise d'Egalité, comme un sursaut dans une France où le Ministre de l'Intérieur pouvait déclarer qu'il couvrirait les bavures. Des monômes bon enfant où l'on entendait crier "CRS avec nous, vos enfants sont dans la rue".
Puis suite à la fin de non recevoir du gouvernement, des charges brutales, violentes, des tirs de grenade à fût tendu, des jeunes grièvement blessés, comme Jérôme Duval. Et la nuit tragique du 5 au 6 décembre, où après une évacuation des occupants de la Sorbonne, les PVM décidèrent de nettoyer le Quartier Latin. Malik finissait sa soirée, comme beaucoup de jeunes et moins jeunes et s'apprêtait à rentrer chez lui. Des PVM le poursuivent. Il se réfugie dans une cage d'escalier, rue Monsieur le Prince. Des PVM lâchent leur moto, entrent dans le hall. Il se protège. Il est battu. Son visage, son corps sont tuméfiés. Plus tard, il meurt. Il avait 22 ans. Rien ne justifiait une telle violence. "Ils sont devenus fous". Je répétais cela aux journalistes qui m'interrogeaient au petit matin. Abasourdi. Et ce poids de la responsabilité. Ne rien dire qui puisse inciter à répondre à la violence par la violence. Et notre appel à une gigantesque manifestation silencieuse derrière cette unique affirmation "Plus jamais ça".
David Assouline septembre 2006
et c'était pas Sarkozy, le ministre de l'intérieur.
mais en fait de matraquage rien ne change vraiment.


Non c'était Pasqua, un des mentors de Sarko.

Pasqua, un fidèle du SAC !

Ils pratiquent la matraque et ont la trique dès que c’est la traque ! :roll: