Problème dans une association

Brougnouf dit:
Babatranxen dit:...
l'objectif n'étant pas de rendre le terme handicapé tabou, mais bien de préciser que c'est l'environnement, la société, les personnes valides qui les handicapent plus que leurs déficiences.

ENORME !
Sur le coup, je me sens totalement responsable !


Ben oui c'est pas facile à admettre, hein? :lol:

Mais pourquoi toujours cette cupabilité épidermique?

ENCORE UNE FOIS, l'objectif n'est pas de culpabiliser, mais de comprendre.

Ce n'est pas un jugement mais un fait.
Je participe autant que vous à cet état de fait.
Notre mode de vie, nos villes, nos campagnes, nos peurs excluent la différence. C'est tout.Point.
et on ne va pas se flageller tous les matins pour expier une faute que nous n'avons pas commise.

La question est, que mettons nous en place pour y remédier?

Pour un mec qui parle sociologie et psychologie, tu manques cruellement de crédibilité : l’ironie du message que tu cites semble te passer très loin au dessus de la tête…

Babatranxen dit:La question est, que mettons nous en place pour y remédier?

Facile.
Tu joues avec des sourds, et ben tu mets des boules Quiès.

Sur ce, un interlude musical pour détendre l'atmosphère :

Les arabes, c'est comme les lesbiennes et les drogués
Les romanos, les artistes et les putes
Les handicapés, c'est comme les lépreux et les noirs
Les clochards c'est comme les travelos et certains jeunes
Refrain:
Y en a des biens (x3) Y en a des biens biens biens
Les esthéticiennes comme les gonzesses plus connes qu'une blonde
Les mecs encore plus cons qu'une esthéticienne comme beaucoup de mecs
Les gros chefs d'entreprises comme les mecs qui vont aux putes
Le pape et ses copains comme certaines marques de capotes
Refrain
Les mecs qui bossent à la télé comme les gros menteurs
Les présidents de la république comme les petits escrocs
Les alcooliques et les dépressifs comme les mecs qui bossent dans la police
Les curés intégristes comme les pédophiles
Refrain
Mais quand même des fois y en a y font chier.


Didier Super - "Y'en a des biens"
De l'album "Mieux vaut en rire que s'en foutre", un chef d'oeuvre, achetez-le (ou volez-le).

Allez ciao :arrow:
beleg26 dit:et j'ajoute: Mille hontes à ceux qui sont partis et mille bravos aux résistants!
je ne pense pas qu'ils sont partis parc'qu'il y avait des handicapés... mais parc'qu'ils ne prenaient plus plaisir à jouer, tout comme ils seraient partis petit à petit s'il y avait eu un mauvais joueur indécrottable qui pique une crise chaque fois qu'il perd...
Roolz dit:
Babatranxen dit:La question est, que mettons nous en place pour y remédier?

Facile.
Tu joues avec des sourds, et ben tu mets des boules Quiès.
Sur ce, un interlude musical pour détendre l'atmosphère :
Les arabes, c'est comme les lesbiennes et les drogués
Les romanos, les artistes et les putes
Les handicapés, c'est comme les lépreux et les noirs
Les clochards c'est comme les travelos et certains jeunes
Refrain:
Y en a des biens (x3) Y en a des biens biens biens
Les esthéticiennes comme les gonzesses plus connes qu'une blonde
Les mecs encore plus cons qu'une esthéticienne comme beaucoup de mecs
Les gros chefs d'entreprises comme les mecs qui vont aux putes
Le pape et ses copains comme certaines marques de capotes
Refrain
Les mecs qui bossent à la télé comme les gros menteurs
Les présidents de la république comme les petits escrocs
Les alcooliques et les dépressifs comme les mecs qui bossent dans la police
Les curés intégristes comme les pédophiles
Refrain
Mais quand même des fois y en a y font chier.

Didier Super - "Y'en a des biens"
De l'album "Mieux vaut en rire que s'en foutre", un chef d'oeuvre, achetez-le (ou volez-le).
Allez ciao :arrow:


Un visionnaire ce mec. Je cours l'acheter!
Roolz dit:Sur ce, un interlude musical pour détendre l'atmosphère :
Les handicapés, c'est comme les lépreux et les noirs
Y en a des biens (x3) Y en a des biens biens biens
Euh... Il dit qu'il n'a plus de genoux :?: :?: :?:
Roolz dit:
Babatranxen dit:La question est, que mettons nous en place pour y remédier?

Facile.
Tu joues avec des sourds, et ben tu mets des boules Quiès.


Pas si bête ! On va essayer ça !!!

Merci ! :lol:

EDIT : clarification de la blague vaseuse

jeanmi34 dit:
Roolz dit:
Babatranxen dit:La question est, que mettons nous en place pour y remédier?

Facile.
Tu joues avec des sourds, et ben tu mets des boules Quiès.

Pas si bête ! On va essayer ça !!!
Merci ! :lol:


Les jeux sont tout trouvés alors :

Default

:mrgreen:

Schodet dit:
Le jeu est tout trouvé alors

:mrgreen:


Oulà !!! Si tu commences à sortir de la "boitasse conseil"... je crains le pire.. non ??
Parce moi avec des malentendants, je verrais plutôt


:roll:

Bon allez j'arrête... mais bon ça fait du bien quand même !!!

Euh… c’était juste pour le jeu de mot “quiès” / “qui est-ce” :oops: j’ai édité pour que ça soit plus clair

De toute façon c’était pas moi, on a piraté mon compte, moi j’avais water-poney :pouicdeguise:

je connais pas “hands up”, mais le dessin de la boîte catapulte de la cacahuète avec un chausse pieds à moteur :mrgreen:

Même si ce n’est qu’une redite, je suis positivement surpris de cette discussion extrêmement riche. S’il fallait définir le sens premier de “jeu de société”, on aurait du mal à mieux faire. :stuck_out_tongue:

Je voudrais partager quelques vécus. Non pas qu’ils soient indispensables, j’ai simplement la sensation que le fil de ma pensée c’est aussi structuré en fonction des multiples témoignages relatés sur ce forum. Je suis désolé pour l’effet pavé de cette lecture, on ne peut pas toujours écrire comme un trublion, sauf peut être quand on a la mallette lexicale de monsieur Phal. :)

J’ai cumulé quelques expériences dans le domaine de l’animation, d’abord, et finalement dans l’éducation spécialisée.
De ma sensibilité personnelle, j’ai toujours voulu éviter de travailler auprès de personnes en situation de handicap. Je m’y suis trouvé contraint il y a quelques mois, ce n’est pas un mal.
J’évoluais auprès d’un public de déficients mentaux (différentes pathologies), suffisamment autonomes pour vivre en appartement seuls, néanmoins suivis pour les rdv médicaux, les factures etc…
Il apparaît que les mentalités et les politiques œuvrent pour l’insertion de ces personnes en milieu normatif. Les concernant (l’élite de la déficience mentale si j’ose dire), c’est tout à fait envisageable. ça l’est beaucoup moins pour toute une partie de la population handicapée qui se bave dessus dans des centres “d’accueil”, faute de mieux à proposer.
Toujours est-il que l’insertion fonctionne bonnant malant. De fait, il y a bien des individus qui vivent en milieu “normatif”, côtoyant tout type de populations (ayant elles mêmes ses freins et ses qualités).

MAIS, il y a toujours un mais, nous ne devons pas confondre insertion et intégration. C’est on ne peut plus différent puisque l’intégration ne fonctionne pas. J’ai vu des gens quitter leur cours de gym pour les mêmes raisons qui nous poussent à écrire ici. Des gens en situation inconfortables parce que leur voisin de cinéma se marre sans commune mesure devant “intouchables”. Des familles abandonnant leur proche parce que “plus rien à y gagner”. Intolérants ? Méconnaissants ? Je ne pense pas.

Je n’ai jamais voulu travailler dans le handicap mental pour différentes raisons. L’une d’elle est que je pressentais ne pas m’épanouir professionnellement et personnellement auprès de ces personnes. C’est un fait, pour m’investir j’ai besoin de stimulation intellectuelle, de répartie “d’esprit”, parfois même de rapport de force. Je ne l’ai pas trouvé dans ce domaine alors que je reconnais volontiers les moments de plaisir et d’échanges qui existent à cet endroit. Ne perdons pas de vue que “faire du social”, c’est avant tout pour soi même avant d’être au bénéfice des autres…

Dès lors, j’accède plus simplement aux réactions suscités dans toutes ces conversations. Nos réactions sont légitimes parce qu’elles naissent de qui nous sommes. Il me semble que les gens ont le droit de ressentir un malêtre face à des comportements dérogeant à leur expérience de vie. Sont propres à chacun ses motivations.
Exemple, purement spéculatif, pour illustrer le propos ^^ :

Ont le même combat les joueurs qui ont quitté les tables que ceux qui cherchent une solution aujourd’hui : leur accomplissement personnel. Certains ont décidé que le jeu n’était plus à la hauteur de leur besoin ludique, alors que ce peut être un véritable exutoire à leurs vies personnelles. D’autres ont trouvé leur compte en défendant des valeurs importantes à leurs yeux, sous peine de subir un échec personnel encore plus cuisant que ce qu’ils vivent déjà actuellement. Mécanismes de survie, d’estime de soi…blablabla ! :)

Je pense que la morale n’a pas à faire là dedans, elle même objet de la justification de nos actes…

A propos, “faire du social” est une expression utilisée à différents endroits dans cette discussion. Je me pose la question suivante. Fait-on du social lorsque l’on aide un mal-voyant à traverser une rue ? Lorsque l’on donne une couverture à un sdf ? Non. Quelle différence lorsque l’on intègre deux joueurs handicapés dans un groupe ? Nous interagissons comme il nous semble juste avec la société qui gravite autour de nous, parfois empreint de quelques élans altruistes…

Ceci étant, je suis parfaitement d’accord avec l’idée que des professionnels accompagnants représentent la solution idéale à ce problème. Je n’ai pas encore creusé la question de qui peut subventionner cette action.
Je constate que l’énergie déployée depuis deux ans par ces personnes est faramineuse, je crains pour la santé morale de ceux qui portent ces idées à bout de bras. Sans déconner, faites gaffe à vous les gars ;)

Je me demande également s’il n’y a pas des créateurs de jeux qui ce sont penchés sur la question du handicap. Le jeu des fantômes sur ipad (éditions volumiques je crois) est un superbe exemple pour une personne mal voyante. On pourrait aussi bien imaginer un jeu à base de vibrations pour des personnes sourdes…

ps : à la relecture, je trouve tout cela un peu pompeux. Je n’ai pourtant aucune prétention, je ne cherche pas à faire de la branl**** intellectuelle. J’espère juste nourrir un peu votre réflexion comme vous avez nourri la mienne. ;)

vdo spartan dit:
ps : à la relecture, je trouve tout cela un peu pompeux. Je n'ai pourtant aucune prétention, je ne cherche pas à faire de la branl**** intellectuelle. J'espère juste nourrir un peu votre réflexion comme vous avez nourri la mienne. ;)


Au contraire, je crois que contrairement à la plupart de ceux qui sont intervenus en étant directement concerné par genre de situation, tu es l'un des seuls à prendre la question non du point de vue de la personne handicapée, mais du point de vue de la personne qui (qu'on veuille ou non employer se terme) se trouve confronté au handicape d'autrui.
j'ai pas trouvé ton intervention pompeuse, au contraire.
vdo spartan dit:De ma sensibilité personnelle, j'ai toujours voulu éviter de travailler auprès de personnes en situation de handicap.
C'est courageux de l'avouer, voilà quelqu'un qui parle franchement !
vdo spartan dit:Il apparaît que les mentalités et les politiques œuvrent pour l'insertion de ces personnes en milieu normatif. Les concernant (l'élite de la déficience mentale si j'ose dire), c'est tout à fait envisageable. ça l'est beaucoup moins pour toute une partie de la population handicapée qui se bave dessus dans des centres "d’accueil", faute de mieux à proposer.
En milieu scolaire, les classes spécialisées ULIS permettent à plusieurs élèves de suivre une scolarité mixte : une partie des cours avec toute la classe, une partie des cours avec les autres élèves handicapés et le prof ULIS qui réexplique, réadapte le travail en fonction de chacun... c'est très bien mais ça reste limité : solution merveilleuse pour certains et "faux espoir" pour d'autres qui auraient été bien mieux en 100% spécialisé. Pour une petite partie des élèves, il s'agit surtout de faire plaisir aux parents : leur enfant va dans un collège normal, mais si le handicap est trop fort il s'y épanouira moins bien qu'avec une solution plus "excluante".
vdo spartan dit:J'ai vu des gens quitter leur cours de gym pour les mêmes raisons qui nous poussent à écrire ici.
Pourtant, la gym, c'est plutôt "chacun pour soi", contrairement à ici je ne vois pas en quoi le handicap peut être une gène ? Simplement par la proximité ?
vdo spartan dit:J'ai besoin de stimulation intellectuelle, de répartie "d'esprit", parfois même de rapport de force.
Apporte moi une boisson fermentée par saccharomyces cerevisiae à partir de houblon ! Tout de suite ! :mrgreen:
vdo spartan dit:Ont le même combat les joueurs qui ont quitté les tables que ceux qui cherchent une solution aujourd'hui : leur accomplissement personnel. Certains ont décidé que le jeu n'était plus à la hauteur de leur besoin ludique, alors que ce peut être un véritable exutoire à leurs vies personnelles. D'autres ont trouvé leur compte en défendant des valeurs importantes à leurs yeux, sous peine de subir un échec personnel encore plus cuisant que ce qu'ils vivent déjà actuellement. Mécanismes de survie, d'estime de soi...blablabla ! :)
C'est pas faux, j'avais pas vu ça comme ça !
vdo spartan dit:A propos, "faire du social" est une expression utilisée à différents endroits dans cette discussion. Je me pose la question suivante. Fait-on du social lorsque l'on aide un mal-voyant à traverser une rue ? Lorsque l'on donne une couverture à un sdf ? Non. Quelle différence lorsque l'on intègre deux joueurs handicapés dans un groupe ? Nous interagissons comme il nous semble juste avec la société qui gravite autour de nous, parfois empreint de quelques élans altruistes...

Là je ne suis pas d'accord, "faire du social" demande un contact humain, si tu donnes un couverture au SDF avec un simple bonjour-au revoir ou par le biais d'une association c'est généreux mais ce n'est pas faire du social, mais si tu te poses 30 mn avec lui pour faire la conversation et l'écouter, c'est faire du social.
vdo spartan dit:Je crains pour la santé morale de ceux qui portent ces idées à bout de bras. Sans déconner, faites gaffe à vous les gars ;)
Bien d'accord !
vdo spartan dit:Je me demande également s'il n'y a pas des créateurs de jeux qui ce sont penchés sur la question du handicap. Le jeu des fantômes sur ipad (éditions volumiques je crois) est un superbe exemple pour une personne mal voyante. On pourrait aussi bien imaginer un jeu à base de vibrations pour des personnes sourdes...
Il faut réussir à les rendre aussi beaux et passionnants que les autres jeux pour en vendre beaucoup : on ne peut pas en vouloir aux éditeurs de parler chiffre d'affaire et de vouloir gagner leur croute.
vdo spartan dit:Ps : à la relecture, je trouve tout cela un peu pompeux. Je n'ai pourtant aucune prétention, je ne cherche pas à faire de la branl**** intellectuelle. J'espère juste nourrir un peu votre réflexion comme vous avez nourri la mienne. ;)
Meuh nan c'est pas pompeux, et tu as même réussi à relancer le topic alors que j'avais tué tout le monde avec mon humour à 2 balles (c'est mon handicap personnel, mais ne m'excluez pas j'arrête !)
vdo spartan dit:On pourrait aussi bien imaginer un jeu à base de vibrations pour des personnes sourdes...

Ouais bof, ça existe depuis longtemps.
Mais pas limité aux malentendants.
"Open", quoi.

Appel à jeanmi34 : tu nous raconteras la suite s’il te plait ? Que devient le fork du mercredi après midi ? Vos participants handicapés sont ils libres sur ce créneau ? Ont ils acceptés d’être émissaires auprès de leur milieu ?

Ne laissons pas ce sujet mourir avant d’en connaitre la fin (ou plutôt, j’espère, la suite) !

Schodet dit:Appel à jeanmi34 : tu nous raconteras la suite s'il te plait ? Que devient le fork du mercredi après midi ? Vos participants handicapés sont ils libres sur ce créneau ? Ont ils acceptés d'être émissaires auprès de leur milieu ?
Ne laissons pas ce sujet mourir avant d'en connaitre la fin (ou plutôt, j'espère, la suite) !


Bien évidemment, je vous tiens toutes et tous au courant des suites de ce "sujet" qui a suscité un intérêt pour bon nombre d'entre vous. J'ai d'ailleurs constaté que ce ne sont pas les seuls assidus de ce forum qui ont contribué à le développer... c'est bien aussi ça !

Je rencontre ce mercredi après-midi notre adhérente sourde pour évoquer avec elle la solution que nous lui proposons....

Je vais user de toute la simplicité et de la mesure qu'il faut pour aborder le problème...

A très vite...

Jean Mi

Nos pensées t’accompagnent, may the force be with you !

Bon ben voilà, j’ai passé l’après-midi avec notre adhérente sourde. Je lui ai expliqué combien c’était devenu difficile de jouer avec elle, surtout avec des personnes qui avaient “peur” de son handicap.

Je lui ai proposé de venir jouer non plus le vendredi mais le mercredi.

Sa réaction fut à la hauteur de la personne, pleine d’humanité : elle m’a dit comprendre la “peur” des gens, elle savait que ce n’était pas facile pour eux pas plus que pour elle. Mais ce qu’elle voulait c’est continuer à pouvoir venir jouer, et que le mercredi lui convenait très bien.

Ces après-midi du mercredi vont aussi prendre une autre dimension car elle va essayer de faire venir d’autres malentendants, c’est plus facile pour eux dans la journée qu’en soirée… et puis cerise sur le gâteau nous sommes convenus qu’elle allait nous apprendre le LSF (langage des signes français).

La suite de l’après-midi, une partie de Button Up que j’ai perdue lamentablement, une partie de Santiago de Cuba, là j’ai gagné… faut pas déconner non plus… et on à fini par un petit Big Points…

Vendredi soir nous devrions voir notre jeune ami trisomique pour lui faire la même proposition, ce qui devrait se faire je pense sans trop de difficultés.

Une autre association de jeunes va aussi se joindre à nous de temps en temps les mercredis… d’autres membres de l’association m’ont aussi dit qu’ils seraient là certains mercredis pour jouer avec nos amis handicapés… Et si finalement on se sortait de ces difficultés par le haut ?

Toujours est-il que pour l’instant tout le monde devrait y trouver son compte et nous allons retrouver la dynamique de nos soirées du vendredi !

:pouicbravo:

Merci de passer donner des nouvelles :)

Un un mot finissant mais pas commençant : Yeah ! :D