El comandante dit:je suis sûr que si Obama est élu, il se fera assassiner. Il aura trop de monde contre lui.
Dans Courrier International de cette semaine (n°902) Doris Lessing déclare à propos de Barack Obama : "Il ne durerait sans doute pas longtemps, un homme noir comme président. Il serait assassiné.
Wasabi dit:Notez aussi que le parti de Obama est regulierment au pouvoir, alors que celui de Royal n'a plus ete au pouvoir depuis avant la seconde guerre mondiale (a part une fois, mais c'etait plus lie a une personalite qu'au parti lui-meme).
Et le gouvernement Jospin ? Sur ces 30 dernières années, ça commence à être significatif tout de même.
et y' avait pas un président, là, Meut... ou Mitt..., m'enfin bref, un type qui disait incarner la gauche, y'a moins de trente ans de ça ?
El comandante dit:je suis sûr que si Obama est élu, il se fera assassiner. Il aura trop de monde contre lui.
Dans Courrier International de cette semaine (n°902) Doris Lessing déclare à propos de Barack Obama : "Il ne durerait sans doute pas longtemps, un homme noir comme président. Il serait assassiné.
Il n'est pas noir. Cela étant, j'ai cherché comment dire métis ou mulâtre en anglais quand mes amies américaines étaient à la maison. Métis : half-caste ! Jamais utilisé, sonne très bizarrement... Mulâtre : mulatto, rarement utilisé (en Louisiane, surtout). Bref, il faut choisir son camp...
Wasabi dit:Notez aussi que le parti de Obama est regulierment au pouvoir, alors que celui de Royal n'a plus ete au pouvoir depuis avant la seconde guerre mondiale (a part une fois, mais c'etait plus lie a une personalite qu'au parti lui-meme).
Et le gouvernement Jospin ? Sur ces 30 dernières années, ça commence à être significatif tout de même.
et y' avait pas un président, là, Meut... ou Mitt..., m'enfin bref, un type qui disait incarner la gauche, y'a moins de trente ans de ça ?
si si, mais celui là, on était déjà d'accord là dessus
il est à noter que Scarlett Johanson soutient Obama ; je sais pas vous, mais moi, si j’avais à voter, ça me suffirait comme argument plus sérieusement, je plussoie la comparaison Royal/Obama, même si Obama m’a l’air plus talentueux (pas difficile), et s’il est faux de dire qu’elle a été désigné contre l’appareil du parti : elle à au contraire été désigné par lui, ce n’est qu’une fois investi qu’il lui a semblé électoralement rentable de s’en détacher, avec le succès que l’on sait mais pour le buzz médiatique, l’éffet de trompe l’œil qu’il crée et la loose au second tour, oui, ça devrait se passer pareil…
ttes mes excuses, je corrige: son parti a accede une fois au pouvoir en tant que tel, une fois en 70 ans.....
je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire. Si tu parles du PS, la référence de 70 ans est erronée, et il a été au pouvoir lus que ça. Si tu parles de la gauche, tu oublies le Front popu et la SFIO de la IVème - pas forcément une réussite, mais elle existait. Je ne vois pas ce que tu veux dire en par ton "une fois au pouvoir en 70 ans". Même le PCF y a été plus d'une fois.
ETATS-UNIS • Obama dans la ligne de mire ? Quarante ans après l’assassinat de Martin Luther King, certains Américains craignent que le sénateur de l’Illinois subisse le même sort, explique le New York Times. Le candidat, lui, reste serein. Et dûment protégé. Une sourde inquiétude parcourt les rangs des partisans de Barack Obama, d’Etat en Etat, de meeting en meeting : leur candidat est-il en sécurité ? Deux sœurs originaires du Colorado avouent prier pour lui tous les jours. Au Nouveau-Mexique, une fille a convaincu sa mère de voter pour Obama malgré la peur de mettre la vie du candidat en danger en l’aidant à remporter l’investiture démocrate. Lors d’une réunion, une supportrice dit craindre que le message de paix et de changement du sénateur de l’Illinois, ainsi que sa couleur de peau, ne fassent de lui une cible. “J’ai la meilleure protection du monde”, se contente de répondre le candidat à ses partisans. “Ne vous en faites pas.” Et pourtant, ils sont inquiets. Le souvenir du printemps 1968, durant lequel Martin Luther King et de Robert Kennedy ont été assassinés à deux mois d’intervalle, est resté gravé dans les mémoires. Obama n’avait que 6 ans à l’époque, et, à l’instar de nombreux Américains, c’est dans les livres qu’il a découvert le choc qu’ont provoqué ces deux assassinats dans la conscience collective du pays. Ce sont surtout les seniors qui évoquent ce souvenir alors qu’ils assistent, fascinés, à la progression du candidat avec à l’esprit un sombre pressentiment à mesure qu’approchent les dernières échéances. Obama a été le premier candidat à bénéficier d’un service de sécurité – dès le mois de mai 2007. Et plus ses meetings ont gagné en affluence, plus sa sécurité s’est renforcée, au point d’atteindre aujourd’hui celle d’un président en exercice. Le candidat évoque pourtant rarement le danger. “J’ai choisi de participer à cette campagne”, explique-t-il. “Je pense que tous les candidats à une élection présidentielle sont conscients des risques qu’ils prennent.” Il y a peu, plusieurs de ses conseillers craignaient que certains électeurs noirs renoncent à voter pour lui dans le seul but de le protéger d’une éventuelle agression. Pour Obama, “la peur de voir leur poulain échouer” pouvait également expliquer les réticences de certains citoyens. Aujourd’hui, cette peur de l’échec est écartée, mais les craintes pour sa sécurité demeurent. Le représentant démocrate du Mississippi Bennie Thompson a adressé en janvier dernier une lettre aux services de sécurité. Alors que le candidat bénéficiait déjà d’une protection personnelle, Thompson y expliquait que l’intérêt suscité par Obama justifiait qu’il fasse l’objet d’un dispositif renforcé. “En tant que citoyen africain-américain, j’ai été témoin de certains des jours les plus sombres de notre histoire et je sais personnellement que la haine peut conduire à des actes de violence extrêmes”, écrivait-il. “Il suffit de se remémorer les assassinats de Martin Luther King et du candidat à la présidentielle Robert Kennedy en 1968.” “La candidature d’Obama est tellement unique et importante que la dernière chose que l’on puisse souhaiter est qu’il ne puisse pas la mener jusqu’au bout”, explique-t-il aujourd’hui. “J’ai écrit cette lettre par mesure de précaution plutôt que de me contenter de prier et de croiser les doigts.” Selon Gerald Posner, auteur d’ouvrages sur la mort de John F. Kennedy et de Martin Luther King, Obama n’est pas plus menacé que Bush ou Hillary Clinton. Si les craintes sont plus vives à son sujet, c’est uniquement parce qu’il est le premier candidat noir à parvenir aussi près d’une investiture à l’élection présidentielle. A Dallas, les souvenirs ont resurgi dans les conversations des quelque 17 000 personnes venues assister à un meeting d’Obama la semaine dernière. “Le mémorial John Kennedy se trouve juste derrière. Autour de moi, tout le monde ne parlait que de ça”, relate Imogene Covin, une militante démocrate. “Je pense qu’il n’est pas exclu que quelque chose lui arrive. Mais vous savez pourquoi je crois que tout ira bien ? Parce qu’il a énormément de monde derrière lui.” Cet après-midi-là, le cortège du sénateur Obama a traversé Dealey Plaza et est passé devant les entrepôts d’où avaient été tirés les coups de feu sur le président Kennedy en 1963. Plusieurs conseillers du candidat scrutaient les fenêtres, enregistrant en silence la scène. Mais pas Obama, qui a reconnu plus tard ne pas avoir remarqué qu’il empruntait cet itinéraire fatal. “Je dois avouer que je n’y pensais pas, a-t-il déclaré, je pensais surtout à ne pas attraper froid et au besoin de me moucher avant d’entrer dans l’arène.”
Pour info (extraits issus du dossier élections américaines du Monde) :
Il existe plusieurs types de processus de désignation : caucus, primaires fermées, primaires ouvertes.
Aux Etats-Unis, quand un citoyen s’inscrit sur la liste électorale de son Etat, il doit s’identifier comme démocrate, républicain ou indépendant.
Dans le cas de la présidence américaine, les primaires permettent de choisir les délégués de l’Etat à la convention nationale du parti qui désigne officiellement le candidat du parti. Il existe trois grands types de primaires et un type de caucus.
Les caucus font précéder les votes par des débats entre les militants des partis, d’abord réunis à l’échelon local de leur circonscription électorale. Seuls les membres du parti participent au vote organisé par sa direction.
Primaire fermée : l’électeur reçoit un bulletin de vote comprenant l’ensemble des candidats du parti auquel il est identifié lors de son inscription sur la liste électorale. Les indépendants ne sont pas autorisés à participer à ce vote. Il existe cependant une variante permettant aux électeurs indépendants de voter dans la primaire du parti de leur choix. Il existe aussi une autre variante : l’un des deux grands partis autorise les indépendants à voter dans ses primaires. (parfois, cela implique que l’indépendant soit désormais considéré comme appartenant à ce parti)
Primaire ouverte : L’électeur choisit, le jour du scrutin, le parti aux primaires duquel il participera. Ainsi, un électeur démocrate peut participer aux primaires des républicains, mais il perd la possibilité de participer aux primaires démocrates.