Quel jeu à deux offrir à des non joueurs ?

Bonjour,

Bon alors…

De l’ambition ?

Il m’arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L’éternel Madame Bovary fera bien l’affaire, non ?
De l’ambition non de D… !

Des jeux.
J’ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit “complexe” il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l’envie


J’ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d’autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes…
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C’est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

stueur dit :
Proute dit :Hmmm... si je vous suis, les gens qui ne veulent pas jouer (sans même vouloir essayer), c'est comme les carnistes qui ne veulent pas de tofu (sans même avoir goûté – je précise que le mien est délicieux) parce que ça leur fait peur ?

Ah non, ce n'est pas ce que je dis (si je suis concerné par ton message). Ce que je dis (et que j'ai dis plus haut) c'est que, de mon point de vue, la première étape consiste à proposer aux personnes non-joueurs d'en devenir (des joueurs) en leur proposant de jouer avec nous. Pas de leur offrir un jeu en premier.

Oui. Ça m'arrive de proposer à des gens de jouer avec moi/nous et qu'ils déclinent comme s'ils avaient été traumatisés par la chose, ou par entêtement de "je préfère discuter" (mais sa conjointe, elle, préférait jouer, pas de bol !) préférant même nous regarder jouer en étant seul à ne pas se joindre à la partie et en s'ennuyant à côté.

Ça m'est aussi arrivé qu'une personne refuse poliment de goûter du tofu alors qu'invitée à ma/notre table, par peur ou par traumatisme (sans doute s'étaient-ils mal cuisiné du tofu de supermarché, ourgh, rien qu'à y penser, j'ai mal pour eux) ou par entêtement de "je préfère la viande".

Du coup, la phrase de remplacement d'el payo a entraîné ma réflexion que tu cites.

D'autant que j'aime bien les parallèles en général, je pense qu'ils font appel aux mêmes mécanismes même si pas aux mêmes histoires.

el payo dit :
Rodenbach dit :
el payo dit :Plutôt d'accord avec cette maxime (non, je ne viens pas de l'inventer 🙄). A part quand elle semble dire qu'on ne peut pas ne pas aimer jouer. (C'est suspect quand même...)

[...]
Pour le reste je suis complètement d'accord avec toi !
 

J'ai dû manquer de clarté alors. Parce que sur ce point, moi aussi je dis que certaines personnes n'aiment tout simplement pas jouer. J'en ai fait l'expérience et je respecte carrément, d'autant qu'il existe bien d'autres activités y compris sociales et que la personne en question n'était pas en reste de ce côté-là.
Bon j'ajoute dans une parenthèse que c'est suspect. C'était un clin d'oeil. Quoique dans les faits, on pourrait toujours chercher la raison d'un tel refus. Ça a été discuté plein de fois un peu partout sur le web, y compris sur ce forum (syndrôme d'ultra-compétition, supériorité socioprofessionnelle, complexe d'infériorité, traumatismes, etc.)
Et donc sur France Inter, je l'ignorais. 

Donc. Nous sommes d'accord sur tout. Non ?
Je veux te l'entendre dire 

Nous sommes évidemment d'accord sur tout et je souhaitais juste enfoncer un peu plus la porte déjà entrouverte 👍

Cripure dit : il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie

 

Voilà, et c'est assez général concernant la découverte de l'inconnu (ou de la redécouverte sur un sujet où on a été échaudé, et là on ne va pas réunir ces trois choses).

Sinon, les aléas de la vie peuvent remplacer les trois mots ci-dessus. (Encore que la curiosité, si on en manque, on peut se fermer même à l'aléa).

Proute dit :
Cripure dit : il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie

 

Voilà, et c'est assez général concernant la découverte de l'inconnu (ou de la redécouverte sur un sujet où on a été échaudé, et là on ne va pas réunir ces trois choses).

Sinon, les aléas de la vie peuvent remplacer les trois mots ci-dessus. (Encore que la curiosité, si on en manque, on peut se fermer même à l'aléa).

Oui, sans jamais forcer-brusquer.
Par exemple c'est pareil si un enfant n'a pas envie-curiosité-volonté d'apprendre à lire tu as beau faire ce que tu veux...

Et pour un adulte pareil.
Exemple je n'y connais rien en mécanique auto et bien si j'ai envie d'apprendre dans ce domaine il me faudra :
de l'envie
de la curiosité
de la volonté

et je rajoute :
de la nécessité
de l'écoute et de l'attention

PS : bon ce que je dis ce sont des évidences
PS : il faut aussi se forcer, apprendre n'est pas toujours une partie de plaisir, il faut "travailler" avant d'arriver au plaisir de lire, de jouer, etc.
PS : le facile (trompeur) n'est pas toujours "gratifiant", épanouissant

Cripure dit :Bonjour,

Bon alors...

De l'ambition ?

Il m'arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?
De l'ambition non de D... !

Des jeux.
J'ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit "complexe" il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie


J'ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d'autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes...
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C'est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

Pourquoi hiérarchiser la culture ?
Les livres ou les jeux exigeants ne sont ni mieux ni un but, ils sont juste exigeants, d'après moi.
Ambition, s'élever, pourquoi vouloir chercher à gravir toujours quelque chose ? Que de labeur !
Je préfère qu'on parle de "se réaliser". C'est une jolie expression, ça appelle à la notion de complétude, plutôt que d'augmentitude  

Rod, en chaussons
 

Finalement pour un post qui commençait comme du trolling, ça finit en échange intéressant.

Hé oui nous sommes tous, pauvres primates doués de raison que nous sommes, sujet à des croyances du type : de toutes façons je vais pas aimer, je vais m’ennuyer, je vais perdre, je vais passer pour un abruti, j’ai peur, j’aimerais mais j’ose pas, ce n’est pas pour moi ou whateverelse…

Curiosité / Volonté / Envie est une belle devise de vie, hakuna matata chers compagnons de la chose ludique.

Perso j’ai arrêté de vouloir convertir à tout prix les non-initiés qui ne le voulaient pas : vous connaissez pas et vous êtes curieux => on fonce, vous vous braquez c’est pas grave on va faire autre chose.
Il y a 10 ans de cela j’étais convaincu que le jeu de société c’était pas pour moi : monopoly et la bonne paye, peuh ! Heureusement que ma chérie à force de patience m’y a amené subtilement, tout en douceur… elle regrette maintenant, la ludothèque a détroné la TV dans notre salon.
Comme quoi tout arrive.

Rodenbach dit :
Cripure dit :Bonjour,

Bon alors...

De l'ambition ?

Il m'arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?
De l'ambition non de D... !

Des jeux.
J'ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit "complexe" il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie


J'ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d'autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes...
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C'est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

Pourquoi hiérarchiser la culture ?
Les livres ou les jeux exigeants ne sont ni mieux ni un but, ils sont juste exigeants, d'après moi.
Ambition, s'élever, pourquoi vouloir chercher à gravir toujours quelque chose ? Que de labeur !
Je préfère qu'on parle de "se réaliser". C'est une jolie expression, ça appelle à la notion de complétude, plutôt que d'augmentitude  

Rod, en chaussons
 

Je pense et assume de dire qu'il y a une hiérarchisation dans la culture.
Tout ne vaut pas tout (c'est la tendance facile et bien pensante de dire que tout vaut tout aujourd'hui).
Bigard vaudrait Rabelais, Luc Ferry Montaigne et le dernier chanteur de rap le nouveau Rimbaud...
Pfffffffffff !
C'est ce que les médias ronronnantes, avides de sensationnel et de chiffres d'affaire, veulent nous faire croire

En littérature, en musique il y a l'élite, le haut-dessus (une sorte "d'aristocratie") et prenons garde de ne pas nous contenter du "bas de gamme" qui nous endort, nous conforte, nous avilit...

Oui il faut être ambitieux pour se cultiver, s'élever, pour se ... réaliser ...
Et oui cela demande souvent des efforts.
Prenez un livre, tournez les pages et lisez et vous verrez que cela demande des efforts (concentration, déchiffrage, imagination,compréhension, etc.).
Mais des efforts qui vont procurer du plaisir, de l'agréable.
Faire des efforts ne fait pas mal...
Effort et labeur ne signifient pas la même chose. Labeur signifie (étymologie) peine et souffrance contraintes.
Dès 5 ans, mes quatre enfants ont appris à jouer aux Echecs. Je n'ai jamais forcé. J'ai choisi les bons moments, j'attendais leur curiosité (et j'ai tout fait pour les rendre curieux sur ce jeu, en jouant devant eux, etc.). J'aurais pu me contenter des Petits Chevaux...Aujourd'hui ils adorent et prennent plaisir à jouer aux Echecs même si leur apprentissage a demandé des efforts.
On n'a rien sans rien  !

En respectant vos idées cela va de soi...sans jamais vouloir convertir qui que ce soit !


Je n'aime pas les expressions "non joueur", "non lecteur"...no Future ?

Cripure l'anaristocratique...

babaaast dit :Finalement pour un post qui commençait comme du trolling, ça finit en échange intéressant.
Hé bien si on ne peut plus troller moi je m'en vais ! 

…comme un prince. 

Tric Trac

znokiss dit :...comme un prince.

Tric Trac

Meilleur gif haha

  • RESTE AVEC NOUS PAYOOO !
    - Houpla y’a le Putch qui m’appelle, ciao les boloss’
    Tric Trac
Cripure dit : L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?

(...)
En littérature, en musique il y a l'élite, le haut-dessus (une sorte "d'aristocratie") et prenons garde de ne pas nous contenter du "bas de gamme" qui nous endort, nous conforte, nous avilit...

Personnellement, c'est plutôt Madame Bovary qui m'endort (au sens propre), qui me conforte dans l'idée que je n'ai pas envie de lire ce type d'ouvrage (je n'irai pas à dire qu'il m'avilit :D ).

Mais j'arrive encore à lire Harry Potter donc ça va il y a de l'espoir !

Plus sérieusement, il peut très certainement exister une hiérarchisation de la culture, mais à partir du moment où on envisage d'ordonner les éléments, il faut alors être capable de définir les critères qui permettent de le faire.

Peux-tu nous préciser l'échelle que tu envisages pour distinguer "l'élite" du "bas de gamme", dans le domaine culturel de ton choix (jeu, littérature, musique, sport, ... ) ?

Cripure dit :
Rodenbach dit :
Cripure dit :Bonjour,

Bon alors...

De l'ambition ?

Il m'arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?
De l'ambition non de D... !

Des jeux.
J'ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit "complexe" il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie


J'ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d'autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes...
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C'est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

Pourquoi hiérarchiser la culture ?
Les livres ou les jeux exigeants ne sont ni mieux ni un but, ils sont juste exigeants, d'après moi.
Ambition, s'élever, pourquoi vouloir chercher à gravir toujours quelque chose ? Que de labeur !
Je préfère qu'on parle de "se réaliser". C'est une jolie expression, ça appelle à la notion de complétude, plutôt que d'augmentitude  

Rod, en chaussons
 

Je pense et assume de dire qu'il y a une hiérarchisation dans la culture.
Tout ne vaut pas tout (c'est la tendance facile et bien pensante de dire que tout vaut tout aujourd'hui).
Bigard vaudrait Rabelais, Luc Ferry Montaigne et le dernier chanteur de rap le nouveau Rimbaud...
Pfffffffffff !
C'est ce que les médias ronronnantes, avides de sensationnel et de chiffres d'affaire, veulent nous faire croire

En littérature, en musique il y a l'élite, le haut-dessus (une sorte "d'aristocratie") et prenons garde de ne pas nous contenter du "bas de gamme" qui nous endort, nous conforte, nous avilit...

Oui il faut être ambitieux pour se cultiver, s'élever, pour se ... réaliser ...
Et oui cela demande souvent des efforts.
Prenez un livre, tournez les pages et lisez et vous verrez que cela demande des efforts (concentration, déchiffrage, imagination,compréhension, etc.).
Mais des efforts qui vont procurer du plaisir, de l'agréable.
Faire des efforts ne fait pas mal...
Effort et labeur ne signifient pas la même chose. Labeur signifie (étymologie) peine et souffrance contraintes.
Dès 5 ans, mes quatre enfants ont appris à jouer aux Echecs. Je n'ai jamais forcé. J'ai choisi les bons moments, j'attendais leur curiosité (et j'ai tout fait pour les rendre curieux sur ce jeu, en jouant devant eux, etc.). J'aurais pu me contenter des Petits Chevaux...Aujourd'hui ils adorent et prennent plaisir à jouer aux Echecs même si leur apprentissage a demandé des efforts.
On n'a rien sans rien  !

En respectant vos idées cela va de soi...sans jamais vouloir convertir qui que ce soit !


Je n'aime pas les expressions "non joueur", "non lecteur"...no Future ?

Cripure l'anaristocratique...

Le fait de dire que telle ou telle chose est au dessus d'une autre est un jugement de valeur, je m'en garderais bien ^^
Je pense que si une personne est heureuse toute sa vie en lisant Musso plutôt que Rabelais, grand bien lui fasse et qu'elle fasse ainsi ! Ce n'est pas indigne.
Dire que Musso c'est moins bien que Rabelais c'est une position subjective car crois bien que nombre de lecteurs de Musso doivent penser le contraire.
D'ailleurs les classiques en littérature c'est comme les jeux parfois ça vieillit mal, sauf que ça fait pas bien de le dire !
Vraiment je suis contre cette idée d'elitisme parce que certaines choses jugées élitistes sont en réalité extrêmement accessibles des lors qu'on fait tomber les barrières sociales.
Après que certaines choses demandent un investissement supérieur c'est vrai, mais ça ne doit pas être une fin en soi.
👍🧐🤯
​​​​

Rodenbach dit :
Cripure dit :
Rodenbach dit :
Cripure dit :Bonjour,

Bon alors...

De l'ambition ?

Il m'arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?
De l'ambition non de D... !

Des jeux.
J'ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit "complexe" il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie


J'ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d'autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes...
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C'est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

Pourquoi hiérarchiser la culture ?
Les livres ou les jeux exigeants ne sont ni mieux ni un but, ils sont juste exigeants, d'après moi.
Ambition, s'élever, pourquoi vouloir chercher à gravir toujours quelque chose ? Que de labeur !
Je préfère qu'on parle de "se réaliser". C'est une jolie expression, ça appelle à la notion de complétude, plutôt que d'augmentitude  

Rod, en chaussons
 

Je pense et assume de dire qu'il y a une hiérarchisation dans la culture.
Tout ne vaut pas tout (c'est la tendance facile et bien pensante de dire que tout vaut tout aujourd'hui).
Bigard vaudrait Rabelais, Luc Ferry Montaigne et le dernier chanteur de rap le nouveau Rimbaud...
Pfffffffffff !
C'est ce que les médias ronronnantes, avides de sensationnel et de chiffres d'affaire, veulent nous faire croire

En littérature, en musique il y a l'élite, le haut-dessus (une sorte "d'aristocratie") et prenons garde de ne pas nous contenter du "bas de gamme" qui nous endort, nous conforte, nous avilit...

Oui il faut être ambitieux pour se cultiver, s'élever, pour se ... réaliser ...
Et oui cela demande souvent des efforts.
Prenez un livre, tournez les pages et lisez et vous verrez que cela demande des efforts (concentration, déchiffrage, imagination,compréhension, etc.).
Mais des efforts qui vont procurer du plaisir, de l'agréable.
Faire des efforts ne fait pas mal...
Effort et labeur ne signifient pas la même chose. Labeur signifie (étymologie) peine et souffrance contraintes.
Dès 5 ans, mes quatre enfants ont appris à jouer aux Echecs. Je n'ai jamais forcé. J'ai choisi les bons moments, j'attendais leur curiosité (et j'ai tout fait pour les rendre curieux sur ce jeu, en jouant devant eux, etc.). J'aurais pu me contenter des Petits Chevaux...Aujourd'hui ils adorent et prennent plaisir à jouer aux Echecs même si leur apprentissage a demandé des efforts.
On n'a rien sans rien  !

En respectant vos idées cela va de soi...sans jamais vouloir convertir qui que ce soit !


Je n'aime pas les expressions "non joueur", "non lecteur"...no Future ?

Cripure l'anaristocratique...

Le fait de dire que telle ou telle chose est au dessus d'une autre est un jugement de valeur, je m'en garderais bien ^^
Je pense que si une personne est heureuse toute sa vie en lisant Musso plutôt que Rabelais, grand bien lui fasse et qu'elle fasse ainsi ! Ce n'est pas indigne.
Oui, suis d'accord, je n'ai jamais dit ça. Je suis trop respectueux des goûts variés et différents de chacun.  Mais...voir plus bas, je maintiens...
Dire que Musso c'est moins bien que Rabelais c'est une position subjective car crois bien que nombre de lecteurs de Musso doivent penser le contraire.
D'ailleurs les classiques en littérature c'est comme les jeux parfois ça vieillit mal, sauf que ça fait pas bien de le dire !
Vraiment je suis contre cette idée d'elitisme parce que certaines choses jugées élitistes sont en réalité extrêmement accessibles des lors qu'on fait tomber les barrières sociales.
Après que certaines choses demandent un investissement supérieur c'est vrai, mais ça ne doit pas être une fin en soi.
👍🧐🤯
​​​​

« On doit en finir avec cette idée des chefs-d'oeuvre réservés à une soi-disant élite, et que la foule ne comprend pas. » (Antonin Artaud)

L'élite culturelle ?
Un style particulier, reconnaissable entre tous.

Un livre, une peinture, une musique, un jeu considérés comme des chefs-d'oeuvre seraient hors du commun. Aucun ne ressemble à un autre.
Comme une rupture. Unique.

Universel, intemporel, immortel mais aussi un morceau du présent.
Qui nous transforme.
On a le droit de ne pas aimer Céline mais on ne peut pas nier que une fois lu son roman « Voyage au bout de la nuit », on en sort transformé, différent. Nous ne sommes plus le même.

Après il ne faudrait pas exagérer et refuser l'évidence.
Je me répète : tout ne vaut pas tout.
Dire que tout vaut tout revient à nier l'art lui-même.
Qui peut mettre le jeu de l'oie au dessus des Echecs ?
Par exemple...
mais je ne vais pas déborder.

Bons jeux à tous.

Cripure dit :
Proute dit :
Cripure dit : il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie

 

Voilà, et c'est assez général concernant la découverte de l'inconnu (ou de la redécouverte sur un sujet où on a été échaudé, et là on ne va pas réunir ces trois choses).

Sinon, les aléas de la vie peuvent remplacer les trois mots ci-dessus. (Encore que la curiosité, si on en manque, on peut se fermer même à l'aléa).

Oui, sans jamais forcer-brusquer.
Par exemple c'est pareil si un enfant n'a pas envie-curiosité-volonté d'apprendre à lire tu as beau faire ce que tu veux...

Et pour un adulte pareil.
Exemple je n'y connais rien en mécanique auto et bien si j'ai envie d'apprendre dans ce domaine il me faudra :
de l'envie
de la curiosité
de la volonté

et je rajoute :
de la nécessité
de l'écoute et de l'attention

PS : bon ce que je dis ce sont des évidences
PS : il faut aussi se forcer, apprendre n'est pas toujours une partie de plaisir, il faut "travailler" avant d'arriver au plaisir de lire, de jouer, etc.
PS : le facile (trompeur) n'est pas toujours "gratifiant", épanouissant

PS1 : ce ne sont pas des évidences pour tout le monde, tu fais donc bien de les rappeler.
PS2 : je ne suis pas tout à fait d'accord, ou plutôt, ce n'est pas ce qui fait écho à mes observations : quant au plaisir de lire, par exemple, l'obsession de se faire lire et encore relire les mêmes histoires pour finir par arriver à lire les mots tout seul relève plus de l'enthousiasme (d'une qualité qu'on aurait perdue, adulte ?) que de se forcer. Par contre, c'est vrai que parfois il faut de la volonté, par exemple pour passer les échelons imposés par la société alors qu'on voudrait faire tout autre chose (par exemple passer le bac pour faire une école de dessin, apprendre à lire alors qu'on n'en a pas envie mais qu'on voudrait en apprendre plus sur un sujet accessible seulement dans un livre - j'ai quand même du mal à croire que dans ce cas-là on ne trouvera pas une autre façon d'avoir accès à ces connaissances).
PS3 : non, mais souvent, quand on a l'enthousiasme, les choses deviennent plus faciles

Dire que tout se vaut, je me demande si ce n’est pas le mal du siècle.
Après pour faire les hiérarchies je vous souhaite bien du courage, moi ça m’emmerde.

Toutefois, vite fait, si ça peut aider : je pense que le lecteur de Musso a bien conscience de ne pas lire Hugo. Le fan de variété ne prétend pas que c’est mieux que Bach.
En revanche il défend que ça lui parle plus, que ça lui plaît davantage, même que ça lui apporte plus sur le plan émotionnel. 
L’élitisme là-dedans c’est de se distinguer par le dénigrement de ce qui est considéré inférieur ou galvaudé.

Même Bruno Cathala l’a dit sur France Inter.

Cripure dit :
Rodenbach dit :
Cripure dit :
Rodenbach dit :
Cripure dit :Bonjour,

Bon alors...

De l'ambition ?

Il m'arrive régulièrement de proposer des livres à des personnes qui lisent très rarement.
Faut-il pour autant leur conseiller-offrir le dernier Guillaume Musso (auteur à succès que je respecte néanmoins) ?
L'éternel Madame Bovary fera bien l'affaire, non ?
De l'ambition non de D... !

Des jeux.
J'ai parfois des surprises.
Pour se lancer dans un jeu dit "complexe" il faut :
de la curiosité
de la volonté
de l'envie


J'ai offert des jeux réputés difficiles à comprendre (règles, mécanique) qui ont été appréciés.
Puis d'autres, simples comme"bonjour", qui ne sont pas du tout passés.

La nature humaine est parfois (souvent) surprenantes...
Pas si facile.
On peut se tromper, on se trompe.
Oui, on peut dégoûter de la lecture, du jeu.

C'est une prise de risque qui vaut souvent (parfois) le coup pour aller plus haut, très haut dans la culture !

Pourquoi toujours se contenter du plus facile ?

Pourquoi hiérarchiser la culture ?
Les livres ou les jeux exigeants ne sont ni mieux ni un but, ils sont juste exigeants, d'après moi.
Ambition, s'élever, pourquoi vouloir chercher à gravir toujours quelque chose ? Que de labeur !
Je préfère qu'on parle de "se réaliser". C'est une jolie expression, ça appelle à la notion de complétude, plutôt que d'augmentitude  

Rod, en chaussons
 

Je pense et assume de dire qu'il y a une hiérarchisation dans la culture.
Tout ne vaut pas tout (c'est la tendance facile et bien pensante de dire que tout vaut tout aujourd'hui).
Bigard vaudrait Rabelais, Luc Ferry Montaigne et le dernier chanteur de rap le nouveau Rimbaud...
Pfffffffffff !
C'est ce que les médias ronronnantes, avides de sensationnel et de chiffres d'affaire, veulent nous faire croire

En littérature, en musique il y a l'élite, le haut-dessus (une sorte "d'aristocratie") et prenons garde de ne pas nous contenter du "bas de gamme" qui nous endort, nous conforte, nous avilit...

Oui il faut être ambitieux pour se cultiver, s'élever, pour se ... réaliser ...
Et oui cela demande souvent des efforts.
Prenez un livre, tournez les pages et lisez et vous verrez que cela demande des efforts (concentration, déchiffrage, imagination,compréhension, etc.).
Mais des efforts qui vont procurer du plaisir, de l'agréable.
Faire des efforts ne fait pas mal...
Effort et labeur ne signifient pas la même chose. Labeur signifie (étymologie) peine et souffrance contraintes.
Dès 5 ans, mes quatre enfants ont appris à jouer aux Echecs. Je n'ai jamais forcé. J'ai choisi les bons moments, j'attendais leur curiosité (et j'ai tout fait pour les rendre curieux sur ce jeu, en jouant devant eux, etc.). J'aurais pu me contenter des Petits Chevaux...Aujourd'hui ils adorent et prennent plaisir à jouer aux Echecs même si leur apprentissage a demandé des efforts.
On n'a rien sans rien  !

En respectant vos idées cela va de soi...sans jamais vouloir convertir qui que ce soit !


Je n'aime pas les expressions "non joueur", "non lecteur"...no Future ?

Cripure l'anaristocratique...

Le fait de dire que telle ou telle chose est au dessus d'une autre est un jugement de valeur, je m'en garderais bien ^^
Je pense que si une personne est heureuse toute sa vie en lisant Musso plutôt que Rabelais, grand bien lui fasse et qu'elle fasse ainsi ! Ce n'est pas indigne.
Oui, suis d'accord, je n'ai jamais dit ça. Je suis trop respectueux des goûts variés et différents de chacun.  Mais...voir plus bas, je maintiens...
Dire que Musso c'est moins bien que Rabelais c'est une position subjective car crois bien que nombre de lecteurs de Musso doivent penser le contraire.
D'ailleurs les classiques en littérature c'est comme les jeux parfois ça vieillit mal, sauf que ça fait pas bien de le dire !
Vraiment je suis contre cette idée d'elitisme parce que certaines choses jugées élitistes sont en réalité extrêmement accessibles des lors qu'on fait tomber les barrières sociales.
Après que certaines choses demandent un investissement supérieur c'est vrai, mais ça ne doit pas être une fin en soi.
👍🧐🤯
​​​​

« On doit en finir avec cette idée des chefs-d'oeuvre réservés à une soi-disant élite, et que la foule ne comprend pas. » (Antonin Artaud)

L'élite culturelle ?
Un style particulier, reconnaissable entre tous.

Un livre, une peinture, une musique, un jeu considérés comme des chefs-d'oeuvre seraient hors du commun. Aucun ne ressemble à un autre.
Comme une rupture. Unique.

Universel, intemporel, immortel mais aussi un morceau du présent.
Qui nous transforme.
On a le droit de ne pas aimer Céline mais on ne peut pas nier que une fois lu son roman « Voyage au bout de la nuit », on en sort transformé, différent. Nous ne sommes plus le même.

Après il ne faudrait pas exagérer et refuser l'évidence.
Je me répète : tout ne vaut pas tout.
Dire que tout vaut tout revient à nier l'art lui-même.
Qui peut mettre le jeu de l'oie au dessus des Echecs ?
Par exemple...
mais je ne vais pas déborder.

Bons jeux à tous.

Il ne s'agit pas de dire que tout vaut tout.  Mais que l'un au dessus de l'autre, c'est relatif ^^.  Mais nous ne tomberons pas d'accord, décidément 👍

Et pour ceux qui auraient voulu savoir comment l’histoire c’est terminée :

Oops.