Edouard Baer a expliqué une fois qu’il y a pas de bonne ou de mauvaise extension. Il etait habillé en égyptien de memoire
c’est vrai qu’un jeu avec une extension c’est avant tout des rencontres…
Tiens, un nouveau contre-exemple de bonne extension (enfin ça en a l’air en tous cas).
J’ai choppé récemment Paleo : une nouvelle ère à pas cher, vu que j’aime bien le jeu de base, je me suis dit “pourquoi pas ?”
J’ai lu les règles hier soir, ça m’a tout l’air d’être le genre d’extension qui ne m’intéresse pas des masses : ça rajoute des possibilité, des choses à gérer là où je trouvais que le jeu de base brillait par sa simplicité. (en même temps, à l’époque c’était assez simple : fallait bouffer et pas se faire bouffer. Et éventuellement réussir à se développer un peu.)
Bref, elle a de grandes chances de repartir quasi direct sur okkazeo…
Le seule chose qui désigne une bonne extension, c’est qu’avec elle, un jeu apprécié qui traînait sur les étagère revient régulièrement sur la table.
Après, selon le jeu de base, son contenu est aussi variable que les jeux entre eux.
Qu’est ce qu’une bonne extension ?
Une extension qui est déjà intégrée au jeu de base.
On tient le sujet de philo du prochain bac, il y a de quoi remplir quelques copies doubles
Les extensions qui correspondent à ce que j’aime sont de plusieurs types :
-
Celles qui ajoutent de la variété, type “more of the same”, et permettent d’élargir le champ des possibles. En 2012 j’avais fait une dizaine de parties sur le starter set de Summoner Wars (qui proposait 2 factions) avec mon partenaire habituel avant d’en acheter d’autres. On avait éprouvé le système de jeu mais l’intérêt de ce type de jeu réside en partie dans la variation des affrontements. Vu la fréquence de nos parties, continuer avec les 2 factions du starter aurait eu aussi peu de sens que d’acheter 10 factions d’un coup.
-
Celles qui modifient les paramètres d’un jeu qu’on connaît bien. On a parfois envie de nouveauté après 20-30-50 parties, même quand le jeu tourne super bien, c’est parfois agréable de “secouer” un peu la méta. Parfois changer de groupe de joueurs suffit à découvrir une nouvelle façon d’aborder le jeu, et parfois une extension relance la machine. Je pense par exemple à l’extension de Jamaïca, à celles de Not Alone, de Pillards de la mer du nord, les petites extensions d’Onirim, celles de 7 wonders…
-
Le rajout de contenu pur, surtout pour des jeux où l’histoire tient une place centrale. De nouveaux scénarios pour Sherlock Holmes détective conseil, une menace supplémentaire pour le 7ème continent…
J’ai lu ce matin un article sur un ouvrage qui n’est pas sans lien avec le sujet : Le désir de nouveautés de Jeanne Guien