(RANT) Bars sans âme

Je vais laisser parler Jhonen Vasquez, car un de ses bars favoris vient de fermer :
“For each one of these places that goes down, twenty Starbucks open up, and there will always be hoards of people that pile into them with their laptops and homework, not knowing any other world but this faceless, personality free zone of comfort, inhabiting these monstrous places like the bacteria that will grow in even the most hostile of places, boiling ocean vents or supposedly clean rooms in space stations, perfectly willing to feed off the soulless atmosphere of it all.”
(Pour chacun de ces lieux qui ferme s’ouvre 20 Starbucks et il y aura toujours des hordes de gens pour s’y empiler avec leurs ordis portables et leurs devoirs, ne connaissant rien d’autre du monde que cette zone de confort sans visage, dénuée de personnalité, habitant ces lieux monstrueux comme ces bactéries pouvant croître dans même le plus hostile des endroits, cheminée bouillantes du fond des océans ou pièces soi-disant propres des stations spatials, parfaitement ravis de se nourrir de l’atmosphère sans âme de ces endroits.)
~Jhonen Vasquez, Livejournal
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C’est vrai que j’en ai un peu plein le cul de la prolifération de ces lieux où le lisse le dispute à l’insipide, où l’essentiel est de ne pas avoir d’opinion, de choix ou même de couleur afin de ne pas exprimer quoi que ce soit qui choquerait.
J’en ai marre de ces Starbites qui fleurissent en réussissant le double tour de force de vendre le café le plus cher et le plus mauvais que j’eusse jamais ingéré.
J’aime pas plus les cafés pseudo-bobos où l’on cultive la pseudo-révolte populaire vautré devant une bière, en écoutant Manu Ciao et autres révoltés salariés. Quoique si, je les aime plus : le café est buvable au moins.
Dégagez, les cafés lounge pseudo philosophiques à balle deux où la qualité de l’interlocuteur n’est jugé qu’à l’aune des pellicules qui ornent les épaulettes sales de ses vêtements crasseux, applaudi par des jeunes cadres dynamiques votant Ségolène Royal en étant persuadé qu’ils sont de gauche tout en applaudissant l’élection de DSK au FMI.
Dehors, ces putain de pubs contruits à la chaîne complètement artificiellement, qui n’est rien d’autre que la version bâtiment du thé en sachets version tampax.
A la poubelle ces pseudos “bar métal” fréquentés par des gothopouffes mangaesques à peine pubère qui considèrent que la révolte parentale c’est s’extasier devant le dernier groupe que M6 leur a vendu, et qui ricanent du dernier piercing de leur nombril dans une ambiance “métal” où la musique diffusée n’est que la soupe habituellement servie par SkyRats et autres poubelles radio.

Donnez-moi de vrais bars avec un âme, avec une histoire, avec une ambiance qui ne soit pas frelatée ou artificielle quand elle n’est pas absente. Avec des cocktails qui soient pas le 127ème mojito qui n’est à la mode que parce que le buveur médiocre n’en connaît pas d’autre et qu’il ne ferait pas la différence dans le noir entre un Mojito et le machin à la menthe qu’il boit d’habitude.

Faut que je retourne au Harry’s.

Désolé du coup de sang,
greuh.

Ceci est un cri d’amour pour les bars vrais, ceux avec des chtits fanions, des petits vieux qui font leur trois huits de coude à zinc au ballon de rouge. Ceux avec un passé et des clients qui parlent entre eux. Ceux avec de la musique originale. Ceux avec des oeufs durs sur le comptoir et des pistes de 421. Ceux avec des décorations réellement originales. Ceux avec des métalleux qui écoutent vraiment du métal et qui sont pas déguisé en rimel parce qu’ils trouvent ça joli et pratique pour triquer la gothopouffe.

greuh.

Non non c’est très bien, moi aussi les cafés style “lounge-à-la-con” décorés comme un appart de démo IKEA avec en musique de fond un truc qui passait ya 10 ans pour de la musique d’ascenseur me gonflent.

Chuis pas trop bar et c’est ptetre un peu à cause de ce que tu décris…
:pouicok:

cher greuh

voudrais tu écrire un article pour le prochain Vielles et Moches
parution en juin 2008

???

8)

Donc en gros ton conseil c’est : “restez en bousie les provinciaux, les bars y sont mieux” :?:

:mrgreen:

:pouicbravo: Beau texte, saine rage.

P.S. J’ai vu qu’à Lyon, qui jalouse toujours un peu Paris, un Starbuck à ouvert alors que d’autre lieux historique ont vraiment du mal à tenir. Ton théorème tend à se vérifier. Ca fait peur…

Girafe dit:cher greuh
voudrais tu écrire un article pour le prochain Vielles et Moches
parution en juin 2008
???
8)


Ca peut s'faire. Combien de signes ?

greuh.
spleen dit:Donc en gros ton conseil c'est : "restez en bousie les provinciaux, les bars y sont mieux" :?:
:mrgreen:


ben écoute mon petit hamster, moi mes meilleures souvenirs de bar c'est dans les coins "paumés"...
où on se regarde pas le nombril et le "lounge" nous fait bien poiler
greuh dit:
Girafe dit:cher greuh
voudrais tu écrire un article pour le prochain Vielles et Moches
parution en juin 2008
???
8)

Ca peut s'faire. Combien de signes ?
greuh.


ben je sais pas

faut que j'y reflechisse

je te tiens au courant

le prochain VEM est orienté pop, culotte ...

si t'as des idées !!
soze dit::pouicbravo: Beau texte, saine rage.
P.S. J'ai vu qu'à Lyon, qui jalouse toujours un peu Paris, un Starbuck à ouvert alors que d'autre lieux historique ont vraiment du mal à tenir. Ton théorème tend à se vérifier. Ca fait peur...


Quand je vois le nombre de Starcroutes qui s'ouvrent à Paris et que des rangées de crétins hypesques viennent s'y engouffrer alors que juste à coté le café possède deux qualités que celui de Starbouse n'a pas : un goût et un faible prix.

Je vois les McGrö commencer à s'y mettre. Mais quel ravagé du bulbe issu de quel accouplement contre-nature avec d'étranges reptations du torse sous le regard de dieux impies ricanant de la misère humaine dans leur domaine d'outre-espace au son de la flûtes de serviteurs monstrueux dansant la sarabande près d'Altaïr (je m'égare) peut il considérer la cafette du McGrö comme une bonne idée pour prendre un café ?

Recette du café amerloque : prenez un grain de café, posez-le sur une table. Prenez le en photo. Faites infuser le négatif dans 20L d'eau tiède.

greuh.
Girafe dit:le prochain VEM est orienté pop, culotte ...
si t'as des idées !!


"Au printemps, la nature change de peau.
Dans la rue les femmes vont le buste haut, claquant le bitume d’un talon conquérant. Les manteaux qui cachaient les formes ont fait place aux jupettes qui montrent les candeurs de l’arrière-genou. Cette année la culotte se porte sous la robe, et non plus dans le sac comme l’an passé. C’est la victoire de l’Église et du sida réunis."
~Pierre Desproges.

greuh.
greuh dit:
Girafe dit:le prochain VEM est orienté pop, culotte ...
si t'as des idées !!

"Au printemps, la nature change de peau.
Dans la rue les femmes vont le buste haut, claquant le bitume d’un talon conquérant. Les manteaux qui cachaient les formes ont fait place aux jupettes qui montrent les candeurs de l’arrière-genou. Cette année la culotte se porte sous la robe, et non plus dans le sac comme l’an passé. C’est la victoire de l’Église et du sida réunis."
~Pierre Desproges.
greuh.


wahh c'est chouette desproges

mais moi je veux du greuh
:mrgreen:

Les mc do ils servent de la bière (enfin, de la heineken :lol: ) tot le matin, des fois c’est pratique, donc le mac do ça reste dans le domaine du bien je dirais.

spleen dit:Les mc do ils servent de la bière (enfin, de la heineken :lol: ) tot le matin, des fois c'est pratique, donc le mac do ça reste dans le domaine du bien je dirais.


Dans un troquet normal, une fois, j'ai éclusé un demi à 5h30.
greuh.
Girafe dit:
wahh c'est chouette desproges
mais moi je veux du greuh
:mrgreen:


Bon, je vais aller lire en détail V&M et réfléchir au sujet "pop&culotte"

greuh, à qui ça rappelle Madonna.
Courrier International, dans le n°911 du 17 au 23 avril 2008, dit:
DISTRIBUTION • Starbucks met les labels musicaux sous pression

Les CD diffusés par la chaîne de cafés sont de plus en plus banals. Celle-ci profite de sa puissance commerciale pour dicter sa loi aux maisons de disques.
En 2005, on pouvait croire que Starbucks allait faire pour la musique ce que le groupe avait fait pour le latte sans matière grasse. Il avait décidé de vendre dans ses cafés Careless Love, un disque de jazz relativement confidentiel de Madeleine Peyroux. La chanteuse américaine s’est rapidement retrouvée au 81e rang du classement musical du magazine Billboard et s’est imposée dans l’univers du jazz. La société espérait alors que ses goûts musicaux éclectiques contribueraient à l’atmosphère chic de ses cafés – et encourageraient ses clients à payer 4 dollars pour leur dose quotidienne de caféine. Les compagnies de disques, pour leur part, voyaient en Starbucks le pionnier d’une nouvelle catégorie de points de vente, qui aiderait le CD à survivre au raz de marée du téléchargement.
Mais leur enthousiasme a fait long feu. Selon certains professionnels, le groupe a perdu tout son cachet en élargissant son offre. La musique offbeat, défendue très tôt par Starbucks, se retrouve désormais coincée entre des disques disponibles dans les grandes surfaces Wal-Mart, comme les derniers albums d’Alicia Keys et de James Blunt. Pour certains clients, le changement n’est pas passé inaperçu. “L’offre est plus populaire maintenant”, affirme Hazel Delgado, de San Bernardino, en Californie, qui est une fidèle cliente de Starbucks. “Quand je rentre ici, je veux qu’on me surprenne. S’ils suivent la tendance, quel intérêt ?” Selon la chaîne de cafés, les ventes de disques sont florissantes : en 2007, elle en a écoulé 4,4 millions en Amérique du Nord, 22 % de plus que l’année précédente. Pour les amateurs de musique, Starbucks promettait au départ d’“offrir une sélection spéciale, unique”, explique David Sonenberg, un agent qui a œuvré pour la carrière de célébrités comme The Fugees et John Legend, dont l’un des albums a été commercialisé chez Starbucks. “Je n’ai pas l’impression qu’il y ait encore une culture et un objectif précis derrière leur démarche musicale”, ajoute ce professionnel, qui a eu un différend avec l’entreprise concernant la manière dont elle traitait un nouveau groupe, Low Stars.
C’est en 1994, avec un album du saxophoniste Kenny G, que Starbucks a inauguré son offre. Ensuite, la chaîne a notamment proposé une collection du label de jazz Blue Note. A la fin des années 1990, alors que le groupe affichait une croissance exponentielle, son président, Howard D. Schultz, a décidé d’acheter Hear Music, une petite chaîne de magasins de disques de la région de la baie de San Francisco gérée par Don MacKinnon. Très vite, les clients de Starbucks ont pu se procurer des compilations d’artistes de jazz et d’auteurs-compositeurs peu connus édités sous ce label. Mais en 2004 Schultz a voulu embaucher une personne plus versée dans les affaires pour piloter les nombreux projets du groupe en matière de divertissement. Il a choisi Ken Lombard, l’ancien président d’une société qui supervisait les projets de développement commercial de Magic Johnson, la star américaine du basket. Sa mission, explique Lombard, est d’élargir et de diversifier l’offre musicale de Starbucks. “Nous essayons d’adapter notre sélection à la grande variété de notre clientèle, tout en proposant de la bonne musique”, précise-t-il.
La chaîne propose plus de six nouveautés par mois
Dans le secteur de la musique, où les ventes de CD sont en chute libre, de nombreux dirigeants reconnaissent la visibilité que leur offre Starbucks, avec ses 6 800 points de vente. Tom Corson, vice-président-directeur de RCA Music Group – le label sous lequel est paru le dernier album d’Alicia Keys –, est l’un d’entre eux. Il a vendu plus de 120 000 CD dans les cafés de la ­chaîne américaine. “C’est bien pour les gens qui ne savent plus trop où trouver des disques, en particulier de bons disques”, assure-t-il. D’autres affirment que, depuis l’arrivée de Ken Lombard, Starbucks a élargi et modifié ses sélections trop rapidement. Avant, la chaîne proposait cinq à dix CD par an. Maintenant, il y en a jusqu’à vingt en même temps, avec six à huit nouveautés par mois. Ce qui n’empêche pas l’entreprise d’afficher des chiffres de vente record, y compris sous son propre label, qui a édité l’an dernier l’album de Paul McCartney Memory Almost Full. Elle réalise généralement 5 à 10 % des ventes totales des disques, qu’elle ne commercialise que pendant six semaines environ.

En interne, le changement de stratégie opéré par Ken Lombard a entraîné la démission de plusieurs responsables de la division, et notamment de Don MacKinnon, début 2006. Ce dernier se refuse à tout commentaire, mais, selon des témoins, l’équipe était démoralisée parce qu’elle avait le sentiment que Lombard se préoccupait seulement d’augmenter les ventes, sans développer de vision créative particulière. Avec ses partenaires extérieurs, Ken Lombard ne s’est pas gêné pour profiter du poids de Starbucks sur le marché. Pendant un temps, la ­chaîne offrait aux labels des conditions avantageuses : par exemple, elle ne retour­nait pas les invendus comme le fait la majorité des magasins de disques, et en échange elle bénéficiait d’une remise sur les disques achetés. Mais l’an dernier Starbucks a, semble-t-il, commencé à faire pression pour obtenir de nouvelles remises sur les nouveautés, baissant son prix d’achat de 8,25 à 8 dollars [de 5,25 à 5 euros], tout en réclamant le droit de retour­ner jusqu’à 20 % du volume commandé. Ce qui revient à payer 2 ou 3 dollars de moins par album que les autres détaillants. Pour les nouveaux talents, la chaîne a augmenté le prix d’entrée. Pour simplement présenter dans ses cafés le CD d’un artiste émergent, Starbucks réclame jusqu’à 50 % des recettes totales, incluant les ventes réalisées dans d’autres points de vente. “Ce qu’ils demandaient était énorme en comparaison de ce qu’ils donnaient”, affirme Gary Borman, un agent expérimenté qui a suivi la carrière de Faith Hill et de Keith Urban. “Nous avons donc abandonné les négociations. Jusqu’à aujourd’hui, je trouvais que c’était une bonne manière d’attirer certains clients, ajoute-t-il. Mais, contrairement à ce que beaucoup croyaient, ce n’est pas la panacée.” D’autres professionnels du secteur – qui voyaient autrefois en Starbucks un acteur essentiel de la musique – ne sont sans doute pas loin de penser la même chose.

Jeff Leeds
The New York Times
Courrier International, sur son site web le 26 février 2008, dit:
ÉTATS-UNIS • Starbucks veut restaurer "le lien émotionnel" avec ses clients

Cet après-midi [26 février 2008], aux Etats-Unis, les 7 100 cafés Starbucks fermeront leurs portes pendant trois heures. Grève massive ? Pas du tout. C'est la direction du groupe américain qui a pris cette décision, afin de former ses 135 000 salariés à mieux servir le café, raconte le correspondant à New York du quotidien britannique The Guardian. "Les partenaires [c'est-à-dire les salariés] de Starbucks auront la possibilité d'approfondir leur passion pour le café, dans le but ultime de transformer l'expérience du client", explique le directeur général, Howard Schultz, dans une lettre à ses employés. Confronté à une légère désaffection de la clientèle aux Etats-Unis, le groupe veut restaurer "le lien émotionnel" avec les consommateurs.
"Je ne comprends pas pourquoi il leur faut trois heures pour apprendre à appuyer sur un bouton", ironise de son côté le propriétaire d'un petit café de Los Angeles, qui, pendant ce temps, servira gratuitement des breuvages "réalisés avec art". Quant à la chaîne Dunkin' Donuts, elle cassera aujourd'hui les prix sur ses expressos, latte et autres cappuccinos.

Courrier International", sur son site web le 8 janvier 2008, dit:
ÉTATS-UNIS • McDonald's veut rivaliser avec Starbucks

"McDonald's a créé un nouveau poste dans ses équipes : barista (autrement dit, pro de l'expresso)", annonçait lundi [7 janvier] le Wall Street Journal dans son édition américaine. En se lançant sur le marché du café haut de gamme, le géant américain de la restauration rapide braconne sur les terres de son compatriote Starbucks. Dans ce que le quotidien des affaires qualifie de "plus grand changement apporté à sa carte depuis trente ans", McDo proposera en 2008 dans ses 14 000 restaurants américains des expressos, cappuccinos, latte et autres mocha, vendus 15 % moins cher que chez son concurrent.
La réaction de Starbucks ne s'est pas fait attendre. Quelques heures après la publication de l'article, le groupe a annoncé le remplacement immédiat de son directeur général, Jim Donald, par le fondateur et président du groupe, Howard Schultz. Celui-ci a déclaré qu'il fermerait des points de vente américains peu rentables, afin de se concentrer sur l'international. Une tentative pour rassurer les investisseurs, alarmés par la baisse de fréquentation de 1 % enregistrée par les cafés Starbucks aux Etats-Unis. Alors que, sur l'exercice 2007 (terminé fin septembre), le chiffre d'affaires et les bénéfices du groupe ont respectivement progressé de 21 % et 19 %, le cours de son action a dégringolé de 42 % en Bourse, rappelle pour sa part The Guardian, de Londres.
Quant à McDonald's, son succès n'est pas assuré. La chaîne risque de décourager ses clients les plus modestes, qui veulent avant tout des produits de base bon marché. Or nombre d'entre eux n'ont pas la moindre idée de ce que peut être un latte, s'inquiètent certains gérants de fast-foods.

Il rest encore des survivor : “les club house des club de rugby des coins paumés” :stuck_out_tongue:

J’ai toujours considéré les bars comme des milieux hostiles. D’abord, je ne sais jamais quoi commander, et malheur au client qui voudrait s’installer avec un groupe d’amis sans consommer… Je n’aime pas le café, ni la bière, ni le vin. Le thé est généralement banal, le chocolat chaud souvent pas terrible (et en plein été, bof…), reste limonade, grenadine ou un choix limité de soda et de jus de fruits en bouteilles, assez chers pour ce que c’est. Niveau convivialité, c’est bruyant, pas souvent confortable, généralement enfumé (quoi que plus maintenant peut-être) et le service est aimable une fois sur 2.

Starbucks, je ne suis pas un gros fan, mais c’est confortable, on ne vient pas te casser les pieds, les thés (chauds ou froids) sont assez bons. Quand j’allais régulièrement aux Etats-Unis il y a quelques années, je m’étonnais que les Starbucks n’aient pas encore envahis la France et mes potes me répondaient souvent qu’avec la tradition des bars, le concept ne marcherait jamais chez nous. :roll:

Au final, je pense que les deux auront leur place dans le paysage français, mais ça poussera peut-être un peu les bars à se bouger niveau accueil et choix.