[Religion] La Charia instaurée en Libye

jmguiche dit:Et je ne pense pas qu'on a besoin de dieu pour constater que "autrui n'est qu'un autre moi même" et, à partir de la, construire une morale et une éthique de vie sans se faire mal au genoux ou perdre ses dimanches matins.

Quand je vois ce que certains "autrui" ont essayé de me faire alors que je ne leur avais rien fait du tout j'ai des doutes (et accessoirement des cicatrices). :mrgreen:

Ce n’est pas le discours mais le dogme. L’idée qu’en fait y compris les incroyants - brebis égarées - sont inspirés dans leur amour par Dieu et qu’un jour ils verront la lumière et le reconnaîtront; mais même s’ils ne parviennent pas à la révélation, leur situation ontologique ne change pas pour autant aux yeux des croyants : ils sont créatures de Dieu et un axiome ou système philosophique différent est par principe erroné (puisqu’on est dans le dogme). L’agnosticisme - en tout cas tel que je le conçois - n’exclut pas la possibilité : soit, ils ont peut-être raison (et on le verra bien assez tôt) et je ne prétends pas avoir raison pour eux, malgré eux voire contre eux. Mais la transcendance divine n’est pas un principe suffisant - et même pas nécessaire - pour fonder ma vie - notez bien que ça n’empêche pas certains d’y croire.

Leur vision de la nature humaine - des individus incapables d’amour sans Dieu - me semble très en-deçà de la réalité. L’individu n’existe pas sans lien social - sa mère, sa famille, ses proches, la société. Ni psychologiquement ni historiquement. L’individu n’a jamais été seul face à Dieu pas plus qu’il n’a jamais un jour passé ou refondé un contrat social avec ses voisins (que ce soit dans les versions hobbesienne ou rousseauiste ou de Locke, peu importe, ce sont les mêmes fadaises, y compris dans leur version allégoriques elles n’expliquent rien). L’être humain fait société depuis toujours, depuis ses débuts comme mammifère ou sa naissance comme être vivant. Ce sont ces liens permanents qui font l’amour et s’opposent à la volonté de puissance.
On sait désormais - ce que ni Rousseau, ni Luther, ni Moïse ne savaient en leur temps, et on ne saurait leur reprocher - que la privation d’affection envers un nouveau-né entraîne des lésions cérébrales permanentes et des comportements psychotiques; qu’il en va de même pour l’isolement. On sait aussi - et chaque jour un peu plus, historiquement et archéologiquement - comment les hommes ont fait société, les rencontres, le rôle du don, le rôle des croyances et des religions, etc., qui font lien eux aussi. Bref, tout ce qui compense là encore la volonté de puissance par l’immanence des liens interindividuels, sociaux.

Ce n’est pas du scientisme, mais ce sont les progrès de la science qui ont permis ces avancées et ces nouvelles compréhensions en à peine plus d’un siècle. Explications que n’avaient pas à leur disposition les grands créateurs de récit et, encore une fois, on ne peut leur reprocher. Mais aujourd’hui qu’on les a, le dogme de l’amour divin et la conception de l’individu me semblent d’autant plus erronés et excluants, y compris en tant qu’allégories, de la réalité de l’être humain.


Et rien à voir avec esprits forts ou faibles; ce genre de saillie me semble pour le coup plus relever de la volonté de puissance, ou de la fuite comme l’explique Laborit, que d’une manifestation d’amour fut-il divin.

Bon allez, j’arrête, surtout qu’on ne va pas se comprendre, donc ce fut inutile. :lol:

Batteran dit:
J'ai tendance à penser que l'agnosticisme est la simple mise ne œuvre d'un esprit critique raisonnable :
Y a t il des preuves de l'existence de dieu ? Non.
Y a t il des preuves de la non existence de dieu ? Non.
L'absence de preuves est elle la preuve de l'absence ? Non.
Ai je la moindre idée de comment démontrer l'un où l'autre ? Non. Et en plus, si c'était possible, ca se saurait ! Ça viendra peut être, comme un résultat, pas comme un postulat, mais ce n'est pas pour tout de suite...
Donc :
Passons à autre chose.

Dit de cette manière, c'est aussi se priver de toute évolution de sa spiritualité.
Si l'homme avait eu la même démarche vis a vis des sciences, il n'aurait pas atteint l'age du feu.
Il faut parfois se lancer et ne pas rester dans la seule posture du "c'est impossible et donc inutile d'en parler". C'est comme ça qu'on avance.

C'est quoi la 'spiritualité' ?
Un fois qu'elle est definie, En quoi a t elle évoluée ces derniers millénaires ?en quoi la spiritualité de l'homme du XXI ieme siècle est elle plus evoluée que celle des grecs du temps de socrate par exemple ?

La démarche que je décris etant avant tout une démarche scientifique, ton paralelle avec l'âge du feu est assez amusant.

Quand aux jeu de sociétés, je sais que cela existe, faire mieux que ce qui existe me semble tout à fait possible.

Il en est de même pour toutes nouvelles idées ou création. Je sais que la science évolue, je sais que les techniques évolue, je sais que l'art évolue et que donc des nouveautés peuvent être créés.

Par contre, baratiner dans un sens ou un autre sur l'existence de dieu me semble assez stérile, et ce depuis plusieurs siècles. Depuis plusieurs siècles, on n'a pas avancé d'un iota dans notre compréhension de la question, on a seulement créé de nouvelles croyances.
Enpassant dit:
jmguiche dit:Et je ne pense pas qu'on a besoin de dieu pour constater que "autrui n'est qu'un autre moi même" et, à partir de la, construire une morale et une éthique de vie sans se faire mal au genoux ou perdre ses dimanches matins.

Quand je vois ce que certains "autrui" ont essayé de me faire alors que je ne leur avais rien fait du tout j'ai des doutes (et accessoirement des cicatrices). :mrgreen:


Bien d'accord avec ça, malheureusement.

Et ce n'est pas la foi en dieu qui empêche la violence.

Dieu ou pas, ce sont les hommes qui sont violents et qui ne respectent pas l'autre. Le fait que, souvent, la religion soit un support de l'intolérance n'est pas une caractéristique de la religion, mais de l'homme.

Le simple précepte ( qui n'a pas besoin de dieu) "ne fait pas a autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse" n'est toujours pas entré dans les mœurs (malgré l'évolution de la spiritualité de l'homme). :)
El comandante dit:Ce n'est pas le discours mais le dogme. L'idée qu'en fait y compris les incroyants - brebis égarées - sont inspirés dans leur amour par Dieu et qu'un jour ils verront la lumière et le reconnaîtront; mais même s'ils ne parviennent pas à la révélation, leur situation ontologique ne change pas pour autant aux yeux des croyants : ils sont créatures de Dieu et un axiome ou système philosophique différent est par principe erroné (puisqu'on est dans le dogme). L'agnosticisme - en tout cas tel que je le conçois - n'exclut pas la possibilité : soit, ils ont peut-être raison (et on le verra bien assez tôt) et je ne prétends pas avoir raison pour eux, malgré eux voire contre eux. Mais la transcendance divine n'est pas un principe suffisant - et même pas nécessaire - pour fonder ma vie - notez bien que ça n'empêche pas certains d'y croire.

Ca j'ai compris, mais je ne vois toujours pas en quoi c'est excluant. Et tu m'accorderas que c'est assez cohérent dans une vision du monde. Quand je reconnais le bienfondé de la théorie de l'évolution, je me dis que le créationniste est tout autant un produit de cette évolution que moi. De même l'héliocentrisme est valable même pour les géocentristes...
Et encore une fois, tu fais un mauvais usage du mot dogme et une généralisation excessive de mes réponses, des croyants seraient en désaccord avec moi voire plus agnostique que moi et si vraiment je prenais ma vision des choses pour un dogme, je qualifierais ces croyants d'hérétiques. Ce que je me refuse à faire.Parle d'article de foi, si tu veux, je n'y verrais rien à redire, mais le dogme, c'est trop précis en langage théologique.
El comandante dit:Leur vision de la nature humaine - des individus incapables d'amour sans Dieu - me semble très en-deçà de la réalité. L'individu n'existe pas sans lien social - sa mère, sa famille, ses proches, la société. Ni psychologiquement ni historiquement. L'individu n'a jamais été seul face à Dieu pas plus qu'il n'a jamais un jour passé ou refondé un contrat social avec ses voisins (que ce soit dans les versions hobbesienne ou rousseauiste ou de Locke, peu importe, ce sont les mêmes fadaises, y compris dans leur version allégoriques elles n'expliquent rien). L'être humain fait société depuis toujours, depuis ses débuts comme mammifère ou sa naissance comme être vivant. Ce sont ces liens permanents qui font l'amour et s'opposent à la volonté de puissance.
On sait désormais - ce que ni Rousseau, ni Luther, ni Moïse ne savaient en leur temps, et on ne saurait leur reprocher - que la privation d'affection envers un nouveau-né entraîne des lésions cérébrales permanentes et des comportements psychotiques; qu'il en va de même pour l'isolement. On sait aussi - et chaque jour un peu plus, historiquement et archéologiquement - comment les hommes ont fait société, les rencontres, le rôle du don, le rôle des croyances et des religions, etc., qui font lien eux aussi. Bref, tout ce qui compense là encore la volonté de puissance par l'immanence des liens interindividuels, sociaux.
Ce n'est pas du scientisme, mais ce sont les progrès de la science qui ont permis ces avancées et ces nouvelles compréhensions en à peine plus d'un siècle. Explications que n'avaient pas à leur disposition les grands créateurs de récit et, encore une fois, on ne peut leur reprocher. Mais aujourd'hui qu'on les a, le dogme de l'amour divin et la conception de l'individu me semblent d'autant plus erronés et excluants, y compris en tant qu'allégories, de la réalité de l'être humain.

D'une part, si, c'est un peu du scientisme : tu prends pour argent comptant des choses qui sont encore énormément débattues quant à leurs fonctionnements et leurs mécanismes et tu me sembles en tirer des conclusions hâtives et excessives. Ces liens permanents par exemple fondent aussi bien l'amour que la volonté de puissance (le principe du mâle alpha) et pas l'un contre l'autre... Que l'être humain ait besoin d'amour (ce que Rousseau, Moïse et Luther savaient bien évidemment (enfin, pour moïse je ne suis pas sûr qu'il ait existé, alors...)) ne veut pas forcément dire que l'amour vienne de l'homme. Quand Boyer donne des explications neurobiologiques à la foi, il se garde bien d'en conclure que Dieu n'existe pas (ce serait comme de dire que la lumière n'existe pas puisque l'homme est programmé pour la percevoir)
Mais surtout, tu fais une confusion sur l'amour. Tout ce dont tu parles, ressort de l'eros et du phile, ce qui est très bien. Effectivement, je n'ai pas besoin de Dieu pour aimer mon épouse et mes enfants ou pour avoir envie de bien m'entendre avec un pingouin. Mais le christianisme a eu besoin d'inventer un nouveau mot : l'agape pour désigner un concept qui va quand même beaucoup plus loin que le simple besoin ou goût de l'autre... C'est de cet agape que l'homme est incapable par lui-même.
Mais si tu peux m'expliquer quels sont les processus biologiques et sociétaux qui me poussent à affirmer que Staline a autant de valeur que Gandhi ou que tant que je préfère ma propre famille à mes oppresseurs, je ne suis pas encore dans l'amour, ça m'intéresse...
El comandante dit:Et rien à voir avec esprits forts ou faibles; ce genre de saillie me semble pour le coup plus relever de la volonté de puissance, ou de la fuite comme l'explique Laborit, que d'une manifestation d'amour fut-il divin.
Bon allez, j'arrête, surtout qu'on ne va pas se comprendre, donc ce fut inutile. :lol:


Ben ce qui m'a parut ressortir des esprits forts ou faible , c'est le "de toute façon vous ne nous comprendrez jamais" sans inclure aucune réciprocité à cette difficulté de compréhension.

ceci dit, le péché étant universel, je n'ai jamais prétendu échapper à la volonté de puissance...

Et moi, j'ai pas trouvé ça inutile. Mais j'ai toujours pas compris en quoi on est incapable de vous inclure.
C'est quoi la 'spiritualité' ?

Le sens de la vie, de l'homme, de ses interractions avec la matière? J'y inclu aussi bien les religions que la philosophie ou l'humanisme.
L'agnosticisme tel que tu l'as décrit est un point mort, sans évolution possible. Je lui préfère encore la démarche de l'athée.
En quoi a t elle évoluée ces derniers millénaires ?en quoi la spiritualité de l'homme du XXI ieme siècle est elle plus evoluée que celle des grecs du temps de socrate par exemple ?

La réponse est dans la définition de la spiritualité. A noter que cette évolution n'est pas en ligne droite, mais on ne peut nier que beaucoup de choses ont changé dans notre façon de voir le monde, nos obligations morales et personnelles, la vision de la nature (faune et flore), nos rêves...
La démarche que je décris etant avant tout une démarche scientifique, ton paralelle avec l'âge du feu est assez amusant.


Je ne vois sincèrement pas ce qu'il y a de "scientifique" dans la démarche que j'ai quoté. Et je suis de formation scientifique. Ta démarche (celle quotée) est la dénégation de toute forme de recherche et d'expérimentation.

J’ai édité mon post depuis ta réponse.

L’athé, comme le croyant, a une réponse à une question. Que dis je, il pose un postulat sans intérêt. Tu te dis scientifique ? Poser un postulat qui ne sert à rien devrait te faire bondir ! Tu devrais lire le dernier bouquin d’hawking.

Tu ne comprend pas en quoi ce que je dis est scientifique ? Pour reprendre une expression courante chez les scientifiques, la question de dieu n’est simplement pas pertinente. C’est ce que je dis en d’autre mots.
Et si tu considère pouvoir avoir un discours scientifique sans être capable d’imaginer une expérimentation qui invalide ta théorie, tu n’es plus dans la science (une lecture de Karl Popper s’impose). La question de dieu est typique de ces questions indémontrables, invérifiable,irréfutable qui sont donc en dehors de la science.


L’agnostique ne rejéte rien. Je ne rejete rien. Je dis simplement qu’il n’y a rien à dire sur le sujet.

Peut être que, lorsque notre compréhension de l’univers évoluera, l’idée de dieu reviendra, ou pas, je n’en sais rien.

Je pense seulement qu’aujourd’hui, sur dieu, les seule choses que l’on peut dire sont d’ordre historique, sociologique, anthropologique, psychologique et psychiatrique, peut être neurologique.
Le reste est uniquement subjectif et en dehors de toute raison.

À partir de là, baser ma vie et mes reflexions sur un tel niveau d’incertitude me semble assez faible comme support. La baser sur le fait que je suis un être doué de sentiments, de sensations, d’émotions et de raison me semble plus intéressant et potentiellement bien plus constructif. En tout cas plus intéressant et plus questionnant que les réponses toutes faites apportées par les certitudes d’un bord ou de l’autre (croyant ou athée, religieux dans les deux cas puisque les deux ont une réponse à la question indémontrable de l’existence de dieu.)

Les idées philosophiques se passent allègrement de tout ésotérisme d’un sens ou de l’autre depuis pas mal de temps

Eric dit:Mais le christianisme a eu besoin d'inventer un nouveau mot : l'agape pour désigner un concept qui va quand même beaucoup plus loin que le simple besoin ou goût de l'autre... C'est de cet agape que l'homme est incapable par lui-même.


Pour le coup, c'est un concept que je pense pouvoir appréhender ... en tant que non-croyante... :pouicboulet:
et je ne saurais trouver de mots plus justes que foi et/ ou agapé pour définir ce qui peut aussi tempêter sous mon crâne et que je ne situe ni dans l'éros ni dans le philia...

On a le droit de faire un hold-up sur les termes? :pouicgun:

Sers toi :china:

D’une part quand je dis que les chrétiens ont inventé le mot, j’exagère sans doute un peu (faudrait que je vérifie, quand même).
Et puis, comme je le disais, la foi n’est pas une condition à l’agape.

Finalement je repense à une discussion de l’an dernier sur le sujet des Enfoirés oú l’on était pas franchement d’accord sur l’idée même de la charité. Je soupsçonne une distortion du même ordre…

Me semble plus sage de laisser la foi et l’agapé aux croyants et de me trouver autre chose … :babypouic:

Eric dit:Sers toi :china:
D'une part quand je dis que les chrétiens ont inventé le mot, j'exagère sans doute un peu (faudrait que je vérifie, quand même).
Et puis, comme je le disais, la foi n'est pas une condition à l'agape.


C'est du grec. On trouve ce terme chez des philosophes bien avant notre ère.

Les trois amours : éros, Philia, et agapé. Celui qui prend celui qui partage et celui qui donne.
Je crois.
La philo niveau bac... Y a prescription pour moi. :holdpouic:

Et j'ai toujours trouvé qu'eros sans partage c'est un peu un plaisir solitaire. :clownpouic:

Oui, enfin faut faire gaffe aux termes, ils sont un peu plus interchangeables qu’on ne veut bien le dire.

Les chrétiens ont repris agape en lui donnant un sens plus fort que celui qu’il avait pour les philosophes grecs.

Mais du coup, Mitsoukos, tu peux le prendre sans problème (n’empêche que pour les restos du coeur, on est bien dans la solidarité humaniste, ce qui est très bien mais ce n’est pas l’agape : quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, si je n’ai pas l’amour, je ne sers à rien (I Corinthiens 13, 3) )

Eric dit:
adel10 dit:
ensuite ce n'est pas parce que d'autre son macho que cela excuse l’église de l'avoir érigé en dogme, pour l’âme tu as certainement raison, mais il faut faire beaucoup d'effort pour le savoir, vu le comportement de l'église a leur sujet

Des exemples précis du comportement de l'Eglise à leur sujet ?

adel10 dit:de même encore ce n'est pas parce qu'en Afrique les catholiques pour des raison sociales et non religieuse ( soyons précis)sont moins touché par le SIDA que cela excuse le discours du pape sachant que des gens vont/ont attrapé le virus a cause de ce discours
Ben vu que le discours du pape, c'est "n'allez pas coucher à droite et à gauche, restez fidèle dans votre couple", je ne vois pas très bien en quoi les gens qui l'écoutent vont attraper le SIDA. (Dire que je suis obligé de prendre la défense du pape, tsss)

sinon
adel10 dit:alors oui je n'ai pas fait de séminaire

Moi non plus :)
adel10 dit:Mais j'ai même de l’exégèse de texte biblique moins que toi je te rassure ils ont fini par me jeter des que certain neurone se sont connecté
en texte religieux ont trouve tout est son contraire

Ben du haut de mes neurone deconnectés, je vais dire qu'il y a effectivement des divergences, dûes au très long laps de temps et à la diversité des cultures dans lesquelles ils ont été écrits mais qu'il y a quand même une assez forte unité.
adel10 dit:comment il s'appelait déjà le mec qui disait que l'humanité devait disparaitre pardon était condamné parce qu'elle se reproduisait dans le péché ?

Jamais entendu parler
adel10 dit:le seul pays catholique ou l'église a un réel pouvoir ( a part le vatican) ce sont les états unis.

Les Etats Unis, un pays catholique ???? T'es sûr ? :lol: :lol: :lol:
adel10 dit: En Suede si on compare le dogme et ce qui s'y passe il semble que l'église n'est pas si influente ou alors ils ont fait scission , il ne faut pas mélanger un pays ou il y'a des chrétiens et un pays ou l'église à un vrai pouvoir,

De quel dogme parles-tu ???
Pour ta gouverne, en Suède, l'Eglise luthérienne a un vrai pouvoir, elle n'a rompu avec l'état qu'en 2000 (mais tu m'accorderas que les moeurs de Suède n'ont pas attendu 2000 pour être libéré) et reste très influente. Eglise luthérienne donc chrétienne et protestante, pas catholique.
Pour ta gouverne toujours, le catholicisme est minoritaire aux Etats Unis, les protestants y sont largement majoritaire (moins de 25% de cathos, plus de 50% de protestants) Or le protestantisme, c'est une nuée de courant très divers.
Bref, toi qui aime les choses simplistes, tu ne devrais pas te frotter au protestantisme, ni aux Etats Unis (d'un côté on n'a les créationistes et une pudibonderie infernale, de l'autre on a des mariages gays, des mouvements satanistes reconnus sur la place publique (pas de rapport entre les deux, hein, mais comme d'après toi une religion forte est une religion belliqueuse, tu devrais quand même t'interroger sur la permissivité religieuse des USA : l'ennemi naturel et principal de toute religion, ce sont les autres religions, alors comme une Eglise peut elle laisser un pays, dans lequel elle est si puissante, tolérer ses ennemis naturels?)

adel10 dit: je sais très bien de quoi je parle
Je ne suis pas athée mais anticlérical.

Navré de te contredire mais tu es surtout complètement ignorant. Et haïr autant un truc dont tu ne sais rien, ça me paraît quand même effrayant.
adel10 dit:
et je vais corriger un truc ,je ne dit pas qu'un religion faible est tolérante , je dit qu'elle fait semblant de l'être afin de survivre, c'est d'ailleurs exactement la stratégie politique des parti extrême.

Ca, c'est quand même étrange de la part de quelqu'un qui dit qu'il voterait Marine puisqu'elle n'aurait aucun pouvoir. Donc tu es dupe d'une stratégie que pourtant tu prétends analyser ?


je ,n'ai jamais dit que je voterais marine mais qu'i actuellement il n'y avait aucun risque a voter pour elle et je précise bien actuellement et qu'elle sert a faire peur, mais il est effectif que pour moi marine et religion même combat, d'ailleurs les extrémistes de droite sont extrêmement catho pas tous je sais moi j'y vois un lien

et bien j'ai fait 17 d'ecole catholique ente autre non je ne suis pas ignorant je n'ai juste pas appris la rethorique, mais c'est si c'est ce que tu pense tant pis pour toi

pour les femmes ce ,'est pas tres dur il suffit de demander quelle liberté elles avait dans les année 60
oui les états unis sont un pays catholique ou chrétien si tu veux jouer sur les mots , il suffit de voir ce qu'y s'y passe

le pape en tant que représentant des catholique a fairt que certaine personne ont attrapé le sida en écoutant ces precepte je maintiens
que c'est une tentative de crime contre l'humanité , tu peux jouer sur les mots si cela te fait plaisir , mais il est vrai que l'église n'est plus a un mort près
je n'ai pas les armes contre quelqu'un qui a appris a endoctriner et empouler ses discours et retourner des foules et dont c'est le métier,

je ne peux que demander au gens de regarder l'histoire et de voir les carnage accomplis par l église, une visite au musée de la torture serai pas mal aussi , tu voulais voir des preuves sur le traitement des femmes vas y

après les gens sont libre d'avoir une mémoir sellective
adel10 dit:
et bien j'ai fait 17 d'ecole catholique ente autre non je ne suis pas ignorant je n'ai juste pas appris la rethorique, mais c'est si c'est ce que tu pense tant pis pour toi. oui les états unis sont un pays catholique ou chrétien si tu veux jouer sur les mots , il suffit de voir ce qu'y s'y passe

Si tu as fait 17 ans d'école catholique, je veux bien comprendre que tu croies que tous les chrétiens sont catholiques, c'est un des petits travers de l'Eglise catholique (elle aura au moins réussi à t'inculquer une de ses visions du monde...
Mais je t'assure que les protestants ne sont pas catholiques, qu'ils sont en désaccord sur plein de point (notamment sur l'interdiction du préservatif)
Ceci dit,qu'est ce qui se passe aux USA : le mariage gay ? l'apologie de la chirurgie esthétique et de l'hédonisme ?
adel10 dit:pour les femmes ce ,'est pas tres dur il suffit de demander quelle liberté elles avait dans les année 60

Ben sauf que là, on était dans un état laïc et que c'est toi même qui a demandé à ne pas confondre entre un pays ou la religion avait du pouvoir et un pays ou il y a avait des religieux. Dans les années 60, l'Eglise a exactement le même pouvoir en France qu'aujourd'hui. (Loi 1905, ça te dit quelque chose ?)

adel10 dit:je n'ai pas les armes contre quelqu'un qui a appris a endoctriner et empouler ses discours et retourner des foules et dont c'est le métier

Euh c'est du pape ou de moi que tu parles ? Vu que Benoit XVI n'intervient pas ici, j'imagine que c'est moi. Tu es le courageux Adel01 qui empêche le méchant Eric de convertir tous les trictraciens ? Wow, quel honneur. Tu devrais prévenir Mr Phal du danger qu'il y a à me laisser sévir ici. :twisted:
Eric dit:Oui, enfin faut faire gaffe aux termes, ils sont un peu plus interchangeables qu'on ne veut bien le dire.
Les chrétiens ont repris agape en lui donnant un sens plus fort que celui qu'il avait pour les philosophes grecs.
Mais du coup, Mitsoukos, tu peux le prendre sans problème (n'empêche que pour les restos du coeur, on est bien dans la solidarité humaniste, ce qui est très bien mais ce n'est pas l'agape : quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, si je n'ai pas l'amour, je ne sers à rien (I Corinthiens 13, 3) )

Si quand même, tu les a nourris.
L'amour ne se commande pas.
La raison permet la reconnaissance de l'autre, le respect, l'empathie, et peut amener à agir par solidarité et rendre ainsi le monde meilleur.
Meilleur sans forcément d'amour débordant, mais déjà meilleur. L'amour est un plus. Si c'est une condition à l'action, il n'est pas prêt de s'améliorer le monde.
jmguiche dit:J'ai édité mon post depuis ta réponse.
[...]
L'agnostique ne rejéte rien. Je ne rejete rien. Je dis simplement qu'il n'y a rien à dire sur le sujet.
[...]


Je crois que je vois ou se trouve l'incompréhension. Tu m'as demandé ma définition de la spiritualité, et j'ai donné une réponse plus large que la seule existence ou non de Dieu, et je me suis basé ensuite dessus.

Sur la seule question de prouver l'existence ou non de Dieu, je suis d'accord avec toi.

Mais je ne prends pas la foi en, ou la prouvabilité de l'existence d'un Dieu comme neccessaire et suffisante pour les questions de religion. Les religions sont loin de n'être que le seul dogme de l'existence de Dieu.
jmguiche dit:
eric dit:pour les restos du coeur, on est bien dans la solidarité humaniste, ce qui est très bien mais ce n'est pas l'agape : quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, si je n'ai pas l'amour, je ne sers à rien (I Corinthiens 13, 3) )

Si quand même, tu les a nourris.
L'amour ne se commande pas.
La raison permet la reconnaissance de l'autre, le respect, l'empathie, et peut amener à agir par solidarité et rendre ainsi le monde meilleur.
Meilleur sans forcément d'amour débordant, mais déjà meilleur. L'amour est un plus. Si c'est une condition à l'action, il n'est pas prêt de s'améliorer le monde.


Merci pour cette objection tout à fait pertinente et qui vient à point pour illustrer mon propos (promis, je ne m'y attendais pas quand j'ai lancé la citation) : quand la Bible parle d'amour, elle ne se situe pas sur le plan de l'éthique ou de l'humanisme.
Pour Paul c'est une très bonne chose et très utile que de nourrir les affamés (le même texte dit "quand j'aurai la foi la plus totale qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien"). Et je suis tout à fait d'accord pour dire que l'éthique humaniste n'a rien à envier à l'éthique chrétienne, que les deux sont très apparentées et que les deux peuvent sans doute se passer de Dieu.
Mais ce texte, tout comme le commandement d'aimer (alors que comme tu le dis, l'amour ne se commande pas) montre que limiter le christianisme à son éthique c'est ne pas avoir compris son essence.
Au delà de l'éthique, au delà de la raison (et bien sûr au delà de la morale) il y a l'agape, un agape qui n'est pas du domaine de la capacité humaine.
Eric dit:... Il y a l'agape, un agape qui n'est pas du domaine de la capacité humaine.


Au delà de la capacité humaine...
Je suis un homme.
Pas la peine donc de passer trop de temps là dessus.

Si ?
Batteran dit:...
Mais je ne prends pas la foi en, ou la prouvabilité de l'existence d'un Dieu comme neccessaire et suffisante pour les questions de religion. Les religions sont loin de n'être que le seul dogme de l'existence de Dieu.


Je ne connais pas de religions qui ne pose pas de postulats 'transcendant', indémontrables, irréfutables et totalement inutile si ce n'est à consoler l'homme de l'ignorance de sa condition.

Tu en connais ?
jmguiche dit:
Eric dit:... Il y a l'agape, un agape qui n'est pas du domaine de la capacité humaine.

Au delà de la capacité humaine...
Je suis un homme.
Pas la peine donc de passer trop de temps là dessus.
Si ?

Non si tu estimes qu'il n'y a pas de transcendance et que cet agape n'existe donc pas
Moi, je m'inscris juste dans le contexte de la discussion avec El Co, qui affirme qu'on sait aujourd'hui que l'amour n'a pas besoin d'une transcendance. L'agape je parle en a besoin.