Eric dit:Ben si ça peut te rassurer, moi, je vois toujours Bayrou comme un homme de droite (ce qui n'est pas une insulte, hein !) parce que critiquer le programme socialiste sur l'importance de l'intervention de l'état, c'est quand même clairement se situer à droite. Maintenant, c'est une droite avec laquelle je conçois plus volontier une alliance qu'avec la droite sarkozienne. Et puis un petit rappel, les députés UdF non pro UMP sont en train de rallier Sarko les uns après les autres...
Sur son programme économique Bayrou est incontestablement de droite. Mais n'oublions pas qu'une partie du PS est aussi de droite dans ce domaine (le courant Strauss-Kahn) et qu'en matière d'enseignement en particulier les dirigeants socialistes sont favorables à une autonomie plus grande des établissements, à une mise en concurrence et aux convergences avec le secteur privé. Sarkozy, Bayrou, Royal ont la même vision de l'avenir de l'enseignement, avenir tracé par la commission européenne et qui transparaît dans le rapport Hetzel sur les universités.
bayrou dit:Or, parlons franchement : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans le face à face sempiternel de la droite sempiternelle et de la gauche sempiternelle, vont non pas réparer mais aggraver l’un ou l’autre de ces maux. Nicolas Sarkozy, par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisis d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche. Ségolène Royal paraît mieux intentionnée en matière de démocratie, encore que le parti socialiste n’ait rien fait quand il était au pouvoir pour corriger ces maux, plus attentive à l’égard du tissu social, mais son programme, multipliant les interventions de l’État, perpétuant l’illusion que c’est à l’État de s’occuper de tout, et qu’il peut s’occuper de tout, créant je ne sais combien de , va exactement à l’encontre, en sens contraire, des orientations nécservices publicsessaires pour rendre à notre pays et à son économie leur créativité et leur équilibre.
les critiques me semblent bien équilibrées... je pense que chacun y trouveras les raisons de voter ce qu'il allait voter de toute façon...
A première vue, et en partie oui.
Mais les attaques contre Sarkozy sont des attaques sur la personne,très dures , pour une élection qui vise plus à désigner une personne qu'un programme. Il disqualifie la personne mais parle très peu du programme, sauf à parlerd 'une "une politique d’avantages au plus riche. "Il y a une confrontation de personne.
Les attaques contre Royal sont à l'opposé plus des attaques sur le programme, et le parti de celle-ci, qu'il nomme, au contraire de l'UMP, pour Sarkozy.Il y a une confrontation d'idéologie.
Ce qui me donne à décoder;: pour les présidentielles, de par sa personne même, le pire est Sarkozy. mais je n'ai rien contre sa famille politique, qui comme moi pense que l'intervention de L'Etat étouffe l'économie.
Aux législatives,où l'important est le programme, par contre nous n'oublierons pas notre famille idéologique...Si nous sommes assez fort ( l'UDF,heu non le PD, on ne change pas une équipe qui gagne...),nous pourrons ensemble défendre cette idéologie quel que soit les résultats à la présidentielle...
+1. Je pense qu'il mise sur la cohabitation d'entrée de jeu, dont il tirerait les marrons du feu pour 1) être incontournable 2) tirer bénéfice de cette non-situation dans cinq ans.
El comandante dit:il ne peut pas être ministre; la mentalité française a un effet de cliquet et quand on a eu des hauts scores, on ne conçoit pas de redescendre même momentanément. Donc après avoir fait 18%, dur d'accepter un marroquin banal.
Mais il veut tout péter ou pas ? Il veut changer la façon de faire de la politique, appliquer ses idées, bousculer tout cela, non ?
Cela dit, je pense que dans quelques jours, il va reprendre le chemin du gouvernement, sans opportunisme et de façon innovante et constructive. Il lui faut juste quelques jours pour comprendre où est sa position après ce score énorme et inatendu sur un programme totalement nouveau pour l'UDF et qui a eu un large écho chez les français.
El comandante dit:il ne peut pas être ministre; la mentalité française a un effet de cliquet et quand on a eu des hauts scores, on ne conçoit pas de redescendre même momentanément. Donc après avoir fait 18%, dur d'accepter un marroquin banal.
Mais il veut tout péter ou pas ? Il veut changer la façon de faire de la politique, appliquer ses idées, bousculer tout cela, non ? Cela dit, je pense que dans quelques jours, il va reprendre le chemin du gouvernement, sans opportunisme et de façon innovante et constructive. Il lui faut juste quelques jours pour comprendre où est sa position après ce score énorme et inatendu sur un programme totalement nouveau pour l'UDF et qui a eu un large écho chez les français.
Tu vois cela dans ta boule de cristal? Tu en as changé au moins?
bertrand dit:Tu vois cela dans ta boule de cristal? Tu en as changé au moins?
J'ai la même qu'avant Mon site est complété au jour le jour, mes anciens propos demeurent, ma boule de cristal n'est pas douée pour les chiffres, je compte mieux qu'elle J'ai été agréablement surpris dimanche, je ne sais pas par quelle magie nombre de français ont voté selon nos institutions, à 75% pour des candidats largement installés et pro-européens, oubliant ainsi leurs votes passés.... Girouettes ? Simples d'Esprits facilement manipulables ? Victimes des médias ? Citoyens républicains ? Je ne sais pas... Mais c'est une belle source de suspense
bertrand dit:Tu vois cela dans ta boule de cristal? Tu en as changé au moins?
J'ai la même qu'avant Mon site est complété au jour le jour, mes anciens propos demeurent, ma boule de cristal n'est pas douée pour les chiffres, je compte mieux qu'elle J'ai été agréablement surpris dimanche, je ne sais pas par quelle magie nombre de français ont voté selon nos institutions, à 75% pour des candidats largement installés et pro-européens, oubliant ainsi leurs votes passés.... Girouettes ? Simples d'Esprits facilement manipulables ? Victimes des médias ? Citoyens républicains ? Je ne sais pas... Mais c'est une belle source de suspense
A mon avis, les gens de tout bord avait peur soit d'un Sarko-Le Pen, soit d'un Royal-Le Pen... Ce scrutin particulier qui propulse 2 personnes (et non parti) seulement pour un deuxième tour, a fait peur à beaucoup... J'espère que les démons de 2002 ont été exorcisés par ce premier tour...
Vinz dit:A mon avis, les gens de tout bord avait peur soit d'un Sarko-Le Pen, soit d'un Royal-Le Pen...
Cela va contre les 18,5% de voix pour Bayrou, selon moi. Le vote utile aurait dû aller massivement vers les deux premiers, voter Bayrou était prendre un risque puisque selon les urnes il n'était qu'à 12-15%. Il n'a d'ailleurs pas passé le premier tour. Bayrou a d'ailleurs surement souffert un peu du vote utile.
En revanche, je ne sais toujours pas qui sont les électeurs de Bayrou, avec un tel score, il a forcément eu des voix ouvrières, à moins qu'il n'ait cartonné en milieu rural ??
Les électeurs de Le Pen ont surtout vu qu'il ne pouvait pas passer au second tour. L'électorat de droite nationale est toujours là, 17,5% aux régionales de 2004, mais ils ne sont pas prêts à suivre une "femme" telle que Marine Le Pen. Aux européenne, campagne menée également par la Marine nationale, le FN a fait 10%. Ces électeurs ne sont pas aussi aigris qu'ils en ont l'air, finalement, ils parviennent également à être pragmatique et productif (pour eux...).
Aux législatives de 2007, on va vers des second tours carrés avec 4 partis entre 18 et 22% et à plus de 12,5% des inscrits. Le centre a toutes ses chances maintenant que les urnes ont montré qu'il avait des électeurs.
Autre fait inquiétant sur cette campagne, qu'on a déjà soulevé il y a plusieurs mois et répété ce matin encore par Bayrou : <>
Vinz dit:A mon avis, les gens de tout bord avait peur soit d'un Sarko-Le Pen, soit d'un Royal-Le Pen...
Cela va contre les 18,5% de voix pour Bayrou, selon moi.
Je connais pas mal de gens de gauche qui voulaient voter Bayrou, en espérant qu'il soit au 2nd tour, de peur que Royal ne soit pas suffisamment populaire pour battre Sarko. A mon avis, à gauche, il y avait 2 votes utiles contradictoires (toujours dans la logique TSS) : voter Royal d epeur d'un Sarko-Le Pen, automatiquement qualifiant pour Sarko, ou voter bayrou, de peur d'un Royal-Sarko où Sarko pourrait l'emporter... Voter bayrou, quand on regardait les urnes, effectivement, c'était risqué. En regardant les sondages et surtout, à mon avis, en se fiant à la couverture médiatique avant le début de la campagne officielle, beaucoup de gens pouvaient penser à un possible 2ème tour pour Bayrou...
Mais bon, tout ça, c'est ma boule de cristal pour expliquer le passé : ce n'est pas fiable à 100%...
Les partisans de Ségolène Royal, comme ceux de Nicolas Sarkozy, pointent les convergences de leur programme avec les options de François Bayrou. Tour d’horizon des douze dossiers clés de la campagne électorale. Emploi : le marqueur des 35 heures et du Smic
Sur l’emploi et le pouvoir d’achat, le programme de Sarkozy apparaît nettement plus «Bayroucompatible » que Royal. … Entreprises: les PME choyées par les candidats Comme Bayrou, Royal propose un« small business act» pour lesPME, Sarkozy préfère soutenir l’investissement. …
Dette, déficits : un casus belli pour l’UDF Sur la question de la dette, Bayrou renvoie dos à dos les deux finalistes, jugeant leurs promesses « délirantes ». Fiscalité: l’entre-deux du programme de l’UDF Plusieurs desmesures fiscales que défend Bayrou sont proches de celles de Sarkozy. A l’instar de la candidate socialiste, François Bayrou n’est pas favorable à une baisse de la pression fiscale. Il propose de la stabiliser. … Bayrou redoute comme Sarkozy lamultiplication des exils fiscaux. Il ne suit donc pas Ségolène Royal lorsqu’elle propose de revenir sur les baisses d’impôt accordées depuis 2002 aux plus « riches » et de supprimer le bouclier fiscal. … Santé, retraites: le financement en débat
Opposé à la franchise médicale, Bayrou se rapproche de Sarkozy sur les retraites. La quadruple franchise sur les dépenses de santé, annoncée par Nicolas Sarkozy pour « responsabiliser les assurés », « ne pourra qu’aggraver une médecine à plusieurs vitesses », selon l’UDF … Europe: un référendum pour Royal et Bayrou Les candidats UMP et UDF sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne … Institutions: UDF et PS pour une VIe République Bayrou comme Royal sont favorables à une part de proportionnelle pour l’élection des députés. Sur les dossiers institutionnels les plus importants, la candidate PS et le président de l’UDF se sont tous les deux prononcés pour une VIe République. Beaucoup de propositions leur sont communes : … Éducation : désaccords sur la carte scolaire Les deux finalistes et le candidat centriste sont d’accord pour accorder plus d’autonomie aux universités. Sur un plan budgétaire, les trois candidats se disent favorables à une augmentation des moyens pour l’université et la recherche. Pour l’Éducation nationale, Ségolène Royal a annoncé qu’elle rétablira dès 2007 les emplois supprimés dans le dernier budget alors que, sur l’ensemble de la fonction publique, Nicolas Sarkozy s’est engagé à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Proche sur ce point de la candidate socialiste, François Bayrou, lui, affirme garantir pendant cinq ans les moyens de l’Éducation nationale. … Famille: Bayrou à mi-chemin Partisan de l’adoption simple pour les homosexuels, Bayrou est à mi-chemin de Royal et de Sarkozy … Immigration: le vote des étrangers au PS et à l’UDF Sarkozy propose de son côté la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Avec sa proposition de création d’unministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, Nicolas Sarkozy a créé un vrai clivage avec ses concurrents, farouchement opposés à cettemesure … Délinquance: peines planchers pour l’UMP UDF et PS veulent un retour de la police de proximité. Adepte d’une méthode douce favorisant les peines alternatives plutôt que la prison, fidèle partisan du tandem prévention/sanction : en matière de lutte contre la délinquance des mineurs, François Bayrou rejoint sur bien des aspects le projet de Ségolène Royal. … Nucléaire : l’EPR à l’arrêt pour Royal et Bayrou Les trois candidats arrivés en tête dimanche ont signé la charte de Nicolas Hulot. … D’autres points rassemblent le président de l’UDF et la candidate socialiste. Ils revendiquent l’un et l’autre une application stricte du principe « pollueur payeur », un développement du ferroutage et une amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments, dont les logements. Même convergence des deux sur le dossier du nucléaire : s’ils n’y sont pas opposés, ils demandent un débat pour la poursuite du projet de l’EPR là où le président de l’UMP affiche sa volonté de renouveler le parc des centrales.
François Bayrou n’a pas besoin d’être explicite sur ses intentions. On comprend que cet homme-là vise l’Elysée, et rien d’autre. Alors, patienter cinq ans encore, ce n’est pas si long. Il va créer sa propre force de frappe, un Parti démocrate, a-t-il annoncé hier après-midi dans un grand hôtel parisien. Il présentera des candidats dans toutes les circonscriptions aux législatives de juin. Officiellement, il s’agit de doter la France d’une troisième formation politique importante, à côté de l’UMP et du PS. Mais le rêve de Bayrou est sans doute d’en faire un Parti démocrate à l’américaine, nouvelle offre d’alternance à la puissance de droite qu’est devenue l’UMP. Le Béarnais estime sûrement qu’une victoire de Nicolas Sarkozy le 6 mai, davantage qu’une défaite, servirait ses desseins. Il s’ensuivrait une crise au PS, qui provoquerait sans doute des départs vers le Parti démocrate.
On n’en est pas là. Ségolène Royal peut gagner. Bayrou a accepté de débattre publiquement avec elle. Il trouve le programme de la candidate socialiste trop étatiste, mais, à l’entendre, il aime encore moins le style de Sarkozy, qui, “par sa proximité avec les milieux d’affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l’intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l’ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu’il a choisi d’attiser, il risque d’aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d’avantage au plus riche”. François Bayrou nourrit de hautes ambitions. Mais cela justifie-t-il qu’il puisse instrumentaliser à des fins personnelles les banlieues, à la rencontre desquelles il est allé durant sa campagne ? Avec humanité, il les a mises en exergue de sa conférence de presse: “Partout on croise de lourdes misères, personnes âgées aux ressources très faibles, travailleurs pauvres, difficultés de logement, partout la couleur de la peau, la consonance du nom, la religion, dressent les Français les uns contre les autres, partout le quartier où l’on vit, l’adresse postale, forment un ghetto.”
Le futur chef du Parti démocrate sait que de nombreux Français issus de l’immigration maghrébine et sub-saharienne ont voté pour lui dimanche dernier, dans l’espoir qu’au second tour, il formerait le meilleur rempart à Nicolas Sarkozy, qui leur fait peur. Ses 18,5%, François Bayrou les doit aussi à cet électorat-là. S’il pense vraiment que le président de l’UMP est un danger pour la concorde nationale, la logique, sinon la morale, voudrait qu’il appelle, même avec des réserves, à voter pour Ségolène Royal. François Bayrou est la vedette de l’entre-deux tours. On l’attend désormais au tournant des législatives. Qu’adviendra-t-il de lui s’il ne parvient pas à constituer un groupe “démocrate” dans la future Assemblée ? Il prend un gros risque.
… « A mon sens, il est inconcevable quand on est un responsable politique de s’abstenir. Il y a un moment où il faut faire un choix », ajoute le président du groupe UDF à l’Assemblée nationale. Pour autant, relevant que « près de 7 millions de Français ont entendu le message de François Bayrou » le 22 avril, le député de l’Eure affirme qu’il « continuera à défendre ce message lors des prochaines législatives ».
Depuis l’élimination au premier tour de François Bayrou de la course présidentielle, la majorité des députés UDF ont annoncé leur intention de voter en faveur du candidat de l’UMP le 6 mai.
Deux-tiers des Bayrouistes du premier tour iraient jusqu’aux urnes dimanche prochain principalement pour faire barrage à un des deux candidats. Ce vote de rejet est majoritaire (55%) chez ceux qui envisagent de se reporter au second tour sur Sarkozy, mais culmine à 72% chez ceux qui disent avoir choisi Royal. Les premiers s’interrogent sur le programme de la candidate (42%) et sa capacité à exercer le pouvoir (49%), les seconds reprochent à l’ancien ministre de l’Intérieur ses propos (63%) et sa personnalité (57%).
Dans la conquête du vote Bayrou, l’avantage allait, au moment de l’enquête, à Ségolène Royal qui récupère 31% des électeurs centristes, contre 23% pour Nicolas Sarkozy. 7% veulent s’abstenir. Mais 39% n’ont pas encore arrêté leur choix. En outre, 51% sont plus enclins à juger naturelle l’alliance avec Royal, contre 33% qui penchent pour l’alliance à droite.
Retour au bercail: la quasi totalité des députés UDF se rallient à la majorité présidentielle:
la quasi totalité des députés du groupe UDF et apparentés: Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Sejour, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, (suppléant de Gilles de Robien), Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier, (candidat dans la 4 e circonscription d’Eure-et-Loir) dit: Pour un centre libre dans la majorité présidentielle À l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, qui avait conduit près de 7 millions de Français à se reconnaître dans le projet du centre défendu par François Bayrou, les 4/5 des députés UDF, de nombreux sénateurs et députés européens ont décidé de voter pour Nicolas Sarkozy. Cette décision était fondée sur trois raisons majeures.
Il était clair d’abord que le programme de Ségolène Royal était incompatible sur des points centraux – économie, retraites, 35 heures, interventionnisme public débridé – avec les exigences de redressement de la France. Le projet de Nicolas Sarkozy, son souci d’en finir avec le tout-État, sa volonté de réformer les modalités d’intervention de la puissance publique et sa détermination à fonder la relance économique du pays sur une mobilisation beaucoup plus forte des capacités de travail, d’innovation et d’investissement, rencontrent très largement les préoccupations de l’UDF.
S’agissant de l’État impartial, au respect duquel l’UDF a toujours été particulièrement attentive, nous avons accueilli positivement les propositions de Nicolas Sarkozy relatives au statut de l’opposition et à la ratification des nominations aux grands emplois par les commissions parlementaires compétentes décidant à la majorité qualifiée. Nous avons noté l’accord de principe de Nicolas Sarkozy sur l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les élections législatives de 2012 …
Sur l’Europe, les propositions institutionnelles de Nicolas Sarkozy, qui reprennent l’essentiel des avancées du traité constitutionnel, nous ont semblé de nature à amorcer le processus de relance de la construction européenne et à remettre la France à sa place, la première, dans les instances de décision de l’Union. Nous nous sommes réjouis de la volonté affichée par le nouveau président d’infléchir la négociation avec la Turquie dans la direction d’un partenariat privilégié. …
Au soir du 1 er tour de l’élection présidentielle, la question qui se posait pour nous était la suivante : comment faire en sorte que les 6,7 millions d’électeurs qui avaient entendu le message de François Bayrou et voté pour lui puissent peser sur la vie politique des cinq prochaines années ? …
En désignant Nicolas Sarkozy comme l’adversaire principal, l’UDF — même transformée en Parti démocrate — court un risque d’isolement important ; d’autant qu’il lui faudra bien, quoi qu’on en dise, passer un accord au soir du 1 er tour des élections législatives, si l’UDF veut encore se faire entendre à l’Assemblée nationale durant ces cinq prochaines années. Cet accord ne peut pas être passé avec l’UMP puisque François Bayrou déclarait que Nicolas Sarkozy était le candidat pour lequel il ne fallait pas voter…
Nous considérons qu’il est du devoir d’une UDF libre de concourir à sa manière, avec ses méthodes et ses priorités, à l’œuvre de redressement qui s’impose aujourd’hui. …
C’est pourquoi, tout en conservant notre autonomie au Parlement, et sans intégrer l’UMP, nous inscrivons sans hésitation notre démarche dans la majorité présidentielle qui se dessine. …
ça démontre surtout que ces chers députés sont plus préoccupés par un poste que par un projet. Ils ne se rallient pas au projet UMP mais à un accord UMP. Ce n’est pas franchement honorable.
Je remarque que Jean Lasalle, Anne-Marie Comparini et Bernard Bosson ne sont pas signataires de cette note. Et comme par hasard, ces 3 là sont ceux qui ont su dire NON à un moment ou à un autre de leur carrière politique.
bertrand dit:Retour au bercail: la quasi totalité des députés UDF se rallient à la majorité présidentielle:
la quasi totalité des députés du groupe UDF et apparentés: Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Sejour, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, (suppléant de Gilles de Robien), Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier, (candidat dans la 4 e circonscription d’Eure-et-Loir) dit: ...
Cela veut-il dire qu'il quitte l'udf (le md) ?
Le MD présentera t'il des candidats face aux ex-UDF dissident ?
Quel est la position de Bayrou ? Cela va t'il lui permettre d'accès son discours et d'avoir des députés vraiment centriste ?