Ô vous les arracheurs de dents, Tous les cafards les charlatans Les prophètes Comptez plus sur l’oncle Archibald Pour payer les violons du bal A vos fêtes
Mon oncle à moi s’appelait Olivier. Il était réputé pour avoir un caractère torturé et on partageait une passion pour Brassens. Il est mort à 61 ans. Ca a été rapide, c’est peut être mieux pour lui. Mais pour sa femme, ses enfants et petits enfants, ça aurait sans doute pu attendre un peu. Moi aussi…
Yaël, ma fille qui ne le connaissait qu’à peine, sait pleurer à ma place…
;-( Les paroles en de telles circonstances sont toujours un brin absurde, elle rappelle au mieux la perte au pire elles ne font que faire regretter un peu plus celle-ci… Nous croisons tous, à un moment ou un autre, parfois un peu trop souvent la Camarde de Brassens qui est moins plaisante quand elle quitte les chansons.
Cheesegeek dit:;-( Les paroles en de telles circonstances sont toujours un brin absurde, elle rappelle au mieux la perte au pire elles ne font que faire regretter un peu plus celle-ci... Nous croisons tous, à un moment ou un autre, parfois un peu trop souvent la Camarde de Brassens qui est moins plaisante quand elle quitte les chansons.
Eric dit:Yaël, ma fille qui ne le connaissait qu'à peine, sait pleurer à ma place...
Eric, pleurer, c'est pouvoir ne pas emprisonner sa souffrance; même si c'est le moyen le plus instinctif d'évacuer la douleur, chacun trouve sa façon de le faire. chanter, par exemple, en est une. je souhaite juste très sincérement que tu aies déjà reconnu la tienne et que tu ne te charges pas d'un fardeau supplémentaire.
ps pour Monsieur Mops : "Niet camarade"d'Olen Steinhauer l'auteur, né en Virginie, vit aujourd'hui à Budapest. Ses romans se déroulent dans un pays de l'Est jamais nommé, à partir de 1948, à raison d'un roman par décennie. Celui-là est le deuxième opus et débute en 1956, un peu avant l'entrée des chars soviétiques à Budapest.
C’est gentil. Je chante et j’écris (enfin pour le moment j’écris dans ma tête et un peu ici avant d’écrire à mes cousins, ma tante, ma grand-mère et vraisemblablement sur Miettes…) Mon allusion aux larmes de Yaël n’avait rien d’amer, au contraire, j’ai été touché et réchauffé…