Salon jeux de societé 2010

Dod dit:
Leoni dit:En début d'année, il y a déjà Cannes, donc géographiquement, Toulouse ça le fait moins que Paris. N'aurait-il pas mieux valu redimentionner le salon pour le rendre profitable? Déplacer les dates? Etc.
Bref c'est bien domage.

Je ne pense pas qu'il faille mettre en concurrence le salon de Toulouse et celui de Paris. Par contre il aurai peut-être été judicieux de déplacer le SDJP sur mai ou juin.
Mais une question me tarabusque: comment un salon gratuit peut-il être plus rentable qu'un salon payant? Et s'il y a une bonne raison, pourquoi ne pas l'appliquer au SDJP? Ce qui fonctionne pour le sud doit bien fonctionner pour le nord, non?
Je ne sais pas ce qu'a donné le MDJ cette année, car je ne m'y suis pas rendu. Mais je n'y suis allé l'an dernier et c'était vraiment pas terrible (pour rester poli). A priori les avis sont plutôt positif pour cette cuvée, j'attends donc de voir celle de 2010.
En tout cas je trouve étrange, quand on sais le tarif au m2 du salon de la Porte de Versailles, qu'on ai choisi de garder celui-ci plutôt que l'autre.
[:


+1 : cette histoire a l'air plus compliquée que ça... sans vouloir être vexant pour les toulousains, ca m'étonne que pour le "monde du jeu" (éditeurs, auteurs, jouueurs), ca soit plus rentable/pratique/facile/visible d'organiser une manifestation à Toulouse qu'à Paris.

Rappelons pour l'anecdote que Paris est la plus grande ville au monde pour l'organisation de Salon (ce qui fait au passage de la France la destination N° 1 ou N°2 du tourisme mondial)

Donc, je me répète, cette histoire a l'air plus compliquée que ça...

(Cisaillé : j'avais écrit un long paragraphe avec des infos déjà présentes plus haut dans le topic).

En tous cas, je suis bien content ! L'année dernière, on était un poil serré, mais là, ce sera méga-royal ! :kwak: Et puis, qui sait ? On y verra peut-être Marcel ?

Bonjour

Dod dit:Mais une question me tarabusque: comment un salon gratuit peut-il être plus rentable qu'un salon payant? Et s'il y a une bonne raison, pourquoi ne pas l'appliquer au SDJP? Ce qui fonctionne pour le sud doit bien fonctionner pour le nord, non?



Pas forcément. Les deux sont sur des modèles très différents.
Le festival de Toulouse bénéficie de quelques aides institutionelles (l'un des hall nous est prêté par la mairie, ainsi que certains des emplacements pour mettre des affiches 120x170), et de quelques subventions, mais très peu, et de moins en moins chaque année (CAF, Conseil Général, Conseil Régional).
Ensuite, nous avons la chance d'avoir plusieurs associations de jeux (plus d'une vingtaine) qui se connaissent et qui sont complémentaires dans leurs buts, leurs démarches... Cela nous permet d'avoir un nombre impressionnant de bénévoles, tant pour la préparation en amont que lors des trois jours du festival.
Et il faut bien le dire, le festival ne se ferait pas sans les partenariats qui ont été établis au fil des années avec des sponsors privés, et notamment les éditeurs qui nous ont soutenu par le passé et qui, cette année, nous permettent de nous agrandir encore.

Autant ce troisième point me semble applicable à tous les festivals, autant les deux premiers ne sont pas forcément évidents.

Et puis l'Alchimie en est à sa neuvième édition, et la fréquentation a augmentée petit à petit (600 visiteurs dans une salle de 400m2 la première fois)

Bon, avec tout ça, il va falloir que je mette à jour le site du festival sous peu, moi. C'était prévu dans le mois, il va falloir que je le fasse dans les deux semaines :) Et d'ailleurs, on avait prévu de mettre une page pour expliquer justement comment on arrive à organiser ce festival gratuitement, car de nombreux visiteurs sont persuadés que c'est l'oeuvre d'entreprises privées.

paul moud ubid dit:
+1 : cette histoire a l'air plus compliquée que ça... sans vouloir être vexant pour les toulousains, ca m'étonne que pour le "monde du jeu" (éditeurs, auteurs, jouueurs), ca soit plus rentable/pratique/facile/visible d'organiser une manifestation à Toulouse qu'à Paris.


Ce n'est pas plus compliqué que de comprendre que l'organisation d'évènements où que ce soit ça va pas de soi et qu'il y a autant de modèles d'organisation qu'il y a de festivals (ou presque).

Le modèle de Toulouse (qui n'est pas le même que celui de Cannes qui n'est pas le même que celui de Parthenay qui n'est pas le même que le Monde du Jeu ) n'est pas forcément transposable ailleurs en France.
Leur ressource en terme de bénévoles, leur capacité s'organiser ensemble, tient autant à leur histoire qu'à leur spécificité sur midi pyrénée : tout se passe à Toulouse qui se retrouve alors hypertrophiée par rapport aux autres villes de la région.

Sur Rhones Alpes (j'en parle parce que je connais parce que j'y suis), plusieurs évènements de taille moyenne ont lieu régulièrement dans des villes moyennes: Grenoble , Bourgoin, Valence, St Etienne, sans que celà n'ait jamais débouché sur une manifestation d'envergure nationale.
Ca aurait pu se passer au niveau de Lyon (grosse ville à moins de 2h de Paris en TGV et géographiquement stratégique) mais les tentatives d'organisation à grande échelle ont jusque là échouées.
Si la région Rhones Alpes se réveille collectivement ça peut faire big bang mais il suffit de tremper le nez dans l'organisation d'évènements pour comprendre que tout n'est pas simple. :china:

Je ne pense pas que le SDJP ai vraiment trop subi de concurrence de l'alchimie à Toulouse. L'éloignement géographique en ai la raison principale. Seules quelques personnes, très présente sur ce site sont concerné par le dilemme entre les 2 évènements

A chaque fois que les 2 évènements ce sont télescopé, c'était une déception pour nous. L'alchimie n'a jamais voulu être un rival du SDJP mais ni a Paris ni a Toulouse le choix de la date n'est facile (si a ce niveau ont peut encore parler de choix)

D'après ce que je ai compris le choix d'arrêter le SDJP est plus dut au objectif non atteint qu'a un problème de rivalité

Après pourquoi l'Alchimie fonctionne:
* la préparation du festival est une activité non stop du comité d'organisation (bénévoles), on prépare le festival de 2010 depuis 2009 et on commence déjà a réfléchir a 2011
* le festival a débuter alors qu'il n'y avais aucune asso et depuis, chaque année de nouvelles assos viennent se greffer a l'édifice sans dénaturer l'esprit d'origine
* l'alchimie a aussi un petit budget et ne pourrez pas fonctionner sans le soutient des éditeurs et les collectivités dont la mairie qui nous prête gratuitement 1 partie des locaux
* mais surtout une très grande implication de tous les bénévoles qui veulent faire de cet évènement un moment exceptionnel pour tous les visiteurs(les familles, les passionnés) car organiser ce n'est pas que animer, une multitude de chose a faire avant, pendant et après

Le secret du festival de Toulouse, c'est son modèle de financement, d'organisation, de croissance et de philosophie.
La philosophie donnant le ton à tout le reste.

Il s'avère que l'on a fait les bons choix au bon moment, d'où le succès.
(même si le modèle est toujours fragile quand on doit l'adapter à la croissance du festival)

Le fait que cela se déroule à Toulouse, n'est pas un gage de succès car les nombreux festivals du jeu qui s'y déroule (Toulouse et alentour) ressemble beaucoup à ce qui se passe sur Lyon.

Et preuve que ce modèle est exportable puisque nos amis de Grisolle sont parti sur ce modèle et très bien parti.

Et comme dans toute organisation humaine, la qualité et la diversité des organisateurs vaut pour l'essentiel du succès.

Richard dit:
Le fait que cela se déroule à Toulouse, n'est pas un gage de succès car les nombreux festivals du jeu qui s'y déroule (Toulouse et alentour) ressemble beaucoup à ce qui se passe sur Lyon.


Euh...y se passe quoi sur Lyon? :pouicboulet:

Mitsoukos dit:
Richard dit:
Le fait que cela se déroule à Toulouse, n'est pas un gage de succès car les nombreux festivals du jeu qui s'y déroule (Toulouse et alentour) ressemble beaucoup à ce qui se passe sur Lyon.

Euh...y se passe quoi sur Lyon? :pouicboulet:

Je ne faisais que reprendre ton exemple.

Pourtant, le plus grand salon de jeu du monde n'est pas dans la plus grande ville mondiale, ni même européenne, même pas allemande :wink:

Et je crois qu'il faut ne pas connaitre les toulousains pour ne pas comprendre comment leur festival ne peut être qu'un succès :mrgreen: :pouicok:

Je me souviendrais toujours lors de mon premier Essen :pouiclove: , il y a quelques années :babypouic: lorsqu'il a été annoncé "les Toulousains débarquent", l'auberge a été la victime consentante d'un véritable tsunami :lol:

Je pense que le terme de concurrence fait plus référence aux moyens qu'aux visiteurs. En effet la concurrence en terme de visite est à mon avis vraiment très minime, une vingtaine de personnes environ.

C'est plus en terme de moyens que le problème se posait. En effet il était plus difficile pour les éditeurs de faire parvenir du matériel (jeux géants, affiches, jeux de démos...) aux deux salons à la fois.

Certainement 2010 marquera un tournant pour le Festival du jeu de Toulouse étant donnné l'augmentation de la surface qui induit un investissement encore plus grand de la part des différents acteurs de l'organisation. Mais nul défi n'est impossible pour les Toulousains et beaucoup de travail et de mobilisation il y a aussi cette part d'Alchimie qui fait que ça marche. Et si en plus on a TricTrac derrière nous, je vous dit pas le Festival que ce sera :)

pk pas un Paris 2010 (comme Essen) ? lol