Je confirme le petit changement de paradigme :
“je” atteinds la 40aine, un peu moins délire et plus de remise en question… C’est la saison de la maturité…
Hier j’ai regardé la mini-série Toxic Town sur Netflix
C’est très bien amené, engagé et l’actrice principale joue vraiment bien.
Le pitch ne m’avait pas convaincu : je tenterais peut être.
Moi j’ai fini Zero Day. C’est De Niro en tête d’affiche qui m’avait donné envie, et il faut reconnaitre qu’il joue bien, le bougre …
Bilan, c’est bien. J’ai pas mal apprécié même, mais le dernier épisode m’a bien déçu et fait baisser l’intérêt que je peut donner à la série (je ne précise rien pour ne pas mini spoiler).
J’ai attaqué, faut s’accrocher et passer les deux premiers épisodes assez denses et qui laissent avec pas mal de “mais où souhaitent-ils en venir ?”.
Une fois passé on est happé et je valide De Niro est fort, très fort
On a attaqué A Thousand Blows par le créateur de Peaky Blinders. Beau lancement que ce 1er épisode qui nous replonge dans ce Londres des années 1800. Prometteur.
je m’suis dit “tiens ça pourrait pas etre mal ça” en lisant le pitch
j’ai reussi a depasser mon sentiment “serie-ado-format” du 1er episode (à cause de certaines musiques pendant les scenes) et maintenant, je suis accro : ANIMAL KINGDOM prime
c’est l’histoire d’une famille qui fait des braquages sous la poigne de fer de leur mere
les persos semblent archétypés et puis des nuances se font, et reellement, ça se regarde bien.
mention speciale à l’acteur qui joue Pope !! au debut, vous detestez le role et now, il me touche vraiment, je l’adore
Je suis tombé hier sur Flashback.
L’intrigue est un prétexte pour se remémorer des années 94.
J’ai vraiment eu l’impression plutôt d’un caricature des années 70.
Quelqu’un l’a vu ? C’est moi ou c’est vraiment à côté de son sujet ?
(Et soyons clair : je ne dis pas que c’est bien.)
C’est l’histoire d’une série policière où deux personnages que tout oppose vont collaborer et vont petit à petit se rapprocher.
Souvent l’un d’eux n’est pas de la police à la base.
De plus, un des protagonistes aura subit un meurtre ou une disparition non élucidés sur un ses proches.
A partir de là, on a plusieurs centaines de séries. Le seul truc qui change est le perso “décalé” par rapport aux autres, qui peut être (et a été) : écrivain, prof d’université très british et gay, anthropologue, pathologiste , médecin légiste, diable, hpi, détecteur de mensonges sur pattes, acteur, détective, spécialiste en tueurs en série etc.
Là, le personnage sera la fille de l’autre protagoniste, venant de notre époque dans les années 90…
J’ai regardé les deux premiers épisodes alors que ce genre de série, j’en ai soupé, mais tout ce qui est “voyage dans le temps” me titille.
C’est bien fait, et surprenamment bien joué.
Ca nous montre des téléphones à cadran, des Nintendo NES, des cabines téléphoniques à pièces, et un flic caricatural, bourrin et machiste (pour nous laisser penser que ce genre de personne n’existe plus à notre époque ?).
Ca se laisse regarder sans rien apporter de vraiment frais, mais perso, comme je mange bcp de séries en streaming et parfois ne sais pas trop avec quoi enchainer, çà permet d’absorber un peu de temps de vue de séries (et d’éviter des énièmes redif à la TV).
Après, même si je les ai vraiment suivis, j’avoue avoir regardé pendant que j’étais sur le PC (mais je fais çà pour quasi tt les séries que je matte).
Donc, mon verdict final : pourquoi pas, si tu ne sais pas quoi regarder d’autre.
Ma question porte sur la reconstitution de 1994 !
Qu’entends-tu par “reconstitution” ?
Ce n’est pas le coeur du sujet de la série, ni un documentaire.
Du coup, à part quelques clins d’oeil qui permettent de “dâter” la période, çà pourrait se passer n’importe quand…
Ben si, l’idée, maintenant banale, est de placer un personnage actuel dans un passé récent.
Donc, l’annee, 1994, vécu par la majorité des spectateurs puisque l’âge moyen d’un téléspectateur de TF1 est de 53 ans (d’après TF1) n’est pas neutre : le téléspectateur moyen avait 22 ans. C’est un choix marketing conscient et calculé par les gens qui font les programmes ! Faut pas être naïf !
Or, en 1994, le commissaire en charge de la répression du banditisme a Paris etait une femme. La police était déjà bien moins misogyne que dans la série. On ne rigolait pas quand une femme disait qu’elle était flic ! Il n’était pas nécessaire qu’elle vienne du Canada pour qu’on trouve ça plausible. (Premier épisode)
La femme au foyer, surtout en agglomération comme Lyon, etait très rare, surtout dans la classe moyenne (inspecteur de police). (Status de la femme du flic)
A l’époque, j’étais patron d’une pme d’ingénierie, le tiers des ingénieurs de la boîte étaient des femmes (on était un peu précurseurs vu la proportion, mais quand même). Certains étaient gay et tout le monde s’en foutaient. Ce sont les années 80, les années SIDA, qui ont changé la vision de la société française sur l’homosexualité. Certains ingénieurs étaient arabe et on ce n’était pas un problème ils étaient gérés comme les autres. (Réflexions sur l’homosexualité par le flic, relation avec le flic arabe)
J’étais en mission de consulting chez EDF, qui est loin d’etre la plus féministe des boîte, et une partie des cadres étaient déjà féminin (même si les plus hautes fonctions étaient elles masculines). (Mysoginie excessive tout au long de la série)
C’était une annee de merde d’un point de vue économique, « annus horribilis » d’après la reine d’Angleterre, mais pas une annee des années 70 d’un point de vue mœurs et culture.
Hors cette série présente une version de la société française non pas sor5ie des années 90 mais plutôt des années 70, que j’ai connu aussi.
Bref, je trouve que cette reconstitution de 1994, qui est la raison d’etre marketing de cette série, avec l’acteur principal, est ratée. Très ratée.
Ma question est de savoir si je suis le seul à penser ca.
Edit : le pompon épisode 4, on a parlé du kgb et des soviet. L’urss n’existe plus depuis 91. Ridicule.
Ben si, l’idée, maintenant banale, est de placer un personnage actuel dans un passé récent.
Pour moi, l’idée est de faire une série policière avec deux protagonistes opposés et avec un angle pas encore travaillé ailleurs. Si ton “idée” était exacte, j’imagine qu’ils auraient davantage appuyé là dessus alors que çà sert juste à décorer, à donner l’illusion d’un truc nouveau ou différent. Tu dis être “tombé” dessus : tu as découvert l’existence (pub ?) ou tu as regardé ?
Donc, l’année, 1994, vécue par la majorité des spectateurs puisque l’âge moyen d’un téléspectateur de TF1 est de 53 ans (d’après TF1) n’est pas neutre : le téléspectateur moyen avait 22 ans. C’est un choix marketing conscient et calculé par les gens qui font les programmes ! Faut pas être naïf !
Ah mais oui, on est d’accord : çà sert d’appât. D’ailleurs çà a marché sur moi et çà semble le faire également sur toi.
Or, en 1994, le commissaire en charge de la répression du banditisme a Paris était une femme. La police était déjà bien moins misogyne que dans la série.
La femme au foyer, surtout en agglomération comme Lyon, était très rare, surtout dans la classe moyenne (inspecteur de police).
Et ?
A l’époque, j’étais patron d’une pme d’ingénierie, le tiers des ingénieurs de la boîte étaient des femmes (on était un peu précurseurs, mais quand même).
J’étais en mission de consulting chez EDF, qui est loin d’être la plus féministe des boîte, et une partie des cadres était déjà féminin (même si les plus hautes fonctions étaient elles masculines).
Ah ? Moi, je jouais à la belote…
C’était une année de merde d’un point de vue économique, « annus horribilis » d’après la reine d’Angleterre, mais pas une année des années 70 d’un point de vue mœurs et culture.
Bah oui, les mecs misogynes il n’y en a eu que dans les années 70, c’est bien connu. Dans les années 90, et encore plus de nos jours, çà n’existe pas…
Bref, je trouve que cette reconstitution de 1994, qui est la raison d’être marketing de cette série, avec l’acteur principal, est ratée.
Mais quelle reconstitution (à part 3 objets clin d’oeil et l’évocation des boys band ?) ?
La raison marketing ? Non, juste l’appât, le petit épice différent qu’ils nous mettent dans le même plat, maintes fois servi.
Et l’acteur principal, c’est lequel des deux ? Et en quoi il contribue à faire foirer la chose ?
Ma question est de savoir si je suis le seul à penser ça.
En tous cas, je pense personnellement différemment. J’espère que tu m’en donnes le droit…
Faut lire quand même ! Essayer de comprendre !
Tu n’as pas vu la série ? Quand la nana dis qu’elle est flic tout le monde se marre, cela n’est crédible que parce qu’elle se dit canadienne ! C’est absurde. Et la femme du flic « femme au foyer » présentée comme banal, c’est tout aussi anachronique !
J’ai dis où qu’il faisait foirer quelque chose l’acteur principal ?
Je ne pense pas que constance gay à 1/10 ieme de la renommée de Michael Youn et je ne savait pas non plus qu’il y avait le moindre doute sur son genre pour qu’on puisse la qualifier « d’acteur principal ».
Allez, je sais que tu aime bien me contredire alors je vais arrêter de discuter avec toi.
Je côtoie (enfin, j’ai cotoyé, plutôt) pas mal de policiers, et les mecs sont quasi tous misogynes, illetrés et racistes, ne t’en déplaise.
Ca n’a pas changé et ne dâte pas d’hier.
Que la “commissaire…” était une femme n’y change rien : çà ne se veut pas historique et çà ne dit pas qu’il n’y a pas de femme dans la police, mais qu’elles sont vu comme des sous-fifres par les hommes.
Et j’ai bcp d’exemples de faits qu’on m’a relaté ces dix dernières années pour dire que çà existe toujours et de façon marquée.
Ce n’est en rien propre aux années 70 ou 90.
Et ce n’est pas pour te contredire (tu n’es pas le centre du monde), mais quand je lis des propos et pense autre, souvent, j’aime bien le préciser histoire que les gens aient plusieurs sons de cloches, ces derniers permettant de s’aiguiller pour retrouver l’église, au milieu du village .
Ah, et je viens d’apprendre qu’est forcément “acteur principal” celui étant le plus connu…
Perso, le pitch m’a fait penser à Life on Mars que j’ai trouvé excellente mais ça avait l’air tellement moins bien que j’ai pas regardé.
Quelqu’un a vu la série “Adolescence” ?
Mini serie de 4 episodes d’une heure sur Netflix, beaucoup d’articles dessus, car il y a un énorme sujet sociétal, avec une posture militante des créateurs.
Excellente série, et je rejoins un article du Monde je crois mais pas sûr, qui trouvait dommage de “réduire” cette série aux sujets de société et tout ce qui va autour, car artistiquement, elle est exceptionnelle.
4 episodes, 4 plans séquence, des acteurs tous absolument exceptionnel, une réalisation et une écriture au top.
Je crois que l’épisode 3 (celui avec la psy) est un très grand moment de télévision, si l’ont peut dire… Exceptionnel !
Pour celles et ceux qui n’en ont pas entendu parler, c’est un ado de 13 ans qui est accusé de meurtre.
Enjoy !
J’ai regardé la série, poussé par des avis dithyrambiques de la presse ou de spectateurs.
J’avais une idée de l’intrigue et du procédé de mise en scène.
Finalement, j’ai été un peu déçu.
Je m’attendais à quelque chose de plus percutant, de plus didactique et surtout de plus explicite quant aux motivations du meurtre. A un truc génial absolument révolutionnaire qui allait changer pour toujours la façon de faire une série télé.
Ca reste une bonne série, bien écrite, très bien interprétée et à la réalisation de bon niveau, mais tout réuni ne m’a pas laissé bouleversé comme d’autres séries.
Les épisodes en plan séquence sont des prouesses techniques et de sacrées performances pour les comédiens, mais est-ce que ça apporte vraiment quelque chose ? Pour le troisième épisode, le huis-clos entre l’accusé et la psychologue, effectivement, si on accepte cette caméra sans cesse en mouvement. Pour les autres, je ne suis pas convaincu, sinon que ça permet de montrer dans la durée la paradoxale banalité d’une situation exceptionnelle.
Les acteurs sont très bons, rien à dire de ce côté. Le jeune homme qui joue le personnage central est très fort. L’acteur qui joue le père, Stephen Graham, co-auteur de la série, est un type que j’avais vu il y a longtemps dans “This is England”, où il jouait un skinhead pas très sympathique.
Reste le propos de la série. Là, j’ai quelques réserves. On comprend vaguement ce qui a pu pousser le suspect à faire ce qu’il a fait, mais ce n’est jamais motivé, même dans le deuxième épisode, où on comprend que la raison du crime n’est pas celle qu’imaginait les policiers. On entend une fois le nom d’Andrew Tate, sans qu’on explique qui il est. Pour les Anglais ça doit être limpide, mais ailleurs, il faut se tenir un peu au courant des enjeux de société du moment pour connaître ce type. Pareil, dans l’épisode 3, on comprend en creux qu’il y a un problème avec l’adolescent. Autant je suis d’accord pour qu’on ne prenne pas le spectateur par la main pour lui montrer à chaque scène qui est le gentil, qui est le méchant, ce qui vient de se passer et ce qu’on doit comprendre, mais là, je trouve que c’est vraiment pas assez clair. Ou alors ils estiment que le public est vraiment assez intelligent et critique pour tout saisir.
J’aurais aimé que cela parle plus frontalement et plus explicitement du phénomène qui peut pousser des adolescents à commettre des crimes comme celui décrit dans la série. Pas de manière idiote, plate ou soulignée à outrance, mais si l’objet est de donner à réfléchir sur un problème de société, autant que cela soit compréhensible par tous.
Du coup, je ne sais pas trop si les gens qui trouvent ça génial le pensent vraiment ou sont emballés parce que d’autres personnes disent que c’est génial et qu’ils ne voudraient pas passer pour ceux qui n’ont rien compris au truc.
J’estime que ça vaut d’être vu, d’autant plus que ça ne dure que 4 fois 1 heure, mais qu’après, il faut pouvoir en parler avec d’autres personnes, que chacun puisse apporter son opinion car, à mon avis, tout le monde n’y verra pas la même chose. Ca, je dois l’admettre, c’est quand même le signe que la série est très bien faite.
Et bien perso, je n’en avait absolument pas entendu parler (ça aide aussi, de ne pas avoir de préjugé, dans un sens comme dans l’autre), c’est juste ma fille qui l’a mise sur la télé quand je commençais à manger, et j’ai été aspiré dedans.
Si j’avais connu en avance le sujet, je pense que je ne l’aurai pas vu. (j’évite la majorité des films et séries sur les meurtres et surtout les meurtriers, réels ou fictifs, étant contre le fait de glorifier (même par l’horreur qu’ils inspirent) ou à minima de satisfaire cette curiosité morbilde qui anime tant de gens. Et par respect pour les victimes, pour les cas réels)
Je l’ai trouvée géniale, avant de savoir qu’elle avait tant fait couler d’encre.
Oui, il y a un sujet sociétal car il y a eu à priori plusieurs fait divers de ce genre au Royaume-Uni, donc la série aurait fait électrochoc…
Perso, j’ai beaucoup aimé justement cette absence de réponses, ce manque de clarté, je trouve que ça sert le sujet. En effet, pour une fois, on ne nous prend pas par la main, et fournir des réponses aurait été au lieux hasardeux, au pire casse gueule : comment donner une réponse “satisfaisante” à un truc qui ne mérite pas de réponse, et qui n’a pas vraiment d’explication? On le comprend justement dans l’épisode 3. Il y a une somme de frustrations, de pressions et de violences sociales, un mélange de harcèlement, d’influences, d’auto-radicalisation, qui pètent quand les planètes s’alignent (certes dramatiquement)
C’est tout le propos, je pense, de la série.
En effet, ça, c’est too much
Je fais parti des gens qui répondraient… Et alors? C’est un choix, artistique peut-être, faut-il absolument une raison? Peut-être le simple fait de renforcer le réalisme et l’immersion… Rythmer d’une façon différente… Que sais-je ?
Merci en tout cas pour ton point de vue intéressant
Juste avant de te répondre, juste un petit aparté sur Adolescence. Certes, la (légère) majorité des retours sont dithyrambiques mais j’en ai lu trop disant que ceux qui trouvent le propos génial ont un peu redécouvert l’eau chaude (en particulier les parlementaires anglais qui se sont écharpés à son sujet apparemment) et que le principal intérêt reste l’aspect technique avec le plan séquence. Je précise que je n’ai pas vu la série et ne pense pas le faire.
Pour revenir à FlashBack, je suis team “appâté par le voyage dans le temps”. Y’avait eu une série très correct dans le genre chez France2. Mais c’était clairement plus science-fictionnel. Ici le but est plus de créer du quiproquo sur la base du décalage de perception et de mentalité entre les 2 époques.
Et je dois reconnaitre que, autant j’ai réellement pris peur au début (la mère célibataire, le fils handicapé, le père mort, en caricaturant à peine l’héroïne célibataire parce que trop intelligente pour avoir besoin d’un homme, la recherche des racines, etc… ils ont vraiment mis la totalité des clichés qu’ils pouvaient trouver, et même un peu plus.
Pourtant très vite la série s’avère plus fine que ça, au moins pour moi. On n’évite clairement pas les blagues racistes/misogynes, mais c’est un peu le prétexte de la série et plus pour les moquer et les ringardiser qu’autre chose.
Et pour revenir sur la reconstitution de l’époque et sa pyramide sociale, je trouve que c’est plutôt cohérent. Je passe vite fait sur la BO qui rappelle des souvenirs, un sans faute jusqu’ici. Mais pour moi, se dire qu’une femme était commissaire au grand banditisme, que les élites aient pris conscience de l’importance de la place des femmes, ça ne veut pas dire que les commissariats, à la base, avaient pris le même virage. On nous dit encore de nos jours que ce n’est pas suffisamment le cas. Pour ce qui est des femmes au foyer, j’ai tellement eu l’impression (et je le ressens encore très régulièrement à notre époque) d’être un alien tant pour moi il est évident qu’une femme est l’égal de l’homme, ayant grandi dans un foyer où ma mère était plus diplômée, gagnait plus d’argent que mon père, conduisait la grosse voiture familiale, etc… que j’ai bien conscience d’avoir grandi dans un cadre qui n’était pas du tout la norme. Mais pas du tout. Vraiment. Donc je veux bien qu’on m’explique que ça passait crème et que c’est caricaturale de présenter les années 90 ainsi, mais dans ce cas je veux bien qu’on m’explique pourquoi on traine toujours les mêmes problèmes 40ans après.
Et que dire de l’homosexualité. C’est vraiment super si tu vivais un cadre qui l’acceptait à cette époque mais faut avoir conscience que c’était plutôt l’exception qui confirme la règle. J’avais tendance à penser comme toi jusqu’à ce que je rencontre des personnes qui, dans leur large majorité, préfèrent encore cacher leurs orientations au niveau pro pour éviter les problèmes.
Pour le KGB et les soviets, je dois bien reconnaitre que sans savoir très exactement de quoi il s’agit, pour moi ce sont devenus des sortes de noms communs, d’expression génériques des services secrets et du pouvoir russes, qu’on continue d’utiliser comme tels de nos jours encore, avec même une résurgence depuis la guerre en Ukraine, alors dans les années 90…
En tout cas y’a un point sur lequel je suis d’accord avec limp, je trouve que c’est très bien joué. Les personnages s’avèrent plus complexes et nuancés qu’il n’y parait.
Et le simple fait que la série lance ce genre de débats…c’est qu’elle est réussie, non ?
Je viens de regarder le septième et dernier épisode de la série espagnole La Mesias sur la plateforme d’Arte, sûrement le plus clivant de tous d’ailleurs.
Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé cette série superbe.
L’histoire d’un endoctrinement catholique intégriste “à petite échelle”, puisqu’il se situe au sein d’une cellule familiale (librement inspiré de faits réels, sans que cela ne soit précisé d’ailleurs).
C’est selon les épisodes tour à tour barré ou très réaliste, parfois drôle et souvent triste, et surtout particulièrement touchant (la palme aux gamines).
Pas de didactisme, et beaucoup de subtilité afin d’éviter l’écueil du “tout noir” ou “tout blanc”.
A noter : une réalisation au top, parfois classique, parfois fourmillante d’idées visuelles.
Un OVNI, donc forcément clivant, et une série que je ne suis pas prêt d’oublier, contrairement à la majorité de celles que j’ai pu visionner (ou je n’ai pas de mémoire, ou je n’ai pas de goût, ou elles sont trop souvent quelconques, je ne sais pas, je n’ai pas encore tranché).