[Shakespeare] Un jeu de gestion d'Ystari

Ben v’là le prochain cadeau de Noël pour ma femme qui est metteur en scène de théâtre :D
Et particulièrement fan de Shakespeare.
Tiens tant que je suis là je vous conseille cette magnifique biographie :pouicok:
C’est un livre récent mais déjà une référence.
De plus l’auteur écrit ses biographies comme un roman donc très agréable à lire.
Plus qu’une “énième” biographie de Shakespeare c’est surtout un beau voyage dans l’Angleterre élisabéthaine.
Ce livre a reçu de nombreux prix prestigieux.
L’auteur est un spécialiste de la Renaissance.
4ème de couv’ :
“Qui était Shakespeare ? De l’homme, rien ou presque n’a survécu. Seule l’oeuvre a traversé les siècles. Se pourrait-il qu’elle éclaire une partie de ce mystère que le dramaturge semble avoir délibérément entretenu ? Stephen Greenblatt le croit. Et avec sa tranquille érudition nous en offre une lecture passionnante, la confrontant à l’histoire du XVIe siècle élisabéthain et aux plus récentes découvertes. La voix de Shakespeare est alors si présente, l’Angleterre décrite si vivante qu’elles donnent à l’ouvrage une saveur d’autobiographie. Le monde dans lequel le dramaturge a grandi revit sous nos yeux, les rites et les traditions, les travaux des jours et des saisons, les expériences sensorielles et émotionnelles. On découvre avec étonnement comment s’est forgé l’imaginaire de l’artiste, de quels souvenirs son oeuvre est pétrie, quelles associations d’idées sont à l’origine d’un vers ou d’une scène, comment cet homme, qui a fui sa province natale et le métier de gantier qui lui était promis, a transformé sa vie, sans appui ni héritage, en une incroyable success story. Mais le portrait serait incomplet s’il n’avait pour toile de fond l’Angleterre elle-même, Londres et sa prodigieuse vitalité, coeur d’une nation déchirée par les persécutions religieuses et sur le point de basculer du Moyen Âge vers les Temps modernes, dans cette Renaissance foisonnante que Stephen Greenblatt - les lecteurs de Quattrocento le savent - raconte mieux que personne.”
A lire donc cet été en attendant l’arrivée du jeu.

Le bonjour tout le monde!
Le jeu sera-t-il testable à Paris est Ludique?

cahuete dit:Le bonjour tout le monde!
Le jeu sera-t-il testable à Paris est Ludique?

Karis dit:Je vous donnerai plus d'infos là dessus bientôt, mais c'est notre sortie Essen (voire un peu avant si tout se passe bien) et effectivement un retour au "gros" jeu de gestion thématique.
Pour les curieux il sera jouable (proto) à PeL et c'est normal puisque c'est là que nous l'avons découvert il y a quelques années. L'auteur est Hervé Rigal.
Karis dit:Reste qu'il y a une grosse courbe d’apprentissage et de nombreuses stratégies à tenter, donc il est clairement Ystari.
Reste à trouver des joueurs pour gravir cette fameuse courbe :(
Dommage pour le mythe du Y-S :(
Cripure dit: Tiens tant que je suis là je vous conseille cette magnifique biographie :pouicok:
...

Merci pour le conseil Cripure :wink: Je vais certainement me pencher dessus
beri dit:Dommage pour le mythe du Y-S :(

Fallait s'y attendre un jour : le Ys tarit... :mrgreen:
Pour la courbe à gravir, je t'invite à prendre celle de chez moi (tu as du carton qui t'attend au bout) !
beri dit:
Karis dit:Reste qu'il y a une grosse courbe d’apprentissage et de nombreuses stratégies à tenter, donc il est clairement Ystari.
Reste à trouver des joueurs pour gravir cette fameuse courbe :(
Dommage pour le mythe du Y-S :(

Trouver des joueurs, ce ne sera probablement pas si dur.
Même si les plus confirmés trouveront leur bonheur et auront un avantage, nous avons découvert avec plaisir pendant la phase de tests que le jeu pouvait être joué par de nombreuses personnes. Honnêtement il n'est pas compliqué à jouer (à bien jouer un peu plus) car tout est très simple et logique et il y a une satisfaction à la fin (quel que soit le score), d'avoir bâti quelque chose qui tient la route. Donc c'est beaucoup plus ouvert au public que Myrmes par exemple. En plus on travaille dur pour le rendre tout mimi, ce qui devrait aider encore plus ;)

Par trouver des joueurs, je pense que beri voulait dire par là : “trouver des joueurs pour y jouer plus d’une fois afin de gravir la fameuse courbe d’apprentissage”. :wink:

fdubois dit:Par trouver des joueurs, je pense que beri voulait dire par là : "trouver des joueurs pour y jouer plus d'une fois afin de gravir la fameuse courbe d'apprentissage". :wink:

Ah oui ok.
Ça c'est un peu le mal actuel. Beaucoup de jeux sortent et ça fait qu'il faut convaincre très vite et que les jeux à courbe en souffrent malheureusement...

Wahou ! ça fait du bien de voir revenir une grosse boîte estampillée Ystari et contenant un jeu très…ystarien. Merci les gars… :wink: :china:

Les jeux a grosses courbes(^^) se vendent vraiment moins bien ou tu entends par qu’ils sont zappés trop vite par rapport à leur potentiel?
Meme les jeux a petite courbe ne doivent pas voir leurs ventes etalées dans le temps (mis à part les gros cartons)

Karis dit:
Kodama dit:On a plus le droit aux "y" dans les titres? Quel dommage... Autrement, c'est vrai que le thème du théâtre donne envie!

A la base c'était une idée (un gage ?) de Thomas il y a dix ans et il nous en a délié récemment ;)
C'était rigolo mais il faut savoir s'arrêter aussi. Et c'est agréable de moins galérer pour trouver un titre ;)

Ah c'est sûr, parfois il faut savoir s'arrêter et je ne peux qu'imaginer combien il doit être plus facile de trouver des titres aux jeux maintenant ;) En fait le "y", c'était un peu comme un marque de fabrique pour moi, ce petit quelque chose qui fait qu'on apprécie encore davantage une marque. Mais bon, pas bien grave hein! Très bonne continuation quoi qu'il en soit, et me réjouis de l'essayer celui-là!
fdubois dit:J'espère que je pourrai l'essayer le dimanche a PEL et acheter un T-shirt Ystari mauve :clownpouic:

Bon du coup on s'y retrouve le dimanche? J'aurai le T-shirt Ystari vert en ce qui me concerne ! :)

En fait, Wytness avait déjà rompu avec le Y-S. :mrgreen:

Kodama dit:
Karis dit:
Kodama dit:On a plus le droit aux "y" dans les titres? Quel dommage... Autrement, c'est vrai que le thème du théâtre donne envie!

A la base c'était une idée (un gage ?) de Thomas il y a dix ans et il nous en a délié récemment ;)
C'était rigolo mais il faut savoir s'arrêter aussi. Et c'est agréable de moins galérer pour trouver un titre ;)

Ah c'est sûr, parfois il faut savoir s'arrêter et je ne peux qu'imaginer combien il doit être plus facile de trouver des titres aux jeux maintenant ;) En fait le "y", c'était un peu comme un marque de fabrique pour moi, ce petit quelque chose qui fait qu'on apprécie encore davantage une marque. Mais bon, pas bien grave hein! Très bonne continuation quoi qu'il en soit, et me réjouis de l'essayer celui-là!

Oui, franchement le titre c'est pas le plus important. Ce qui compte surtout c'est ce qu'il y a dans les boites ;)
noisettes dit:Les jeux a grosses courbes(^^) se vendent vraiment moins bien ou tu entends par qu'ils sont zappés trop vite par rapport à leur potentiel?
Meme les jeux a petite courbe ne doivent pas voir leurs ventes etalées dans le temps (mis à part les gros cartons)

Je n'ai pas d'analyse sûre de la situation. Ce qui est certain en revanche c'est qu'avant (au temps de Caylus par exemple), on savait que les gens allaient avoir le temps d'explorer le jeu (s'il leur plaisait bien sûr) et que donc il n'était pas forcément utile qu'il présente tout son potentiel dès la première partie. La promesse d'un potentiel entraperçu suffisait en quelque sorte.
De nos jours c'est plus compliqué. Il faut que la première partie délivre plus de potentiel car les gens ont moins de temps à consacrer à un seul jeu. Clairement on ne peut plus se permettre de dire que les premières parties sont du défrichage et qu'au bout de 10 parties on se met à jouer réellement. Il faut que ce soit bien tout de suite (et encore mieux après).
Après ce n'est pas un regret. Ce n'était pas "mieux avant" juste différent. Et en plus ce n'est que mon analyse, qui est peut être fausse ;)

Tout à fait d accord et à regrets

Karis dit:De nos jours c'est plus compliqué. Il faut que la première partie délivre plus de potentiel car les gens ont moins de temps à consacrer à un seul jeu. Clairement on ne peut plus se permettre de dire que les premières parties sont du défrichage et qu'au bout de 10 parties on se met à jouer réellement. Il faut que ce soit bien tout de suite (et encore mieux après).


Et faire un jeu qui soit frustrant à la première partie ? Qui fasse se dire à la fin de la partie "ah tiens, c'est vrai que moi aussi j'aurais pu envisager cette méthode pour gagner des points" ?
Ce n'est pas suffisant ?
Moi c'est ça qui me fait revenir à un jeu : l'envie de tester de nouvelles combinaisons, une nouvelle stratégie, un autre ordre de priorité lors de la partie ...
Arkhanor69 dit:Tout à fait d accord et à regrets

Moi je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas l'impression que ça ait changé d'avant à maintenant.
La règle est toujours la même : il faut permettre de voir du potentiel dès la première partie, pour donner envie d'approfondir. C'est par exemple ce qu'a très bien réussi Terra Mystica (et bien sur les peuples différents aident beaucoup) ou par exemple Spyrium.
Après si tu as l'impression d'en avoir fait le tour à la première partie ou (autre cas) où il n'y a pas un moment où tout commence à s'assembler dans ta tête (le fameux "moment ahah" comme disent les ricains) tu n'as pas très envie d'y retourner.
Pour moi ça a toujours été comme ça, avant ou maintenant.
Karis dit:
noisettes dit:Les jeux a grosses courbes(^^) se vendent vraiment moins bien ou tu entends par qu'ils sont zappés trop vite par rapport à leur potentiel?
Meme les jeux a petite courbe ne doivent pas voir leurs ventes etalées dans le temps (mis à part les gros cartons)

Je n'ai pas d'analyse sûre de la situation. Ce qui est certain en revanche c'est qu'avant (au temps de Caylus par exemple), on savait que les gens allaient avoir le temps d'explorer le jeu (s'il leur plaisait bien sûr) et que donc il n'était pas forcément utile qu'il présente tout son potentiel dès la première partie. La promesse d'un potentiel entraperçu suffisait en quelque sorte.
De nos jours c'est plus compliqué. Il faut que la première partie délivre plus de potentiel car les gens ont moins de temps à consacrer à un seul jeu. Clairement on ne peut plus se permettre de dire que les premières parties sont du défrichage et qu'au bout de 10 parties on se met à jouer réellement. Il faut que ce soit bien tout de suite (et encore mieux après).
Après ce n'est pas un regret. Ce n'était pas "mieux avant" juste différent. Et en plus ce n'est que mon analyse, qui est peut être fausse ;)

Est-ce que la contrepartie n'est pas que les gens achètent aussi plus de jeux ?
Je m'explique : il y a dix ans j'achète Caylus, j'y joue, j'explore, mais je sais que mon prochain achat sera dans 1 mois ou 1 trimestre. Du coup, c'est fatal, j'ai le temps d'explorer.
Aujourd'hui, j'ai la sensation que si un jeu chasse l'autre, le volume d'achats augmente aussi. Ce n'est pas un "bête" "Caylus ne m'emballe pas, tant pis, j’achèterai autre chose dans trois mois", mais bel et bien un "Caylus ne me plait pas, tant pis, j'achèterai demain autre chose"
Qu'un jeu soit profond ou pas ne change pas grand chose, ou alors en terme de succès ? Mais alors je ne comprends pas comment un jeu profond peut moins être un succès de nos jours qu'il y a dix ans ? Ou est-ce à dire qu'un succès est forcément un jeu immédiatement jouissif ?