L.S.G. dit:Ce matin donc, tandis que je demandais à mes élèves de 6e de se ranger dans la cour, l'un d'eux est venu se poster devant moi et a crié : "Garde à vue !".
coup de boule. Direct.
L.S.G. dit:Ce matin donc, tandis que je demandais à mes élèves de 6e de se ranger dans la cour, l'un d'eux est venu se poster devant moi et a crié : "Garde à vue !".
El comandante dit:L.S.G. dit:Ce matin donc, tandis que je demandais à mes élèves de 6e de se ranger dans la cour, l'un d'eux est venu se poster devant moi et a crié : "Garde à vue !".
coup de boule. Direct.
Le Zeptien dit:El comandante dit:L.S.G. dit:Ce matin donc, tandis que je demandais à mes élèves de 6e de se ranger dans la cour, l'un d'eux est venu se poster devant moi et a crié : "Garde à vue !".
coup de boule. Direct.
Et le fouet ? que fais-tu du fouet ?
Je travaille en primaire ZEP, en Touraine. Un cas de figure auquel j'ai été confronté.
Jérémy, 9 ans, CE2.
Transféré depuis une autre école de ZEP.
Il met à terre un autre élève sous le préau, puis le frappe à terre, (ce n'est pas la première violence de l'année) et s'en va.
Après avoir envoyé l'élève par terre à un collègue, j'exige de Jérémy qu'il vienne s'expliquer.
Il refuse.
Je vais vers lui et j'exige qu'il m'accompagne "en salle 2" (la salle où on envoie des élèves "se calmer" et où on fait des lignes, hum...).
Il refuse et me dit qu'il n'en a rien à faire avec un petit air vainqueur dans les yeux. Il faut savoir que beaucoup de ses problèmes viennent du fait qu'il estime avoir le droit de ne pas obéir aux adultes.
Je fais quoi? Ai-je à ce moment là le droit, le devoir d'user de la force?
Pierre2.0 dit:Je travaille en primaire ZEP, en Touraine. Un cas de figure auquel j'ai été confronté.
Jérémy, 9 ans, CE2.
Transféré depuis une autre école de ZEP.
Il met à terre un autre élève sous le préau, puis le frappe à terre, (ce n'est pas la première violence de l'année) et s'en va.
Après avoir envoyé l'élève par terre à un collègue, j'exige de Jérémy qu'il vienne s'expliquer.
Il refuse.
Je vais vers lui et j'exige qu'il m'accompagne "en salle 2" (la salle où on envoie des élèves "se calmer" et où on fait des lignes, hum...).
Il refuse et me dit qu'il n'en a rien à faire avec un petit air vainqueur dans les yeux. Il faut savoir que beaucoup de ses problèmes viennent du fait qu'il estime avoir le droit de ne pas obéir aux adultes.
Je fais quoi? Ai-je à ce moment là le droit, le devoir d'user de la force?
Pierre2.0 dit:Je travaille en primaire ZEP, en Touraine. Un cas de figure auquel j'ai été confronté.
Jérémy, 9 ans, CE2.
Transféré depuis une autre école de ZEP.
Il met à terre un autre élève sous le préau, puis le frappe à terre, (ce n'est pas la première violence de l'année) et s'en va.
Après avoir envoyé l'élève par terre à un collègue, j'exige de Jérémy qu'il vienne s'expliquer.
Il refuse.
Je vais vers lui et j'exige qu'il m'accompagne "en salle 2" (la salle où on envoie des élèves "se calmer" et où on fait des lignes, hum...).
Il refuse et me dit qu'il n'en a rien à faire avec un petit air vainqueur dans les yeux. Il faut savoir que beaucoup de ses problèmes viennent du fait qu'il estime avoir le droit de ne pas obéir aux adultes.
Je fais quoi? Ai-je à ce moment là le droit, le devoir d'user de la force?
Le Zeptien dit:Si les parents sont du style prout-prout "on touche pas à mon adorable bambin", membre actif d'un asso de parents d'élèves, fais gaffe : c'est le genre à te faire envoyer en garde à vue pour une chiquenaude sur une oreille.
Al1_57 dit:derniere chose, personne n'a semble-t-il lu le lien donné par Ivy (merci a toi )
Sanguo dit:Le Zeptien dit:Si les parents sont du style prout-prout "on touche pas à mon adorable bambin", membre actif d'un asso de parents d'élèves, fais gaffe : c'est le genre à te faire envoyer en garde à vue pour une chiquenaude sur une oreille.
Tu participes à un concours de bêtise pour énoncer de telle chose ou c'est une conviction profonde ?
scrontch, scrontch, scrontch...
malgrè l'heure tardive ça faiblit pas sur TT
Allez, files m'en un peu, ça m'a donné faim...
Dans un monde idéal :
- Convocation immédiate des parents (et pas 3 semaines après !!) avec le Directeur d'établissement,
- Discussion ouverte, si possible, SANS le gamin,
- RE-discussion ouverte, si possible, AVEC le gamin,
...Et tu pries pour ne mettre une grosse marave ni au père, ni à la mère et encore moins au gamin !
Quand je vois que ce genre de conneries arrive sans arrêt depuis plusieurs années (ça n'était pas comme ça quand j'y étais il y a 15 ans), je me dis que je ne tiendrais pas 2 semaines sans distribuer un coup de boule au gamin du fin fond de la classe qui, en plus d'arriver tout le temps en retard (les fois ou il vient ) se permet de dormir/téléphoner/écouter de la musique/géner ses voisins/être insolent etc...
/me se souvient de CPE qui nous choppaient par les "pattes des cheveux" (j'sais pas comment ça s'appelle ), de profs qui nous mettaient des "claques de cowboys", d'autres qui nous attrapaient les oreilles et même certains qui nous balançaient des craies/feutres et tout ce qui tombait sous la main ^^
Franchement on n'en est pas mort et surtout je reste persuadé que 99% d'entre-nous s'en portent mieux et ont pu apprendre ce qu'étaient les règles, principes et autres notions de respect ou de limites. Ce que nombre de gamins d'aujourd'hui ne connaissent pas.
(Et ce n'est pas la TV qui va leur apprendre)
piesstou dit:de profs qui nous mettaient des "claques de cowboys",
Ben on te le dit : des claques de cow-boys...tu es fatigué ou quoi ?
ben moi les claques de cow-boys c'est celles des cheerleaders des cowboys de Dallas mais là je crois que je m'égare
piesstou dit:Dans un monde idéal :
- Convocation immédiate des parents (et pas 3 semaines après !!) avec le Directeur d'établissement,
- Discussion ouverte, si possible, SANS le gamin,
- RE-discussion ouverte, si possible, AVEC le gamin,
...Et tu pries pour ne mettre une grosse marave ni au père, ni à la mère et encore moins au gamin !
Quand je vois que ce genre de conneries arrive sans arrêt depuis plusieurs années (ça n'était pas comme ça quand j'y étais il y a 15 ans), je me dis que je ne tiendrais pas 2 semaines sans distribuer un coup de boule au gamin du fin fond de la classe qui, en plus d'arriver tout le temps en retard (les fois ou il vient ) se permet de dormir/téléphoner/écouter de la musique/géner ses voisins/être insolent etc...
/me se souvient de CPE qui nous choppaient par les "pattes des cheveux" (j'sais pas comment ça s'appelle ), de profs qui nous mettaient des "claques de cowboys", d'autres qui nous attrapaient les oreilles et même certains qui nous balançaient des craies/feutres et tout ce qui tombait sous la main ^^
Franchement on n'en est pas mort et surtout je reste persuadé que 99% d'entre-nous s'en portent mieux et ont pu apprendre ce qu'étaient les règles, principes et autres notions de respect ou de limites. Ce que nombre de gamins d'aujourd'hui ne connaissent pas.
(Et ce n'est pas la TV qui va leur apprendre)
Bah ouai mais m'en fous
C'est clair que donner son avis sur un tel sujet ici, alors que les profs sont si nombreux peut paraitre chaud-du-slip mais j'ai eu beau me relire, si la forme est volontairement piesstouesque, le fond est bel et bien représentatif de ce que je pense. Donc voilà ^^
De toute façon, il y en aura toujours pour ne pas être d'accord ou d'autres pour chercher la petite bète. Mais ce n'est pas grave
Ah oui, et puis les "claques de cowboy" c'est les claques qui arrivent un peu en fourbe de derrière la tête pile au moment ou tu te croyais discret pour parler/tricher/dormir/faire le malin
Désolé mais j'ai lu le post un peu en diagonal.
Pour répondre à Koun avec 150 posts de retard, le terme aggravé de violence vient bien en effet des circonstances aggravantes attachées à chaque élément matériel d'une infraction, en l'espèce, il est reproché à l'enseignant (retenez votre respiration) :
d'avoir volontairement commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail sur la personne du galopin, avec ces circonstances que les faits ont été commis sur un mineur de 15 ans (première circonstance aggravante) par une personne chargée d'une mission de service public (deuxième circonstance aggravante) dans un établissement d'enseignement (troisième circonstance aggravante - ajout de la dernière loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance), faits prévus et réprimés par l'article 222-13 du Code pénal et punis de sept années d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende.
Il n'y a donc eu en l'espèce aucun jour d'ITT.
Quelques observations :
Comme le relèvent certains, les faits se sont produits dans certaines circonstances que l'enquête permettra d'établir. Il est donc inopportun de juger d'un côté ou d'un autre sans avoir tous les éléments.
La garde à vu est ici choquante en ce que était manifestement disproportionné eu égard à la personnalité du mis en cause et à son geste. Une simple audition avec renvoi chez lui aurait été largement suffisant.
L'attitude du gendarme qui vient en uniforme pose problème puisqu'ainsi, il fait état clairement de sa fonction alors même qu'il n'est partie à l'affaire qu'en qualité de représentant légal de son fils.
L'affaire n'ira de toute façon pas bien loin au niveau pénal puisque l'enseignant a reconnu les faits et sera jugé selon la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité. Il risque donc vraisemblablement une simple amende ou un stage de citoyenneté (comme Jean-Luc Delarue). Par contre, les conséquences sur sa carrière vont être absolument désastreuses, notamment avec le battage médiatique. Ce sont les médias plutôt que la Justice qui va condamner cet enseignant.
Concernant les remarques générales sur la judiciarisation de notre société, en matière pénale, tout geste peut très facilement conduire à un dépôt de plainte. Une simple bousculade peut être considérée comme des violences volontaires (éventuellement avec circonstances aggravantes), un contrôle d'identité qui se passe mal et voila une procédure pour outrages et rebellion et les exemples sont malheureusement légions.
Notons notamment les risques très importants qui pèsent sur les personnes en contact avec de jeunes enfants dont les paroles peuvent être sujettes à interprétation par les parents et qui peuvent conduire facilement à l'ouverture de procédures pénales (j'en parle en connaissance de cause).
merci, j'aime bien quand thot parle
Thot dit:Une simple bousculade peut être considérée comme des violences volontaires (éventuellement avec circonstances aggravantes), un contrôle d'identité qui se passe mal et voila une procédure pour outrages et rebellion et les exemples sont malheureusement légions.
Al1_57 dit:
Toutes tes interventions ont eu pour but de denoncer des derives de l'education nationale. Derives qui existent, certes, mais comment paraitre mesuré lorsque toutes tes interventions sont a charge ?