Kouynemum dit:
et comme exemple, je vois les segpa, les couteaux ou les cutters sortis sous le nez des enseignants. je trouve ça démesuré.
des situations extrêmes, il y en a, je les connais et ne les nie en aucun cas.
ce sont celles que tu prends en exemple pour illustrer la difficulté d'enseigner. dont acte.
mais heureusement, elles ne constituent pas loin de là, l'ordinaire et le quotidien des établissements.
de certains établissements, si.
Et d'un "connard" à un cutter, je ne vois pas de différence si ce n'est dans la gradation. C'est la même ligne. On ne respecte plus le "corps sacré du prof", celui qui n'est pas celui de l'individu. Des connards qui sont profs, on en connaît tous, on en a tous connu. Comme des connards boulangers ou des connards entrepreneurs. Mais l'enseignant est une de ces professions qui transcendent dans notre mythologie républicaine les gens qui l'incarnent (peut-être de manièere erronnée, mais c'est comme ça).
C'est pour cela que l'atteinte nous paraît peut-être plus forte en ce qui concerne cette profession (il en irait de même d'un magistrat j'imagine), même au prix d'un simple "connard", comme toutes les atteintes dont nous sommes témoins (et complices d'une certaine manière) que ce soit la boulette de papier projetée par un stylo-sarbacane, ou le cutter agité de manière menaçante.