[société politique] 5 conditions pour voter

Voici un article que je vous soumets car je m’y retrouve totalement (moi citoyen moyen lambda) suis je seul? Choque-t-il quelqu’un? Vous semble -t-il pertinent?



CINQ CONDITIONS POUR VOTER A LA PRESIDENTIELLE DE 2012, par le Yéti
21 février 2011 par Paul Jorion | Print CINQ CONDITIONS POUR VOTER A LA PRESIDENTIELLE DE 2012, par le Yéti
Billet invité.
Chers candidats, je vois que déjà vous vous bousculez pour rallier à vous les électeurs en 2012, que le grand train de la campagne de la future présidentielle se met en branle. Mais ce qui lui manque encore, à votre train, ce sont les wagons de vos programmes, de vos propositions claires, argumentées, réfléchies et structurées.
En attendant que vous vous décidiez enfin à nous les mettre sur les rails, permettez au modeste citoyen que je suis de vous soumettre cinq conditions qui détermineront ma décision de me rendre ou non aux urnes le jour électoral venu.
1. La garantie d’un minimum vital décent pour chaque ménage
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires » – article 25 des Droits de l’homme et du citoyen de 1948
Dans la mesure où ces biens et ces services sont disponibles en quantité suffisante dans notre pays, il est intolérable que certains, de plus en plus nombreux, en soient privés au prétexte qu’ils sont aussi privés d’emplois, ou que les revenus de leur travail ne leur permettent plus d’assurer leur subsistance. En bref, qu’une dépravation systémique leur enlève les moyens de se procurer ce qui est bel et bien existant.
Garantir à chaque ménage un revenu vital décent de base est une façon d’appliquer ces droits de l’homme que nous sommes si prompts à exiger des autres.
2. La limitation de l’échelle des revenus de 1 à 30 maximum
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » – article 1 des Droits de l’homme et du citoyen de 1948
Si les êtres humains naissent prétendument libres, égaux et fraternels (ce qui reste à démontrer), il est inacceptable qu’ensuite certains valent plus de 300 fois les autres. Ce fossé s’est creusé depuis les années 80, lorsque nos dirigeants crurent bon de déréguler à tout va… au nom de l’égalité de tous devant la « concurrence libre et non faussée » !
En 1942, face à une crise similaire en ampleur et devant la tragédie qui ravageait le monde, le président américain Roosevelt appliqua une échelle des revenus dans des proportions similaires. Et aujourd’hui, nous ne le pourrions plus ?
Ne pas rétablir une échelle décente des revenus, ou accepter le fait accompli en se contentant d’en taxer vaguement les débordements, est totalement contraire à l’éthique de nos trois valeurs nationales de liberté, d’égalité et de fraternité.
3. Le gel de la dette publique
En 2010, pour créer un seul euro de richesse supplémentaire, l’Etat français a dû en emprunter presque cinq. Ce puits sans fond de l’endettement public nous conduit à l’abime. Au point désormais qu’il n’est même plus envisageable de le rembourser un jour.
Or cette dette publique résulte d’une imposture. Pour qu’il y ait un emprunteur (l’Etat), il faut qu’il y ait des prêteurs. Qui sont-ils ? Eh bien, en gros, ceux qui, de paquets fiscaux en dérégulations diverses, sont sortis par le très haut de l’échelle des revenus fixée ci-dessus.
L’endettement public faramineux d’aujourd’hui résulte du transfert de l’argent public dans des poches privées, pour croupir dans les paradis fiscaux ou se gaspiller dans les casinos financiers. Avant d’être retourné ensuite à l’Etat sous forme de prêts, moyennant intérêts juteux.
La seule solution pour mettre un terme à cette gabegie suicidaire, à cet éhonté détournement des fonds publics, à cette dépendance nationale vis-à-vis de puissances financières privées incontrôlées, est de geler immédiatement la dette publique et d’en renégocier les conditions d’apurement.
4. L’interdiction des spéculations sur les variations de prix
80 % des activités bancaires ne consistent plus, désormais, à alimenter l’activité économique productrice de biens et de services, mais en des jeux de casinos totalement stériles et pervers : les paris spéculatifs sur les variations de prix.
Ces jeux de sales gamins gâtés deviennent carrément meurtriers quand ils se portent sur les matières premières et les produits alimentaires de première nécessité. Ils sont à l’origine des émeutes de la faim de honteuse mémoire et constituent une atteinte criminelle caractérisée contre l’humanité toute entière.
Les interdire purement et simplement relève là encore d’une œuvre de salubrité publique et du respect des droits de l’homme les plus élémentaires.
5. La restauration du protectionnisme social
Dans son ouvrage « La Voie » (une bible pour vos programmes, Mesdames et Messieurs les candidats), Edgar Morin distingue la mondialisation positive de son insupportable perversion actuelle : la globalisation, c’est-à-dire la monopolisation entre les mains des plus forts de tout ce qui donne à ceux-là droit de vie, d’exclusion et même de mort sur le reste de l’humanité.
Les dérégulations auxquelles ils ont procédé avec la complicité bienveillante des médias et des élus politiques de droite comme de gauche, ne visaient qu’à dépourvoir les populations de leurs contre-pouvoirs et de leurs droits (de l’homme) élémentaires. Bien loin d’avoir tiré l’humanité vers le haut, les dérégulations sauvages à l’échelle planétaire sont en train de lui faire mordre la poussière.
C’est pourquoi, tant que cette situation de dominance financière occulte demeurera, il est impératif de garantir à nos frontières le minimum de protections sociales pour nos concitoyens.
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Voilà, chers candidats et peut-être futur heureux élu, les conditions qu’un modeste citoyen avance pour vous accorder sa voix. Faute de quoi, je serai contraint de rejoindre le camp grandissant des abstentionnistes. J’ai trop le respect du droit de vote pour continuer à le dénaturer en un médiocre rituel d’élimination par défaut.
Je préfère me résoudre à rester à l’écart du fracas. Et attendre que l’exacerbation populaire parvenue à son comble nous décide, comme nos amis égyptiens ou tunisiens, à nous exprimer dans le seul endroit qui hélas nous restera : la rue.
Que tous ceux et celles qui partagent ces cinq exigences morales les relaient sans relâche auprès des instances politiques, sur les blogs, sur les réseaux sociaux. Ne nous laissons pas rebuter par leur apparente ambition. Notre monde s’affaisse par oubli d’exigence morale.
Pierrick Tillet (Le Yéti)

Je ne vois rien de choquant la dedans bien au contraire.

Seul problème: quel homme politique aura le courage de mettre ces principes en application?
Personnellement je n’en vois aucun.

Ce qui me surprend un peu c’est de considérer sa voix comme une récompense aux hommes politique. Si je ne vote pas, je ne pénalise que moi.
Il me semble que l’élection se fait à la majorité des suffrages exprimés…

Donc si les hommes politiques ne me donnent pas satisfaction, je les laisse décider à ma place. Et j’encourage chacun à faire de même, non, vraiment, je ne comprends pas.

Quant au parallèle avec l’Egypte, non, désolé ça passe pas. Je choisis de ne pas voter et comme je n’ai pas usé du droit de vote qui est le mien, j’estime être en dictature… :shock:

Quand aucun candidat ne vous donne envie de voter pour lui que faire?

Voter blanc?
Voter au hasard?
S’abstenir puis subir et se taire vu qu’on n’a pas voté?
Faire la révolution?
Autre chose? Mais quoi?

Moi, il me choque. Voter c’est un devoir. Le vote blanc ou l’abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).
Le vote ce n’est ni de la consommation, ni une récompense qu’on accorde. Soit on trouve l’offre politique qui nous plaît, soit on se donne les moyens (en intégrant un parti) pour l’offrir. En revanche, ne rien foutre au creux de son canapé et finir par dire “ce qu’il y a, très peu pour moi merci”, j’ai du mal à voir l’acte démocratique.

GweG dit:Soit on trouve l'offre politique qui nous plaît, soit on se donne les moyens (en intégrant un parti) pour l'offrir.


Tu veux sans doute dire en créant un parti.

Pas forcément, on peut en créer ou en rejoindre un existant. Mais surtout agir et non subir en disant “y a rien pour moi”.

Si on ne se retrouve dans aucun parti je ne vois pas l’intérêt d’en rejoindre un.

A moins bien entendu de vouloir le torpiller de l’intérieur pour s’en emparer et en faire son outil. :mrgreen:

Il y a une multitude de partis pourtant, cela dit, il est vrai que malgré qu’elle soit infime la possibilité existe :)

Cinq conditions un peu tièdes, et un ton à vouloir confisquer le débat démocratique : ça ou la rue, cinq conditions et pas quatre, ni six, etc. Rien qu’à nous tous sur TT je crois qu’on a fait mieux en terme d’analyse.

GweG dit:Moi, il me choque. Voter c'est un devoir. Le vote blanc ou l'abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).


Mouais, moi, perso, le vote blanc, et l'abstention, ce n'est pas la même chose... Malheureusement, une personne qui sé déplace pour aller voter blanc est comptabilisée dans l'abstention, tout comme les bulletins nuls...

Je vois l'abstention comme du jemenfoutisme, par contre, le blanc signifie qu'aucun des candidats ne nous convient.

Bof, y’a un peu du n’importe quoi.

Justifier l’échelle de revenu par “égalité en dignité et en droit”, c’est corréler la dignité t le droit au pognon ?
Je n’ai rien contre une limitation de 1 à 30 de l’échelle des revenus, mais cela n’a rien à voir avec l’égalité en dignité et en droit.

Sur les deux derniers points, les banques et le protectionnisme social, ce sont des points sur les quelles les pouvoirs politiques ont démissionné, c’est régit par des règlements internationaux, “supra nationaux”. Pour mettre cela en oeuvre, il faut sortir du jeux commun des nations.
C’est peut être une bonne idée, mais si la France fait cela toute seule, elle n’ira pas loin.
L’homme politique qui met cela dans son programme, comme une mesure qu’il va mettre en oeuvre, ment.

petezahh dit:
GweG dit:Moi, il me choque. Voter c'est un devoir. Le vote blanc ou l'abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).

Mouais, moi, perso, le vote blanc, et l'abstention, ce n'est pas la même chose... Malheureusement, une personne qui sé déplace pour aller voter blanc est comptabilisée dans l'abstention, tout comme les bulletins nuls...
Je vois l'abstention comme du jemenfoutisme, par contre, le blanc signifie qu'aucun des candidats ne nous convient.


Voter blanc c'est dire "pour moi parmi l'offre qui m'est proposé tout m'est égal". Partant de là, la personne qui vote blanc n'a, à mes yeux, pas le droit de critiquer le moindre choix politique réalisé derrière, parce que par son vote elle a exprimé son accord implicite à tous les programmes et en particulier à celui choisi.

Dans la vie, on ne vote jamais pour. Comme disait quelqu'un plus haut, c'est narcissique de vouloir un programme 100% avec ses idées. En revanche, on vote pour celui qui correspond le plus ou avec lequel on est le moins en désaccord. Bref, on vote contre. Voter blanc, c'est laisser les autres choisir à sa place et donc au final n'être foncièrement contre aucun des candidats.

Certes, mais c’est pour moi à différencier de l’abstention, de la personne qui ne s’est pas déplacée. Le vote blanc est un suffrage exprimé, pour aucun des candidats, c’est certain…

GweG dit:
petezahh dit:
GweG dit:Moi, il me choque. Voter c'est un devoir. Le vote blanc ou l'abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).

Mouais, moi, perso, le vote blanc, et l'abstention, ce n'est pas la même chose... Malheureusement, une personne qui sé déplace pour aller voter blanc est comptabilisée dans l'abstention, tout comme les bulletins nuls...
Je vois l'abstention comme du jemenfoutisme, par contre, le blanc signifie qu'aucun des candidats ne nous convient.

Voter blanc c'est dire "pour moi parmi l'offre qui m'est proposé tout m'est égal". Partant de là, la personne qui vote blanc n'a, à mes yeux, pas le droit de critiquer le moindre choix politique réalisé derrière, parce que par son vote elle a exprimé son accord implicite à tous les programmes et en particulier à celui choisi.
Dans la vie, on ne vote jamais pour. Comme disait quelqu'un plus haut, c'est narcissique de vouloir un programme 100% avec ses idées. En revanche, on vote pour celui qui correspond le plus ou avec lequel on est le moins en désaccord. Bref, on vote contre. Voter blanc, c'est laisser les autres choisir à sa place et donc au final n'être foncièrement contre aucun des candidats.


Ben non, le vote blanc, c'est le désaccord explicite avec l'ensemble des propositions.
Tout l'inverse d'un accord implicite.

Voter blanc c'est dire "entre la peste et le choléra, je ne choisis pas".
jmguiche dit:
GweG dit:
petezahh dit:
GweG dit:Moi, il me choque. Voter c'est un devoir. Le vote blanc ou l'abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).

Mouais, moi, perso, le vote blanc, et l'abstention, ce n'est pas la même chose... Malheureusement, une personne qui sé déplace pour aller voter blanc est comptabilisée dans l'abstention, tout comme les bulletins nuls...
Je vois l'abstention comme du jemenfoutisme, par contre, le blanc signifie qu'aucun des candidats ne nous convient.

Voter blanc c'est dire "pour moi parmi l'offre qui m'est proposé tout m'est égal". Partant de là, la personne qui vote blanc n'a, à mes yeux, pas le droit de critiquer le moindre choix politique réalisé derrière, parce que par son vote elle a exprimé son accord implicite à tous les programmes et en particulier à celui choisi.
Dans la vie, on ne vote jamais pour. Comme disait quelqu'un plus haut, c'est narcissique de vouloir un programme 100% avec ses idées. En revanche, on vote pour celui qui correspond le plus ou avec lequel on est le moins en désaccord. Bref, on vote contre. Voter blanc, c'est laisser les autres choisir à sa place et donc au final n'être foncièrement contre aucun des candidats.

Ben non, le vote blanc, c'est le désaccord explicite avec l'ensemble des propositions.
Tout l'inverse d'un accord implicite.
Voter blanc c'est dire "entre la peste et le choléra, je ne choisis pas".
Oui, sauf que ça ne s'arrête pas là. Puisqu'il faut bien que quelqu'un prenne les décisions (exception faite de la Belgique :D). De fait, si toi tu ne choisis pas, les autres le feront pour toi. Et donc en votant blanc, tu t'engages à ce que chacun des candidats ait la possibilité d'être choisi. Un non-choix qui correspond donc à un accord pour l'ensemble des candidats.
GweG dit:
jmguiche dit:
GweG dit:
petezahh dit:
GweG dit:Moi, il me choque. Voter c'est un devoir. Le vote blanc ou l'abstention, Marc Jolivet en a fait un sketch génial (qui doit pouvoir se trouver sur youtube, dailymotion ou autres).

Mouais, moi, perso, le vote blanc, et l'abstention, ce n'est pas la même chose... Malheureusement, une personne qui sé déplace pour aller voter blanc est comptabilisée dans l'abstention, tout comme les bulletins nuls...
Je vois l'abstention comme du jemenfoutisme, par contre, le blanc signifie qu'aucun des candidats ne nous convient.

Voter blanc c'est dire "pour moi parmi l'offre qui m'est proposé tout m'est égal". Partant de là, la personne qui vote blanc n'a, à mes yeux, pas le droit de critiquer le moindre choix politique réalisé derrière, parce que par son vote elle a exprimé son accord implicite à tous les programmes et en particulier à celui choisi.
Dans la vie, on ne vote jamais pour. Comme disait quelqu'un plus haut, c'est narcissique de vouloir un programme 100% avec ses idées. En revanche, on vote pour celui qui correspond le plus ou avec lequel on est le moins en désaccord. Bref, on vote contre. Voter blanc, c'est laisser les autres choisir à sa place et donc au final n'être foncièrement contre aucun des candidats.

Ben non, le vote blanc, c'est le désaccord explicite avec l'ensemble des propositions.
Tout l'inverse d'un accord implicite.
Voter blanc c'est dire "entre la peste et le choléra, je ne choisis pas".
Oui, sauf que ça ne s'arrête pas là. Puisqu'il faut bien que quelqu'un prenne les décisions (exception faite de la Belgique :D). De fait, si toi tu ne choisis pas, les autres le feront pour toi. Et donc en votant blanc, tu t'engages à ce que chacun des candidats ait la possibilité d'être choisi. Un non-choix qui correspond donc à un accord pour l'ensemble des candidats.


C'est ton avis, J'ai compris ton avis, c'est la tarte à la crème des vieux routards de la république pour ne pas avoir a subir "machin a été élu avec 34% des suffrages". Ce qui est pourtant le cas.

Et ton avis n'est pas le mien.

Mais si je prend ton raisonnement, voter pour un parti qui n'a aucune chance d'etre elu, c'est comme voter blanc (de ton point de vue.
En effet, on laisse la décision de savoir qui sera elu aux autres, à ceux qui votent pour un parti ayant des chances d'être élu.
jmguiche dit:Mais si je prend ton raisonnement, voter pour un parti qui n'a aucune chance d'etre elu, c'est comme voter blanc (de ton point de vue.
En effet, on laisse la décision de savoir qui sera elu aux autres, à ceux qui votent pour un parti ayant des chances d'être élu.

Sauf qu'il n'a peu de chances d'être élu qu'une fois que tout le monde a voté. Avant ce ne sont que des supputations. Qui aurait parié sur un Jean-Marie Le Pen au deuxième tour en 2002 ? (il est évident que je ne roule pas pour Le Pen heinG, merci de ne pas déformer le propos :) )

EDIT : ah et ce n'est pas un avis c'est un fait. Un vote blanc, c'est de fait laisser les autres passer. Après on peut estimer cette action préférable et là on rentre dans l'opinion. Mais le fait qu'un vote blanc entraîne un choix sur lequel on n'influe pas du tout est un simple fait.

De toute façon, il y a pour moi une évidence.
Aujourd’hui en France, avec tout le pognon brassé, il y a des malheureux (le terme est parfaitement approprié) qui dorment dehors, qui deviennent fou à vivre dans la rue.
Que l’Etat français ne soit pas capable de s’organiser pour que tout le monde ait un toit au-dessus de sa tête et un minimum vital pour vivre dignement me dépasse complètement. Je pensai que protéger les faibles, le bien être des petites gens, tout ça, ça avait un sens pour ces grands pontes bien éduqués. Je ne demande pas des têtes, je ne suis pas Marat, juste une chambre, un appart pour les SDF et de quoi avoir à bouffer et s’acheter deux trois trucs.
Le premier point du programme d’un parti politique pour moi devrait être celui-là, mettre fin à cette insupportable indécence.
Seulement voilà, pour gagner les élections, il faut faire du corporatisme ; donc faire plaisir aux fonctionnaires, ou aux fonctions libérales par exemple.

Le programme du parti de gauche a été cité. Moi j’y vois des bonnes choses, et ça me fait plaisir, je l’avoue, de voir Mélenchon rabattre le caquet à ces crétins de journalistes (oui, je n’aime pas les journalistes, je généralise, je suis un troll ne l’oubliez pas). Mais ce pauvre Meluche s’est à mes yeux définitivement discrédité en refusant d’admettre que Cuba était une dictature pour faire plaisir à ses alliés communistes, et en demandant la régularisation des sans-papiers. Corporatisme je disais.

Et de grâce épargnez nous les “voter c’est un devoir”.
Vous ne vous êtes jamais demandé ce qui faisait l’opinion des foules?
Ce qui faisait que les gens votaient comme on s’y attend à chaque fois?
La vérité, c’est que vous alliez voter ou non, ça ne changera RIEN, car c’est la foule qui décide, et derrière la foule, il n’y a pas la raison, il y a des cohortes de média et de faiseurs d’opinion. Mais je vous le concède, notre démocratie, on a pas encore trouvé mieux, je le sais bien.
Mais il en faut plus que ça pour me forcer à aller élire un parvenu qui n’est même pas foutu de faire en sorte que dans son petit pays des gens ne crèvent pas de faim ou de froid pendant que de putains d’actionnaires vont nager avec les dauphins.

J’avoue, je suis virulent, un peu trop, c’est un forum de jeu, mais bordel, plutôt que toutes leurs mesures à la con sur l’écologie ou les grilles de salaire de ceux qui vivent déjà convenablement, ça n’est pas possible de juste faire en sorte que tout le monde vive décemment?
Mais j’y connais rien, si ça trouve je rêve, c’est impossible, immuable.
Moi je suis estomaqué de voir que les gens vont aller voter pour les mêmes, années après années.
Chirac, Jospin, Sarko, DSK. Au final demandez-vous en vingt ans si les gens sont plus heureux. Je ne doute pas que certains le soient en haut de l’échelle, mais au XXIème siècle, en Europe, on a les moyens de faire en sorte que presque tout le monde le soit.
Quand Jospin a dit que son objectif, c’était 0 clodos, ça a fait marrer tout le monde, parce que tout le monde savait qu’il n’y avait aucune volonté derrière. Ça aurait du les faire réfléchir, mais c’est plus facile de croire que les choses sont immuables et qu’il y aura toujours des SDF… et des mecs qui gagnent 300 fois le smic.

Alors après ça… voter?

Mais pour qui?

Maldoror dit:ça n'est pas possible de juste faire en sorte que tout le monde vive décemment?
...
Chirac, Jospin, Sarko, DSK. Au final demandez-vous en vingt ans si les gens sont plus heureux. Je ne doute pas que certains le soient en haut de l'échelle, mais au XXIème siècle, en Europe, on a les moyens de faire en sorte que presque tout le monde le soit.
Quand Jospin a dit que son objectif, c'était 0 clodos, ça a fait marrer tout le monde, parce que tout le monde savait qu'il n'y avait aucune volonté derrière. Ça aurait du les faire réfléchir, mais c'est plus facile de croire que les choses sont immuables et qu'il y aura toujours des SDF... et des mecs qui gagnent 300 fois le smic.

Bonsoir
Ca ce sont les bonnes questions, et qu'elles ne le sont pas qu'a l'échelle de la France mais au niveau mondial. Malheureusement je ne sais pas comment y répondre. Je ne sais pas comment influencer nos gouvernants pour que les choses avancent enfin :oops: :cry: .
A+