Hier soir, en farfouillant sur BGG, je suis tombé sur The Forest Watch et ce matin je l’ai imprimé, collé et découpé (je m’améliore point de vue délais).
Il s’agit d’un “nanogame” issu d’un challenge créateur sur BoardGameGeek, à savoir créer un jeu complet qui tienne en 9 cartes. Ici, elles ne sont même pas recto verso et à part un jeton / cube en bois / trombone par carte pour suivre les points de vie, aucun autre matériel (dés divers, microscope, poupée vaudou…) n’est nécessaire pour jouer.
Avec 9 cartes et 8 trombones ou pièces de 1 centime, vous avez un jeu complet, jouable et qui vous fera chauffer les rouages (n’oubliez pas de boire un peu d’huile tous les jours).
Comment ça fonctionne ? Quelle est la mécanique ? Je ne maîtrise pas les termes techniques mais je crois qu’il s’agit d’un jeu de placement de tuiles.
Vous disposez de trois souris bien armées qui vont essayer de vaincre cinq chevaliers chats qui tentent de conquérir leur forêt (on n’affronte que 5 adversaires par partie).
Mise en place / Début de partie
Vos adversaires sont toujours présents en arc de cercle et prêts à en découdre tandis que vous choisissez à chaque tour lequel de vos rongeurs ira leur friser les moustaches.
Pour savoir combien de dégâts seront occasionnés, il faut se référer à la “roue de dégâts” de vos combattantes. Celle-ci indique à quels emplacements de l’arc de cercle vous allez taper et d’où viendront les coups en retour. Malin, n’est-ce pas ?
Une roue de dégâts : ça tape fort vers l’avant mais ça prend cher sur les côtés.
Cependant, tout n’est pas si simple : chaque personnage dispose de facultés spéciales qui s’activent pendant votre tour, celui de l’ennemi ou après. Ces facultés évoluent selon l’état de santé du personnage (un peu en mode berserker).
Me suis encore fait massacrer.
Bref, un petit jeu assez rigolo qui ne prend pas de place et ne fait pas de bruit. Les cartes sont assez jolies (enfin il y a des illustrations en couleurs et un arrière que je n’ai de nouveau pas imprimé), par contre pas de version low-ink à l’horizon (on trouve une traduction en français bien que le style des phrases ne soit pas trop à mon goût).
À noter : si je ne m’abuse, il s’agit d’un “jeu à information parfaite”. Tout est visible et déterminé en début de partie (le hasard intervient dans le tirage et le positionnement initial des 5 chevaliers chats… Ou chavaliers). Prenant ceci en considération, il m’apparaît probable que la victoire soit impossible avec certaines configurations de départ.
Ici, on se raconte moins une histoire, il n’y a pas d’éléments narratifs, mais on se stimule la matière grise pour essayer de résoudre une équation aux conséquences chevaleresques et avec des inconnues à fourrure et en armure.