Oui valkriss tu as loupé quelque chose, ces petits scénarios de 15-20mn que Johan fait jouer en convention sont parfaits pour faire découvrir l’univers mais surtout les mécanismes de sombre.
J’ai moi même été surpris les premières fois par les thèmes joués mais j’ai justement été bluffé par la capacité de l’auteur à t’amener de l’horreur quelles que soient les circonstances, on sent même un malin plaisir chez lui à “salir” ce qui jusque là etait mignon
Et il y arrive le bougre ! Tu passes un court mais bon moment de dépaysement, tu as envie de t’en sortir, tu meurs quand même et tu repars content, faut le faire non ?
C’est déstabilisant mais diablement bon !!!
Moi je dis faut essayer
…
Johan Scipion dit:valkriss dit:est ce de la même chose dont il est question ici même ?
Oui, tout à fait.
À FTL, j'ai mené (entre autres) un scénario à thème contes de fée. Mais dark, hein, t'aurais dû rester.
À côté de ça, il existe plein d'autres scénarios pour Sombre, dans plein d'univers différents. Comme il existe plein de films d'horreur différents.
C'est l'intérêt d'un système générique (dédié à un genre, ici l'horreur) : on peut faire plein de trucs avec.
ok, il faut absolument que je te recroise alors !
je surveille tes annonces ici donc !
(tiens, juste pour dire, le 18 et 19 avril, il y a un festival du jeu à Chantilly (60 - nord de paris))
valkriss dit:ok, il faut absolument que je te recroise alors !
Ce sera avec plaisir.
je surveille tes annonces ici donc !
Je n'annonce pas les conventions auxquelles je participe sur les forums tiers, uniquement sur le mien.
Mes dates sont consultables ici : http://terresetranges.net/forums/viewforum.php?id=30
(tiens, juste pour dire, le 18 et 19 avril, il y a un festival du jeu à Chantilly (60 - nord de paris))
Je serai en Suisse pour Orc'idée.
Bonjour trictraciens,
bonjour Scipion !
J’ai joué l’initiation à Sombre avec le Maître ici présent, lors d’une soirée Tenebrae* :
l’ambiance est très bien posée pour frissonner, le scénar parfaitement dans les codes du film de genre pour rigoler (le black, le latino, la blonde, la brune, le meilleur pote ou le paraplégique : autant de clichés du genre qu’on aime reproduire, suivre ou détourner), les mécanismes de traits à la fois hilarants et scénaristiquement nickels (les archétypes tombent dans la démence au fil de la partie : le prêtre vire mystique, le brave se fait suicidaire, le timide finit catatonique).
Pour une initiation au jeu-de-rôles en général, le système est simple et fluide (pas de brouettes de dés, la narration et le jeu en premier plan) ; pour les fan de P. Jackson avant la célébrité, de nanars gores ou de Rodriguez et Hooper, c’est du petit lait !
*un rendez-vous régulier de rôlistes parisiens autour du Monde des Ténèbres, avec quelques tables “off”, dont celle-ci.
Hello Elias.
Merci pour tes bons mots, ils me font plaisir à lire.
Elias M. Laedon dit:bonjour Scipion !
Johan, ça ira bien. ^^
J’ai joué l’initiation à Sombre avec le Maître ici présent, lors d’une soirée Tenebrae
Oulah, c’est pas tout jeune, ça. Octobre 2010, si je ne m’abuse. J’avais mené un double feature (mon premier !) :
+ Ubiquité, paru depuis dans Sombre 2 : http://www.terresetranges.net/forums/vi … 4963#p4963
+ Et House of the rising dead, publié dans Sombre 1 : http://www.terresetranges.net/forums/vi … 4964#p4964
Un très bon souvenir.
le scénar parfaitement dans les codes du film de genre pour rigoler
Je me sens obligé de préciser que non, l’objectif n’est pas de faire rigoler.
On peut bien sûr jouer House au second degré (rien ne résiste à la vanne rôliste, pas vrai ?), mais ce n’est pas le but dans ce scénario. J’en ai d’autres dans lesquels l’approche est plus ouvertement fun, White trash notamment (publié dans Sombre 4).
Si le cast de House est effectivement tokéniste, l’intention n’est pas parodique. L’objectif est d’aider les joueurs à typer leur personnage pour une meilleure jouabilité et une création collective plus facile et rapide.
10 démos à Eclipse – avril 2015 – Rennes
Photo Antoine Berlon pour Eclipse
(De gauche à droite, Bouclier, Étienne, Cédric et Charlène. Contre le mur, notre pin-up de charme à nous qu’on aime : Bartab.)
Comme à mon habitude, j’arrive en mode mulet en début d’après-midi du samedi, mon gros carton de zines sous le bras. Heureusement, Manue est venu nous chercher à la gare, Globo et moi. J’installe la table Terres Etranges à côté de celle de Thomas Munier, et comme on en a une troisième à dispo sur notre stand commun, on invite Julien Pouard à y improviser un stand Chroniques d’Altaride. Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ?
J’aurais pu utiliser cette troisième table pour mener, mais je préfère migrer vers la zone des jeux de plateau, qui se trouve juste à côté de notre stand (pas un hasard, je l’ai demandé aux orgas). Les démos de Sombre zéro peuvent être très animées, surtout quand j’ai pas mal de joueurs à table (une partie à huit le dimanche, quand même). Je ne voudrais pas déranger Thomas, qui déploie sa promo dans un registre nettement plus feutré.
Donc j’enchaîne les parties flash, cinq le samedi, quatre le dimanche. Du Grimmies, du Toy Scary, de l’Overlord, du Dracula, et même un Camlann spécial blonde (une mère de famille, grande débutante rôliste). Rien que de bonnes parties, et certaines purement excellentes. Mon deuxième Dracula, dernière démo de la conv, est, en dépit de mon état de fatigue avancée, énorme, avec un final dantesque. Supercool de terminer Eclipse XIII là-dessus.
Mais mon véritable morceau de bravoure fut la démo nocturne. En 2014, une méchante crève m’avait contraint à annuler ma participation à la bourse aux scénars du samedi soir, ce que j’avais amèrement regretté. Cette année, je veux ma revanche. Bonne nouvelle, je suis bien en jambes (pas malade, pas encore trop crevé) et ultra préparé. J’arrive avec un scénario, un vrai, mon fameux scénar-qui-ne-doit-pas-être-nommé (les années précédentes, j’ai improvisé des quickshots). Et je me suis grave entraîné, ambiance Rocky : des pompes dans la neige, des bûches fendues à la hache et de la course à pied à flanc de montagne. J’ai une demi-douzaine de playtests derrière moi, dont un dernier il y a deux semaines, juste pour être bien certain d’assurer le jour J.
La bourse aux scénarios augure déjà du meilleur. Sur la trentaine de parties proposées, pas moins de quatre Sombre. Ouais, quatre. Voilà qui fait bien chaud à mon petit cœur de game designer. À côté de la mienne, il y a celles de Globo (un hack Malef), Krom (au choix parmi sa multitude de scénars) et Zev, un garçon super sympa que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, mais que j’ai été très content de rencontrer. Il a écrit un scénario d’horreur gothique et psychologique pour Sombre, l’a présenté au concours de scénarios d’Eclipse et a reçu le deuxième prix. Congrats !
Hop, c’est moi qui ouvre la bourse. Comme tous les ans, la concurrence est rude. Des tonnes de bons jeux, dans tous les genres possibles et imaginables, du post-apo japonisant à la vie des écureuils (oui, parfaitement), pour une large majorité proposés par leurs auteurs. Et puis bon, comment voulez-vous lutter contre une présentation avec trois danseuses orientales à demi nues ? Y’a des Olaf qui mettent la barre vachement haut, moi je dis. OK mais moi, en pin-up, j’ai un Bartab et c’est pas rien. Du coup, même pas peur, même pas mal, je vends mon scénar, un métaslasher inspiré de Vendredi 13 et Scream, puis récupère quatre joueurs.
La bourse est une loterie, au sens premier du terme : les tables sont constituées par tirage au sort parmi les volontaires. Bon, la notoriété de Sombre à Eclipse et le fait que j’assure pas mal de petites démos en aprème du samedi a tendance à diminuer le risques, les gens qui postulent à ma table le faisant souvent en toute connaissance de cause. Mais quand même, c’est la pochette surprise. Et ça fait partie du fun bien sûr. En soi, c’est un challenge de produire une bonne partie avec une table de gens qui ne se connaissent pas bien, voire pas du tout, et qui ont des profils rôlistes parfois très divers. En 2012 notamment, j’avais hérité d’une table très hétérogène, dont je n’avais pas su tirer le meilleur.
Cette année aussi, y’a de tout. Bouclier tout d’abord. Oui, le Bouclier, célèbre orga de la CJDRA, que j’ai un immense plaisir à accueillir à ma table. Rôliste expérimenté, auteur d’un jeu humoristique et très porté sur la déconne. Cédric, vieux routard également, qui n’aime pas particulièrement l’horreur ludique, mais est disposé à sortir un peu de sa zone de confort rôliste. Charlène, qui a joué cet après-midi à ma table et a bien accroché à Sombre. Étienne enfin, jeune rôliste. Putain, plus hétéroclite, y’a juste pas moyen. C’est pas dur, on dirait presque l’un de mes casts tokénistes. ^^
De mon côté, j’ai retenu les leçons de 2012. De cette hétérogénéité, je veux faire une force. Mon avantage cette année est que je dispose d’un scénar solide et que je connais bien, ce qui me rend plus disponible pour les joueurs. Je le suis un poil moins en quickshot car l’impro me focalise pas mal sur la fiction. Alors que là, tout est déjà prêt. Cela faisait longtemps que je n’avais pas mené un scénar long en conv et j’ai eu une vraie sensation de facilité, genre comme quand tu joues du piano avec des gants de boxe qu’à un moment, tu les retires. Tout de suite, ça va mieux. Et bin ça, je l’ai grave ressenti et ça m’a porté durant toute la séance.
Je ne la raconterai pas en détail parce que je veux laisser le plaisir de la découverte aux joueurs qui, à l’avenir, s’assiéront à ma table pour jouer mon scénar-qui-ne-doit-pas-être-nommé. Je dirais juste que oui, on peut mener des parties longues avec Sombre zéro (la nôtre à duré trois heures). Que oui, un pur slasher avec Sombre, c’est possible. Et même un métaslaher tant qu’on y est. Que oui, le mélo potentialise grave l’horreur. Et que oui, on peut se taper des mégas barres de rire (putain, ce qu’on s’est marré) et flipper grave dans la même partie (rhâââ, c’te climax de fôôôlie !). Tout ça sous la lumière crue des néons d’une salle de cours (plus la place de prendre mes bougies désormais, mon gros tas de zine m’encombre trop).
Pour en revenir à la question de l’hétérogénéité de la table, elle a en fait servi le jeu. Cette année, la bourse aux scénars m’a livré une table idéale. Bouclier, Cédric et Charlène sont trois joueurs solides sur lesquels j’ai pu m’appuyer durant toute la séance. La présence de Charlène était particulièrement bienvenue. Je l’ai constaté à de nombreuses reprises, c’est souvent mieux d’avoir au moins une femme à table lorsqu’on joue mélo dark. Et quand en plus, elle assure niveau roleplay, c’est idéal.
Quant à Etienne, sa jeunesse et sa relative inexpérience ont produit un arc psychologique absolument brillant. La manière dont il est entré en conflit avec Bouclier et Cédric, plus âgés et plus expérimentés, et la façon qu’il a eu, sur la fin, de se rebeller contre eux, a produit un crescendo dramatique sur lequel je n’ai eu aucun mal à accorder mon crescendo horrifique. Le climax de taré qu’on a eu, c’est en grande partie à Étienne qu’on le doit. Il est prévu par le scénario, hein, mais le parcours d’Étienne l’a transcendé.
Du coup, la fin fut trèèès puissante. La mayonnaise rôliste a pris et a monté super haut. Après le générique, les joueurs ont applaudi et ça m’a fait grave plaisir. J’étais tout fier, j’avoue. Je suis sorti de la salle le sourire au lèvres et avec la satisfaction du travail bien fait. Ce fut une putain d’excellente partie ! L’une des meilleures que j’aie menée en conv. Content de chez content, Johan.
Les mercis
Merci aux orgas et aux bénévoles pour la chaleur de leur accueil et leur orga carrée. Une pensée particulière pour les gardiens de porte. J’ai souffert pour vous, les gens. Vigipirate, c’est bien la galère tout de même. Heureusement que les jeux sur téléphone existent…
Un merci particulier à Antoine (photos), Manue (véhiculage), Bartab (véhiculage, hébergement) et Kévin (véhiculage encore). Oui parce qu’avec mon grôôôs sac de zines, je commence à être moyen autonome, voyez-vous.
Spéciale dédicace aux meneurs de Sombre, Krom, Globo et Zev. Vous avez porté haut les couleurs de mon jeu et je vous en remercie tout plein.
Enfin, une bise à mes collègues de stand : Thomas, vieux compagnon de route que j’ai toujours autant plaisir à revoir lorsque je m’aventure sur ses terres bretonnes. Globo, qui a vaillamment tenu le fort tandis que j’évangélisais le bon peuple rôliste à grands coups de parties flash. Et Julien, un garçon décidément fort sympathique. Ce fut bien cool de bosser deux jours avec vous, les gars.
Mon body count
11 parties, 56 joueurs, 59 morts.
Non, y’a pas d’erreur. Cette année, j’ai tué plus de personnages que je n’ai eu de joueurs à ma table. How weird.
*
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11 démos à Orc’idée – avril 2015 – Lausanne
photo Stéphane Gallay
(Pour l’initiation, moi je dis que le plus tôt est le mieux. Dès le berceau, ça me paraît pile poil bien.)
Je m’étais pourtant juré de ne plus le faire.
Deux conventions lointaines deux week-ends de suite, c’est vraiment éreintant. La semaine dernière, j’étais en Bretagne pour une excellente édition d’Eclipse. Il n’était vraiment pas raisonnable d’enchaîner sur une autre conv, surtout si elle se déroulait en Suisse. Parce que la Suisse, c’est biiien et c’est loiiin.
Mais.
Mais ça faisait hyper longtemps que je voulais faire Orc’idée, l’un des plus gros événements rôlistes de la Confédration. J’en avais lu et entendu beaucoup de bien. Et puis, j’aime la Suisse. Plus spécifiquement, j’aime l’orga suisse. Leur combo amabilité + efficacité + carré de chez carré me convient pile poil. En 2013, j’avais été épaté par Ludesco.
En fait, toute cette histoire remonte à au moins sept ou huit ans. Avant le fanzine, avant même la première édition de Sombre light, je crois bien. C’était au détour d’une petite conv parisienne. J’y avais croisé Vincent Mottier, l’un des orgas historiques d’Orc’idée, et il m’avait invité à venir y mener du Sombre. J’avais failli honorer l’invitation à plusieurs reprises, mais cela ne s’était jamais concrétisé. Sauf que Vincent est du genre tenace. Très tenace. Très très tenace. Très très très tenace.
Et mirâââcle, cette année, les astres furent (enfin) propices. Y’avait juste un micro problème : au moment où Vincent m’a relancé, je m’étais engagé il y a plusieurs mois pour Eclipse et n’envisageais pas une seconde de me décommander. Eclipse, c’est sacré. Mais comme je suis un gros taré qui fait semblant de ne pas connaître ses limites, je me suis dit que j’arriverais à enchaîner les deux. Même pas peur, même pas mal. Donc hop, à peine rentré de Bretagne, j’expédie les affaires courantes puis refais mes gros sacs, direction la Suisse. Et putain, je l’ai grave pas regretté.
Ah bon sang, ce fut juste É.N.O.R.M.E !
Donc ça se passe à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, une sorte de grand complexe plein de bâtiments ultra modernes que tu dirais qu’ils ont été fabriqués chez Lego. Le lieu a changé par rapport aux précédentes éditions (pas le même étage), mais comme je n’ai pas de point de comparaison, je ne saurais dire si c’était mieux ou pas. Moi en tout cas, j’ai trouvé ça très bien. Un long et large couloir, avec tout plein de stands contre les murs, des deux côtés. Et dans le tas, pas mal de kopaings : Tonton Alias et ses comparses de 2DSF, Eric Nieudan, que bientôt on le verra plus sous sa barbe, Sylvie et Christoph, qui font des jeux sur des cartes postales (sans les timbres), une grappe entière de Grogistes (JeF, Jérôme, Patrice), Les Écuries d’Augias en force (Yann, Daniel, Jérémie), Loris en podcasteur fou, Lionel et Laurent avec leurs jeux du terroir, certifiés made in Switzerland, Florent cosplayé en cafard géant, etc.
Pour les parties longues, des salles de classe, dans lesquelles je n’ai pas mis les pieds car j’ai passé tout le week-end dans le couloir. Terres Etranges avait à sa disposition une table de stand, tenue par Gap, un gars qu’il est bien (fan et meneur de Sombre, un homme de goût), et une table de démos, où j’ai enchaîné les parties de Sombre zéro. Onze, quand même, dont un Dracula à huit joueurs dès mon arrivée. Ça commençait fort ! Pas de préinscriptions bien sûr, recrutement à l’arrache directement devant le stand et un peu partout dans le couloir. Bizness as usual.
Les conditions de jeu étaient trèèès correctes, surtout le samedi car notre table de démo était dans un petit renfoncement, ce qui était idéal. Le dimanche, on a, sous la pression de nos voisins figurinistes qui s’étaient multipliés durant la nuit (parthénogenèse, je vois que ça), migré dans le couloir lui-même, un poil plus bruyant. En arrivant le matin du deuxième jour, j’ai envisagé de faire mon chieur pour récupérer ma table de la veille, mais y ai renoncé. Je savais que la journée serait beaucoup plus calme, la plupart des gens ayant joué toute la nuit.
De fait, trois démos seulement (contre huit le samedi), dont un Darkly Dozen pour montrer Sombre max à Gap. La partie fut carrément excellente, tendue jusqu’au dernier Tour, et les Orcs de Staline sont entrés au Hall of Fame. Un peu plus tôt dans la journée, Gap avait déroulé un Deep space gore sur le stand. Et la nuit, il avait mené un House of the rising dead, qui s’est terminé en TPK.
Niveau orga, un véritable plaisir. Vincent d’abord, super sympa et arrangeant au possible. Et tous les autres, aimables, efficaces et disponibles. Un exemple tout con : à deux reprises durant le week-end, j’ai eu des petits soucis logistiques. Rien de bien méchant, hein. Besoin d’un panneau d’affichage pour y scotcher mes visuels et de chaises en plus. J’interpelle un orga totalement au pif, le premier que je croise en remontant le couloir, et en trois minutes, il règle mon problème. Rhâââ bon sang, j’overkiffe ! Ça paraît rien dit comme ça, mais je vous assure que quand vous enchaînez les convs comme je le fais, cette réactivité est hyper confortable.
À part ça, Sombre a fait un carton absolument inattendu. Ça m’a total pris de court, j’avoue. J’étais venu chargé comme une mule avec un gros sac plein à craquer de zines et j’ai quasi tout vendu. On est tombés en rupture de Sombre 1 samedi soir, et des numéros 2 et 3 le lendemain. À la fin, il ne nous restait que du 4, dont j’avais pris plus d’exemplaires parce que c’est le dernier numéro. Ça ne m’était jamais arrivé. Dans aucune conv avant celle-ci, je ne suis tombé en rade de fanzines. Truc. De. Ouf.
À cela deux raisons. D’abord la cherté de la vie suisse, qui fait de mes petites revues des produits très bon marché. Ça aide pas mal dès lors qu’il s’agit de les vendre. Mais à mon sens, la vraie explication tient en trois lettres : Gap. Cela fait plusieurs années qu’il assure de bonnes démos de Sombre à Orc’idée et ça a produit une demande : pas mal de ses joueurs sont passés sur le stand pour acheter le jeu auquel ils avaient apprécié de jouer à sa table. Ajoutez à cela son professionnalisme (bibliothécaire dans la vraie vie, ça aide bien pour accueillir et renseigner des gens sur un stand) et vous saurez pourquoi et comment on a cassé la baraque. Putain, ce fut juste grandiose.
Orc’idée c’est bon, mangez-en !
Les mercis
+ Merci aux orgas. J’ai pris énormément de plaisir à participer à votre événement et la qualité de votre travail y est pour beaucoup.
+ Un grand merci à Magali et Vincent pour l’accueil chaleureux, l’hébergement et les nombreux véhiculages.
+ Un énôôôrme merci à Gap. Bosser avec toi durant ces deux jours fut de la grôôôsse baballe. Du professionnalisme, de l’enthousiasme (ta passion manifeste pour Sombre m’a fait chaud au cœur) et de la bonne humeur, ce fut juste royal. Quand tu veux, on remet ça.
Mon body count
11 parties, 50 joueurs, 44 morts.
*
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Pour commander, c’est par ICI.
…
Donc Sombre Max est avancé ? Super !
(Quoi “2 playtests réussis ne suffisent pas à JS, qu’on se le dise !”)
erestor dit:2 playtests réussis ne suffisent pas à JS
Ce n'est que le début, mon bon monsieur.
Si ça peut aider certains à sauter le pas, j’ai rédigé un petit article à propos de Sombre sur mon blog.
Merci pour les CR. Et pour la - super -critique. Content que ça t’ai plu. (C’est bon Johan, tu n’as plus qu’à copier-coller mon message. ) (Je ne sais pas pourquoi je suis content, parce que je n’y suis pour rien, mais je suis content quand même.)
Bintz content.
Johan content que Bintz content.
Erestor content que Bintz content.
Johan content qu’Erestor content que Bintz content.
Bienvenue au Content Club.
Ya plus qu’à avoir d’autres joueurs contents
16 démos aux ELFIC – mai 2015 – Châtenay-Malabry
photo Mathilde Chevallier pour Les Jeux Sont Faits
Les ELFIC et moi, ça commence à faire un bail. Et ce n’est pas un hasard car c’est vraiment une conv que j’aime beaucoup. Tellement que cette année, j’ai maintenu ma participation alors même que c’était une petite (grosse) folie. Parce que le week-end prochain, y’a Geekopolis, un grôôôs salon parfaitement éreintant. Vu que je ne suis pas encore tout à fait remis de mes aventures bretonnes et suisses d’il y a à peine quelques semaines, la chose intelligente à faire aurait été de décommander les ELFIC pour me concentrer sur Geeko.
Oui mais voilà, j’aime vraiment les ELFIC. Y’a un côté jeune et bigarré assez kiffant dans cette conv, façon mini festoche des cultures de l’imaginaire. De la littérature de genre, des illustrateurs qui aiment les mangas, des goodies geek improbables, des conteurs cosplayés, de la zique celtique, des gars en armure qui se bourrent la tronche et aussi, oui oui, du jeu, dont de rôle. Extrêmement sympathique.
À côté de ça, c’est un événement étudiant, organisé par de gens de passage dans leur école (Centrale, pour ne pas la nommer), ce qui n’est pas sans me poser certains soucis. Les orgas se repassant la patate chaude ELFIC d’une année sur l’autre, c’est hyper dur d’établir des relations de travail un tant soit peu solides. À peine tu commences à connaître les gens que déjà ils ne sont plus là. De ce point de vue, Eclipse est nettement plus confortable. C’est aussi une conv étudiante à la base (ou du moins, organisée dans des locaux universitaires), mais elle est adossée à un club de jeu de rôle, ce qui change un peu tout. Les orgas passent, mais les anciens ne sont jamais très loin, ce qui facilite vachement le taf.
Pour les RRX et les ELFIC, où la rotation des orgas est ultra rapide et les anciens quasi inexistants (plein de têtes nouvelles tous les ans, ça donne le tournis), c’est moins évident, surtout quand les transmissions ne sont pas tip top d’une édition sur l’autre. Résultat, cette année avant les ELFIC, petite mise au point sur les conditions d’accueil de Terres Etranges. Johan en mode chieur, ce que j’aime moyen. Monter sur mes grands chevaux d’auteur, c’pas trop mon style à la base. Heureusement, tout se finit bien dans le monde merveilleux des Bisounours qui éjaculent des arcs-en-ciel par leur bidon. Du coup, Terres Etranges se radine en force pour la conv, comme il était prévu.
Samedi, Julien tient le stand tandis que j’enchaîne les démos. On arrive en début d’aprème (le matin, y’a jamais personne), on s’installe en trois minutes montre en main et on passe direct au recrutement. Je mène, Julien renseigne les gens, fait de la retape pour le zine et gère les inscriptions pour les démos. Hyper efficace, le gars Julien. Du coup, cinq parties dans l’après-midi : du Dracula, de l’Overlord et même un Camlann, plus deux Deep space gore par Julien parce que bon, des fois faut quand même que je me pose un minimum. Mine de rien, manger un peu ça aide à tenir debout.
18h, remballage. Oui parce qu’aux ELFIC, la zone dévolue aux jeux sert aussi de cantine pour le repas du soir, toute une histoire à base de cochon grillé à la broche. Un truc sympa dans l’idée, mais qui en pratique confine à l’usine à gaz parce qu’il contraint orgas et exposants à une logistique d’enfer (heureusement, notre stand Terres Etranges se remballe en un tournemain). Surtout, le cochon interrompt l’activité de la conv durant trois bonnes heures. De 18h à 21h, bouffe. Et c’est, gnignigni, assez frustrant. Parce qu’à 18h, les tables tournent à plein régime et les joueurs n’ont pas encore faim. Dans une conv rôliste standard, la coupure aurait lieu vers 19h30/20h et le repas serait expédié en moins d’une heure à coup de sandwiches et de pizzas. Mais aux ELFIC non, on prend le temps de mangeailler tranquille.
Moi, je migre. Démonte le stand, récupère mes gros sacs et monte vers la salle du haut. Car il y a, deux étages au-dessus de la zone de jeu, une pièce dévolue aux parties longues et gérée par les kopaings d’Opale. Ils ont leur stand juste au pied des marches qui mènent à la dite salle. Elle a une belle surface, mais c’est un gros cube tout vide avec un plafond très haut, donc super sonore. Y’a un écho de folie, qui pousse les meneurs à se délocaliser sur la terrasse pour être plus au calme. Moi perso, je préfère me la jouer indoor. Après mon aprème de démos, je suis demi zombie. Bien qu’il fasse plutôt beau dehors, je me connais : si je joue dans le vent, même suréquipé en écharpe et bonnet, sûr et certain que je chope la crève. Et ça, je ne peux pas me le permettre. Le week-end prochain, c’est Geeko. Et Geeko malade, ce serait une torture.
Du coup, je récupère la petite table carrée que personne ne veut (les rôlistes préfèrent les grandes rondes ^^), me pose dessus, kidnappe des chaises et continue à recruter. Ça marche plutôt bien : un Dracula à onze joueurs (ouais, onze !), un Toy Scary à six et, après une petite pause repas en compagnie de Julien et Polo (qui nous à rejoint après son taf), un Grimmies et un autre Toy Scary. Enfin, pour finir la soirée, un dernier Overlord. Julien qui se tâtait pour une partie longue en nuit, y renonce finalement et rentre chez lui. Polo, quant à lui, déroule une trilogie Cthulhu DDR en nocturne, avec huit puis neuf joueurs. Moi qui suis rincé de chez lessivé, je vais me pieuter. Dix parties dans la journée, ça crève.
Le lendemain, rebelote. Remontage de stand et démos à gogo. Comme d’hab’, pas grand monde en matinée, puis ça se monte tranquille en aprème. Les conditions ne sont pas optimales, mais c’est le lot du jeu dans les événements qui ne sont pas pur rôlistes. Dans une conv JdR, tu n’aurais pas toutes les heures des gars qui viennent brailler de toute la force de leurs poumons pour attirer le chaland vers leurs animations, contes et autres tournois médiévaux. Tu n’aurais pas non plus, et ça quand même ce fut bien hardcore, de groupe de musique celtique en concert à huit mètres des tables de démo. J’ai rien contre le violon, le tambourin ou la harpe. Ça fait glong glong et c’est joli. Mais à donf les ballons pendant que je mène, j’avoue que c’est hyper rude. M’a rappelé les pires moments du Monde du Jeu, tiens. Rhâââ Dance Dance Revolution, cette pure engeance ! ^^
Du coup, je re-migre. J’abandonne lâchement Polo sur le stand et remonte vers la salle de l’étage, où je me remets à enchaîner les démos sur ma petite table carrée à moi que je l’aime. Au total, six dans la journée. Pas mâââl. Et quand je redescends, je trouve Polo en train de mener un Overlord directement sur le stand. Cet homme est un warrior. Total respect.
Au final, une excellente édition des ELFIC. Plein de démos, de joueurs top sympas (une centaine à ma table quand même), plein de kopaings, de têtes connues, de fatigue aussi. Bon sang, dans le RER du retour, j’étais au radar. Et bien sûr, j’allais les oublier, les fameux Vécés of the dead, un film d’horreur que quand t’es aux chiottes, ça ferme pas et que quand tu te torches, c’est avec des serviettes en papier. Le jeu de rôle est une épreuve de survie qu’on vous dit.
Les mercis
Merci aux orgas, tous ces jeunes gens habillés en vert, aimables, réactifs et fort serviables.
Merci à Opale pour l’aide au recrutement et la mise à dispo d’une table de repli lorsque sévissaient le cochon et les ziquos celtiques.
Et bien sûr, un super merci à Julien et Polo. Ce fut vraiment supra cool de bosser avec vous durant ce week-end, les gars.
Mon body count
16 parties, 99 joueurs, 74 morts.
*
Promo
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Bonjour
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Cordialement
12 démos à Geekopolis – mai 2015 – Paris
photo Christophe Delsart pour Opale
Il ne fait pas encore jour à Philadelphie quand Johan se lève, enfile sont survêt’ gris et son ‘tit bonnet, gobe deux œufs crus, s’étire puis sort dans la nuit pour son footing matinal. Il court après un train dans le soleil levant, choppe des poulets avec les mains, tape dans des quartiers de bœuf et fait des pompes sur une main. Johan, il a l’œil du tigre. Et heureusement d’ailleurs, parce que c’est un petit poil rude. Le week-end dernier, pas moins de seize démos aux ELFIC, et le mois d’avant, Eclipse et Orc’idée enchaînées. Le premier qui me dit que le JdR c’est pas du sport, je lui balance mon carton de zines à la tronche.
Or donc, Geekopolis troisième du nom, deuxième édition à Porte de Versailles. Toujours aussi fun, toujours aussi jeune, toujours aussi bordélique. Ah non, je mens : les plans sont mieux et y’avait même quelqu’un qui, en dernière minute, y avait collé des pastilles « Vous êtes ici ». Bon, ça ne m’a pas empêché de me perdre deux fois le samedi en revenant des chiottes. Oui parce que les toilettes, y’en avait que deux, et super loin de la Zone de jeux, là où que j’ai enchaîné les parties comme un gros taré.
La deuxième fois que je me puis paumé, ce fut juste épique. Je raconte. Donc je suis sur le Laboratoire du jeu de rôle, parmi tout un tas d’autres meneurs drivés par Opale, et je bois beaucoup. De l’eau, hein. Parce que sinon, je me tue la gorge. Car Geeko est un gros salon bien bruyant, avec une scène et des animations musicales. Par là-dessus, la surface du stand JdR n’est pas énorme eu égard au nombre de tables qu’il abrite. Et elles n’ont bien sûr pas désempli du week-end, colossal succès comme à l’habitude. En clair, y’a grave du brouhaha. Donc je picole pour garder un peu de voix et tenir les deux jours. Mais forcément, quand je bois, je pisse.
Et là, c’est le drame.
Expédition jusqu’aux toilettes. On est samedi, je n’ai pas eu le temps de visiter le salon avant de me mettre à bosser, je découvre. À l’aller, ça va. Je trouve les chiottes sans trop de souci. Au retour par contre, je me perds dans le dédale des allées. Oui parce que dédale, c’est bien le mot. Ça poppe de tous côtés, ça fait des méandres, des tours et des détours. J’ai le tournis. Enfin, je rejoins le Lab.
Un peu plus tard dans l’après-midi, nouvelle expédition pipi. Mais là, j’ai pris des points de repère : le stand mangas Machin, l’expo murale Bidule, tout ça. Rien n’y fait. Johan perdu de chez perdu en plein milieu du salon. Co-mi-que. Je croise une petite troupe d’Opaliens en goguette, qui me donne des indications. Ça marche pas, toujours perdu. Enfin, je tombe sur Julien des Chroniques d’Altaride, qui lui sait où il va. Rhâââ trop bien ! Donc je le suis. Vingt secondes plus tard, on est perdus à deux. É.N.O.R.M.E.
Le dimanche, quand même, ça va mieux. D’une, j’ai compris que l’enseigne Zone de jeux est un piège : positionnée à l’angle de deux allées, elle est parfaitement invisible quand on arrive de côté. Ensuite, j’ai mis au point un système de guidage olfactif : le stand Haribo et ses millions de bonbecs, puis le traiteur asiate. Et au retour, l’inverse. Pas forcément le chemin le plus court, mais au moins j’arrive à bon port. Bon sang, ces aventures qu’on a dans les salons, quand même…
Côté taf, super cool. Je bosse avec les gens d’Opale et ils assurent grave. Déguisés en laborantins fous, ils me recrutent des joueurs et me les amènent directement à ma table. Royal. De mon côté, j’enchaîne les parties à raison de six par jour du début de l’après-midi à la fermeture. C’est sportif. Le dimanche surtout car je fais autant de parties que la veille avec une heure de moins (le salon ferme plus tôt pour le démontage).
Durant ces deux jours, je n’ai mené que de l’Overlord et du Dracula, mes scénars les mieux adaptés au public de Geeko, qui est hyper mélangé (plein de débutants et de noobs complets, dont pas mal d’ados) et, gros salon oblige, plutôt nombreux : des parties à six, sept, huit et même neuf joueurs (dont un gars debout, y’avait pas assez de chaises !). Absolument éreintant, mais trèèès fun.
Geekopolis c’est bon, mangez-en.
Les mercis
Super merci à Opale pour l’invitation, l’orga et le recrutement. Ce fut excellent de bout en bout. Vous roxxxez du poney moldave, les gens.
Spéciale dédicace à Raph et Pacco, qui ont mené mon jeu à leur table. Car oui, je n’étais pas le seul à dérouler du Sombre sur Geekopolis cette année et ça a fait bien chaud à mon petit cœur d’auteur. D’après les stats d’Opale, on totalise à nous trois 122 joueurs en 21 parties sur le week-end. Pas mâââl. B-)
Mon body count
12 parties, 77 joueurs, 62 morts.
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5 démos au colloque Les 40 ans du JdR – juin 2015 – Paris
photo Eric Dubourg
Me revoilà parti pour une après-midi de démos au Dernier Bar avant la Fin du Monde. Si vous suivez un peu les comptes rendus de mes sombres aventures, vous savez que la dernière fois, j’en étais revenu avec une impression mitigée. Du fun et du moins fun, comme souvent au Dernier Bar.
Sauf que là, c’est différent : il ne s’agit pas d’une animation dominicale standard, comme j’en ai assuré un bon paquet l’année dernière, mais de démos dans le cadre d’un colloque universitaire. Oui parce que quand on sort de la fac, c’est bien connu qu’on va se bourrer la gueule dans le premier bar branché qu’on croise. Une tradition pluriséculaire, nom de Dieu.
Et moi, ça m’intéresse. Pas trop le colloque en lui-même, parce que 1/ la jeuderologie n’est pas tout à fait ma tasse de thé (je préfère quand ce sont des gars comme Brand qui le font, ils sont vachement plus compétents que je ne le serai jamais) et que 2/ dès lors qu’il s’agit de vider le trop plein d’idées de mon gros cerveau, j’ai ma propre tribune, qui me va pile poil bien : le fanzine Sombre, dans lequel je publie (aussi) des articles. Donc le colloque, j’ai esquivé. La journée de démos à suivre me convenait par contre carrément bien. Là, je me sentais dans mon élément.
Donc je me pointe tranquillou au Dernier Bar, où que y’a déjà tout un nid de rôlistes qui bourdonnent. Plein de têtes connues et de kopaings, dont pas mal d’Opaliens. Je pose mes affaires, serre des louches, claque des bises. Pour ce qui est des auteurs/meneurs, y’a carrément du beau monde. Putain, j’ai même pu croiser Thomas Munier (qui a mené du Millevaux motorisé par Sombre) durant exactement quatre secondes, avant que nos obligations ne nous rappellent à nos tables respectives. Ouais, on est les speedsters du JdR !
Comme les parties tournent depuis la fin de matinée et que je me pointe en début d’aprème (les démos matinales, c’est moyen mon truc en général), y’a déjà pas mal de gens qui jouent au premier sous-sol. Hyper bruyant. Je pousse mon exploration jusqu’au deuxième sous-sol. Le bar du bas n’est pas ouvert, mais les salles oui car il s’y déroule un tournoi Pokémon. Je cause avec les orgas, qui m’apprennent qu’ils n’utilisent en fait que la salle médiévale, celle du fond. Je demande la permission de squatter la petite salle SF et on me répond que y’a pas de souci. Kewl.
Une partie plus tard, tandis que les orgas Pokémon on remballé leur stand d’accueil, je migre à ma place habituelle, devant le bar du bas. Pure question de logistique : dans la salle SF, les tables sont fixes, ce qui pose problème pour accueillir beaucoup de gens autour. Or je vais assurer deux parties à sept joueurs durant cette aprème. Parce que l’effet colloque est bien cool : je recrute fastoche du rôliste en stand-by, des gens qui attendent entre deux parties longues, et complète avec des clients lambda. Carrément royal.
Les parties sont trèèès sympa, de l’Overlord, du Dracula avec plein de monde et même un Grimmies pour une table de vieux routards (spéciale dédicace à Fred, venu avec son édition princeps de Sombre 1. Un early bird, un vrai !). On s’en doute, le volet promo fut nettement plus satisfaisant que lors de mes précédentes incursions au Dernier Bar. Cette fois-ci, je n’ai pas eu l’impression de pisser dans mon violon rôliste et ça m’a mis la banane. En sortant, j’étais lessivé mais très content. Les colloques JdR dans des bars c’est bon, mangez-en.
Mon body count
5 parties, 28 joueurs, 26 morts.
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