“4 parties, 25 joueurs, 18 morts.”… Et un mort de fatigue donc.
Mais oui, tu as raison, écris plutôt le 5.
C’est en cours.
moi je surveille toujours si j’aurais des chances de te croiser … tu referas le FTL au CNJ cette année ?
valkriss dit:tu referas le FTL au CNJ cette année ?
Trop tôt pour le dire, mais je suis partant. C'était cool l'année dernière.
Cela dit, le plus simple et rapide pour me voir et/ou jouer à ma table sur la région parisienne, ça reste les IRL Opale : http://www.terresetranges.net/forums/vi ... 962#p11962
News : Sombre 5 – Quand on attaque l’empire, l’empire contre-attaque.
C’est l’été, bientôt la plage, déjà la canicule, et je me mets sérieusement à l’écriture du prochain numéro de Sombre.
Pour commencer, présommaire (non contractuel, ça peut encore pas mal évoluer selon les surprises que j’aurai à l’écriture) :
+ Toy scary : scénario Sombre zéro pour 4 à 6 joueurs. C’est du flash et on y joue des jouets.
+ Quickshots : un énôôôrme article sur l’improvisation de parties à Sombre, les fameux quickshots dont je vous rebats les oreilles à longueur de forums depuis plusieurs années maintenant.
+ La guerre des vers : un compte rendu de quickshot, pour montrer concrètement à quoi ressemble ce genre de partie. Cela me semble absolument essentiel. Oui, il s’agit bien de ce texte, mais lissé et augmenté (d’un plan notamment), de façon à être facilement jouable. La présentation n’aura rien à voir avec les scénars habituels (c’est basiquement un récit), mais on devrait pouvoir en tirer des parties cool. Gauvain l’a déjà fait d’ailleurs.
État d’avancement :
+ Je viens de boucler le premier jet de Toy scary. Super content car ça fait un petit moment que je le fais tourner en démos. Très cool de l’aboutir enfin. Et cette fois, j’ai pris les devants niveau graphique : Greg a déjà reçu ma commande d’illu.
+ J’ai écrit une douzaine de pages de l’article sur les quickshots, mais il faut que je reprenne tout depuis le début car je les avais rédigées tandis que je bossais sur Sombre 4, avant de me rendre compte que je mettais la charrue avant les bœufs et qu’il fallait d’abord que j’explique comment on écrivait des scénarios.
+ Je dispose de la base de La guerre des vers (mon CR), mais n’y ai pas retouché depuis que je l’ai postée sur le forum. J’attends d’avoir bouclé mon article Quickshots pour le faire, histoire d’être sûr que les deux textes soient bien raccord (théorie + pratique = synergie).
News : Sombre 4 fiché sur le Grog.
Ici : http://www.legrog.org/jeux/sombre/sombre-n-4-fr
Merci monsieur Mike.
Promo
Les quatre numéros de la revue Sombre sont disponibles.
Pour commander, c’est par ICI.
Alléchant tout ça.
(Et j’en connais un que ça botterait grave le Sombre zéro premium !)
Sombre, jeu du mois sur le Grog !
Mieux vaut tard que jamais.
Le Grog dit:Sombre : Fuyez tant que vous pourrez, vous ne passerez pas Juillet
Une partie de jeu de rôle de 30 minutes, où tous les personnages trépassent un à un. Pour bien des jeux ce serait une anomalie entraînant l’incrédulité et la révolte des joueurs ! Pas pour Sombre. D’honnêtes individus de tous âges, de l’enfant pré-pubère au rôliste blanchi sous le harnais en passant par le figuriniste voire l’élève de Polytechnique, tous se mettent à vouloir être des victimes dans un film d’horreur et ressentir la peur, comme au cinéma. Sombre c’est le total-player-kill érigé comme un art de vivre, de vivre une intense expérience de jeu de rôle !
Les raisons de cette réussite se trouvent à la fois dans l’originalité du propos (jouer des victimes de films d’horreur est une expérience relativement peu proposée en jdr), la fiabilité d’un système qui est l’un des plus playtestés au monde et dans la modularité du jeu. En effet, en plus des scénarios et de nombreux conseils, les trois premiers opus de Sombre déclinaient chacun des styles de jeu différents, aux arômes de cola. Jouer sur un coin de table, des one shot courts et endiablés, c’est possible avec Sombre Zéro. Incarner de gros durs confrontés à encore plus dur qu’eux c’est possible avec Sombre Max. Sans oublier la variante classique, Sombre, qui permet de jouer les traditionnelles victimes des films d’horreurs : une bande d’étudiants-campeurs-survivants de l’apocalypse (rayer la mention inutile ou mélanger le tout) confrontés à des hors de zombies-fermiers dégénérés-loup-garous (idem). On aurait pu donc croire qu’avec ces trois propositions, différentes mais toutes réussies, l’auteur de Sombre, Johan Scipion, avait dit son dernier mot.
Mais, tel Michael Myers, l’homme au bandana est increvable et, alors que son bodycount atteint des sommets statistiques au fil des conventions qu’il hante en toute impunité, l’auteur de Sombre est de retour ! Sombre 4 contient d’abord White Trash, vingt pages de péquenauderie appalachienne, flingueuse, tranchante et psychopathe. Johan Scipion rappelle ainsi qu’il est un excellent auteur de scénario. Mais la suite prend le risque de sortir des sentiers battus, fussent-ceux qui explorent le thème de la consanguinité en contexte post-industriel de moyenne-montagne. En effet, les deux articles qui suivent donnent de nombreux conseils pour mettre en scène Sombre. Le premier propose une réflexion sur la création collaborative, le second dissèque House of the Rising Dead, scénario paru dans Sombre 1. Distribuant des conseils clairs, pédagogiques et appuyés sur son incroyable expérience, Johan Scipion donne ici un vrai cours d’écriture scénaristique. A l’heure où le sandbox est à la mode mais ne se résume souvent qu’à des tables et des listes aléatoires et que la réflexion sur la création rôlistique se perd parfois dans des méandres théoriques verbeux, Sombre 4 propose des conseils utiles et une réflexion pertinente sur ce qu’est un scénario pour un jeu d’horreur. C’est cet effort pédagogique et la qualité du contenu, ainsi que la démarche toujours obstinée de l’auteur pour populariser le JdR, que les matelots du grog ont voulu récompenser par ce titre de jeu du mois.
erestor dit:Mieux vaut tard que jamais.
Tout vient à point à qui sait attendre.
Je m'enduis d'autosatisfaction et me roule dedans comme un gros cochon. Merci tout plein aux matelots du Grog.
Les gars, votre timing est juste parfait. C'est le genre de petite douceur qui me met du cœur à l'ouvrage au moment où j'attaque le gros morceau de l'écriture de Sombre 5.
je ne desespere pas de m’assoir un jour à une table pour un Sombre …
y’a t’il possibilité d’être prevenu de telle ou telle manifestations, evenements ou autres ou tu serais present (newsletter, mailing list …)
Pas de newsletter ni de mailing list, mais j’annonce toutes mes démos ici : http://terresetranges.net/forums/viewforum.php?id=30
Hier, j’étais aux Caves Alliées pour l’IRL Opale. Dimanche, je serai à Sénart pour le festival Senlud.
5 démos à Senlud – juillet 2015 – Lieusaint
photo Julien De Monte pour Terres Etranges
Y’a dix jours, je reçois un mail de Julien qui me dit comme ça que y’a un festoche dans un coin de sa contrée lointaine (le sud 77, cette antichambre du Mordor). Senlud que ça s’appelle. Je réponds que ouais, pourquoi pas, faut essayer pour voir. Je contacte les orgas en dernière minute et bien entendu, y’a plus de stand dispo (normal, on est à une semaine de l’event). Par contre, je peux toujours venir poser du jeu à l’arrache sur une table libre.
Julien n’étant pas dispo le samedi (astreinte BBQ rôliste, un cas de force majeure), on convient d’y passer dimanche dans l’après-midi. Et heureusement d’ailleurs parce que samedi, il faisait encore 35 °C. On aurait littéralement cuit dans le gymnase de Lieusaint. Déjà qu’avec presque dix degrés de moins, c’était chaud patate. Alors la veille, j’ose pas imaginer le sauna…
Donc on se pointe en début d’aprème et c’est vachement sympa. Une grande salle avec plein de tables de jeu alignées au milieu et des stands sur les côtés. Classique et efficace. Y’a des familles, des gamins partout et une déco acidulée qu’elle flaire bon le platal. Parce qu’en vrai, c’est ça la conv : du jeu de plateau pour petits et grands. Y’a trois ou quatre rôlistes, je croise même deux Opaliens, mais c’est bien tout. Comme je m’y attendais, « La peur comme au cinéma » s’annonce ardue. Et de fait, elle l’est.
Le public est agréable, juste complètement pas du tout dans la cible de Sombre. Deux conséquences : 1/ le recrutement n’est pas super fastoche (il n’y a pas non plus des masses de monde, ça n’aide pas), et 2/ le public manque un poil de cette proactivité qui fait le fun des parties de Sombre. Résultat, je dois pas mal mouiller la chemise pour tirer le bousin vers le haut. Or je suis fatigué. Usé par la canicule et les démos de IRL Opale de mercredi, le petit père Johan.
Mais on lâche rien. On y croit, on se bat, on se démène. Julien et moi faisons ce qu’il faut pour que la table ne désemplisse pas : 5 démos dans la journée, dont un Dracula à huit joueurs. On va jusqu’à recruter un gamin de 6 ans (pour un Camlann assez fun) et une retraitée (un micro poil larguée la p’tite dame ^^). Tout ça est très laborieux. Un peu comme de courir un cent mètres au fond d’une piscine. T’avances, mais pas dans la facilité. On bosse, quoi.
Du coup, je décide que pour la dernière partie, on va se faire plaisir. Le travail est une chose, mais on a aussi droit à notre petite dose de fun. Je sors mon Chombre (scénar Zéro en cours de rodage, où qu’on joue des chats) et risque un playtest en conv, ce qui est rare. Bon, le risque n’est pas non plus démesuré car je l’ai déjà mené quatre fois aux Caves. C’était une première à cinq joueurs, cela dit. Car bien sûr, j’ai proposé un PJ à Julien pour lui montrer un peu la bêêête. Vu le gros coup de patte qu’il m’a donné durant toute l’aprème, il méritait bien cette petite exclu. La partie fut très plaisante. Ce n’est pas encore tout à fait ça (une grosse erreur de maîtrise, quelques détails techniques à affiner) mais ça commence à tenir debout. Cool !
À mesure que la culture ludique se démocratise en France (ce qui est excellent, j’applaudis des deux pognes), je vois de plus en plus d’events comme Senlud qui se montent : salle municipale, jeux pour petits et grands, ambiance famille et marmaille. Je kiffe. Le souci, c’est de faire tourner du Sombre dedans. Enfin, zéro souci en ce qui concerne le jeu. Il tourne bien. Les parties tiennent debout et, même quand je suis un peu crevé comme dimanche, je n’ai pas à en rougir. C’était très honnête.
Mais ça ne débouche sur rien. Pas tout à fait le même public (moins jeune adulte, plus famillial), mais exactement le même problème qu’au Dernier Bar en janvier dernier. Entendons-nous bien, je kiffe les casual gamers. Ils n’ont pas les réflexes rôlistes et si ça a ses inconvénients, ça a aussi pas mal d’avantages. La fraîcheur notamment. Le challenge aussi. Ça me sort de ma zone de confort et j’apprécie assez.
Le souci, c’est quand le public n’est que casual parce que là, c’est challenge sur challenge sur challenge. Et bon, cinq de suite, ça use un micropoil. Je préfère quand c’est un peu plus trop mieux mélangé, ce qui est le cas des events ludiques grand public un chouïa plus orientés culture geek. Niveau promo et buzz, je m’y retrouve plus. Là, je suis revenu avec une impression de journée à blanc. Cinq coups pour rien, on va dire. À (re)faire, mais pas trop souvent.
Les mercis
Merci aux orgas pour leur réactivité et leur accueil. Super merci à Julien pour la logistique et l’assistance sur place.
Mon body count
5 parties, 27 joueurs, 21 morts
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Ah non, mais ça se voit clairement que tu fatigues : ton body count s’en ressent gravement, là. Ttt ttt ttt… 6 survivants en 5 parties… Ttt ttt ttt…
erestor dit:ça se voit clairement que tu fatigues
Vivement les vacances, moi je dis.
…
…
Semaine Sombre : lundi – Back in bla-a-ack
Bonjour à tous.
C’est la rentrée. Tout beau, tout bronzé, vous reprenez le collier. Moi aussi, sauf qu’en fait, je ne l’ai jamais lâché. Plage, soleil, chips ? Que nenni ! Écriture (Sombre 5 est sur les bons rails) et playtest. Tout à vos vacances bien méritées, sans doute avez-vous raté mes comptes rendus estivaux. Hop, rattrapage express :
+ Fin juillet, X-Corpse et L’exorciste du Soleil Levant. Du Max qui dépote (apocalypse zombie, story deck, soft reboot, que du bonheur) et de l’horreur japonisante en Zéro premium.
+ Mi-août, Kill Karl et Patchwork, du Max bien fun (votre mission, si vous l’acceptez, buter Hitler trois fois de suite) et de l’horreur surréaliste en Zéro. Un week-end, deux séances, neuf parties. Pas mâââl.
Tout cela est bel et bon, mais ce n’est pas le seul objet de ce post. J’inaugure par le présent message la semaine Sombre, cinq jours durant lesquels je vais vous causer boutique.
Je le fais rarement, la dernière fois c’était en 2011, pour faire le bilan du premier numéro du fanzine. Je remets le couvert aujourd’hui parce que j’ai des bonnes (et des moins bonnes, mais heureusement surtout des bonnes) nouvelles à annoncer.
À demain !
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Semaine Sombre : mardi – Pushing the limits ?
Je fais entre douze et quinze events par an, plutôt quinze ces derniers temps : conventions, festivals, salons, animations en clubs ou ludothèques. Et deux fois par mois, j’assure des parties aux Caves Alliées, le bar parisien dans lequel l’association Opale organise ses IRL. Au total, environ 200 démos annuelles.
Je pourrais peut-être faire plus, mais ce serait au détriment de ma santé (tout ça crève bien) et de ma productivité. Sombre ne s’écrit pas tout seul, en tout cas pas pendant que je suis par monts et par vaux. Or la publication est le nerf de la guerre : si je ne publie pas, ma carrière d’auteur fait du sur place et mon jeu crève. Je m’emploie donc à équilibrer mon temps de travail entre playstests, démos, écriture et édition. J’überkiffe cette diversité. Clairement, j’ai le meilleur boulot du monde. Il m’éclate et je m’éclate. En particulier, j’adore les conventions.
N’empêche que j’atteins ma limite. Sauf à me cloner, je ne vois pas comment faire plus. Ce d’autant que je plafonne niveau notoriété. Depuis dix ans que je suis dans le business des convs, comme dirait Inigo Montoya, j’en suis grosso merdo resté au même point : un auteur obscur qui promeut un jeu méconnu. Un petit gars qui pond un zine horrifique par an. Cela me convient par-fai-te-ment car je ne veux pas faire autre chose. C’est même, vous le lirez dans les prochains jours, l’exact objet de la semaine Sombre : trouver les moyens de continuer à faire ce que je fais, et si possible le faire mieux.
Entendons-nous bien, je ne suis pas un black metalleux. Je ne fais pas d’effort particulier pour que ma production reste confidentielle, le true underground n’est pas mon credo. Au contraire, je me bouge le cul pour faire connaître mon jeu. Juste, je veux avancer à mon rythme et selon mes conditions. Cramer les étapes aurait d’autant moins de sens que je suis bien aware de la réalité de mon activité et de ses perspectives de développement. Y’a carrément moyen de faire mieux et je m’y emploie, mais faut pas non plus que je rêve trop fort. La désillusion serait cruelle.
Pourquoi est-ce que je vous parle de tout ça ? Parce que dans le business des convs, la notoriété se mesure aux kilomètres de défraiement (et inversement). Plus un auteur est connu, plus on peut se permettre de le faire venir de loin. Or moi, j’ai de la notoriété pour aller jusqu’en Bretagne, en Belgique ou en Suisse, mais pas dans le Sud de la France. Ouais, la Suisse c’est loin aussi, mais le coût de la vie y est vachement plus cher, ce qui me rend meilleur marché. Marseille, Cannes, Toulouse, ça ne le fait pas et c’est bien parti pour ne pas le faire pendant encore longtemps.
Or moi, je veux diffuser Sombre jusque loin là-bas où qu’ils causent patois, y compris dans le deep deep South. Du coup, j’ai cogité sur les moyens de porter la bonne parole horrifique dans tous ces lieux où la main du Johan ne peut pas mettre le pied. Évidemment, j’ai pensé aux boutiques. Si j’arrivais à placer des revues sur leurs étagères, ça pourrait faire avancer mon petit bousin. Je ne les écoule pour le moment qu’en conventions et par correspondance. Y’a donc comme qui dirait un marché vierge qui me tend les bras.
En continuant à cogiter, je me suis dit que mon cadre juridique serait sans doute assez mal adapté à la vente en boutiques. Une asso 1901 ne me paraissait pas le meilleur outil pour faire du vrai business. Upgrader Terres Etranges serait cool. Monter une petite entreprise, voilà un projet super kiffant. Johan, éditeur de ses propres mains. Par Crom, ça aurait de la gueule ! Tellement en fait que j’ai commencé à me renseigner un peu sérieusement sur la question.
La suite demain.
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Curieux de voir la suite
C’te teasing. Trop fort le Johan. Là, normalement, tu vas taper sur la table, non ?
krawash dit:Curieux de voir la suite
Va y avoir du sport !
erestor dit:Là, normalement, tu vas taper sur la table, non ?
Ouais, c'est pour demain. ^^