fifileloup dit:moi j'en ai repris au moins 4 fois cette nuit là....
Burp !
Sérieusement : ce fut bien cool de t'avoir à ma table. Pour l'année prochaine par contre, va falloir que j'arrive avec de nouveaux scénarios de démo parce que là, t'as un peu tout fait. ^^
Il y a deux mois, lors de mon précédent point sur l’avancement du zine, j’avais présenté un présommaire qui avait cette gueule-là : + Un article sur la création collective des PJ. + Un article sur l’écriture de scénarios. + Un (petit) scénario. Du Classic de préférence. Première nouvelle, il est toujours à l’ordre du jour. Bon, il va peut-être falloir que je pousse un peu les murs, entendez par là que je rajoute une (4 pages) ou deux (8 pages) feuilles à la revue, mais je n’ai pas changé de cap.
Allez, comme c’est bientôt Noël, quelques news un peu plus fraîches sur le contenu de l’intérieur du dedans de Sombre 4 et de là où que j’en suis de sa rédaction : + Les deux articles sont bouclés. Le deuxième, celui sur l’écriture de scénarios, est encore en attente de relecture écran + papier, mais je le laisse reposer un petit peu. Présentement, j’ai trop la tête dans le guidon et je ne vois plus rien de chez rien. + Le premier article (sur la créa collective) tape dans la trentaine de pages, le second dans la grosse vingtaine. Pour ce dernier, j’ai cherché une manière d’éviter le pur texte théorique. Je ne le sentais pas trop d’écrire vingt pages de conseils généraux sur la façon de monter un scénar pour Sombre. Je suis un garçon pratico-pratique, il me faut du concret. Du coup, j’ai fait un making-of. Dans cet article, je raconte comment j’ai écrit et playtesté (treize fois) ce que je considère comme le scénario-type de Sombre : House of the rising dead, mon scénar zomblards paru dans Sombre 1. + En ce moment même, je suis en train de mettre au propre le scénario Classic qui doit compléter mon sommaire. Il s’agit de White trash, un survival forestier brutal, gore et fun inspiré de Massacre à la tronçonneuse, Deliverance et Détour mortel. Quelques tonnes de brutes dans un monde de finesse et d’élégante subtilité. Tout moi, ça. Je l’ai mené près de 70 fois en démo et c’est, je l’avoue, hyper plaisant de revenir dessus. Déjà, c’est vachement plus fun à écrire qu’un article. Ensuite, j’ai gratté un peu de pEx depuis l’époque où je le menais en conv (2011-2012), ce qui me permet d’améliorer quelques petits trucs ici et là, les aides de jeu notamment. Ça fait bien plaize.
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5 démos au Cercle des Investigateurs – décembre 2014 – Saint-Michel-sur-Orge
photo Laurie Boissay pour LCDI
En mai dernier, à Geekopolis, j’avais eu le plaisir d’accueillir à ma table un petit groupe de joueurs d’une association de l’Essonne, Le Cercle des Investigateurs. Ce sont justement eux qu’on voit sur la photo qui illustre mon compte rendu de l’époque. Je leur avais déroulé un petit Overlord des familles. Partie super sympa. Or voilà qu’ils m’ont recontacté pour me proposer de venir dans leurs locaux assurer quelques démos de Sombre. Évidemment, j’ai dit oui. Des gens cool, une invitation sympa, des démos pas trop loin de chez moi. Combolicious. Cerise sur le gâtal, ça se passe dans un club, l’un de ces lieux de perdition ludique que j’apprécie, mais dans lesquels j’ai assez peu l’occasion d’aller bosser. Donc on prévoit une aprème de démos pour le 14 décembre, un dimanche. Sauf que vendredi soir, en me couchant, je suis tout nauséeux. Je passe une sale nuit et au matin, c’est la cata. Le bide en vrac, de la fièvre, des courbatures, la tête à l’ouest. Rhâââ, gastro. Je passe la journée de samedi au pieu, à boulotter des Doliprane. À un moment, faut quand même bien que je quitte le lit pour préparer mon sac pour le lendemain : 25 bonnes minutes pour me décider à me lever. Putain c’te vieille épave. Je suis grave pas frais. La chose intelligente à faire, ce serait d’annuler. Sauf que non, je ne veux pas céder une fois encore à la malédiction des démos en club. Dès que j’en cale une, paf j’ai la crève. J’ai encore la frustration d’avoir dû annuler mon deuxième passage à Légendes d’Autres Mondes, à Limeil. Et il y a eu aussi l’épisode du Club Arcane de Champigny. Enfin là, je n’y étais pour rien. Leur orga a implosé toute seule à trois jours de la date fatidique. N’empêche que bon, le sort s’acharne. Alors en vrai, y’a des explications structurelles. Les clubs, je les case dans mes week-ends de creux, entre les convs. Or souvent, ce sont les périodes où je décompense. Quand j’enchaîne les convs, j’ai toujours tendance à tirer un poil trop sur la corde (cet automne par exemple, j’en ai fait pas mal) et ça finit par me revenir dans la gueule. Je suis fatigué et le moindre petit microbe qui passe, boum, je me le choppe pleine face. Là en plus avec le gros taf sur Sombre 4 et la vague de froid, ça a comboté bien comme il faut. Tout malâââde, le Johan. Mais j’ai l’œil du tigre. Nom de Dieu de putain de bordel de ta mère, même s’il faut que j’y aille en rampant, je vais l’assurer cette aprème de démos ! D’abord parce qu’Alexis et Laurie, les orgas, sont vraiment supercool. Carrés, disponibles, très réactifs et hyper arrangeants. Pile poil ce que j’aime. Ça me donne grave envie de bosser avec eux. Par-dessus tout ça, ils me proposent une séance dont je serai l’attraction. Le plan, c’est une aprème Sombre, avec d’autres jeux à côté pour s’occuper en attendant de passer à ma table, et non l’inverse comme c’est en général le cas. Ce ne sera pas moi la cinquième roue du carrosse et c’est vraiment, mais alors vraiment cool. Des fois, j’avoue, ça repose de ne pas avoir à convaincre les gens de s’asseoir à ma table. Donc je serre les dents, m’envoie du Doliprane comme si c’était des Smarties et me mets à la diète. Oui parce que dès que je mange, bam!, ça me met le bide en vrac. Dimanche matin, ça va un peu mieux. C’est pas la super forme de la mort, mais je tiens debout et me sens raisonnablement fonctionnel. Alleeeez, c’est pas comme si c’était la première fois que j’allais mener avec la crève. Bon par contre, je revois mon programme à la baisse. Je m’étais dit que je tenterais bien un NASM en rotation, ce qui aurait été inédit, mais je n’ai clairement pas la forme pour ça. Je vais plutôt m’en tenir à du bien rodé, du flash en Zéro et peut-être en Max. Et en fait, ça se passe carrément bien. Je ne suis loin d’être au top, mais donne tout ce que j’ai et suis payé de retour. Les joueurs ont vraiment bon esprit. Y’a un peu tous les profils, du rôliste passionné au touche-à-tout ludique en passant par le noob complet, mais y’a chez tous une sincère envie de découverte, qui fait plaisir à mon petit cœur de game designer. À côté de ça, Alexis et Laurie assurent le recrutement et motivent les gens. Résultat, ma table ne désemplit pas. Excellent. Je risque un mini en-cas au bout de trois heures de maîtrise parce que je vois bien que si je ne mange pas, je vais tomber de ma chaise. Par bonheur, ça ne me met pas le bide à l’envers. À la fin quand même, je suis rincé. J’ai enchaîné pour éviter la baisse de rythme dont je ne me serais pas remis, mais dès que je remballe, la fatigue me tombe dessus comme la misère sur le pauvre monde. La descente d’adré est sévère. Au moment de sortir dans le froid nocturne, je suis en mode zombie. Heureusement, on me reconduit à la gare. Au total, ce fut une excellente aprème : accueil et orga impeccables, des joueurs super sympas, cinq parties vraiment fun. Je suis bien content de m’être accroché samedi, mais la prochaine fois, je décommanderai la gastro. Trop de bonheur d’un coup, ça gâche le plaisir. ^^
En vrac + L’Essonne sous le brouillard, c’est trop stylé. Ambiance victorienne et tout, je kiffe. + Je mène ma première partie, un Grimmies, dans la salle commune, mais me délocalise dès la seconde, un Toy Scary, dans une annexe, moins bruyante. En temps normal, le brouhaha ne m’aurait pas posé trop de problèmes (business as usual, hein), mais là, avec la tête à moitié à l’ouest, je sens que je ne vais pas tenir les quatre heures que doit durer mon créneau. Me faut un poil plus de calme. + Un Dracula redux à onze joueurs ! Oui parfaitement, on peut les compter sur la photo en ouverture de ce post. Et dans des conditions hyper confortables : une petite pièce au calme, où qu’on s’entend causer. Ça change des convs. Pour le coup, j’ai eu la sensation de boucler une boucle. L’idée de ce scénar m’est venue au dernier Geekopolis, celui-là même où j’ai rencontré les gens de LCDI pour la première fois. J’en parlais à la fin de mon CR et ajoutais que j’anticipais un équilibrage long. De fait, j’y suis toujours, mais ça prend tournure. Mes derniers ajustements vont clairement dans le bon sens. Pas encore parfait (un dernier Avantage à bidouiller) mais hyper prometteur. La partie a eu de la gueule. + J’ai fini avec deux Darkly Dozen. Ouais, y’avait longtemps. Première partie, je poutre. Oh putaing, les garous sont bien velus quand même (mais bon, normal pour des loups ^^). Deuxième partie, je me fais tôler. Résultat, j’améliore mon high score et P’tit Ju, qui marque la moitié des points de son équipe, intègre en très bonne place le Hall of fame de Sombre max (mais le record d’Edge-K tient toujours !) et hisse la team LCDI dans le haut du classement par équipe. Pas maaal.
Mon body count 5 parties, 33 joueurs, 27 morts.
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3 démos au Championnat européen de Call of Cthulhu The Card Game – janvier 2015 – Issy-les-Moulineaux
photo Blacksun pour Le Cénacle Chthonien
Je vous vois venir avec vos gros sabots. Vous vous dites que, quand même, j’abuse. Y’a pas si longtemps, je racontais mes déboires en marge d’un tournoi de figurines organisé au Musée frââânçais de la carte à jouer, et v’là-t’y pas que je retente le drop au même endroit pour à peu près la même chose. Serait-ce que, oh-oui-vas-y-plus-fort-c’est-bon, j’aime quand ça fait mal ? Oui mais en fait non. Bon j’avoue, animer du Sombre en side d’un tournoi de figouzes, j’ai laissé tomber l’idée. Tout naïvement, je pensais qu’il y avait des passerelles certaines entre figurines et JdR. Les univers déjà. Dans les faits, c’est carrément pas trop ça et je ne tiens pas particulièrement à rééditer l’expérience. Mais et les carteux, alors ? Réussirais-je à intéresser ces gens à de courtes démos de Sombre ? Y aurait-il plus de points communs entre cartistes et rôlistes qu’entre figurinistes et rôlistes ? Oui je sais, je me pose les vraies véritables questions cruciales de la vie et de la mort. Mon petit côté intello rôliste, on va dire. Vu qu’Issy-les-Moules n’est pas trop loin de chez moi, je me suis dit comme ça que ça ne me coûterait qu’une après-midi pour avoir la réponse. Au pire du pire, je pourrais profiter du spectacle. Oui parce que si je n’ai jamais sérieusement tâté de la figurine (une ou deux parties, juste pour voir), j’ai pas mal joué à certains jeux de cartes à collectionner. Jamais de Magic cela dit car l’univers et la politique commerciale ne me branchaient pas des masses. Je suis venu au hobby par Kult, ce JdR dont je suis überfan ayant été décliné en JCC. Tout buggué de partout, avec d’énôôôrmes failles de game design, mais fun quand même. Par la suite, j’ai enchaîné sur Call of Cthulhu CCG, nettement meilleur. Je me souviens avoir fait mes premières parties dans ma cuisine, avec les decks de démo que Léo (Vesperini) avait ramené de la GenCon. J’ai tout de suite accroché, au point que j’ai ensuite couvert l’actu du jeu pour Lotus Noir et Mana Rouge. Tout me plaisait, l’univers (celui de L’Appel), les visuels (zolies illus, bon sang) et la mécanique, vraiment excellente (je n’en attendais pas moins d’Eric Lang, auteur du déjà très bon Mystick). J’ai commencé à décrocher au moment du reboot, lorsque le jeu est devenu non collectionnable. Le format de distribution me convenait bien mieux, mais la complexité des règles avait crû dans des proportions assez significatives (capas toujours plus nombreuses et compliquées, FAQ longue comme un jour sans pain). Et aussi, j’avoue qu’avec l’âge, l’arithmétique inhérente au jeu (calculer les skills, calculer les icônes, over and over again) m’apparaissait de plus en plus comme une contrainte. Bref, je prenais moins mon pied. Et puis, il y avait Sombre, tellement chronophage que j’ai fini par lui consacrer l’intégralité de mon temps de jeu. N’empêche que, même si je n’ai plus de cartes à la maison, je garde une vraie tendresse pour Call of Cthulhu CCG/LCG. Je ne vais plus guère sur le forum officiel américain, mais traîne toujours du côté du français, Le Cénacle Chtnonien, pour mater les previews des nouvelles extensions (auxquelles je ne comprends pas grand-chose, il va de soi). Ce sont ces deux jeux de cartes, Kult et CoC, qui m’ont donné certaines de mes meilleures leçons de game design. Mon « System matters » n’est pas le moins du monde forgien (moi la Forge, j’y entrave que dalle), il est pur cartiste. Sans les CCG auxquels j’ai joué, Sombre ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Je ne veux pas dire par là qu’il serait différent. Je pense très sincèrement qu’il serait beaucoup moins abouti. Donc oualà, de mon point de vue d’auteur et de joueur, des démos de Sombre en side au Championnat d’Europe de Call of Cthulhu faisaient complètement sens. Restait à voir si j’arriverais à intéresser des gens sur place. Parce que c’est carrément pas fastoche de gratter du joueur durant un tournoi. Les rondes s’enchaînent bite à cul et pendant les temps de pause, on préfère relâcher un peu la pression (les jeux de cartes, ça demande pas mal de concentration) plutôt que de se rasseoir à la table d’un gars qui propose une démo d’un truc qu’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam. J’arrive tranquille en début d’après-midi. Je n’ai pas fait le forcing sur les horaires car je savais pertinemment qu’il n’y aurait, en dehors des carteux, aucun public. Avec les attentats et l’hiver qui caille, c’est pas trop la période où les gens décident inopinément comme ça que, youpla boum, ce serait trop cool d’aller visiter le Musée de la carte à jouer ce week-end. De fait, y’a juste un pelé et deux tondus, venus pour la plupart récupérer des indices pour une sorte de jeu de piste. Évidemment, impossible de les décider à s’asseoir quinze minutes. Pour le reste, un troupeau de carteux (tournois de CoC donc, mais aussi de Netrunner) et une poignée de figurinistes (tournoi de X-Wing), mais eux je n’ai même pas essayé de les débaucher. J’ai retenu ma leçon, hein. Les gens de Call of Cthulhu sont dans une petite pièce à part. Je déboule en plein ruling. Jef, l’orga en chef, doit trancher une question de règles soulevée par un joueur espagnol dans le cadre d’une partie contre un Français, sur la base d’un mail envoyé par un designer américain en réponse à une question posée par un Hollandais. Tout ça dans un anglais de cuisine, que Shakespeare s’en retournerait dans sa tombe. Sachant que ce genre de discussion est déjà un pur casse-tête quand tous les interlocuteurs causent dans leur langue maternelle, la version tour de Babel est assez épique. Je dis rien, mais je me marre bien. ^^ Comme tous les joueurs présents ont globalement très bon esprit, ça se règle dans le calme et en moins de vingt minutes. Cool. Ensuite, Jef me pose à une table, dans la salle principale, à côté du tournoi de Netrunner. Ouais, cette fois-ci, j’ai demandé à être au sous-sol, là où tout se passe. Pas question de retenter un plan mezzanine. Donc je kidnappe des chaises, m’installe et commence à recruter. J’y vais tranquille (je prends le temps de causer entre les parties, ce que je n’ai pas toujours l’occasion de faire) et ça ne fonctionne pas trop mal. Trois démos, tout en Zéro : un Overlord, un Camlann et même un Toy Scary à six joueurs, après le tournoi Netrunner. Le luxe. Honnêtement, je n’en attendais pas tant. Niveau body count, je poutre sévère : trois TPK. Net et sans bavures. Le Toy Scary en particulier est un pur massacre. Les joueurs sont désorganisés au possible et je tire trois ou quatre 3. Ça plie le truc vite fait bien fait. Je termine en spectateur de la finale européenne de Call of Cthulhu, qui voit la victoire de Sectario, un joueur espagnol (à gauche sur la photo). Bilan, une journée très sympa. Merci à Jef et Moussine, pour l’orga cool et l’accueil chaleureux.
Mon body count 3 parties, 14 joueurs, 14 morts.
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Promo Les trois numéros de la revue Sombre sont disponibles. Pour les commander, c’est par ICI.
Je te le laisse, si tu veux bien. Perso, j’ai déjà un Sombre light, dont je suis fort content. Les jeux de mots pourris, je les fais bien tout seul. Aucun souci de ce côté. C’est même un peu beaucoup ma spécialité.
En fait Johan quand est-ce que tu relèves le défi de la Tric Trac TV ? Je suis sûr que ça pourrait carrément le faire. Je me demande même si je n’ai pas déjà posé la question tellement l’idée de regarder ça me botte ! ^^ Quand on voit le succès des rares TT TV consacrées au JdR on se dit qu’il y a un créneau, nope ?
erestor dit:En fait Johan quand est-ce que tu relèves le défi de la Tric Trac TV ?
Il s'agit des émissions vidéo postées sur le site, c'est ça ? Je crois en avoir zieuté une ou deux, il y a quelques temps. Si c'est bien ça, je risquerais fort d'être très mauvais ! Je suis déjà passé devant des caméras et ce fut cataclysmique à chaque fois. C'est intéressant comme exercice cela dit, mais bien frustrant aussi. Surtout quand, comme moi, tu n'as quasi aucune expérience de l'audiovisuel. Pour la TTTV, je ne sais pas comment ça fonctionne. En particulier, je ne suis pas du tout sûr qu'il s'agisse d'un " défi à relever ". Comme je vois les choses, c'est surtout les gens de TT qui invitent les auteurs et/ou les éditeurs qu'ils veulent voir sur leur plateau. Ça me semblerait normal en tout cas.
erestor dit:En fait Johan quand est-ce que tu relèves le défi de la Tric Trac TV ?
Il s'agit des émissions vidéo postées sur le site, c'est ça ? Je crois en avoir zieuté une ou deux, il y a quelques temps. Si c'est bien ça, je risquerais fort d'être très mauvais ! Je suis déjà passé devant des caméras et ce fut cataclysmique à chaque fois. C'est intéressant comme exercice cela dit, mais bien frustrant aussi. Surtout quand, comme moi, tu n'as quasi aucune expérience de l'audiovisuel. Pour la TTTV, je ne sais pas comment ça fonctionne. En particulier, je ne suis pas du tout sûr qu'il s'agisse d'un " défi à relever ". Comme je vois les choses, c'est surtout les gens de TT qui invitent les auteurs et/ou les éditeurs qu'ils veulent voir sur leur plateau. Ça me semblerait normal en tout cas.
Défi, défi, dans le sens où le JdR est très peu représenté dans les TT TV. Mais tu as quand même les vidéos de Bimbo et de Chroniques Oubliées (grand écart facial rôlistique) qui montrent que c'est jouable. Après ce sont plutôt les éditeurs et les auteurs qui se proposent pour présenter leurs jeux je crois. Faudrait demander aux gars de BBE comment ils ont fait. Défi aussi pour désacraliser le JdR. D'autant que tu as des formats qui s'y prêteraient carrément. Mais bon, je vois un paquet de JdR qui serait très télégéniques. Mais tout un tas d'excuse pour ne pas y aller. Pourtant il y a un paquet d'auteurs qui vont faire des dizaines et des dizaines de conventions pour toucher un public bien moindre avec infiniment plus de parties. C'pas rentable. Mais bon, fondamentalement, il y a avouons-le une différence assez importante entre se planter à un jeu de plateau (et merde j'aurais dû prendre 2 cubes jaunes et pas 3 verts au tour 13) que de se planter dans un jeu narratif (et merde j'ai fait que des propositions foireuses qui ont planté le récit, toutes mes blagues sont tombées à plat, mes effets de MJ itou)... Donc je comprends qu'on n'ait pas trop envie que ça soit filmé pour la postérité. Tant pis, hein. Mais Sombre passerait bien je pense. Et quand je compare avec certains epic fails dont tu as fait le récit, ça ne peut pas être pire.
erestor dit:Après ce sont plutôt les éditeurs et les auteurs qui se proposent pour présenter leurs jeux je crois.
Ça clairement, c'est moyen mon style. La comm' agressive, c'pas mon truc.
Donc je comprends qu'on est pas trop envie que ça soit filmé pour la postérité.
Pas faux, ta remarque. C'est sûr que le JdR t'expose plus personnellement toi-même. En tant qu'auteur biclassé meneur, je veux dire. Le point aussi, c'est qu'il est vachement plus facile de foirer une partie de JdR avec une table que tu ne connais pas (les animateurs de TT TV) que, dans les mêmes conditions, une partie de jeu de plateau. Or un gadin sur TT TV, m'est avis que c'est le genre de truc qui, toute question d'ego mise à part, peut bien faire du mal à un jeu. C'est quand même un énôôôrme site.
Et quand je compare avec certains epic fails dont tu as fait le récit, ça ne peut pas être pire.
Ah pour sûr que j'en ai loupé des démos ! Mais ça ne porte pas trop à conséquence, ne serait-ce que parce que j'en fais souvent une douzaine par conv. Sur le tas, il peut bien y avoir un peu de déchet sans que ça ne tue Sombre. J'essaie de limiter au maximum, mais aussi préparé, expérimenté et entraîné que je sois, je ne suis pas tout seul à faire la partie. Des fois, la table ne tourne pas bien et ça foire. D'autres fois, c'est moi qui suis mauvais. Fatigué, malade, pas assez concentré, pas bien préparé (typiquement, quand je n'ai pas assez playtesté un nouveau scénar). Le JdR, quoi. Mais bon, dans ces cas-là, je fais une pause et me dope au soda. À la partie suivante, je me regroupe moi-même, change de scénar et repars sur de meilleures bases. Sauf que sur TT TV, de partie, y'en n'aurait qu'une. Le défi, il est là.
Tu te sous-estimes Johan. J’ai eu l’occasion de jouer avec toi à FTL et ton format court de démo est vraiment hybride entre le JdR et le jeu de plateau. C’est assez original pour être présenté en TricTrac TV sous ce format. Tu as de réelles qualités de MJ (notamment au niveau de tes descriptions qui mettent bien l’ambiance). Je suis persuadé que l’équipe de Trictrac serait heureuse de t’accueillir, (je commence un peu à la connaitre). Et en tant que militant pour l’essor du Conte Interactif à travers le monde, je pense que ton système est assez bien construit pour mériter une diffusion plus vaste que celle que tu as à l’heure actuelle. Il a l’énorme mérite d’être simple et facile à prendre en main là où d’autres doivent passer par des rouages d’une complexité extrême. C’est donc à souligner.
Ouaip, voilà, comme le Dragon, là. Effectivement, une TTTV, c’est un format court obligé, ce qui laisse moins la place aux gros foirages, je pense. Et en plus, pas mal d’auteurs ou d’éditeurs viennent à plusieurs. Donc ça laisse toujours un ou 2 joueurs minimum qui connaissent le bouzin et dont tu sais qu’ils vont bien faire avancer le truc. Mais bon, je conçois. Même si, je pense que les auteurs et éditeurs de JdR se font malgré tout de fausses idées sur les vidéos qui permettraient de toucher bien plus de joueurs (cf les 2 TTTV de JdR de l’année dernière).