Eric dit:ils ne sont pas subversifs ils ne renversent ni ne présentent aucune menace à l'ordre et aux valeurs établies.
Je suis tout à fait d'accord avec toi, je voulais juste dire que nous en avons une vision assez détachée, et que certains américains doivent penser (à tort, à mon avis) que SP est réellement une menace...
Tiens, des gens d’accord avec moi… et permettez-moi d’insister : prendre le contre-pied de ce qui se fait, ce n’est pas de la subversion, c’est tout simplement un manque profond d’originalité…
Et donc, par extension, faire la même chose que ce qui se fait déjà c’est original ???
… je pense donc tout le contraire L’originalité vient de la différenciation. Fort heureusement que tout n’est pas lisse, correct et bien pensant… déjà qu’il n’y a pas grand chose d’intéressant à la télé, là ce serait la fin.
Philippe dit:prendre le contre-pied de ce qui se fait, ce n'est pas de la subversion, c'est tout simplement un manque profond d'originalité...
Sauf que SP ne se contente pas de prendre le contre-pied : lors de sa création il n'existait à peu près que les Simpson dans le genre des dessins-animés caustiques, et SP va beaucoup plus loin dans la dénonciation, l'absurde et l'humour... Autant je comprends qu'on puisse ne pas être sensible à l'humour des auteurs, autant je trouve ça sévère de dire que SP manque d'originalité...
piesstou dit:Et donc, par extension, faire la même chose que ce qui se fait déjà c'est original ???
Au contraire... C'est trouver autre chose que l'approche bipolaire.
En gros, si je comprend bien, tu vas à l'encontre des choses qui vont à l'encontre des choses.... et tu trouves ça original ? .... Erf... pour moi c'est du non sens... Je suis d'accord pour dire que ce n'est pas forcément orginal de se démarquer, mais il arrive que ça soit fait avec tellement de talent (SouthPark par exemple) que ça soit vraiment exceptionnellement original et intéressant.
Non. Il cherche une troisième voie. Mais de la façon dont les propositions sont formulées, elle ne peut exister.
Il n’y pas autre chose que A et Non-A, à part un gradient de l’un à l’autre. Pas de la façon dont A est formulée pour le moment.
D’un point de vue rhétorique, remarque, il se foule pas, puisqu’il formule ses messages par des négations ou des phrases qui forcent son adversaire à faire tout le boulot d’argumentation. Après, il lui suffit de remettre un phrase en négation pour relancer la machine. Je pratiquais pas mal ça moi aussi, je connais
Donc, et de manière détaillée, argumentée et appuyée, qu’est-ce qu’une série originale ou subersive, Philippe, et pour quelles raisons, elle même argumentées, South Park ne rentre pas dans ce schéma ? Enfin, pour quelles raisons, tout autant argumentées SP n’est-elle pas drôle ?
greuh dit:Donc, et de manière détaillée, *argumentée* et appuyée, qu'est-ce qu'une série originale ou subersive, Philippe, et pour quelles raisons, elle même argumentées, South Park ne rentre pas dans ce schéma ? Enfin, pour quelles raisons, tout autant argumentées SP n'est-elle pas drôle ?
Ah autant tu peux lui demander d'argumenter sur le côté original et subvertif, autant sur l'humour, ça s'argumente pas, ces choses-là... Toujours est-il que c'est simpliste de dire que South Park se contente de prendre le contre-pied du reste...
Aaaaaaahh ! Vous m’fatiguez !! Greuh a bien compris ce que je voulais dire, mais je ne partage pas son blocage sur a et -a.
Exemple de la bipolarité peu originale de South Park : une règle ordinaire de bienséance, au moins depuis la Renaissance, consiste à cacher ce qui relève des “désagréments du corps” - flatulences, odeurs corporelles, fluides variés susceptibles de sortir de notre corps, etc. Bon, quand on veut choquer à peu de frais, on fait l’inverse : c’était le cas avec le South Park long métrage où ils s’amusent à faire des pets à qui mieux mieux pendant 5 minutes. Cela relève d’une anti-convention vraiment limitée. South Park se comprend dans le contexte américain, société assez religieuse (voire très) : donc, on se moque de la religion, et le diable est presque pris en pitié. Etc… Pour sortir de la vision a et -a, il faut essayer d’introduire b, plutôt qu’un gradient entre a et -a, qui, je te suis parfaitement là-dessus greuh, serait encore moins intéressant !
Et il faut surtout regarder la Série plutot qu’uniquement le Film pour avoir une vision non biaisée de South Park, je pense Tu sais ce qu’il te reste à faire
(RDV dans 15j avec le T-Shirt South Park, le Mug South Park, le caleçon South Park, les Tongs South Park… etc )
Philippe dit:Aaaaaaahh ! Vous m'fatiguez !! Greuh a bien compris ce que je voulais dire, mais je ne partage pas son blocage sur a et -a. Exemple de la bipolarité peu originale de South Park : une règle ordinaire de bienséance, au moins depuis la Renaissance, consiste à cacher ce qui relève des "désagréments du corps" - flatulences, odeurs corporelles, fluides variés susceptibles de sortir de notre corps, etc. Bon, quand on veut choquer à peu de frais, on fait l'inverse : c'était le cas avec le South Park long métrage où ils s'amusent à faire des pets à qui mieux mieux pendant 5 minutes. Cela relève d'une anti-convention vraiment limitée. South Park se comprend dans le contexte américain, société assez religieuse (voire très) : donc, on se moque de la religion, et le diable est presque pris en pitié. Etc... Pour sortir de la vision a et -a, il faut essayer d'introduire b, plutôt qu'un gradient entre a et -a, qui, je te suis parfaitement là-dessus greuh, serait encore moins intéressant !
terrance et philip, les canadiens pétoman c'est une fiction dans la fiction, et je pense que tu n'as pas compris où les auteurs voulaient en venir pour tenir le discour que tu as
Pour comprendre la partie Terrance et Philip, faut avoir vu les trois épisodes de la saison 1 sur la mère de Cartman. De toutes façons, je ne pense pas que le film aie un sens si on n’a pas vu la première saison de la série, au moins en partie.
Par exemple, Philippe ne parlerait pas de prendre le diable en pitié dans SP s’il avait vu l’épisode de la saison 1* où il y a un combat de boxe : Jesus vs Satan.
greuh, qui n’a vu que les six premières saisons et le film. * : à vérifier, je peux me tromper.