Sinon, la dynamique de cette campagne est vraiment très, très différente des autres. C'est fou comme ils arrivent à renouveler d'une campagne à l'autre sur la base des mêmes mécaniques ludiques.
C'est ce que je me disais avec Le Dernier Chevalier/La Chute d'Avalon, ils ont abattu un travail de titan pour développer ce jeu...
Oui. Et si au colossal travail ludique tu rajoutes la qualité narrative tant dans le projet "romanesque" global (et sa cohérence hallucinante...) que dans la qualité d'écriture, c'est absolument fou et unique...
Oui. Le travail sur la VF est admirable tant qualitativement que quantitativement (on n’est pas sur une demi-douzaine de cartes à traduire…). A noter d’ailleurs concernant AR que les trads sont toujours de meilleure qualité que les VO au sens où il y a toujours moins d’erreurs et de coquilles vu que leurs traducteurs attendent systématiquement les retours quant à la première vague de VO avant de finaliser et valider leur travail. Cela donne du coup un délai supplémentaire d’entre 6 mois et un an grosso modo pour voir les localisations arriver. Mais comme AR, je préfère la qualité à la précipitation.
On est toujours sur le 6 (près de 2h) et la gestion des possibles est absolument énorme: x quêtes possibles, x angles d’attaque (pour ces quêtes et pour notre quête principale), x choses à gérer à court terme, x lieux non explorés, x choses à faire avec et sans troupes, etc. Factuellement, au minimum autant de liberté qu’à la Chute d’Avalon (le Dernier Chevalier et La Mort Rouge étaient plus guidés) sauf qu’à Avalon, pas où peu de pression: chacun pouvait prendre le temps qu’il voulait pour faire ce qu’il lui chantait sachant que la seule pression était d’assumer en devant recollecter des ressources pour alumer à nouveau un menhir si on prenait trop de temps à s’entêter à vouloir tout explorer. Ici, la pression est beaucoup plus forte et le jeu plus violent. Pas le choix: il faut trancher au milieu de x possibilités. De plus, les critères à prendre en compte sont beaucoup plus nombreux, s’entremêlent et ne se limitent plus à “faites ça”, “ça” ou “ça” mais aussi à “si j’ai ça je peux faire ça” alors que “si je n’ai pas ça je pourrai faire ça” (notamment, par exemple, vis à vis des troupes: pas du tout pareil quand on est avec ou sans troupes qui sont parfois un poids, parfois très utiles… et souvent pas tout de suite et/ou bien plus loin que là où on est!!! Et il faut pourtant les recruter là où l’on peut et les trimbaler car sinon, certaines choses ne seront pas possibles). Du coup, on a décidé de se séparer depuis le début de ce chapitre: je suis resté avec les troupes (lentes et très chères à maintenir motivées…) et ma fille est partie à dos de louve récupérer loin et le plus vite possible ce qu’on estimait important. On vient de se réunir à nouveau et on a pris une option qui devrait, on l’espère, nous faire avancer efficacement (et relacher un peu la pression???) pendant que nos connections oniriques virent aux cauchemards.
palferso dit :On est toujours sur le 6 (près de 2h) et la gestion des possibles est absolument énorme: x quêtes possibles, x angles d’attaque (pour ces quêtes et pour notre quête principale), x choses à gérer à court terme, x lieux non explorés, x choses à faire avec et sans troupes, etc.
On doit en être à 2h40 au total sur le chapitre 6 (pas encore clos à ce stade et peut-être encore loin de l’être) et il va falloir s’arrêter pendant quasi 2 semaines, ma fille partant en vacances…. Ça va être dur (bien plus pour moi que pour elle ). Je vais mettre à jour nos notes afin qu’on soit prêt à repartir comme si on avait arrêté la veille! D’ailleurs, la prise de notes me semble encore plus fondamentale à l’Âge des Légendes que sur toute autre campagne.
Soyons clair: la campagne est fabuleuse et me semble intrinsèquement être, conformément à sa réputation, au-dessus des autres (même si à ce jeu il n’y a pas beaucoup de sens à juger une campagne indépendamment des autres): la maîtrise narrative, dramatique et la dynamique de l’ensemble sont à un niveau à mon sens inédit.
On commence évidemment à en apprendre de plus en plus tant sur Arthur et sa bande que sur les habitants originels d’Avalon et les transformations en cours et à venir de l’île. Bien entendu, on y participe directement et indirectement, contre notre gré ou de notre plein gré… On perçoit ou devine certains des bouleversements qui sont en marche et feront d’Avalon ce qu’elle était à la Chute, à l’orée de notre toute première campagne. Tout s’entrecroise et se confronte à nos connaissances, souvenirs et expériences antérieures. C’est assez jouissif.
Sinon, on a établi le contact et on doit tenter d’aller secourir le vrai personnage principal de TG, celui qui traverse et marque de son empreinte toutes les campagnes (la Dame du Lac). Magique.
Très probablement un des plus grands jeux auquel j’ai joué.
Avant le break, je fais une mini-récap à un peu plus du tiers de la campagne probablement (à ce jeu, certains chapitres peuvent être sautés…).
*durée: plus de 16h de jeu pour l’instant ce qui laisse augurer une durée plus longue que les autres campagnes (encore une fois, à prendre avec des pincettes à ce stade).
*ordre: je ne peux que confirmer que pour une découverte l’ordre des campagnes prôné par AR me semble ultra pertinent dans la croissance en terme de difficulté (la Chute d’Avalon<le Dernier Chevalier<la Mort Rouge<l’Âge des Légendes), dans la logique structurelle (la Chute et le Chevalier forment un tout, tout comme la Mort Rouge et les Légendes) et enfin, dans la cohérence dramatique et narrative (la Chute et le Chevalier nous initient à l’histoire d’Avalon sur fond de mythe Arthurien et la Mort Rouge et les Légendes réécrivent le mythe d’Arthur sur fond d’histoire de l’île d’Avalon).
A peine ma fille rentrée et on s’y est remis. Le 6 aura été conclu en près de 4h au total. La sensation de découvrir et d’influer sur le flashback de tout ce qu’on a vécu dans les 3 campagnes précédentes est assez jouissif. Le 7 paraît ne pas avoir à apporter beaucoup de nouveautés mais qui sait avec ce diable de jeu.
Je ne résiste pas au plaisir de poster une nouvelle photo à l’orée de ce chapitre 7 tant ce jeu est beau (on est en arrière plan tout au fond à droite et, devinez quoi, il faut aller vers le premier plan à gauche…).
Le 7 hier en 2h30. Ce fut intense, tendu (manger à sa faim est parfois difficile…), narrativement très beau et avec une maestria dramatique qui ne cesse de m’impressionner quand on pense qu’elle est mise au service d’un jeu.
Il ne s’agit plus que de l’île d’Avalon, il s’agit de découvrir comment les Légendes se sont forgées et surtout, ont été réécrites. Au-delà des personnages phares de la geste que l’on côtoie assez étroitement (et qui ne sont pas forcément ni sympathiques, ni glorieux loin de là…), on découvre par exemple que certaines batailles prétendument héroïques dont on avait entendu parler dans les campagnes précédentes se sont résolues (même pas gagnées…) sur le mensonge et/ou la trahison. L’écrivain prend un plaisir certain (on le sentait dans les précédentes campagnes) à déboulonner la mythologie Arthurienne. Il y a encore une fois un message revendicatif à la fois politique, social et évidemment écologique qui sous-tend toute la narration à TG.
Sinon, à mi-campagne plus ou moins (7 chapitres sur 14 ou 15???), on en est à 20 bonnes heures de jeu ce qui pour l’instant me confirme que cette campagne semble plus longue que les autres. Ce qui est certain, c’est qu’elle est complexe et exigeante. On souffre mais elle place face à des défis inédits et passionnants.
J’avais parlé plus haut des nouveautés quant aux rêves, quant aux explorations d’un même lieu (pas du tout la même chose si on explore avec ou sans troupes…) et ben on a à présent la possibilité en terme de mouvements d’arpenter la côte d’Avalon en bateau…
Le chapitre VIII est en cours et on en est à 1h30 de jeu. Les interactions avec les chevaliers de la table ronde s’intensifient et se multiplient. Encore une fois, un des multiples changements que met en scène cette campagne est que la diplomatie est réllement très présente et importante. Cela contribue à sa fraicheur et jamais on a eu autant de cartes Diplo dans nos decks.
Sinon, on sent bien que “il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark” et que bientôt, il faudra choisir entre les pseudo-justes ou… les pseudo-justes!!!
Les précurseurs ne sont plus aussi directement au coeur du jeu et ce sont bien nos ami(e)s les Légendes qui tiennent le haut de l’affiche. Et il est vrai qu’avec des ami(e)s comme ça, pas besoin d’ennemis comme dirait l’autre…
palferso dit :Sinon, on sent bien que "il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark" et que bientôt, il faudra choisir entre les pseudo-justes ou... les pseudo-justes!!!
palferso dit :Le chapitre VIII est en cours et on en est à 1h30 de jeu. Les interactions avec les chevaliers de la table ronde s'intensifient et se multiplient.
Fin du chapitre 8 hier soir qui aura duré au total 2h40 grosso modo. On attendait beaucoup de la fin du chapitre qui s'est avérée un peu décevante (ceci expliquant peut-être cela...).
On va faire une pause pour préparer tranquillement la rentrée!
On verra la conclusion (mais je ne pense pas qu’il y aura de grandes suprises). En tout cas, les 2 derniers chapitres ont été un peu décevants (mais le niveau était tellement haut depuis le début de cette campagne… ).
Le 8 commençait fort avec des interactions un peu de partout et vraiment rigolotes avec les chevaliers. Le 9 nous fait pas mal prendre la mer ce qui nous a fait changer d’air (c’est le cas de le dire…). Mais la conclusion du 8 était en deça de nos attentes et je pense que la conclusion du 9 sera assez convenue (mais je peux (j’espère!) me tromper).
Ben voilà. Le 9 conclu au total en 2h20 grosso modo. La fin? Bien plus surprenante et épique que ce à quoi on s’attendait. Très beau et l’île que l’on découvrira 600 ans plus tard au cours de la Chute continue à se dessiner sous nos yeux.
Sinon, Caolin a récupéré au cours du chapitre 9 ses derniers souvenirs et sa carte additionnelle de pouvoir perso. Elle a donc ses 3 pouvoirs one shot et 2 pouvoirs persos à disposition (celui de son perso + la carte). On a de quoi voir venir mais on continue à ne pas être totalement sereins, loin de là.
Quant à mon Thébalt, il a conclu en cours de 9 les souvenirs lui permettant de récupérer son 3ème pouvoir one shot. Mais le prérequis quant à la récupération de sa carte additionnelle de pouvoir perso me fait penser que dans le meilleur des cas, je ne pourrai la récupérer avant le 11…
On n’a encore rien utilisé quant à ces cartes des Echos du passé et ça ne me semble pas plus mal vu ce qui se dessine et vu que les créatures niveau 5 n’ont pas encore fait leur entrée en scène qui ne devrait tarder…
L’XP est au final un peu plus massive qu’au Dernier Chevalier mais pas aussi abondante qu’à la Chute. Et surtout, encore une fois, cette campagne est bien plus complexe et exigeante que la Chute notamment en terme de survie vu qu’à Avalon, on n’avait pas ou peu de pression dans le sens où chacun pouvait grosso modo prendre le temps qu’il voulait pour faire ce qu’il lui chantait, le prix à payer étant de devoir collecter et recollecter des ressources pour allumer à nouveau un menhir si on prenait trop de temps à s’entêter à vouloir tout explorer, prendre tout son temps pour récupérer quand on était affaibli, etc. Aux Légendes, pas le choix: on a le sentiment d’être toujours plus ou moins sur le fil et rarement en bon état bien que l’on monte en puissance.
Après quelques mois de pause à la suite du Dernier Chevalier, on remet le couvert pour l’Age des Légendes avec ma douce : Caolin pour elle, Thebalt pour moi. On a enchaîné les 2 premiers chapitres en mode histoire avec les petits ajustements de la V2 (se nourrir permet de récupérer de la santé et faire baisser la terreur mais on peut récupérer son énergie si on ne se nourrit pas) : j’adore TG pour l’aspect narratif et la gestion des combats / diplomatie mais je n’envisage pas de faire mourir mon perso après 20h de jeu (ni même une…)
Premières impressions, forcément à nuancer : on a trouvé l’entrée en matière plus simple que les 2 précédentes campagnes, on a gagné toutes nos rencontres sans en fuir aucune et même si Thebalt été plusieurs fois mourant ou fou, un petit tour à l’avant poste nous a bien requinqué. L"histoire est très sympa, la narration toujours excellente même si ces 2 premiers chapitres sont finalement très linéaires, on ne se pose pas de question sur la marche suivre, mais je ne doute pas que tout ça va se compliquer.
Salut à toi. Ça fait plaisir de te (vous) voir de retour! J’aime beaucoup l’Âge des Légendes. Nous, on a au contraire pas mal souffert sur les premiers chapitres et ça va un peu mieux depuis 2 chapitres (on en est au X). Tu nous diras!
En tout cas, tu me donnes envie de m’y remettre (la rentrée scolaire de ma fille a été fatal à TG et on aime bien enchaîner plusieurs chapitres de rang donc, on attendra probablement Noël pour clôturer la campagne…).
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J’aime beaucoup l’Âge des Légendes. Nous, on a au contraire pas mal souffert sur les premiers chapitres et ça va un peu mieux depuis 2 chapitres (on en est au X). Tu nous diras!