[The tree of life] de Terrence Malick

Bon ayé, l’avant première est terminée, il est temps de donner un premier avis “à chaud”. Je vais tenter dans ces quelques lignes de ne spoiler ni le fond, ni la forme (exceptionnelle!) de façon à ne gâcher le plaisir de personne. Et surtout pas celui de ceux qui, comme moi, n’avaient vu aucune image de the tree of life…


Le dernier film de Terrence Malick est avant tout un film sur la vie et la création, voire la renaissance.
Il semble vouloir opposer, ou du moins différencier, grâce et nature, bonté du croyant et dureté de l’existence. Différents thèmes plus « classiques» sont également abordés, tels que la jalousie, le complexe d’Œdipe, et la réussite. Mais ils sont au final très secondaires, et évoqués par le biais de mots, d‘images furtives, de situations réelles ou fantasmées…et pas toujours dans leur ordre chronologique.
Depuis son 1er film, la balade sauvage, T.M filme la nature comme l’acteur primordial de ses longs métrages. Peu de dialogues, peu d’échanges entre les (vrais) acteurs, dont on explore l’âme mais pour lesquels l’existence physique est secondaire. L’homme, quels que soient ses choix et ses convictions, peut-il lutter contre la (sa) nature?
A l’instar de la ligne rouge, la 1ère heure de the tree of life se veut contemplative, visuellement époustouflante, et animée de voix off et de musique classique (remarquable travail d’Alexandre Desplat). Une structure narrative presque classique va ensuite s’installer, pour mieux illustrer le propos, qui se veut finalement simple dans le fond mais ambitieux par la forme.
Si la comparaison avec 2001 est logique de par l’ambition du discours et un certain regard sur l’existence, l’analogie avec la filmographie de Spielberg me semble moins évidente, tant l’humanisme débordant de ce dernier est, d’une certaine façon, mis a mal par a tree of life.
Une question demeure: Après avoir réalisé l’œuvre de sa vie et recentré ses thèmes majeurs dans ce film fleuve, Terrence Malick n’a-t-il pas simplement fait le tour?



J’attends vos avis, et surtout vos interprétations!


Le dernier film de Terrence Malick est avant tout un film sur la vie et la création, voire la renaissance.
Il semble vouloir opposer, ou du moins différencier, grâce et nature, bonté du croyant et dureté de l’existence.



Y voit-on aussi la dureté du croyant et la bonté de l'existence ? :mrgreen:

Pas encore vu, mais certainement très bientôt (en espérant que le film soit moins gnangnan que la BA).
jean Patrick dit:

Le dernier film de Terrence Malick est avant tout un film sur la vie et la création, voire la renaissance.
Il semble vouloir opposer, ou du moins différencier, grâce et nature, bonté du croyant et dureté de l’existence.


Y voit-on aussi la dureté du croyant et la bonté de l'existence ? :mrgreen:


Clairement non. :)

Malick me semble être un croyant très respectueux de la religion chretienne et, non, le film n'échappe pas à ce côté "gnangnan" que tu as perçu dans la B.A. Et soyons honnête, il risque d'en gêner plus d'un. Plusieurs spetateurs de la salle se sont même marrés devant la naïveté de certaines scènes. J'avais envie de leur dire: "vous êtes venus sans savoir ce que vous alliez voir ou bien?". Raaaah, le public tourangeau...:?

le film a fait un tolé lors de sa projection.
Terence Malick semble s’enliser dans ce qu’il fait : de belles images,mais un propos mièvre.

Hadoken_ dit:le film a fait un tolé lors de sa projection.
Terence Malick semble s'enliser dans ce qu'il fait : de belles images,mais un propos mièvre.


La mièvrerie de ses films précédents se discute. Mais il est possible que Tree of Life soit son film le plus simple, le moins profond, et qu'il flirte avec la mièvrerie. Sans doute aussi parce que l'homme y est encore plus en retrait qu'a l'accoutumée, qu'il s'adresse à Dieu et s'interroge sur la vie. A noter que cette dernière phrase pourrait commenter la ligne rouge, mais sans en être le thème exclusif.

Je viens d’en lire une critique destructive sur Médiapart, qui a priori me dissuade un peu. Mallick se serait-il enlisé dans lui-même ?

Je suis allé le voir hier et ça m’a globalement saoûlé.

L’humain disparaît complètement pendant une super longue partie “National Geographic / Gloire à Dieu” assez jolie mais vraiment, on avait compris au bout de 2-3 minutes (une ellipse à la kubrik aurait été utile non? )
Je trouve que Malick filme bien la nature quand elle est vue par des humains.
ça donne de belles scènes avec les gamins dans le jardin, par exemple…
Tout le monde joue très bien.

Mais le propos m’a un peu énervé. Les métaphores bibliques appuyées, déjà c’était limite embarrassant pour Malick (les plans sur les mains sans arrêt, l’arbre ascenseur vers Dieu…)

C’est un film qui ne pose aucune question, soit on est croyant (et si possible catho) et on adhère soit on ne l’est pas. Et on est déçu.
J’ai beaucoup pensé au 2001 de Kubrik en voyant ce film, sauf que Kubrik choisit de représenter Dieu d’une toute autre manière, et ne le lie à aucune des religions que nous connaissons.

ça reste très joli. Mais je préfère quand Malick s’attaque à des scénarios plus classiques, finalement.

Désolé si tout ça est mal dit. Tiens je vais aller voir ce qu’en dit Mediapart du coup

Assez enthousiaste au début pour allé le voir, vous venez de me refroidir et je pense finalement que ce film n’est pas fait pour moi.

ça vaut quand même le coup de le voir au ciné parce que c’est incroyablement beau par moments.

J'avais envie de leur dire: "vous êtes venus sans savoir ce que vous alliez voir ou bien?"


Pour aller voir un film, il faut forcément se documenter dessus, lire les forums, regarder les teasers, bandes annonces etc ... ? Tu sais il existe encore des gens qui vont voir les films sans en connaitre le contenu à l'avance. Alors se moquer des gens parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils vont voir...j'ai envie de dire : heuresement qu'il y'en a encore un peu des gens comme ça...
viking dit:Je suis allé le voir hier et ça m'a globalement saoûlé.
L'humain disparaît complètement pendant une super longue partie "National Geographic / Gloire à Dieu" assez jolie mais vraiment, on avait compris au bout de 2-3 minutes (une ellipse à la kubrik aurait été utile non? )
Je trouve que Malick filme bien la nature quand elle est vue par des humains.
ça donne de belles scènes avec les gamins dans le jardin, par exemple...
Tout le monde joue très bien.
Mais le propos m'a un peu énervé. Les métaphores bibliques appuyées, déjà c'était limite embarrassant pour Malick (les plans sur les mains sans arrêt, l'arbre ascenseur vers Dieu...)
C'est un film qui ne pose aucune question, soit on est croyant (et si possible catho) et on adhère soit on ne l'est pas. Et on est déçu.
J'ai beaucoup pensé au 2001 de Kubrik en voyant ce film, sauf que Kubrik choisit de représenter Dieu d'une toute autre manière, et ne le lie à aucune des religions que nous connaissons.
ça reste très joli. Mais je préfère quand Malick s'attaque à des scénarios plus classiques, finalement.
Désolé si tout ça est mal dit. Tiens je vais aller voir ce qu'en dit Mediapart du coup


Je suis malheureusement totalement d'accord avec toi...Malick s'est caricaturé sur ce coup. :cry:

Je suis aussi assez d'accord avec sismik sur le public au ciné, mais entendre des gens se marrer pendant un Malick est un peu gênant. Je n'ai plus qu'a m'auto-flageller pour ne pas avoir choisi une salle plus intimiste. :oops:
viking dit:
J'ai beaucoup pensé au 2001 de Kubrik en voyant ce film, sauf que Kubrik choisit de représenter Dieu d'une toute autre manière, et ne le lie à aucune des religions que nous connaissons.


HS :

J'ai beaucoup de mal a comprendre ce consensus sur 2001 avec le monolithe=dieu qu'on retrouve souvent dans les critiques, à aucun moment le monolithe n'est présenté comme autre chose qu'un objet (issu d'une volonté qui dépasse l'humain)...
spleen dit:
viking dit:
J'ai beaucoup pensé au 2001 de Kubrik en voyant ce film, sauf que Kubrik choisit de représenter Dieu d'une toute autre manière, et ne le lie à aucune des religions que nous connaissons.

HS :
J'ai beaucoup de mal a comprendre ce consensus sur 2001 avec le monolithe=dieu qu'on retrouve souvent dans les critiques, à aucun moment le monolithe n'est présenté comme autre chose qu'un objet (issu d'une volonté qui dépasse l'humain)...


C'est jutement ce qui est bien vu, chacun était libre de projeter ses propres croyances ou de se questionner.

Pour le Malick, je n'ai pas d'avis ne l'ayant pas encore vu.
spleen dit:
viking dit:
J'ai beaucoup pensé au 2001 de Kubrik en voyant ce film, sauf que Kubrik choisit de représenter Dieu d'une toute autre manière, et ne le lie à aucune des religions que nous connaissons.

HS :
J'ai beaucoup de mal a comprendre ce consensus sur 2001 avec le monolithe=dieu qu'on retrouve souvent dans les critiques, à aucun moment le monolithe n'est présenté comme autre chose qu'un objet (issu d'une volonté qui dépasse l'humain)...


Ah tiens, je crois pas avoir dit que c'est au monolithe que je faisais allusion... Comme quoi! :wink:

Ceci dit en parlant de dieu je fais sûrement un abus de langage, disons quelque chose qui dépasse l'humain comme tu dis, et qui est lié à l'au-delà et à la naissance de la vie.

Ce film en appelle assurément à une certaine transcendance.
Pour un athée complet, ce film n’a, je pense, aucun intérêt, en tous les cas, pas plus qu’un joli livre d’images.

Ce film pose la question de la place de l’individu dans l’univers (ce qui appelle dans le film à une reconstitution de l’apparition des humains depuis le Big Bang) et le rapport de l’individu avec cette transcendance, qui s’incarne tour à tour dans le père, la mère, la mort et finalement Dieu et la Création.

Ce film, avant tout contemplatif, est également un essai sur la mémoire ( la dernière scène du film étant sans nul doute inspirée par Saint Augustin, Les Confessions, livre X).

J’ai trouvé dans ce film plus de questions que de réponses, et cela n’a pas été pour me déplaire.

Ouaip, c’est sûr que faut pas y aller pour voir une histoire. il y a une dramatique, mais c’est à mon avis de second plan et surtout un peu simplet…
Et étonnamment, je pense que ce que j’ai le mieux aimé, moi c’est ces 30 premières minutes autour de la création et de l’évolution du monde… Les images et la musique m’ont entrainé dans une état de questionnement mystique -sisi- assez intéressant, à l’instar d’un voyage Odyssée de l’espace…

Je ne dis pas que le reste est nul, mais je trouve que T. Malick en fait trop. Il traine trop dans ce même état d’esprit contemplatif, réflexif, ou ce que vous voudrez. La succession incessante de plans en contre-plongée, vision du ciel, vision des arbres, vision des parents, vision des buildings, etc… De même que la musique impose les émotions et semble vouloir dramatiser des moments somme toute assez communs d’enfance -un enfant vole une robe dans une chambre d’une autre, mon dieu, quelle adrénaline et quel mal…
Après tant de beauté naturelle, je pense que la sobriété aurait justement, souvent mieux servi son propos… m’enfin c’est mon point de vue…
Un histoire de souvenirs d’enfance qui aurait mérité un élagage de printemps, pour mieux s’intégrer dans la dramatique et mieux profiter de plus rares moments lyriques, mystiques, poétiques, etc… :pouicboulet:

Mais il reste à voir à mon avis. On ne se questionnera jamais assez sur notre rôle d’humain…

Par contre je ne suis pas d’accord : il y a clairement une dureté du croyant, ne serait-ce que le père, et une bonté de l’existence, ne serait-ce que les nombreux moments de joie familiale !

J'ai trouvé dans ce film plus de questions que de réponses, et cela n'a pas été pour me déplaire.


Et ben justement, moi j'ai trouvé que Malick répondait à notre place à toutes ces questions :

Comment élever son enfant dans un monde dur?
=> Dieu.
[SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL]
Je fais allusion au moment où le père prend conscience de son "erreur" d'avoir voulu apprendre à son gamin à être dur (la "voie de la nature"), alors que, bordel, tout le monde le sait, il faut tendre l'autre joue.
[/SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL]

Comment supporter la perte d'un enfant?
=> T'inquiètes, y'a Dieu.

Même du point de vue d'un croyant les questions posées (intéressantes, d'ailleurs... comme garder la foi quand on est confronté à quelque chose d'injuste) sont résolues par la démonstration finale de Malick.

Enfin, je l'ai vu comme ça...
viking dit:
Et ben justement, moi j'ai trouvé que Malick répondait à notre place à toutes ces questions :
Comment élever son enfant dans un monde dur?
=> Dieu. Je fais allusion au moment où le père prend conscience de son "erreur" d'avoir voulu apprendre à son gamin à être dur (la "voie de la nature"), alors que, bordel, tout le monde le sait, il faut tendre l'autre joue.
Comment supporter la perte d'un enfant?
=> T'inquiètes, y'a Dieu.
Même du point de vue d'un croyant les questions posées (intéressantes, d'ailleurs... comme garder la foi quand on est confronté à quelque chose d'injuste) sont résolues par la démonstration finale de Malick.
Enfin, je l'ai vu comme ça...


Étonnement, j'ai trouvé dans ce film une toute autre conclusion.
La mort de l'enfant, qui intervient au début du film, n'est pour moi qu'un "artifice" (le mot est léger pour un sujet grave, mais je ne trouve pas mieux) qui induit le héros "version présente/Sean Penn" à s'interroger sur lui-même.

Une fois ce questionnement posé, il passe en revue plusieurs réponses possibles : une réponse scientifique avec l'évolution, puis il essaie de se définir par rapport à sa mère, puis à son père, puis à Dieu et à la Création. Mais il ne trouve aucune de ces réponses satisfaisantes.
Finalement, la réponse qu'il trouve est tout simplement la mémoire : il est qui il est par ce qu'il a vécu, ceux qu'il a aimé, et parce qu'il se recherche.
C'est pourquoi la dernière scène présentent un étrange mélange de personnages issus des différentes époques de sa vie, mais aussi le héros version présente poursuivant le héros version passée.
Il ne suit donc ni la voie de son Père (nature), ni celle de sa mère (grâce), mais se libère de ses parents et du deuil de son frère en empruntant sa propre voie.

C'est pour ça que je n'ai pas trouvé ce film si Gnangnan, parce que la réponse qu'il apporte n'est pas le sempiternel "Les voies de Dieu sont impénétrables"...

Si effectivement le cinéaste apporte une réponse tranchée à la question "Qui suis-je ?", la façon originale qu'il a de la traiter fait, pour moi, tout l'attrait de ce film.
Bushinone dit:
viking dit:
Comment élever son enfant dans un monde dur?
=> Dieu. Je fais allusion au moment où le père prend conscience de son "erreur" d'avoir voulu apprendre à son gamin à être dur (la "voie de la nature"), alors que, bordel, tout le monde le sait, il faut tendre l'autre joue.

Étonnement, j'ai trouvé dans ce film une toute autre conclusion.
La mort de l'enfant, qui intervient au début du film, n'est pour moi qu'un "artifice" (le mot est léger pour un sujet grave, mais je ne trouve pas mieux) qui induit le héros "version présente/Sean Penn" à s'interroger sur lui-même.
Une fois ce questionnement posé, il passe en revue plusieurs réponses possibles : une réponse scientifique avec l'évolution, puis il essaie de se définir par rapport à sa mère, puis à son père, puis à Dieu et à la Création. Mais il ne trouve aucune de ces réponses satisfaisantes.
Finalement, la réponse qu'il trouve est tout simplement la mémoire : il est qui il est par ce qu'il a vécu, ceux qu'il a aimé, et parce qu'il se recherche.
C'est pourquoi la dernière scène présentent un étrange mélange de personnages issus des différentes époques de sa vie, mais aussi le héros version présente poursuivant le héros version passée.
Il ne suit donc ni la voie de son Père (nature), ni celle de sa mère (grâce), mais se libère de ses parents et du deuil de son frère en empruntant sa propre voie.
C'est pour ça que je n'ai pas trouvé ce film si Gnangnan, parce que la réponse qu'il apporte n'est pas le sempiternel "Les voies de Dieu sont impénétrables"...


Tout ça est très juste. Mais ça reste somme toute assez basique, puisque le film joue de cette dualité du début à la fin. J'ai aussi ressenti une volonté de la part de Malick de modérer la puissance de la religion, mais je trouve dommage cette forme de rédemption de la part du père, qui s'incline donc devant la grâce, seul recours viable à l'éducation. Sur ce dernier thème le discours n'est vraiment pas assez nuancé je trouve. Je sens par ailleurs T.M excedé par l'obsession de la réussite américaine.

La bonté de la nature est censée (j'imagine) être incarnée par un plan SPOIL/ le gros dinausore qui épargne le petit/SPOIL.

Malheureusement, c'est techniquement parlant le plan le plus raté du film, et c'est pour moi assez symptomatique.

Et d'une manière générale, je ne trouve pas le film assez bien écrit. :?

Mais il n'est pas mauvais, loin de là.
Bushinone dit:
Étonnement, j'ai trouvé dans ce film une toute autre conclusion.
La mort de l'enfant, qui intervient au début du film, n'est pour moi qu'un "artifice" (le mot est léger pour un sujet grave, mais je ne trouve pas mieux) qui induit le héros "version présente/Sean Penn" à s'interroger sur lui-même.
Une fois ce questionnement posé, il passe en revue plusieurs réponses possibles : une réponse scientifique avec l'évolution, puis il essaie de se définir par rapport à sa mère, puis à son père, puis à Dieu et à la Création. Mais il ne trouve aucune de ces réponses satisfaisantes.
Finalement, la réponse qu'il trouve est tout simplement la mémoire : il est qui il est par ce qu'il a vécu, ceux qu'il a aimé, et parce qu'il se recherche.
C'est pourquoi la dernière scène présentent un étrange mélange de personnages issus des différentes époques de sa vie, mais aussi le héros version présente poursuivant le héros version passée.
Il ne suit donc ni la voie de son Père (nature), ni celle de sa mère (grâce), mais se libère de ses parents et du deuil de son frère en empruntant sa propre voie.
C'est pour ça que je n'ai pas trouvé ce film si Gnangnan, parce que la réponse qu'il apporte n'est pas le sempiternel "Les voies de Dieu sont impénétrables"...
Si effectivement le cinéaste apporte une réponse tranchée à la question "Qui suis-je ?", la façon originale qu'il a de la traiter fait, pour moi, tout l'attrait de ce film.


Oups... Ben j'ai pas du tout compris le film!
J'ai vu dans cette scène finale une représentation du paradis, moi!
Du coup, oui, en effet, vu comme ça le film est déjà plus intéressant...

Et beaucoup moins obsédé par la religion que ce que j'en pensais.

Je te remercie vraiment d'avoir livré ton analyse parce que je n'avais pas du tout compris cette scène...