Pierre2.0 dit:Leonidas300, j'interprète peut être mal tes propos, mais quand je lis :Leonidas300 dit:
Si ce scénario correspond à la réalité (et je le répète, je n'ai aucune idée de ce qui s'est réellement passé, donc inutile de monter au cocotier), ce sont les parents qui sont seuls à blamer, car ils ont eu un comportement parasitaire en ne faisant courir les risques qu'à leurs enfants.
J'ai effectivement l'impression de savoir où est la fracture dont je parle et que Bertrand a bien résumé à mon sens.
Mais je me trompe peut être sur l'interprétation de tes propos, auquel cas je m'en excuse.
Pour moi, le comportement parasitaire n'est ni de droite, ni de gauche. Il consiste, très très schématiquement, à abuser de la générosité des autres. Généralement, il est le fait de gens qui n'ont nullement besoin d'aide, mais choisissent délibérément de profiter des lacunes du système. Attention, je ne parle spécifiquement du cas de cette maternelle (je deteste porter des jugements sur les cas que je ne connais pas).
Maintenant, tu as l'air de croire (mais je me suis probablement mal exprimé), que face à un comportement parasitaire, la réaction "de droite" consiste à punir les enfants en disant "vous étiez prévenu".
Ce type de réponse n'est pas de droite, elle relève de l'incompétence.
Toute entreprise se doit d'avoir des scénarios de secours pour gérer son activité. Il est quand même impensable que personne dans cette cantine n'ait un jour imaginé qu'un enfant puisse se présenter le 1er du mois avec ses tickets non payés. Il est inacceptable d'être pris au dépourvu sur un cas aussi facile à prévoir et d'avoir pour seule réponse, le pain et l'eau. Avoir 30 paquets de nouilles, une grande plaque chauffante et une marmite, ça me parait être à la portée budgétaire de n'importe quelle mairie.
Dans le cas d'écoles ayant beaucoup plus d'élèves, j'imagine qu'un surplus est prévu budgétairement et qu'il permet, sauf cas vraiment exceptionnel, d'éviter ce triste cas de figure.
Plusieurs choses me chagrinent dans cette histoire :
- l'incompétence manifeste de l'administration
- le traitement journalistique très orienté
- la politisation de l'affaire, qui serait symptomatique d'une gestion "de droite"
La générosité n'est pas une valeur politique et je n'accepte pas qu'un camps s'en autoproclame seul defenseur.