Tolérance zéro? Une application à Maincy

Kouynemum dit:l'avantage, c'est qu'on en parle, fort.


Vu la manière dont le sujet est traité, je ne sais pas si c'est vraiment un avantage. Mais j'ai pu rater le papier qui reprend et interroge la fin du communiqué de la FCPE que tu cites.

xavo dit: Vu la manière dont le sujet est traité, je ne sais pas si c'est vraiment un avantage. Mais j'ai pu rater le papier qui reprend et interroge la fin du communiqué de la FCPE que tu cites.

je trouve le papier du Figaro plutôt équilibré.
edit : à la FCPE de faire son travail et de proposer des solutions et.ou des mises à plat.
il me semble en effet contreproductif de s'agiter en faisant mine de mettre à jour un scandale. aux structures associatives de saisir l'occasion et de pointer le vrai pb, qui n'est pas celui du pain et de l'eau.
la FCPE dit:Au-delà du cas particulier de Maincy, alors que de nombreuses familles ne peuvent pas payer la cantine à leur enfant, instaurer un droit à la restauration scolaire serait reconnaître le droit de l’enfant à disposer d’au moins un repas équilibré par jour."

Keiyan dit:Enfin, relisez tout de même la dépêche AFP... Il manquait 9 repas. Sur combien ? 50 environ, au vu de la taille de la maternelle.
Que fallait-il faire ? Qu'auriez-vous fait ? Vous avez 50 gosses, et 41 repas, c'est la situation de départ. Sur votre liste des gamins qui seront là, y'a 41 noms. Manque de bol, sur le pas de la porte, y'en a 50.


Ici, il y a une supposition sous-jacente. Tous les parents de cette école ont TOUJOURS payé les repas à temps. Si ce n'est pas le cas, la situation se serait déjà présentée. J'ai du mal à imaginer que la situation ne soit jamais présentée depuis que la cantine existe. Si elle a déjà existé, ils savent la gérer

Chère Madame Kouynemum,
J'avais écrit (mais pas répété) plutôt :

Fadest dit:Sauf que je présume qu'avec le principe de commander les repas à l'extérieur, les cantines n'ont plus le droit de faire la cuisine maintenant...


Maintenant, c'est un choix, je sais que notre mairie a acheté un micro-onde à la cantine juste pour faire réchauffer les plats de Luc (qui sert aussi maintenant aux autres enfants allergiques). Certes, c'est un petit village, donc une cantine avec un cuisinier qui prépare les repas.
Et qui n'hésite pas le jour ou il y a un problème (tupperware renversé...) à prendre son téléphone pour nous prévenir et voir ce qu'on peut faire.

Petite digression sur le thème :

Il me semblait qu'un des axes que se doit de développer l'école en france est l'éducation à la santé : alimentation équilibrée, lutte contre l'obésité... ect.
Peut être faudrait il que certains de nos élus relisent certains textes...

Moi, toute cette histoire me rend :pouicvomi:

Mais bon : enlevons plus à ceux qui en ont le moins...
et tout ira de mieux en mieux.

J'ai mal à mon école, j'ai mal à ma France !!!

Les affaires de règlement de cantine, de partage des steaks et d'allergie sont un pare-soleil.

Si on a bien dit aux enfants de "gronder leurs parents" et si l'affaire s'est reproduite avec des primaires, il s'agit d'un choix délibéré, pas juste d'un incident "Mince, 9 repas manquent". C'est ce choix là qui est en question et qui relève de la tolérance zéro.

Pour ce qui est des règlements, c'est le deuxième aspect du problème : plein de gens, maintenant, se trouvent stressés, voire dépressifs, parce qu'ils sont toujours en train de chercher à quel réglement ils pourraient être en train de désobéir. Respecter le règlement devient l'alpha et l'oméga du sens de ce que l'on fait.
Eh bien non. Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus.
Ca nous est arrivé qu'un môme soit "oublié" par un parent à midi, ait mal compris, que le parent ait un empêchement. Ces mômes ont toujours mangé car on a toujours trouvé une solution : on partage avec les autres, perso j'ai déjà partagé mon repas avec un élève, je suis déjà allé acheté une tarte au fromage pour un élève. Personne n'est mort, les parents sont venus s'excuser, rembourser, offrir un petit cadeau pour dire merci, ou un dessin. Les dames de service ont déjà partagé des repas, les parents d'élèves trouvent ca normal. C'est pas un paradis, ca gueule parfois, mais on trouve toujours des solutions humaines.
Maintenant, dans une école à côté, la directrice stresse, elle contrôle tout par peur du règlement, tout le monde le vit mal.
Ce matin, ma collègue de CE1 a fait une matinée du goût, des parents ont apportés plein de plats de leur pays, les enfants ont gouté à plein de choses, et personne n'est mort, tout le monde était content.
Les allergies, on les connaît, ceux qui ne mangent pas de porc, on les connaît et ils savent le dire, et ca ne nous empêche rien.
Le vrai problème n'est pas le règlement mais la capacité des gens à croire que l'humanité est plus importante que le règlement que celui-ci conduit à des choses idiotes ou injustes.
Personne n'est parfait, mais je crois qu'il faut assumer ses erreurs et ne pas se réfugier derrière des excuses qui excluent l'humanité.

Donc, je redirais que le vrai problème est LE CHOIX que font les gens, que nous faisons tous.


Leonidas300, j'interprète peut être mal tes propos, mais quand je lis :

Leonidas300 dit:
Si ce scénario correspond à la réalité (et je le répète, je n'ai aucune idée de ce qui s'est réellement passé, donc inutile de monter au cocotier), ce sont les parents qui sont seuls à blamer, car ils ont eu un comportement parasitaire en ne faisant courir les risques qu'à leurs enfants.

J'ai effectivement l'impression de savoir où est la fracture dont je parle et que Bertrand a bien résumé à mon sens.
Mais je me trompe peut être sur l'interprétation de tes propos, auquel cas je m'en excuse.

Fadest dit:Chère Madame Kouynemum,
J'avais écrit (mais pas répété) plutôt :
Fadest dit:Sauf que je présume qu'avec le principe de commander les repas à l'extérieur, les cantines n'ont plus le droit de faire la cuisine maintenant...



Cher monsieur Fadest,

Vous m'en voyez toute marrie . :oops:

Kouynemum dit:
xavo dit: Vu la manière dont le sujet est traité, je ne sais pas si c'est vraiment un avantage. Mais j'ai pu rater le papier qui reprend et interroge la fin du communiqué de la FCPE que tu cites.

je trouve le papier du Figaro plutôt équilibré.


Oui oui pareil. Je pensais au sujet que j'ai vu à la télé et à l'article de libé dont on a parlé ici. La fin du communiqué quaquel je pense : "Compte tenu des modes de vie des parents aujourd’hui, un service de restauration scolaire adapté aux rythmes et aux besoins des enfants n’est-il pas devenu une obligation de service public ?".

Pierre2.0 dit:Leonidas300, j'interprète peut être mal tes propos, mais quand je lis :
Leonidas300 dit:
Si ce scénario correspond à la réalité (et je le répète, je n'ai aucune idée de ce qui s'est réellement passé, donc inutile de monter au cocotier), ce sont les parents qui sont seuls à blamer, car ils ont eu un comportement parasitaire en ne faisant courir les risques qu'à leurs enfants.

J'ai effectivement l'impression de savoir où est la fracture dont je parle et que Bertrand a bien résumé à mon sens.
Mais je me trompe peut être sur l'interprétation de tes propos, auquel cas je m'en excuse.


Pour moi, le comportement parasitaire n'est ni de droite, ni de gauche. Il consiste, très très schématiquement, à abuser de la générosité des autres. Généralement, il est le fait de gens qui n'ont nullement besoin d'aide, mais choisissent délibérément de profiter des lacunes du système. Attention, je ne parle spécifiquement du cas de cette maternelle (je deteste porter des jugements sur les cas que je ne connais pas).
Maintenant, tu as l'air de croire (mais je me suis probablement mal exprimé), que face à un comportement parasitaire, la réaction "de droite" consiste à punir les enfants en disant "vous étiez prévenu".
Ce type de réponse n'est pas de droite, elle relève de l'incompétence.
Toute entreprise se doit d'avoir des scénarios de secours pour gérer son activité. Il est quand même impensable que personne dans cette cantine n'ait un jour imaginé qu'un enfant puisse se présenter le 1er du mois avec ses tickets non payés. Il est inacceptable d'être pris au dépourvu sur un cas aussi facile à prévoir et d'avoir pour seule réponse, le pain et l'eau. Avoir 30 paquets de nouilles, une grande plaque chauffante et une marmite, ça me parait être à la portée budgétaire de n'importe quelle mairie.
Dans le cas d'écoles ayant beaucoup plus d'élèves, j'imagine qu'un surplus est prévu budgétairement et qu'il permet, sauf cas vraiment exceptionnel, d'éviter ce triste cas de figure.
Plusieurs choses me chagrinent dans cette histoire :
- l'incompétence manifeste de l'administration
- le traitement journalistique très orienté
- la politisation de l'affaire, qui serait symptomatique d'une gestion "de droite"
La générosité n'est pas une valeur politique et je n'accepte pas qu'un camps s'en autoproclame seul defenseur.

Leonidas300 dit: Plusieurs choses me chagrinent dans cette histoire :
- l'incompétence manifeste de l'administration

Sur ce fait entièrement d'accord. Elle n'a pas anticipé les conséquences de sa décision.
Leonidas300 dit: - le traitement journalistique très orienté

Là on l'est moins. Même si tu te focalises sur l'article de Libé. D'autres articles existent.
Leonidas300 dit: - la politisation de l'affaire, qui serait symptomatique d'une gestion "de droite"

Quand j'écrivais cela:
bertrand dit:
wolfodeiwolfy dit: Pour ce qui est la fracture gauche droite. Je ne suis pas sûr de voir le lien dans l'histoire à moins de tirer très très fort par les cheveux.

Dans les grandes lignes:
A droite,on met l'accent sur la responsabilité individuelle,le sort des enfants est tributaire de leurs parents ,seuls responsables.On voit dans l'affaire surtout une responsabilité parentale.On est plus compréhensif envers l'institution.
A gauche on pense que les institutions doivent , lorsque cela est nécessaire, suppléer aux déficiences parentales. On voit dans l'affaire ,nonobstant la responsabilité parentale,surtout une déficience de l'institution et un bon exemple de problèmes qu'engendre l'application de la "tolérance zéro".
Au centre?

je pensais aux réactions à l'affaire .
Quant à la politisation ...Ce n'est pas une question de stigmatisation d'une gestion de droite mais il s'agit de Politique:
"Compte tenu des modes de vie des parents aujourd’hui, un service de restauration scolaire adapté aux rythmes et aux besoins des enfants n’est-il pas devenu une obligation de service public ?".

Leonidas300 dit:La générosité n'est pas une valeur politique et je n'accepte pas qu'un camps s'en autoproclame seul defenseur.


Des associations caritatives, il en existe en effet aussi bien de droite que de gauche, de religieuses que d'athées.
Par contre je crois avoir lu qu'à droite on donnerait plus (en temps et en argent ) à des organisations purement caritatives alors qu'a gauche on donnerait (en temps et en argent) plus à des organisations caritatives /revendicatives.
Schématiquement à droite la générosité est considérée comme affaire de choix personnel tandis qu' à gauche on lui préfére le terme de solidarité et l'on attend des institutions qu'elle mette en place cette solidarité financée par l'impôt .
(sous réserves que j'ai bien compris l'article. Je vais tenter de le retrouver)

je la trouve très bien ta réponse. Et très intéressante.

Leonidas300 dit:je la trouve très bien ta réponse. Et très intéressante.


Je te remercie.Mais que cela ne t'empêche pas de me contredire. :wink:

Bertrand, je ne vais pas te contredire si je pense que tu as raison (sauf sur le traitement journalistique. Mais effectivement, je me focalise sur libé).

Dire que la différence droite gauche se situe, entre autre, au niveau de la conception de la responsabilité individuelle et du rôle de l'état, je dirais que c'est probablement vrai.
Je pense aussi que la droite est plus pragmatique, et que la gauche plus dogmatique (ce n'est pas un gros mot). Je n'ai pas trop le temps de développer, il y aurait de quoi écrire une bibliothèque là dessus. C'est mon grand sujet de réflexion en ce moment : doit-on accepter un acte individuellement condamnable s'il est au service d'une cause noble, et si oui, où fixer la limite de l'acceptable (et comment).
Je précise que je ne donne que mon humble opinion, qui n'engage que moi, et que je me situe sur le plan théorique. Il y a des milliers d'exemples de pragmatisme à gauche, et des milliers de dogmatisme à droite ...

Leonidas300 dit:
Ce type de réponse n'est pas de droite, elle relève de l'incompétence.
Toute entreprise se doit d'avoir des scénarios de secours pour gérer son activité. Il est quand même impensable que personne dans cette cantine n'ait un jour imaginé qu'un enfant puisse se présenter le 1er du mois avec ses tickets non payés. Il est inacceptable d'être pris au dépourvu sur un cas aussi facile à prévoir et d'avoir pour seule réponse, le pain et l'eau. Avoir 30 paquets de nouilles, une grande plaque chauffante et une marmite, ça me parait être à la portée budgétaire de n'importe quelle mairie.
Dans le cas d'écoles ayant beaucoup plus d'élèves, j'imagine qu'un surplus est prévu budgétairement et qu'il permet, sauf cas vraiment exceptionnel, d'éviter ce triste cas de figure.
Plusieurs choses me chagrinent dans cette histoire :
- l'incompétence manifeste de l'administration
- le traitement journalistique très orienté
- la politisation de l'affaire, qui serait symptomatique d'une gestion "de droite"
La générosité n'est pas une valeur politique et je n'accepte pas qu'un camps s'en autoproclame seul defenseur.


ce n'est pas comme ça que les choses s'organisent.
la restauration scolaire du primaire et des maternelles est de la responsabilité des services municipaux.
au même titre que l'entretien des locaux scolaires, de l'organisation et du recrutement des pions pour les garderies du matin et/ou du soir.
ce n'est donc pas un pb d'incompétence si la réponse est du pain et de l'eau, c'est un choix municipal.
dans chaque service de repas, il y a bien évidement toujours un peu de rab.
il n'est pas question de gnérosité, il est question d'employer ou pas des fonds publics à une mission que l'on définit ou pas comme une mission de service public : assurer le repas des enfants scolarisés.

Donc, tu sous-entend qu'une majorité au conseil municipal a été réunie sur le principe de donner du pain et de l'eau 3 à 6 ans en cas de non paiement de la cantine, et ce, dès le 1er jour ? et que cela n'aurait ému personne dans l'opposition ?

Leonidas300 dit: Bertrand, je ne vais pas te contredire si je pense que tu as raison (sauf sur le traitement journalistique. Mais effectivement, je me focalise sur libé).

C'est que pour moi , "intéressant" ne signifie pas que je sois d'accord mais que j'y vois une certaine pertinence sans forcément adhérer.
Ainsi dans le topic "présidentielles: demandez le programme" je poste des textes qui sont loin de représenter ma pensée ( d'ailleurs très brouillonne) mais qui émettent des avis intéressants.
Leonidas300 dit: Dire que la différence droite gauche se situe, entre autre, au niveau de la conception de la responsabilité individuelle et du rôle de l'état, je dirais que c'est probablement vrai.
Je pense aussi que la droite est plus pragmatique, et que la gauche plus dogmatique (ce n'est pas un gros mot).


Plutôt que "dogmatique" j'utiliserais "idéologique. Et je suis à moitié d'accord avec toi. C'est peut-être vrai au plan économique et social mais pas au plan sociétal.

Mais nous sommes hors sujet.

Leonidas300 dit:Donc, tu sous-entend qu'une majorité au conseil municipal a été réunie sur le principe de donner du pain et de l'eau 3 à 6 ans en cas de non paiement de la cantine, et ce, dès le 1er jour ? et que cela n'aurait ému personne dans l'opposition ?


je ne sous entend rien.
et je ne me place surtout pas du côté sensationnaliste qui ressort de l'image "donner du pain et de l'eau à des enfants".
je le répète, c'est, à mon avis, se tromper de débat.
mais il me parait évident, oui, que la décision d'accueillir ou pas à la cantine les enfants dont la facturation est en retard, relève de la compétence municipale.
est-ce une décision du ressort de l'adjoint en charge des questions scolaires, est-ce du ressort du maire, est-ce du ressort d'une décision du conseil municipal, ça je ne sais pas.
j'aurais tendance à penser que ce type de décision qui a trait à l'organisation matérielle de la cantine pourrait être de la seule compétence de l'adjoint avec l'aval du maire, bien sur.
maintenant, libre aux membres du conseil municipal de poser la question en séance du conseil.
il faut avoir présent à l'esprit aussi qu'il s'agit d'une commune de 1700 habitants où tout le monde connait tout le monde.
1700, c'est la population d'un lycée moyen d'une ville de province comme Besançon, par exemple.

Pour information:

Le Point de vue, à titre personnel, d'un juge pour enfant.

A mon sens le rappel de la covention Internationale des droits de l'enfant est très pertinente.

Moi, je ne peux pas croire (peut être par naiveté) que quelqu'un ait délibérement choisi de planifié le pain et l'eau pour les enfants en cas de retard de paiement d'un seul jour.
Je pense tout simplement qu'ils ont été pris de court parce que rien n'avait été prévu. Et ça, c'est de l'incompétence.
Maintenant, l'option 1 (choix délibéré) n'est pas à exclure. Mais comme tu le dis, c'est probablement un adjoint qui a décidé ça seul dans son coin (je vois mal un politicien prendre une décision aussi impopulaire, mais je me trompe peut être). Si c'est un obscur adjoint, pour moi, il a outrepassé ses fonctions. Si c'est le maire, ça devient alors un choix politique en effet. Et son choix serait alors particulièrement odieux.
On en revient au traitement journalistique du sujet :
- qui a pris cette décision ? le maire ? un obscur adjoint ? ou bien personne ne s'y est interessé avant que le cas se produise ?
- dans quelles circonstances ? le sujet avait-il donné lieu à débat auparavant au sein de l'admninistration ? le pb était-il réccurent ?

Je dis juste que le traitement, notamment par libé, laisse trop de zones d'ombre à mon gout. Rien de plus.

Leonidas300 dit:
Maintenant, l'option 1 (choix délibéré) n'est pas à exclure. Mais comme tu le dis, c'est probablement un adjoint qui a décidé ça seul dans son coin (je vois mal un politicien prendre une décision aussi impopulaire, mais je me trompe peut être). Si c'est un obscur adjoint, pour moi, il a outrepassé ses fonctions. Si c'est le maire, ça devient alors un choix politique en effet. Et son choix serait alors particulièrement odieux.


Pourquoi? On parle d'une commune de 1750 habitant pas d'une grosse ville! Le maire il est pas occupé à 100% par la mairie: je vois pas pourquoi le fait que ça soit le maire rende la décision plus odieuse et politique que si c'était un adjoint... non je vois pas