El comandante dit:Guardian dit:[...]A paper published yesterday in the journal Environment and Urbanization shows that the places where population has been growing fastest are those in which carbon dioxide has been growing most slowly, and vice versa. Between 1980 and 2005, for instance, sub-Saharan Africa produced 18.5% of the world's population growth and just 2.4% of the growth in CO2. North America turned out only 4% of the extra people, but 14% of the extra emissions. Sixty-three percent of the world's population growth happened in places with very low emissions.
Even this does not capture it. The paper points out that about one sixth of the world's population is so poor that it produces no significant emissions at all.
L'augmentation de la population fait augmenter les taux de CO2
même chez les pauvres (2,4%).El comandante dit:Guardian dit:While there's a weak correlation between global warming and population growth, there's a strong correlation between global warming and wealth.
J'aimerais vraiment être d'accord, malheureusement, il n'y a aucun chiffre global, et il parle de la conso des yachts de luxe mais pas des ferries pour pauvres. Là, c'est pas sérieux.

El comandante dit:Guardian dit:In May the Sunday Times carried an article headlined "Billionaire club in bid to curb overpopulation". It revealed that "some of America's leading billionaires have met secretly" to decide which good cause they should support. "A consensus emerged that they would back a strategy in which population growth would be tackled as a potentially disastrous environmental, social and industrial threat." The ultra-rich, in other words, have decided that it's the very poor who are trashing the planet. You grope for a metaphor, but it's impossible to satirise.
Bon, ma paranoïa viscérale aimerait lire : les riches vont bientôt blâmer les pauvres de pourrir la planète. Mais c'est ce qu'en "déduit" Monbiot dans le Guardian, et non pas ce que disent les ultra-riches ni le Sunday Times. (cela dit, je veux bien croire que c'est ce qu'ils pensent).
El comandante dit:Guardian dit:But no one anticipates a consumption transition. People breed less as they become richer, but they don't consume less – they consume more. As the habits of the super-rich show, there are no limits to human extravagance. Consumption can be expected to rise with economic growth until the biosphere hits the buffers. Anyone who understands this and still considers that population, not consumption, is the big issue is, in Lovelock's words, "hiding from the truth". It is the worst kind of paternalism, blaming the poor for the excesses of the rich.
Et là, c'est le drame.
"En s'enrichissant, les gens consomment plus."
Quel scoop !
Et surtout :
"La consommation pourrait atteindre les limites de la biosphère, à elle seule, sans même considérer le nombre de consommateurs."
Mais enfin, à qui veut-il faire croire une chose pareille ?
Comment envisager par exemple, qu'une population de type "gachis-états-uniens" mais de 6 millions d'âmes seulement, puisse à elle seule égaler le score de bouteilles de plastoc pour eau minérale consommées aujourd'hui mondialement ?
Il faudrait qu'ils en jettent entre 100 et 1000 fois plus par tête de pipe, qu'ils fassent ça toute la journée, en négligeant de gâcher le reste ----->

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La consommation pour chaque individu a des limites, bien sûr, et prendre les cas extrêmes des riches hyper richissimes pour en faire une base de calcul de ce que pourrait supporter la planète, est au mieux "un peu trop engagé", au pire ....
D'ailleurs, la plupart des organisations écolos retiennent la conso moyenne, personnellement je serais plutôt pour la conso médiane, mais en aucun cas pour la conso extrême !
( au bas de cette
page ce
PDF fait par le WWF, et tout en bas de ce PDF : 2,6 hectare par personne en moyenne)
El comandante dit:Guardian dit:[...]The paper's author, David Satterthwaite, points out that the old formula taught to students of development – that total impact equals population times affluence times technology (I = PAT) – is wrong. Total impact should be measured as I = CAT: consumers times affluence times technology. Many of the world's people use so little that they wouldn't figure in this equation. They are the ones who have most children.
[...]
The obsessives could argue that the people breeding rapidly today might one day become richer. But as the super wealthy grab an ever greater share and resources begin to run dry, this, for most of the very poor, is a diminishing prospect. There are strong social reasons for helping people to manage their reproduction, but weak environmental reasons – except among wealthier populations.[...]
Impact=Population*Richesse*Technologie
devrait devenir selon lui :
Impact=Consommation*Richesse*Technologie
Pas d'accord, avec la deuxième équation tu retrouves la richesse au carré, diminuant mathématiquement l'impact des plus nombreux, et surtout nous réduisant à de simples unités consommatrices, or ce n'est pas notre seul impact.
De plus, il évacue commodément la question du devenir des pauvres :
De toutes façons, les pauvres d'aujourd'hui n'atteindront certainement pas le niveau de vie des riches, donc, raison de plus pour négliger leur impact.
C'est d'un cynisme !
Je suis pauvre, et j'ai bien l'intention de devenir riche, si dans le processus je deviens moins pauvre, ce sera toujours ça de gagné, pour la biosphère je verrais plus tard. Forcément, c'est un calcul à courte vue, pas le choix, pas le temps. (par ex : conso débilos en occident, viande de brousse en Afrique, incendies forestiers en Amazonie)
Bien que le personnage me soit sympathique, (
http://www.librarything.fr/author/monbiotgeorge ), sur la forme, j'ai l'impression qu'il a peur que la question de la surpopulation soit récupérée et transformée par les ultra-riches à leur convenance et dans leur intérêt exclusif, mais je crois qu'il se gourre sur le fond en mélangeant allégrement tous les types de malthusianismes, et en prônant un misérabilisme intenable. D'ailleurs le problème de la surpopulation est tellement évident et discuté dans les orga ecolos, qu'au début j'ai cru que tu citais un journal de droite