“Trop d’jeux c’t’année” Tikal et Catane ohé ohé

cedric-XIII dit :La vrai question est pourquoi fraisdeau change de pseudo puisque il ce fait démasquer dès son premier message 

Sinon je pense que pour énormément de jeux une partie peut suffire pour ce faire un avis. Surtout dans la catégorie familiale jeux d'ambiance. 
Après on peut reconnaître les qualités d'un jeux même si il nous à pas plu.

Je vais adhérer à cela...

j’ai réitéré plusieurs fois (5) mon expérience avec TFM et clairement...ce jeu est mauvais...pour moi..
je l’ai vu des ma première partie...
 

Yzha dit :
Antoinette dit :Quant à l'idée de devoir jouer plusieurs à un jeu pour donner son avis je trouve ça grotesque. Les critiques pro (littéraires, de cinéma, de musique...) ne le font pas et cela ne pose pas problème, c'est comme cela que ça fonctionne.

Ah donc on joue seule à un jeu pour 2, 3... N joueurs.
Puis on donne un avis.

Peux-tu développer stp?

C’est pourtant clair.
Il suffit de jouer sur des adaptations numériques contre des IA. 

Toujours ravie de pouvoir t'aider à comprendre ce qui n'est pas à ta portée devil

Ara Qui Rit dit :
Les comparaisons avec le ciné, la littérature, la musique... ne sont pas très pertinentes. Les ressorts ne sont pas les mêmes (pour les jeux : règles, apprentissage, compétition, pour en citer 3).

Une comparaison avec le sport, c'est pas mal, par exemple, et ça donne un tout autre angle d'approche à la façon de répondre à "y a t-il trop de jeux ?".

J’ai dû mal à voir en quoi c’est différent. 

Tu as tout une part d’analyses techniques et sémantiques indispensable dans le visionnage, l’écoute et la lecture pour bien les comprendre. 
Avec un œil ou une oreille habituée il ne suffit que d’une fois pour donner un avis, faire une critique construite qui a du sens.

Pour moi c’est pareil dans les jeux. Certains ont une culture ludique suffisamment développée et une lecture suffisamment analytique des règles pour pouvoir donner un avis construit sur le jeu dès une première partie. 

Dans tous les cas rien n’empêche une 2ème fois pour affiner son avis (surtout quand tu as aimé). Mais ce n’est pas indispensable. 

Acathla dit :
cedric-XIII dit :La vrai question est pourquoi fraisdeau change de pseudo puisque il ce fait démasquer dès son premier message 

Sinon je pense que pour énormément de jeux une partie peut suffire pour ce faire un avis. Surtout dans la catégorie familiale jeux d'ambiance. 
Après on peut reconnaître les qualités d'un jeux même si il nous à pas plu.

Je vais adhérer à cela...

j’ai réitéré plusieurs fois (5) mon expérience avec TFM et clairement...ce jeu est mauvais...pour moi..
je l’ai vu des ma première partie...
 

Ta essayé avec draft? Y paraît que c'est mieux

Antoinette dit :
Ara Qui Rit dit :
Les comparaisons avec le ciné, la littérature, la musique... ne sont pas très pertinentes. Les ressorts ne sont pas les mêmes (pour les jeux : règles, apprentissage, compétition, pour en citer 3).

Une comparaison avec le sport, c'est pas mal, par exemple, et ça donne un tout autre angle d'approche à la façon de répondre à "y a t-il trop de jeux ?".

J’ai dû mal à voir en quoi c’est différent. 

Tu as tout une part d’analyses techniques et sémantiques indispensable dans le visionnage, l’écoute et la lecture pour bien les comprendre. 
Avec un œil ou une oreille habituée il ne suffit que d’une fois pour donner un avis, faire une critique construite qui a du sens.

Pour moi c’est pareil dans les jeux. Certains ont une culture ludique suffisamment développée et une lecture suffisamment analytique des règles pour pouvoir donner un avis construit sur le jeu dès une première partie. 

Dans tous les cas rien n’empêche une 2ème fois pour affiner son avis (surtout quand tu as aimé). Mais ce n’est pas indispensable. 

Alors partons au plus simple :

  • dans les jeux (sauf coop), il y a un aspect compétitif qui n'existe pas dans les domaines artistiques cités, rien que ça, ça change tout.
  • Dans le ciné, la littérature, la peinture... tu n'as besoin d'aucun bagage technique, sémantique, etc.. autre que celui que tu acquiers au cours de ta vie. Tu peux t'y adonner seul et avoir des ressentis, des interprétations vis-à-vis de ce qu'on te propose. Dans les jeux, sans lire ou te faire expliquer les règles, tu ne vas pas loin, un apprentissage, même minime, est impératif.
  • Dans les domaines artistiques, l'oeuvre est souvent figée (sauf éventuellement dans les esprits); pas dans un jeu où chaque partie va varier (de par le jeu lui-même, de par les joueurs...).
Il y a bien entendu des exceptions (comme les jeux coop ou solo) à une partie de ces quelques éléments de comparaison.

Je maintiens que les similitudes avec le sport sont bien plus intéressantes, on retrouve beaucoup de points communs avec les jeux (règles, progression, compétition, interaction forte ou faible, salade de points... ). On pourrait d'ailleurs évoquer les jeux qui sont aussi officiellement considérés comme des sports.

Concernant "l'expertise", l'expérience, la culture qu'on peut avoir dans un domaine (jeux, ou autres), elles facilitent bien évidemment une certaine compréhension générale, elles entraînent des mécanismes et des réflexes d'analyse (mais en empêchant parfois une vision plus naïve qui laisse envisager d'autres points de vue et évite l'enfermement dans des carcans, bref je digresse un peu ^^).


Et à quel moment ai-je dit qu'un avis après une seule partie de jeu n'était pas intéressant ou pertinent ? 
Antoinette dit :
Ara Qui Rit dit :
Les comparaisons avec le ciné, la littérature, la musique... ne sont pas très pertinentes. Les ressorts ne sont pas les mêmes (pour les jeux : règles, apprentissage, compétition, pour en citer 3).

Une comparaison avec le sport, c'est pas mal, par exemple, et ça donne un tout autre angle d'approche à la façon de répondre à "y a t-il trop de jeux ?".

J’ai dû mal à voir en quoi c’est différent. 

Tu as tout une part d’analyses techniques et sémantiques indispensable dans le visionnage, l’écoute et la lecture pour bien les comprendre. 
Avec un œil ou une oreille habituée il ne suffit que d’une fois pour donner un avis, faire une critique construite qui a du sens.

Pour moi c’est pareil dans les jeux. Certains ont une culture ludique suffisamment développée et une lecture suffisamment analytique des règles pour pouvoir donner un avis construit sur le jeu dès une première partie. 

Dans tous les cas rien n’empêche une 2ème fois pour affiner son avis (surtout quand tu as aimé). Mais ce n’est pas indispensable. 

Parce qu'on interagit avec le jeu et les autres joueurs.
Et que cette interaction peut donner lieu à progression, stratégies, contre-stratégies...

Il y a un problème structurel car les critiques négatives tarissent l’arrivée de boîtes, ce qui du coup fait que les critiques seront faites bien plus tard, lorsqu’elles ont beaucoup moins d’impact.

Du coup c’est très difficile de se construire un lectorat/audimat dans ces conditions.

In fine c’est le public qui doit encourager une critique de qualité, via financement participatif, etc.

Ara Qui Rit dit :
  • Dans le ciné, la littérature, la peinture... tu n'as besoin d'aucun bagage technique, sémantique, etc.. autre que ceux que tu acquiers au cours de ta vie. Tu peux t'y adonner seul et avoir des ressentis, des interprétations vis-à-vis de ce qu'on te propose. Dans les jeux, sans lire ou te faire expliquer les règles, tu ne vas pas loin, un apprentissage, même minime, est impératif.

Je m'aperçois donc pourquoi on ne pourra pas être d'accord, et ça me va ainsi

Je ne sais pas si tu connais le livre Lolita de Nabokov.
Un chef d'oeuvre de techniques et sémantiques littéraires qui ne peut se comprendre qu'avec un minimum de bagages, un minimum d'explications. A sa sortie (et grâce à des erreurs d'édition) les lecteurs qui n'avaient pas ces codes sont restés sur leurs ressentis, leur interprétation. Ils ont mal compris le roman et l'ont considéré comme un "roman pédophile". Ce qu'il n'est pas.
Kubrick, qui a adapté le roman en film, a lui aussi usé de pas mal de techniques cinématographiques pour véhiculer sa vision du livre. Bon, ça reste un résultat en demi-teinte si on regarde cela comme une adaptation de Nabokov. Mais qui, si on s'est intéressé à ses interviews et points de vue, est tout à fait correct.
Il aura fallu pas mal de publications universitaires, pas mal de débats pour faire passer les codes de lecture de Lolita et faire reconnaître qu'il n'est pas un "roman pédophile".
C'est d'ailleurs assez édifiant la différence entre les avis des années 60 et celles plus contemporaines, une fois l'interaction des débats passée.
Entre temps le mal était fait et le terme Lolita est passé dans le langage courant, véhiculant la mauvaise compréhension du livre.

Donc non, tes ressentis et tes interprétations ne suffisent pas à bien comprendre ce qu'on te propose. Il te faut une explication de règles. Un apprentissage, parfois même minime, est impératif. Sinon tu ne vas pas loin.

Antoinette dit :
Ara Qui Rit dit :
  • Dans le ciné, la littérature, la peinture... tu n'as besoin d'aucun bagage technique, sémantique, etc.. autre que ceux que tu acquiers au cours de ta vie. Tu peux t'y adonner seul et avoir des ressentis, des interprétations vis-à-vis de ce qu'on te propose. Dans les jeux, sans lire ou te faire expliquer les règles, tu ne vas pas loin, un apprentissage, même minime, est impératif.

Je m'aperçois donc pourquoi on ne pourra pas être d'accord, et ça me va ainsi

Je ne sais pas si tu connais le livre Lolita de Nabokov.
Un chef d'oeuvre de techniques et sémantiques littéraires qui ne peut se comprendre qu'avec un minimum de bagages, un minimum d'explications. A sa sortie (et grâce à des erreurs d'édition) les lecteurs qui n'avaient pas ces codes sont restés sur leurs ressentis, leur interprétation. Ils ont mal compris le roman et l'ont considéré comme un "roman pédophile". Ce qu'il n'est pas.
Kubrick, qui a adapté le roman en film, a lui aussi usé de pas mal de techniques cinématographiques pour véhiculer sa vision du livre. Bon, ça reste un résultat en demi-teinte si on regarde cela comme une adaptation de Nabokov. Mais qui, si on s'est intéressé à ses interviews et points de vue, est tout à fait correct.
Il aura fallu pas mal de publications universitaires, pas mal de débats pour faire passer les codes de lecture de Lolita et faire reconnaître qu'il n'est pas un "roman pédophile".
C'est d'ailleurs assez édifiant la différence entre les avis des années 60 et celles plus contemporaines, une fois l'interaction des débats passée.
Entre temps le mal était fait et le terme Lolita est passé dans le langage courant, véhiculant la mauvaise compréhension du livre.

Donc non, tes ressentis et tes interprétations ne suffisent pas à bien comprendre ce qu'on te propose. Il te faut une explication de règles. Un apprentissage, parfois même minime, est impératif. Sinon tu ne vas pas loin.

Je connais bien, et c'est la même chose pour toutes les oeuvres un tant soit peu "travaillées". Une interprétation ou un ressenti non voulus par l'auteur n'en sont pas moins des ressentis, et ils sont légitimes en tant que tels. J'ai bien insisté sur besoin : tu n'as pas besoin de bagage pour t'installer devant un film et le regarder (et même l'apprécier) comme tu n'as pas besoin de bagage pour écouter un morceau de musique. Les lecteurs de Lolita qui n'ont pas compris les intentions de l'auteur l'ont quand même lu, et ressenti ou tiré quelque chose, non ? Je pense que personne n'a joué à High Frontier sans lire les règles ou se les faire expliquer (même avec des erreurs ^^).

Comprendre les intentions de l'auteur, c'est autre chose, et ce n'est pas une nécessité absolue, ni un prérequis obligatoire. Attention, je ne nie pas que c'est parfois presque indispensable pour avoir une bonne compréhension de l'oeuvre, mais c'est quand même plus une exception qu'une règle dans la profusion de qui nous est proposé. De quels bagages as-tu besoin pour lire les 3/4 de la production actuelle ? Les 3/4 des films ?

Si je comprends bien, à chaque fois que tu lis un livre ou que tu regardes un film, tu fais un travail préparatoire. Moi non, je l'évite même à tout prix, je préfère me laisser porter, conserver mon regard personnel et éventuellement réserver l'analyse pour après (tiens, je fais pareil avec les jeux).

Je ne pense pas que beaucoup de monde fasse ce travail préparatoire dont tu parles dans la vie courante (à part regarder de quoi il s'agit, qui sont les acteurs, le scénariste, l'écrivain...).

Ne pas être d'accord, c'est bien, ça permet la discussion :)

Je suis d’accord avec Ara Qui Rit : il faut distinguer l’intention de l’auteur et ce qui est perçu par le récipiendaire de l’oeuvre. Effectivement, pas besoin de clés pour ouvrir un roman de Nabokov et le lire et éprouver des choses.

Par contre, je ne vois pas la phase d’apprentissage comme quelque chose de très spécifique qui ferait que le jeu ne peut pas être un pratique culturelle / artistique comme les autres. L’apprentissage de la règle est juste une contrainte nécessaire à la pratique d’un jeu donné, mais toute oeuvre a des pré-requis de ce genre : pour lire un livre de Nabokov, je dois au préalable avoir un exemplaire de ce livre et savoir lire le français ; pour écouter une oeuvre de musique, je dois me rendre physiquement à un concert et/ou posséder des appareils de lecture audio, pour admirer une peinture je dois me rendre physiquement dans un musée / une gallerie etc. Et pour profiter d’un jeu, je dois en apprendre la règle. On est dans le même genre de “contrainte”, pour moi.

Par contre, j’ai du mal à vous suivre sur la comparaison avec le sport. À première vue, on peut effectivement trouver plus de points communs entre le jeu de société et la pratique du sport, qu’entre le jeu de société et le cinéma ou la littérature. Les points communs ont déjà été cités : la compétition, le collectif, les règles…

Mais pour moi, la finalité n’est juste pas du tout la même. Il est possible d’avoir une pratique compétitive du jeu de société, mais ça me semble assez à la marge, là où la compétition et la performance sont dans l’essence même du sport. Le but du sport est de se dépasser ; le but du jeu de société est de “vivre une expérience”.

Sinon, le jeu de société serait juste des règles, un matériel pour les mettre en pratique, et hop, “que le meilleur gagne”. Pourquoi apporterait-on tant de soin aux illustrations et à l’aspect du jeu sur la table ? À créer des petites mise en scène pour plonger les joueurs dans un contexte précis ? À créer des points de règles qui cherchent surtout à “améliorer l’expérience du joueur” et non pas à créer davantage de justice ? Le but d’un jeu n’est pas de faire forcément gagner le meilleur, mais de faire passer à tout le monde un bon moment autour de la table, y compris aux perdants. Le tennis est un sport : si je joue contre Serena Williams, je ne vais pas toucher une seule balle et le match va être vite plié. C’est bien normal. Par contre, si j’affronte le n°1 mondial à Terraforming Mars, je m’attends sans doute à perdre mais j’espère quand même en retirer un certain plaisir, à vivre une expérience satisfaisante de jeu, sinon je considérerais que c’est un mauvais jeu (non parce que j’y ai perdu, mais parce que je m’y suis ennuyé sans rien ressentir).

Et c’est en ça que je trouve plus pertinent de comparer les jeux de société modernes au cinéma / littérature / musique, dont le but est de faire vivre une certaine expérience au spectateur, plutôt qu’au sport dont l’objet est plutôt centré sur la performance.

Chakado dit :Le but du sport est de se dépasser ; le but du jeu de société est de "vivre une expérience".

Je pense que le but de l’un ou de l’autre c’est ce que chacun veut en faire.

Si tu pars faire des championnats de jeu de société, a priori tu peux avoir une ambiance bien plus compétitive que si tu pars essayer de faire la plus belle bicyclette de l’après midi pour marquer un but sur la pelouse du parc municipale… ou la plus belle figure de skate.

Pour l’exemple avec Serena Williams et Terraforming mars, la différence n’est pas tant dans l’opposition sport / jds que dans le niveau d’interaction destructrice, très fort au tennis et très faible (en comparaison) a terraforming mars.
Mais si tu fais un bowling ou du saut en longueur, des sports sans interaction la aussi tu peux « pratiquer » à ton rythme.
Par contre si tu es un débutant complet aux échecs et que tu prends un mat en 5 coups je ne suis pas sûr que tu aies le temps de ressentir grand chose 

Après j’ai l’impression que par sport tu sous entend déjà sport « compétitif » (même en amateur).
Et a mon avis la différence de perception vient surtout du fait que cet aspect est très développé dans le sport et n’existe quasiment pas dans le jeu de société (sauf sur quelques jeux et souvent assez traditionnels).

L’aspect aléatoire de la plupart des jeux rend la compétition plus difficile, mais à mon avis si tu invente un sport basé sur de l’aléatoire, tu ne vas pas être très loin de beaucoup de jds comme on les connaît :)

Je mets aussi cette charge sémantique dans le mot sport.
Pour moi, faire une balade à vélo c’est une activité physique mais pas du sport. Et faire du foot avec des potes c’est jouer. Sans la composante “performance” - je ne parle même pas de compétition - une activité physique n’est pas un sport.
Mais je veux bien admettre n’avoir jamais rien compris au sport. J’en ai conscience.


Comparer les jeux de société au sport, ça ne me viendrait jamais à l’idée. Eventuellement à un pratique ludique d’un jeu physique (un foot avec des copains), mais jamais au sport en temps qu’activité compétitive ou de performance.
La comparaison des jeux de société avec ces composantes-là me fait d’ailleurs peut-être toucher du doigt ce qui m’a tenu si longtemps éloigné, par répugnance, de la considération d’expertise dans le jeu (joueurs experts et jeux experts).


Je fais partie de ceux qui comparent les objets jeux plus volontiers aux objets films et livres. Et je ressens il me semble assez clairement, intimement, les aspects et les concepts qui me font faire ce rapprochement.
L’argumentation de Ara qui rit ne me parle pas beaucoup.
 

J’ai bien insisté sur besoin : tu n’as pas besoin de bagage pour t’installer devant un film et le regarder (et même l’apprécier) comme tu n’as pas besoin de bagage pour écouter un morceau de musique.

Pour le consommer non. Mais pour l’apprécier si, souvent. Et pour le critiquer c’est indispensable.
Je ressens cette différence aussi bien dans ma pratique des jeux, dans mon expérience de lecteur et dans mes affinités musicales.
On dit qu’on se forge ses goûts. On dit aussi qu’ils évoluent. Je suis d’accord avec ça. Et je trouve ça valable aussi bien pour les jeux que pour les autres plaisirs esthétiques.


J’ai aussi tendance à penser que la finalité que l’on donne à une action, une pratique, est propre à chacun (pourquoi j’aime jouer, pourquoi j’aime lire…), je ne m’aventurerai pas trop sur ce chemin.

@Chakado : il me semble que tu amalgames le support (jeu, livre, matériel d’écoute…) et les prérequis. Pour jouer à un jeu, il faut avoir le jeu et en connaître les règles.

Pour lire un livre, il faut savoir lire (ce qu’on acquiert en général durant sa vie, en tous cas en France) et avoir un livre.

Pour jouer à un jeu, il faut avoir le jeu, savoir lire si on veut se coltiner soi-même les règles, maitriser un minimum ces règles; il y a un apprentissage spécifique à faire avant de jouer à un jeu donné.

Ca fait un paquet d’années qu’il y a trop de jeux de société qui sortent. Trop de jeux procurent en effet les mêmes sensations, la même expérience est sont donc pour moi inutiles. 
Cela fait aussi un paquet d’années que des critiques assument le fait de ne jamais dire du mal d’un jeu. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et c’est bien pratique de ne pas prendre de risque.
Du coup, on peut continuer à sortir des centaines de jeux, ils sont tous excellents !

Alors oui, beaucoup de jeux sont de qualité, mais on peut aussi relever son niveau d’exigence du coup. Il n’est pas difficile de dire pourquoi on n’a pas aimé. Par exemple, quand j’ai fait la critique de Pharaon, je lui ai mis 2/5 avec cette conclusion :
 

J’aurai surement aimé jouer à Pharaon dans les années 2000. Effectivement, le jeu tourne parfaitement et son accessibilité est remarquable puisque il évite de bloquer qui que ce soit et n’est pas trop compliqué (ce n’est pas du S.Feld). Il n’a malheureusement provoqué chez moi qu’une envie de finir la partie au plus vite et de ne surtout pas y revenir (d’où cet avis après une unique partie) du fait de l’absence d’immersion, de tension et d’une impression de déjà-joué.

L’article du labo du jeu ne parle pas de la “fan base” : écrire une critique négative c’est aussi se prendre les retours de fans qui n’acceptent pas qu’on critique négativement leur chouchou. j’avais eu quelques retours rugueux quand j’avais mis un “sympathique” (3/5) à Abyss. 

En fait, j’ai envie de dire qu’il est temps de se réveiller. J’ai l’impression que ça fait 10 ans que certains disent exactement la même chose que le labo et que les choses n’ont fait que se dégrader concernant le web ludique et le nombre de jeux produits.

Ara Qui Rit dit :
J'ai aussi tendance à penser que la finalité que l'on donne à une action, une pratique, est propre à chacun (pourquoi j'aime jouer, pourquoi j'aime lire...), je ne m'aventurerai pas trop sur ce chemin.

@Chakado : il me semble que tu amalgames le support (jeu, livre, matériel d'écoute...) et les prérequis. Pour jouer à un jeu, il faut avoir le jeu et en connaître les règles.

Pour lire un livre, il faut savoir lire (ce qu'on acquiert en général durant sa vie, en tous cas en France) et avoir un livre.

Pour jouer à un jeu, il faut avoir le jeu, savoir lire si on veut se coltiner soi-même les règles, maitriser un minimum ces règles; il y a un apprentissage spécifique à faire avant de jouer à un jeu donné.

J’ai essayé plus de 250 jeux sur BGA parce que ... j’y ai joué, j’ai du lire les règles pour 1 jeux sur 10, et encore, souvent après la première partie, parce que j’ai senti quelque chose...c’est ainsi que j’ai découvert russian rail road...

alors certes BGA t’assiste, plus que avec ton jeu sur ta table mais lire les règles...pas obligé...

d’ailleurs nombreux sont ceux à faire des erreurs de règles plus ou moins importante

j’ai déjà vu ce thème jeu de société/ critique d’art...sur le forum...surprise


Au cas où, rappelle-moi de ne pas jouer avec toi ^^

Démarrer un jeu sans lire les règles, ça marche bien sur BGA car c’est en général plus rapide que5la version physique, y’a un tas d’automatismes qui justement découlent des règles et t’en allègent la gestion.
Enfin, tu joues contre des randoms invisibles, en quelques clics, avec relativement peu de chances de recroiser ces personnes. 

Maintenant, si tu joues avec moi à un truc du calibre de Russian Railroads sans connaître les règles, que ce soit en physique ou sur BGA, on fera volontiers un recap avant de démarrer. Surtout en physique, jouer une partie en mode “j’y connais rien mais je vais apprendre au fil de l’eau, ne vous bilez pas si je fais de la merde” peut être très pénible pour les autres joueurs autour de la table. 

Je pense que c’est ça que veut dire Ara Qui Rit dans son post au-dessus. 


Maintenant sur BGA, j’ai déjà fait des expliparties avec des copains n’y connaissant rien, et ce sur des Caylus ou des Tapestry. En virtuel ça passe, avec discussions dans la chat et tout. Mais autour d’une table, sans faire un recap avant de démarrer… Jamais avec moi.

Ara Qui Rit dit : Si je comprends bien, à chaque fois que tu lis un livre ou que tu regardes un film, tu fais un travail préparatoire. Moi non, je l'évite même à tout prix, je préfère me laisser porter, conserver mon regard personnel et éventuellement réserver l'analyse pour après (tiens, je fais pareil avec les jeux).

Je ne pense pas que beaucoup de monde fasse ce travail préparatoire dont tu parles dans la vie courante (à part regarder de quoi il s'agit, qui sont les acteurs, le scénariste, l'écrivain...).

Ne pas être d'accord, c'est bien, ça permet la discussion :)

Histoire de ne pas partir là où je n’allais pas dans mon premier post, je me permets juste de rappeler que je parlais du processus de critique d’un jeu à la première partie et des parallèles avec la littérature, le cinéma etc… 

Donc non, il n’est nul besoin de faire un travail préparatoire pour apprécier une œuvre. On est du côté du spectateur, pas du créateur. Par contre oui ta culture technique et sémantique va (in)consciemment venir interférer dans tes sensations. 

C’est cette même culture qui va permettre à certains de pouvoir donner un avis ou une critique construite dès la première partie.

Si tu n’es pas dans ce processus de critique alors tout cela tu peux t’en foutre royal, et dans ce cas je te rejoins pour les 3/4 des productions culturelles. 🙂

Antoinette dit :
Ara Qui Rit dit : Si je comprends bien, à chaque fois que tu lis un livre ou que tu regardes un film, tu fais un travail préparatoire. Moi non, je l'évite même à tout prix, je préfère me laisser porter, conserver mon regard personnel et éventuellement réserver l'analyse pour après (tiens, je fais pareil avec les jeux).

Je ne pense pas que beaucoup de monde fasse ce travail préparatoire dont tu parles dans la vie courante (à part regarder de quoi il s'agit, qui sont les acteurs, le scénariste, l'écrivain...).

Ne pas être d'accord, c'est bien, ça permet la discussion :)

Histoire de ne pas partir là où je n’allais pas dans mon premier post, je me permets juste de rappeler que je parlais du processus de critique d’un jeu à la première partie et des parallèles avec la littérature, le cinéma etc… 

Donc non, il n’est nul besoin de faire un travail préparatoire pour apprécier une œuvre. On est du côté du spectateur, pas du créateur. Par contre oui ta culture technique et sémantique va (in)consciemment venir interférer dans tes sensations. 

C’est cette même culture qui va permettre à certains de pouvoir donner un avis ou une critique construite dès la première partie.

Si tu n’es pas dans ce processus de critique alors tout cela tu peux t’en foutre royal, et dans ce cas je te rejoins pour les 3/4 des productions culturelles. 🙂

Mais au fond ça sert à quoi de jouer pour avoir un avis "critique" ? La lecture des règles et la visualisation du matériel suffisent, non?

Yzha dit :
Antoinette dit :
Ara Qui Rit dit : Si je comprends bien, à chaque fois que tu lis un livre ou que tu regardes un film, tu fais un travail préparatoire. Moi non, je l'évite même à tout prix, je préfère me laisser porter, conserver mon regard personnel et éventuellement réserver l'analyse pour après (tiens, je fais pareil avec les jeux).

Je ne pense pas que beaucoup de monde fasse ce travail préparatoire dont tu parles dans la vie courante (à part regarder de quoi il s'agit, qui sont les acteurs, le scénariste, l'écrivain...).

Ne pas être d'accord, c'est bien, ça permet la discussion :)

Histoire de ne pas partir là où je n’allais pas dans mon premier post, je me permets juste de rappeler que je parlais du processus de critique d’un jeu à la première partie et des parallèles avec la littérature, le cinéma etc… 

Donc non, il n’est nul besoin de faire un travail préparatoire pour apprécier une œuvre. On est du côté du spectateur, pas du créateur. Par contre oui ta culture technique et sémantique va (in)consciemment venir interférer dans tes sensations. 

C’est cette même culture qui va permettre à certains de pouvoir donner un avis ou une critique construite dès la première partie.

Si tu n’es pas dans ce processus de critique alors tout cela tu peux t’en foutre royal, et dans ce cas je te rejoins pour les 3/4 des productions culturelles. 🙂

Mais au fond ça sert à quoi de jouer pour avoir un avis "critique" ? La lecture des règles et la visualisation du matériel suffisent, non?

Pour dire « ouh c’est beau et la règle est bien écrite » oui....

pour voir le jeu tourner...non...alors peut-être que tu y arrives et tant mieux...

perso c’est en voyant le jeu tourner sous mes yeux que je me dis « ah ouais ça c’est cool »
(dialogue extrait de mon visionnage de : Olympos l’explipartie ) surprise